samedi 31 décembre 2011

Bonne année 2012


La crise s'est installée dans l'économie et quelque part la peur domine l'année à venir, contrairement à l'an 2000 où l'on percevait une grande inquiétude, à l'aube de 2012 c'est la peur qui prévaut. Nous ressentons que le monde que nous connaissons s'effondre et nos valeurs avec...

Dans l'adversité et la difficulté nous devons toujours conserver une lueur d'espoir et ne pas verser dans la haine ou le mépris, afin de pas nous altérer et continuer d'aimer et de vivre.

Bonne et heureuse année 2012, souhaitons la paix, la santé et l'amour.

vendredi 30 décembre 2011

Côte d'Ivoire: Soro déclare la guerre au PDCI !


Le député de Ferkéssédougou, Guillaume Kigbafory Soro, ne serait plus trop chaud pour le Perchoir et semble être désormais candidat à sa propre succession à la primature. Surtout avec cette situation de Frci «incontrôlables» à la gâchette facile, le chef de l’ex-rébellion est en passe de conserver son fauteuil, histoire de garantir un assainissement dans les rangs des Frci, majoritairement composés des ex-rebelles sous son autorité.

Il y a des personnes qui estiment qu’une tenue leur va à merveille à telle enseigne qu’elle ne pourrait être assez bien pour une tierce personne. Et le premier ministre Guillaume Soro et son entourage sont de ces personnes-là. Selon eux, la primature doit demeurer l’affaire exclusive du chef de l’ex-rébellion, parce que la Côte d’Ivoire serait loin d’être sortie de l’ornière. Et le seul Ivoirien à même de faire face à cette situation post-crise est bien l’homme-providence Guillaume Soro.

Et les arguments ne leur manquent pas pour soutenir cette thèse. Alors qu’Alassane Ouattara, au lendemain du 11 avril, avait promis de rétablir la sécurité et de débarrasser Abidjan et les villes de l’intérieur de tous ses combattants en armes en deux mois, huit mois après, on en est à la case départ. Les Frci jouissant d’une impunité tatouée, parce qu’ayant été élevés au titre de sauveurs par le procureur de la République, Simplice Kouadio, ont continué de faire subir toutes sortes d’exactions, de chantage et de persécutions aux populations.

Les événements de Vavoua et de Sikensi (lundi dernier) ont fini par convaincre la communauté nationale et internationale que les éléments des Frci, majoritairement des ex-rebelles constituent un véritable problème pour le régime Ouattara. Parce qu’indisciplinés, insubordonnés et complètement déconnectés des réalités d’une armée régulière.

Primature coûte que coûte

Curieusement, cette succession d’incidents gravissimes surviennent après les législatives et au moment où il est de plus en plus question d’un nouveau gouvernement. Et surtout, du respect de la promesse d’attribuer la primature au Pdci de Bédié. C’est en ce moment là que l’entourage de Guillaume Soro mène une offensive pour justifier une éventuelle prolongation de leur mentor à la primature.

Motif invoqué, il est le seul à même de maitriser la situation encore fragile. Bizarre tout de même, puisque c’est un remake de sa primature sous Gbagbo, où Soro a rusé jusqu’à ne point atteindre le désarmement de ses forces, pour se maintenir à la primature. Aujourd’hui encore, même scénario, l’encasernement est loin de s’être effectué dans les normes souhaitées, encore moins un début de désarmement des combattants, supplétifs des Frci et autres milices du régime, comme les dozos. Un de ses conseillers, de surcroit son jeune frère, Alphonse Soro, est à fond dans la campagne pour le maintien de son aîné à la primature.

Extrait de son plaidoyer : «Il faut qu'on soit réaliste. Premièrement, lorsque vous prenez la situation sécuritaire du pays, qui est mieux placé pour la gérer ? Deuxièmement, qui peut suivre et achever le processus de réinsertion pour permettre à ceux qui veulent être démobilisés de l’être et ceux qui veulent embrasser une carrière militaire de le faire… On peut prendre quelqu’un d’autre. Mais on aura un Premier ministre « flêkê-flêkê ». Dans ce cas, il faut s’attendre à payer les pots cassés. Il s’agit d’installer un système, de sécuriser un régime et de créer les conditions pour qu’il perdure afin de permettre au président de la République qui a bien commencer de continuer à travailler pour le bonheur des populations». Pour l’entourage de Soro et pour le concerné lui-même, il n’y a pas meilleur cheval que lui pour diriger la primature.
Intriguant tout de même. Si Soro est l’homme providence, combien d’années lui faut-il encore à la tête du gouvernement pour arriver à une Côte d’Ivoire normale. Il aura fait quasiment 5 ans à la primature, sans que ses ex-rebelles n’aient été désarmés ni réinsérés convenablement.

Même au sein de la rébellion qu’il dirigeait, l’indiscipline a toujours été de mise. On en veut pour preuve l’impunité dont jouissent les braqueurs des agences de la BCEAO en zones Cno, et les guerres intestines suivies de mort d’hommes et le racket caractérisé, au moment où, curieusement, la primature de Soro pilotait l’opération d’unicité de caisse de l’Etat, annoncée à grand renfort de publicité. Résultat des courses, les anciens rebelles ont continué de garder par devers eux les recettes de l’Etat jusqu’à ce jour. Soro gagnerait donc à se trouver une autre occupation, parce que les arguments sécuritaires ne tiennent plus la route. A moins qu’il accepte d’être ministre de la Défense, pour mieux juguler les problèmes qu’il brandit pour «subtiliser» la Primature au PDCI-RDA, le dindon de la farce.

Soro au Pdci d’Henri Konan Bédié : « Un parti, c’est pas pour revendiquer la primature »


Les observateurs de la scène politique ivoirienne tablaient sur un retrait de Soro Guillaume au perchoir de l’assemblée nationale, à l’issue du scrutin législatif du 11 décembre 2011. Mais ce poste, le chef de la rébellion armée qui a défiguré la Côte d’Ivoire pendant toute une décennie n’en veut apparemment pas. Alors, pas du tout. A l’analyse, c’est cela qui justifie la montée fulgurante de l’insécurité ces derniers temps. Pour lui, s’il quitte la primature dans le contexte actuel, le pays court un grave danger sécuritaire. Ce chantage honteux, Soro Alphonse, le jeune frère et conseiller de l’autre, par ailleurs député RDR, a le mérite de le porter sur la place publique. A travers une interview accordée au confrère Le Patriote.

Si ses propos dévoilent son manque de culture démocratique, il faut reconnaitre à cet autre Soro le mérite de dire tout haut ce qui se trame dans les officines du RDR, particulièrement au cabinet du premier ministre. Ce ne sont pas ses dénégations qui changeront quelque chose, il est bel et bien dans le rôle du porte-parole occulte qu’il a toujours été pour son ainé qui tient le pays en otage depuis la nuit du 18 au 19 septembre 2002. Pour Soro Alphonse, c’est Soro Guillaume et lui seul qui peut gérer aujourd’hui la primature ; «à moins qu’on ne (lui) souhaite la Charybide-en-Scylla !» «On peut prendre quelqu’un d’autre (à sa place). Mais on aura un premier ministre ‘’flêkê flêkê’’. Dans ce cas, il faut s’attendre à payer les pots cassés», prévient le membre des forces nouvelles et député RDR. Au PDCI, doit-on comprendre, il n’y a pas de cadres compétents pour occuper valablement la primature et mettre le pays à l’abri d’un putsch. Ainsi, la sortie du désormais député RDR/Forces nouvelles est un message clair au PDCI d’Henri Konan Bédié auquel le candidat Alassane Ouattara avait promis la primature lors du deuxième tour de la présidentielle.

S’ils prennent le soin de décoder ce message, les dirigeants du parti sexagénaire avec à leur tête le président Bédié devraient normalement savoir à quoi s’en tenir. «Démocrate» et certainement «politologue» lui également, Soro Alphonse leur montre la voie dans tous les cas : «On est dans un processus qui évolue et les conditions se créent au fur et à mesure. Que le Pdci sache que le faiseur de roi n’est pas le roi. Il faut qu’au PDCI, on intègre cela. Le président de la république, c’est Alassane Ouattara. On ne crée pas un parti politique pour revendiquer la primature. On crée un parti pour diriger un pays en conquérant le poste de président de la République».

Et de continuer : «Le PDCI doit tirer les leçons de ses échecs successifs. Ils ont perdu l’élection présidentielle. Ils viennent de perdre les législatives. Ce sont des messages clairs. Car s’ils n’y prennent garde, ils perdront plus aux élections municipales qui arrivent». Bédié et ses partisans gagneraient, continue-t-il, à «engager la réflexion sur leur appareil pour trouver des solutions à cette cascades d’échecs». Le temps des querelles de postes est dépassé, enseigne-t-il, et le Pdci doit cesser ses récriminations contre Ouattara et le RDR. «C’est vraiment dommage, d’autant plus que cela vient d’un parti comme le PDCI», peste Soro… Alphonse.

Gérard Koné / Emmanuel Akani in Le nouveau courrier

La Vice-Presidente de la Banque mondiale appelle à la retenue et au respect de la Constitution

Le chef de la Marine José Américo Bubo Na Tchuto


La Vice-Presidente de la Banque mondiale appelle à la retenue et au respect de la Constitution
Washington – 29 décembre 2011 - La Banque mondiale partage les graves inquiétudes déjà exprimées par les amis de la Guinée-Bissau sur la situation actuelle dans ce pays, a déclaré, jeudi à Washington, la Vice-Presidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili.
Elle a ajouté que le Rapport mondial 2011 sur le Développement sur « Conflit, sécurité et développement » - et l’expérience même de la Guinée-Bissau pendant ces dernières décennies – « montrent à quel point l’insécurité freinent le développement et met les pays dans le piège des cycles de violence, avec des conséquences dévastatrices sur les générations futures, notamment les jeunes, les femmes et les enfants. » 
« Nous appelons les dirigeants bissau-guinéens à résoudre pacifiquement leurs différends et à renouveler leur efforts pour mettre en place des institutions fortes et crédibles qui donneront la priorité aux besoins essentiels des citoyens pour renforcer les opportunités économiques, notamment à travers de meilleurs systèmes d’éducation et de santé et la création d’emplois», a dit la Vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique.   
La crise actuelle comporte de multiples risque, a-t-elle indiqué en rappelant que pendant ces deux dernières années, la Guinée-Bissau avait commencé un nouveau cycle économique marquée par une annulation de sa dette extérieure  et par l’adoption d’une stratégie de développement économique et social apte à sortir des milliers de personnes de la pauvreté au cours des dix prochaines années.
Mme Obiageli Ezekwesili a renouvelé l’engagement très fort de la Banque mondiale à appuyer le développement économique de la Guinée-Bissau et a encouragé ses dirigeants et ses citoyens à respecter la Constitution du pays et ses lois.  
«Nous espérons une résolution rapide de cette crise pour que le peuple bissau-guinéen puisse continuer à travailler pour un avenir inclusif, pacifique, stable et prospère », a –t- elle conclu.


Statement of the World Bank Vice-President for the Africa Region, Obiageli K. Ezekwesili, on the latest developments in Guinea-Bissau
The World Bank shares the grave concern, already expressed by other friends of Guinea Bissau, about the current situation in the country.  The 2011 World Development Report on Conflict, Security and Development—and indeed Guinea Bissau's own experience over decades—shows how insecurity disrupts development and traps countries in cycles of violence, with devastating consequences for generations of citizens, including young people, women and children.   
 “We call on all leaders to peacefully resolve their differences, and to renew their effort to build strong and credible institutions of governance that put first the fundamental need of citizens for improved economic opportunity, for example, through better education and health services, and jobs.” said Obiageli Ezekwesili, World Bank Vice President for Africa.
The current crisis puts a lot at stake.  Over the last two years, the country began an economic turnaround, received international debt relief, and adopted a strategy that could lift thousands out of poverty over the next decade.  
The World Bank remains strongly committed to supporting the economic development of Guinea Bissau, and therefore encourages all leaders and citizens to respect the constitution and the rule of law. We look forward to a speedy resolution of the unrest so that the nation can continue working toward an inclusive, peaceful, stable and prosperous future.
Guinée-Bissau

jeudi 29 décembre 2011

Haïti Choléra MINUSTAH



Déjà plus de 7000 MORTS (chiffre officiel sous-estimé) et l’Épidémie continue lentement mais surement son cours vers 2012 mais les campagnes de dénonciations s’affaiblissent ! Allons nous vivre ,sans broncher ,avec le choléra durant les 20 prochaines années suivant les prédictions et le Plan de la Communauté des faux "Amis" d’Haïti ?

jeudi 15 décembre 2011

Dictature en Côte d’Ivoire, le silence des ivoiriens qui en dit long


En décembre 2010 dernier, l’élection présidentielle, tant attendue, a finalement eu lieu en Côte d’Ivoire. Ce fut le scrutin le plus mémorable de sa jeune histoire. Cette élection aura eu le mérite de susciter les plus grands espoirs chez les ivoiriens. Et son aboutissement, devrait permettre de ressouder les fissures du tissu social d’un pays fragilisé et de se tourner résolument vers l’avenir.

Malheureusement, les armes néocoloniales se sont substituées au droit légitime des ivoiriens à choisir eux-mêmes leur dirigeant. Certains soutiennent que les armes ont, au contraire, fait respecter le choix des ivoiriens. Et ce choix serait Alassane Ouattara. Alors nous leur demandons: depuis quand la démocratie s’impose t-elle par les armes ? A moins qu’il ne s’agisse ici d’une nouvelle forme de ‘’démocratie’’ conçue, et mise en œuvre depuis l’Elysée. Car la danse de sorcière de la France autour de ce scrutin, le rôle de l’armée française, ne peuvent passer inaperçus. Ces manœuvres typiquement françaises, marquent dans l’esprit des uns et des autres, que cette France n’était pas là, comme elle l’affirme, pour accompagner la démocratie. Il fallait dégager Gbagbo l’insoumis, et installer Ouattara le docile, au nom de l’intérêt supérieur de l’état français.

Un an après ces élections, la grave crise qui ronge le pays est loin d’avoir régressée, bien au contraire. Et comme il fallait s’y attendre, lorsqu’on tient sa légitimé que par la seule force des armes : en lieu et place d’une démocratie apaisée, la Côte d’Ivoire, avec Alassane Ouattara, se retrouve plongée dans une ère de dictature sans précédent.

Ainsi, faut-il savoir que les armes ne sont pas et ne seront jamais un moteur de cohésion sociale. Elles auront certes le mérite d’intimider et de maintenir les gens dans la terreur, mais elles ne peuvent, en aucun cas, constituer un gage d’autorité et de légitimité permanente.

Vous n’aurez pas besoin d’être un expert pour le constater. En Côte d’Ivoire, les déclarations tonitruantes tranchent nettement avec la réalité du terrain. En d’autres termes, les gens au pouvoir ne vous diront que ce qu’ils veulent que vous croyez.

En Côte d’Ivoire, les vainqueurs (sans gloire) de la guerre font à eux seuls la pluie et le beau temps. Les autres, ceux qui ont choisi de rester aux côté d’une Côte d’Ivoire digne et souveraine, ceux qu’on brime et qu’on pourchasse pour avoir une opinion différente. Ceux-là, restent silencieux. Forcés à accepter sans broncher les humeurs pro-Ouattaristes. Ces personnes-là ont choisit de garder le silence devant les bombes qui ont porté Ouattara au pouvoir. Face à la bande de tueurs pompeusement appelée ‘’forces républicaines de Côte d’Ivoire’’, en mission commandée pour continuer le sale boulot entamé par l’armée française.

Ces ivoiriens restent silencieux devant le harcèlement de la presse libre à travers les suspensions fantaisistes du CNP ; la tentative ‘’d’assassinat’’ du FPI ; la mascarade d’élections législatives en cours ; la confiscation des maisons, des champs, des voitures et autres biens personnels par les hommes armés de Ouattara ; le dégommage d’autorités municipales et préfectorales soupçonnés de soutenir Gbagbo ; les propos méprisants et arrogants des nouvelles autorités grisés par un pouvoir inespéré…. Mieux, ces ivoiriens sont restés silencieux devant l’arrestation et la déportation récente du président Laurent Gbagbo à la CPI.

A ce sujet, les rumeurs les plus alarmistes avaient circulé. L’on a cru que ce serait la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Mais rien n’y fit. Ces hommes, ces femmes, ces jeunes ivoiriens n’ont toujours fait aucun bruit. Face à toutes ces provocations, pourtant dignes de révoltes, ces ivoiriens ont choisi d’observer un moment durant lequel ils ne font aucun tapage.

Un silence intriguant, quand on connait l’histoire passée et récente du peuple ivoirien. Comment ne pas se rappeler que ces ivoiriens se sont brillamment illustrés à travers de grands moments de sursauts et de mobilisations sans pareil ? Les années 90 avec les mouvements grèves et de revendications sociales. Ces mouvements populaires qu’on a appelé ‘’pression de la rue’’ ont contraint Houphouët Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire, à accepter le multipartisme. Puis en 2000, ce fut le temps du putschiste Robert Guei, chef de la junte militaire au pouvoir, de prendre la poudre d’escampette, face à la rue, malgré ses fidèles soldats lourdement armés. Puis suivirent les différentes mobilisations contre la tentative de hold-up de Linas Marcoussis...

Ce silence, cette absence de réaction, étonne donc plus d’un et donne à réfléchir. Est-ce de la peur, de la léthargie ou du repli stratégique ?

Certes, il y eu des réactions. Mais l’on s’est contenté de déclarations écrites ou de simples communiqués, puis, on en est resté-là.

Alors les supputations vont bon train. Pour certains, notamment proches du pouvoir, il s’agit du vieil adage : « qui ne dit rien consent ». Pour eux, il cette absence de réaction est un acte de reconnaissance de la légitimité d’Alassane Ouattara. Un « signe de symbiose manifeste entre un chef d’état et son peuple ».

Dites donc ! Le peuple ivoirien serait-il devenu masochiste au point de se complaire dans sa propre douleur ? Quelle injure ! Même pour les plus fidèles suiveurs d’Alassane Ouattara les faits sont là, implacables : le pays est loin d’être un havre de paix et un exemple de démocratie. Les dérives grossières du pouvoir leur font quelques fois honte, avouent-ils. D’autre part, Ouattara, devrait savoir qu’il est de ces silences-là, qu’on ne peut acheter. Ni à coups de pluies de milliards, ni de relance économique et de promesses démagogiques.

Pour d’autres, il s’agit tout simplement de la peur. Un genre d’omerta ivoirienne. Eu égard la barbarie sauvage de l’attaque dont la Côte d’Ivoire a été victime. La violence inouïe à travers laquelle s’illustrent les forces combattantes d’Alassane Ouattara et dont eux seuls en détiennent le secret. Le tout, dans une quasi impunité, au vue et au su des nouvelles autorités. Cela expliquerait donc l’appréhension d’éventuels indignés et candidats aux manifestations populaires.

On rencontre aussi ceux qui sont impatients. Ceux qui s’insurgent contre ce silence. « Jusqu’à quand les ivoiriens accepteront-ils de subir le mépris, l’arrogance de Ouattara et de ses alliés ? », s’indignent-ils.

Malgré tout, les ivoiriens restent silencieux. Un silence doublé d’une patience à toute épreuve.

Silence et patience, deux vertus de la sagesse divine. Ce silence souverain, qu’on a du mal à cerner, a manifestement un caractère qu’on pourrait qualifier de divin. Tant il échappe au contrôle du commun des mortels et aux prévisions des analystes les plus chevronnés.

Ce n’est ni le signe d’une abdication ni une indifférence. Connaissant les ivoiriens, pour nous-mêmes en être, ce silence est loin d’être une fin en soi. C’est un « élément dans lequel se façonnent les grandes choses » (Thomas Carlyle).

Ne nous leurrons pas, la tempête ivoirienne n’est pas passée, elle est encore là, devant nous, furieuse et menaçante. Avec Ouattara, nous le disions tantôt, la Côte d’Ivoire n’est pas sortie de l’auberge. Mieux, Gbagbo à la CPI ; le FPI écarté du jeu politique ; des ivoiriens maintenus en exil, certains pourchassés, contraints de se terrer ; la presse libre en danger ; des populations entières subissant jour et nuit les pires exactions des FRCI à la solde de Ouattara ; des policiers, gendarmes et miliaires relégués au second plan, au profit d’analphabètes notoires ; des cadres rétrogradés ou tout simplement dégommés du fait de leurs accointances avec le camp de Gbagbo ; des paysans spoliés de leurs terres, vivants dans la terreur…

Non, c’est un silence sur lequel Ouattara et consorts ne doivent se méprendre. Un silence nourrit par la colère sourde, la rage étouffée, l’indignation contenue, la douleur endurée par des cœurs meurtris.

Ce silence là, est semblable à celui qui précède les grands bouleversements, qui annonce le tsunami.

Et lorsque viendra le temps de briser ce silence, ce sera une réaction qui surprendra plus d’un par son caractère spontané et inattendu. Lorsque viendra cette heure, le monde entier en sera plus que surpris, se demandant s’il s’agit bien de ces mêmes ivoiriens d’aujourd’hui. Ce jour-là, ni armes, ni chars, ni fusils, ni roquette, ni aucune armée quelconque ne pourront rien y faire. Ce sera un processus irréversible, née pour atteindre son objectif : libérer la Côte d’Ivoire, et partant, l’Afrique du joug néo-colonialiste.

Ceci n’est point un appel à la révolte, comme aiment à le crier ces derniers temps, les nouvelles autorités se sachant assis sur des braises. Nous n’en avons même pas la prétention. Nous nous en remettons simplement à celui qui a dit : « à moi la vengeance, à moi la rétribution », pour que de ce silence qui en dit long, jaillisse la liberté et la dignité du peuple souverain de Côte d’Ivoire.


Marc Micael

Cote d'Ivoire : Attaquée par des Frci, les prisonniers libérés, un policier blessé


En fin de matinée du mercredi 14 décembre 2011, l`atmosphère était à la psychose au Plateau. Des éléments des rebelles Frci, armés jusqu`aux dents, ont attaqué la Préfecture de police. Faisant un blessé sérieux parmi les policiers et des évadés. Selon des informations de sources concordantes, dans la lutte contre la drogue et autres stupéfiants, dans le district d`Abidjan, les éléments de la Direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd) procèdent, depuis déjà un bon moment, au démantèlement et à la destruction de fumoirs. C`est ainsi que, hier mercredi 14 décembre, les policiers effectuent une descente dans la commune d`Adjamé, où ils détruisent un autre haut lieu du trafic de drogue. Au cours de l`opération, une quinzaine d`individus s’adonnant à la consommation et à la vente de drogues, sont interpellés et conduits à la Préfecture de police d`Abidjan. Les mis en cause sont gardés à vue, dans le violon central. Des éléments des rebelles Frci s`y déportent, immédiatement, dans le but d`obtenir la libération de deux de leurs camarades, parmi les 15 suspects interpellés. Refus catégorique des policiers, qui indiquent que l`affaire est déjà remontée à leur hiérarchie. Et d`ailleurs, tous les mis en cause seront déférés devant le parquet, dès le lendemain. Après avoir donc échoué dans leur démarche, les soldats repartent à leur base. On croit le dossier clos. Que non. Plus tard, en fin de matinée, à en croire les renseignements, plus d`une dizaine de soldats rebelles Frci, armés de Kalachnikovs et Rpg 7 débarquent dans la cour de la Préfecture de police. Pendant que certains prennent position à l`entrée, les autres descendent directement au violon. Ils intiment l`ordre au flic en charge de la gestion des lieux, d`ouvrir immédiatement le violon. L`agent de police oppose une fin de non-recevoir. Arguant qu`il n`a reçu de ses responsables, aucun ordre dans ce sens. Les soldats rentrent dans une colère noire. Ils se ruent sur l`infortuné policier, qu`ils battent copieusement, avant de l`abandonner dans un piteux état. Puis, ils s`emparent des clés et ouvrent le violon. Ils rendent ainsi leur liberté à leurs deux camarades. Tous les autres détenus ne crachent pas sur le pain béni. Ils profitent alors de l`aubaine, pour se faire la belle. Cela fait, les éléments des Frci, quittent les lieux devant des policiers refusant l`affrontement. Cela, non sans s`adonner à de nombreux tirs en l`air. Créant ainsi, tout un climat de terreur, dans la zone et ses environs.

FOFANA Mambé in Soir Info

samedi 10 décembre 2011

Communiqué du MIM à propos de la disparition de TI Jo MAUVOIS

MOUVEMENT INDÉPENDANTISTE MARTINIQUAIS
4, Rue Albert CAMUS
97232 LAMENTIN


Lamentin, le 8 Décembre 2011


Profondément touchés et émus par le décès de Georges-Bernard MAUVOIS, nous tenons à rendre un hommage à l’homme d’action, militant-chercheur, historien, écrivain et érudit dont la disparition laisse un profond vide dans notre pays.


Le Mouvement Indépendantiste Martiniquais adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.


Lonè épi respé ba Ti Jo


P/O le M.I.M


Michel MICHALON Jean-Philippe NILOR

APPUYER LA GUINEE-BISSAU A ECHAPPER AU PIEGE DE LA FRAGILITE

BISSAU, 9 décembre 2011 – L’appui que les partenaires au développement dont le Banque mondiale peuvent apporter à la Guinée-Bissau sera au centre de la rencontre organisée les 12 et 13 décembre prochains à Bissau autour du thème central : «Guinée-Bissau : Sortir du piège de la fragilité ».

Selon M. Mamadou Woury DialloReprésentant résidant de la Banque mondiale en Guinée-Bissau, « cette rencontre que nous organisons sera l’occasion d’un dialogue approfondi avec tous les acteurs du gouvernement, du secteur privé et de la société civile sur la fragilité de la Guinée-Bissau et les moyens d’en sortir. C’est aussi un moment de réflexion pour affiner des éléments de la stratégie de développement adoptée par le gouvernement  en vue de  la mise en œuvre de politiques favorables à l’éclosion de ses énormes potentialités, notamment dans le domaine de l’agriculture, des mines,  de pêche, du tourisme, de la biodiversité, etc. ».

Du fait de l’évolution du pays ces dernières années, un accent particulier sera mis sur les implications, pour la Guinée-Bissau, du Rapport sur ​​le Développement dans le Monde que la Banque mondiale a publié en 2011 sur « Conflit, sécurité et développement ». Ce débat sera introduit par Nicola Pontara, économiste principal à la Banque mondiale, dès l’ouverture de l’atelier qui sera présidé par Mme Helena Nosolini Embalo, ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration Régionale  la Guinée-Bissau.
Pour sa part, l’économiste en chef de la banque mondiale pour l’Afrique, Shanta Devarajan, qui a dirigé le travail de formulation de  la nouvelle stratégie pour l’Afrique présentera ses conclusions après une recherche consacrée aux moyens d’éviter ou de sortir du piège de la fragilité en Afrique.       

Le reste de l’atelier sera consacré principalement au récent Mémorandum économique qui est une étude de la Banque mondiale sur les sources de la croissance en Guinée Bissau.  Selon M. Philip English, économiste principal de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau, « ce sera l’occasion d’évaluer en détail cette étude et ses recommandations qui pourront être réévaluées en tenant des compte des commentaires reçus pendant cet atelier ». 

« Nous  profiterons également de l’occasion pour rappeler aux participants les recommandations déjà adoptées dans le cadre intégré sur la base de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration Commerciale (EDIC) et les informer des mesures prises pour leur mise en œuvre », a ajouté M. English.

Le représentant résidant de la Banque mondiale s’est aussi félicité de l’implication des autres partenaires de la Guinée-Bissau dans ce dialogue inédit entre la BM et la Guinée-Bissau. En effet, M. Luca Roffarello du PNUD fera une communication sur la coordination de l’aide dans ce pays lusophone de l’Afrique occidentale.

En marge de  cet atelier, des consultations seront aussi menées autour du futur cadre de partenariat entre la Banque mondiale et la Guinée-Bissau qui sera présenté devant le conseil d’Administration dans les prochaines semaines.

-----------------


Note aux media : Interviews possibles avec  Mamadou Woury Diallo et Philip English. Nous pourrons fournir, si vous le souhaitez, des moyens de communication à partir  du bureau de la Banque mondiale a Dakar.
-----------------

Programme

Lundi  12  décembre

9:00 Cérémonie d’ouverture
9:30 Conflit, Sécurité et Développement
-     Rapport « Conflits, Sécurité et Développement »: implications pour la Guinée Bissau
(Nicola Pontara, BM)
    - Discussion
11:30 La Stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique et le cas de la Guinée Bissau
(Shanta Devarajan,  BM)
14:30  Guinée Bissau: Echapper au piège de  la fragilité 
 - présentation d’ensemble du mémorandum économique du pays
(Fernando Blanco, BM) 
-  le Cadre intégré et l’EDIC : état des lieux
  (Abbas Djalo, Cadre intégré)
    - Discussion
16:30 Groupes de travail
    - Présentation des chapitres et organisation des groupes  

Agriculture  - Rui Nené Djata
Energie – Luis Alberto Gomes et Moez Cherif
Mines  -  Gary McMahon et Vicente Co
Port – Vicente Blute et Pierre Graftieux  
Pêche – Virginia Pires Correia
Tourisme et biodiversité – Mamadou Jaquité et Alfredo da Silva
Secteur public – Fernando Blanco et Alfa Baldé

Mardi 13 décembre

9:00 Groupes de travail
    - Discussions des chapitres et recommendations, en tenant compte du plan d’actions déjà adopté dans le cadre intégré
14:30 Coordination de l’aide 
(Luca Roffarello, PNUD)

15:00 Restitution du travail des groupes en séance plénière

16:00 Clôture 

lundi 5 décembre 2011

République dominicaine: une militante pour les descendants d'Haïtiens est morte


Une militante des droits de la personne ayant combattu la discrimination en République dominicaine depuis son adolescence est morte dimanche à l'âge de 48 ans, selon ce qu'ont rapporté ses collègues.
La célèbre militante Sonia Pierre, qui défendait les droits des Dominicains de descendance haïtienne, est morte à l'extérieur de la municipalité de Villa Altagracia pendant qu'elle était transportée d'urgence à l'hôpital après avoir fait une crise cardiaque, aux environs de midi dimanche, a précisé Genaro Rincon. L'avocat travaillait avec Mme Pierre, fondatrice du Mouvement des femmes dominico-haïtiennes.
Les problèmes cardiaques chroniques de Mme Pierre ont été découverts en 2007, alors qu'elle se trouvait à Washington pour recevoir le prix Robert F. Kennedy Human Rights, en hommage à son travail pour s'assurer que les Dominicains d'origine haïtienne obtiennent citoyenneté et éducation.
Au fil des décennies, son engagement politique a fait d'elle la cible de menaces en République dominicaine, pays qui partage l'île d'Hispaniola avec Haïti. Mme Pierre s'est fait reconnaître pour ses efforts à l'étranger comme une ardente apôtre des droits de la personne, avec notamment un prix d'Aministie Internationale en 2003.
Mme Pierre a été élevée dans un camp de travail pour les immigrants dominicains, et n'avait que 13 ans lorsqu'elle a été arrêtée pour la première fois et menacée d'expulsion pour avoir été à la tête d'un groupe de résidents dominicains d'origine haïtienne, qui avaient manifesté pour les droits des travailleurs des champs de canne à sucre.
Entre 500 000 et un million de Dominicains d'origine haïtienne habitent en République dominicaine, pour la plupart dans des bidonvilles isolés.
La militante avait dénoncé, lors de la réception de son prix Robert F. Kennedy Human Rights en 2007, ce qu'elle avait qualifié «d'abus massifs» contre les citoyens de descendance haïtienne en République dominicaine et plus particulièrement à l'égard des enfants.
«Ils souffrent de discrimination dès leur naissance. Les autorités refusent de les reconnaître comme des Dominicains», avait-elle déploré.

dimanche 4 décembre 2011

LA CONSTITUTION HAITIENNE


« La Constitution Haïtienne est une anti-Constitution. Je veux dire que c'est un objet si négatif qu'il ne peut que pondre que de la négativité, du désespoir, de la misère et de la confrontation----mais qui est riche en investissement d'arrogance, d'obscurantisme, d'isolation et d'illusions de grandeur ... Elle est mal construite, mal écrite, mal conseillée, plutôt primitive en style et impossible à promouvoir une société démocratique qui prospère. 

Entre tous les malheurs qui affaiblissent ce pays, cette supposée Constitution joue un rôle prédominant dans la paralysie de cet état en totale faillite. Il faudrait que des gens de bonne volonté, se réunissent en Convention constitutionnelle dans le but de refaire Haïti. Sinon, en voilà pour 208 autres années de misère. 

Cette Constitution laisse la branche exécutive sans vraiment aucun pouvoir quand, par exemple, la Législature peut, pour une quelconque anodine raison, dissoudre le gouvernement. Le pouvoir exécutif, quand à lui, n'a d'autres raisons d'exister que pour aller quémander de la charité aux pays donateurs pour calmer la législature... Quelle sale histoire!!! La branche judiciaire! On n'en parle pas ! Et ceci, Haïtiens, c'est votre pays!!! »

Bel Ami de Montreux

Caracas : un organisme régional américain, rival de l'OEA, est créé


Le président vénézuélien, Hugo Chavez était l'hôte de ce sommet. 

CARACAS - Le sommet fondateur de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac) s'est terminé samedi avec la consécration officielle de ce nouvel organisme régional excluant les États-Unis, et rival potentiel de l'Organisation des États américains (OEA).

Une trentaine de dirigeants de l'hémisphère Sud du continent américain ont participé vendredi et samedi à Caracas à ce sommet dont l'hôte était le président vénézuélien Hugo Chavez, l'un des principaux promoteurs de la Celac.

La rencontre s'est conclue par l'adoption d'une «Déclaration de Caracas», d'un Plan d'action pour 2012, du règlement intérieur de la Celac et d'une déclaration spéciale sur «la défense de la démocratie et de l'ordre constitutionnel» en vue d'une action en cas d'atteinte à la démocratie dans les 33 États membres du nouvel organisme.

La Celac, dont les deux géants de l'hémisphère Nord, les États-Unis et le Canada, ne font pas partie, représente inévitablement une alternative à l'OEA qui réunit tous les pays du continent américain à l'exception de Cuba (expulsé en 1962).

Une troïka formée par le Chili, le Venezuela et Cuba supervisera les travaux de la Communauté entre ses sommets annuels et d'autres pays membres peuvent y participer, selon les organisateurs de la réunion de Caracas.

Les prochains sommets de la Celac seront organisés au Chili (2012), à Cuba (2013) et au Costa Rica (2014). Le choix du siège de l'organisation, pour lequel le Panama s'est porté candidat, a été reporté au prochain sommet en 2012.

La coordination politique, la coopération et l'intégration régionales sont les axes de la nouvelle organisation dont le président chilien Sebastian Piñera, hôte du prochain sommet, a dit souhaiter qu'elle devienne un forum de progrès et d'unification.

Dans ces domaines, «nous avons du retard à rattraper», car en ce qui concerne l'intégration, «nous en avons beaucoup parlé, mais pas réalisé assez», a-t-il dit.

©STR / HO / AFP

samedi 3 décembre 2011

Décès du Professeur Alfred Opubor.


The ADEA Working Group on Communication for Education and Development regrets to announce the passing away of Professor Alfred Opubor. This sad event occurred in the late hours of the night of 2 December, 2011, following a brief admission at the university teaching hospital in Cotonou, Benin

Professor Alfred Opubor was one of the first generation of specialists in the field of communication as a behavioural science. He graduated from Michigan State University, in the United States, with a PhD degree in 1969. 

His expertise was in communication theories and message systems, and their applications in development. A former university professor and head of department of mass communication, Professor Opubor was also a researcher, government policy adviser and senior communication specialist in the United Nations system.  He has been an international consultant in strategic communication and media development.

For nearly a decade (1990-1998), he served as Senior Technical Adviser in Information, Education and Communication for Reproductive Health with the United Nations Population Fund,UNFPA, first in Abidjan, Cote d'Ivoire, subsequently moving to the Country Support Team, CST, in Harare, Zimbabwe, covering more than 20 countries in East, Central and West Africa.

His expertise in strategic communication has been requested by several national, regional and international organisations, especially within the United Nations system.

·        In 1999, UNFPA and UNAIDS assigned him to lead the team of consultants that prepared a report on HIV/AIDS advocacy based on field research in six African countries.
·         With the World Health Organisation Africa Regional Office (Harare, 1999), he prepared projects on the future of health communication in Africa.
·        In 2000, he led a consultation organised by FAO  and ECOWAS in defining procedures, manuals and tools for the establishment of national communication policies in West Africa..
·        In 1999 he was a communication consultant to the World Bank for the urban water reform in Ghana, as well as the preparation of a development communication strategy for the Government of Ghana. 
·        In 2007 he was an invited consultant/ participant at the 10th United Nations Inter-Agency Round Tableon Communication for Development in Addis Ababa, whch aimed at developing a UN system-wide common approach to Communication for Development in the context of achieving the Millennium Development Goals.

As Senior Consultant to the Chairman of the African Union Commission, he proposed the conceptual framework and operational procedures for the establishment of a Pan-African radio and television network in 2005-2006.

Between 2003 and 2007, Professor Opubor served as the Coordinator of the ADEA Working Group on Communication for Education and Development (WG COMED) where he passed on his passion for communication to all those who worked with him. His contribution to ADEA was exceptional, and in particular to the setting up and consolidation of the Working Group COMED and the Africa Education Journalism Award.

Between 2008 and 2009 he designed the institutional communication strategy for the Economic Community of West African States, ECOWAS, entitled “From a Community of States to a Community of People”.

In 2009 he undertook missions on behalf of UNESCO Headquarters, Paris, to prepare analytical studies on the integration of communication for development in the CCA/UNDAF of Rwanda, Uganda and Tanzania, , within the context of the UN system’s “Delivering As One” reforms. He also provided capacity development for members of the UN Communication Group in these countries. He was appointed a member of the Experts’ Group on Media Data and Indicators of the UNESCO Institute of Statistics, Montreal, undertaking missions in 2009  to India (March), Paris, (May) and Costa Rica( November) .

Since 2003 until his death on 2nd December  2011,  he was Secretary-General of the WANAD Centre in Cotonou. He was also Vice-Chairman of the Board of Directors of the Panos Institute (West Africa), and Member of the Africa Board of Inter-Press Service, IPS, the Rome-based international news agency with regional headquarters in Johannesburg, South Africa.

Professor Opubor was 75 years old.  He is survived by his spouse, Antoinette, and children and grand-children May his soul rest in peace.

A Condolence Book is opened at the WANAD Centre in Cotonou and visitors are invited to come and sign it as from Monday 5 December, 2011.



Le Groupe de Travail de l’ADEA sur la Communication pour l’Education et le Développement a le regret d’annoncer le décès du Professeur Alfred Opubor. Ce triste événement est survenu dans les dernières heures de la nuit du 02 décembre 2011 après son admission à l’Hôpital universitaire de Cotonou, au Bénin.

Le Professeur Alfred Opubor faisait partie de la première génération de spécialistes dans le domaine de la communication, en tant que science du comportement.  Il est diplômé de l’Université de l’Etat de Michigan, aux États-Unis, où il a obtenu le Doctorat de 3eme cycle en 1969.

Il a une expertise en théories de communication, et en systèmes de message, de même que  leurs applications dans le domaine du développement. Professeur d'université et ancien chef du département de communication des médias, il a été Chercheur, Conseiller en politique  gouvernementale et Spécialiste supérieur en  communication dans le Système des Nations Unies. Il a été Consultant International en communication stratégique et en développement des médias.

Pendant presque une décennie (1990-1998), il a servi comme Conseiller Technique Principal en information, éducation et communication pour la santé de reproduction auprès du Fonds des Nations Unies pour la population ( FNUAP), d’abord à Abidjan, en Côte d'Ivoire, puis en suite,  il a rejoint l'Équipe d'Appui aux Pays , CST, à Harare, au Zimbabwe, couvrant plus de 20 pays d'Afrique Orientale, Centrale et Occidentale.

Son expertise en communication stratégique a été sollicitée par de nombreuses organisations nationales, régionales et internationales, particulièrement au sein du Système des Nations Unies.

• En 1999, le FNUAP et l'ONUSIDA l'ont chargé pour diriger  l'équipe de Consultants qui a préparé un rapport sur le  plaidoyer sur le VIH / SIDA,  sur la base d’une recherche de terrain menée dans six pays Africains.
• Avec le Bureau Régional Afrique de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  (Harare, 1999), il a élaboré des projets sur l'avenir de la communication en matière de santé en Afrique.
• En 2000, il a conduit une consultation organisée par la FAO et la CEDEAO pour  la définition de procédures, manuels et outils pour la mise en place de politiques nationales de communication en Afrique de l’Ouest.
• En 1998 il  a été Consultant en Communication auprès de la Banque Mondiale pour la réforme de l'eau en milieu urbain au Ghana, ainsi que l'élaboration d'une stratégie de communication pour le développement pour le gouvernement du Ghana.
• En 2007, il était Consultant invité, participant à la 10eme Table Ronde des Nations Unies sur la Communication Inter- Agence à Addis-Abeba, et visant à développer une approche commune de communication du Système des Nations Unies pour le développement dans le contexte de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le  Développement (OMD).

En tant que Consultant Principal auprès du Président de la Commission de l'Union Africaine, il a proposé le cadre conceptuel et les procédures opérationnelles pour la création d'un réseau panafricain de radios et de télévisions en 2005-2006.

Entre 2003  et 2007, le Professeur Opubor a servi comme coordonnateur du Groupe de Travail de l’ADEA pour la Communication sur l’Education et le Développement (GT-COMED) où il a transmis sa passion pour la communication à tous ceux qui ont eu à travailler avec lui. Sa contribution à l’ADEA  a été exceptionnelle, en particulier l’établissement et la consolidation du Groupe de Travail COMED et le Prix africain du journalisme.
Entre 2008 et 2009, il a conçu la stratégie de communication institutionnelle pour la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest  (CEDEAO)  intitulée «d'une communauté d'Etats à une communauté de personnes».

En 2009, il a entrepris au nom du Siège de l'UNESCO à Paris, des missions pour faire des études analytiques sur l'intégration de la communication pour le développement dans le CCA / UNDAF du Rwanda, l'Ouganda et la Tanzanie dans le cadre des réformes «Delivering as One"du Système des Nations Unies. Il a aussi renforcé la capacité des membres du Groupe de Communication de l'ONU dans ces pays. Il a été désigné en tant que membre du Groupe des Experts sur les statistiques et indicateurs des médias, de l'Institut des Statistiques de l'UNESCO, Montréal, en effectuant en 2009, des missions en Inde (Mars), Paris, (Mai) et Costa Rica (Novembre).

Depuis 2003 jusqu’au 2 décembre 2011, date de son décès,  il a été le Secrétaire Général du Centre WANAD à Cotonou. Il a été également Vice-président du Conseil d'Administration de l'Institut Panos (Afrique de l'Ouest), et membre du Conseil d’Administration Afrique de l'Inter-Press Service, IPS, Agence Internationale de Presse basée à Rome, et ayant son siège régional à Johannesburg, Afrique du Sud.

Le Professeur Opubor était âgé de 75 ans. Il a laissé derrière lui Antoinette, son épouse, des enfants et des petits-enfants. Que son âme repose en paix.
Un livre de condoléances est ouvert au Centre WANAD  où les uns et les autres sont invités à se manifester dès le lundi 5 décembre 2011.