vendredi 30 mars 2012

Communiqué duGroupe des élus municipaux de Rassemblement Populaire Lamentinois. (RPL)



Le 29 mars 2012, le vote du budget primitif de 2012 du Lamentin était à l'ordre du jour.
Ce budget affiche une baisse de 14% par rapport à celui de 2011 ! Du jamais vu !
Mais il ne prend pas en compte la réalité financière qui menace les comptes de la ville, en particulier celle de son principal satellite : La SEMAVIL
Ce budget de la majorité municipale nous interpelle quant à sa sincérité.
Pour cela nous les élus du groupe du RPL avons refusé de voter le budget 2012.
Il faut bien noter que la Ville du Lamentin est l’actionnaire largement majoritaire de la SEMAVIL.
Elle détient plus de 80% du capital social.
Nous savons aujourd’hui que :
- La SEMAVIL a terminé l’année 2010 avec un compte d’exploitation déficitaire.
- La SEMAVIL doit faire face à des dettes colossales qu’elle ne peut assumer seule.
- La Ville du Lamentin prévoit déjà dans le budget 2012 une somme de 89.402,36 € pour faire face à« la mise en jeu de la garantie d’emprunt accordée à la SEMAVIL à la demande de la Caisse d’Épargne.», car la SEMAVIL ne peut rembourser ses emprunts !
- Le Maire, par ailleurs Président du Conseil d’Administration de la SEMAVIL, qui connaît bien les risques encourus par les finances de la Ville à cause de la situation de ce satellite, n’a prévu aucune provision pour risques dans le budget 2012 !
- Pour tenter de redresser la situation financière de la SEMAVIL, son conseil d’administration a décidé de procéder à une augmentation du capital social en le portant de 3,2 M€ à 6,5 M€, avec un apport d’argent de la CACEM et de la Ville du Lamentin.
- Cette question n’a jamais été débattue au sein du Conseil Municipal du Lamentin. C’est à dire cette augmentation de capital est décidée en violation totale de la Loi. En effet, l’article L 1524-1 du Code Général des Collectivités Territoriales dispose que : « la modification de la composition du capital social de la SEM locale ne peut intervenir sans une délibération préalable de l’assemblée délibérante de la Collectivité ».
Depuis notre arrivée au Conseil Municipal, en mars 2008, le Maire n’a jamais accepté de débattre de la situation financière de la SEMAVIL, malgré nos interpellations répétées.
L’opposition n’a jamais bénéficié d’informations transparentes au sein du Conseil Municipal. C’est l’omerta pour tout ce qui concerne cette SEM locale, tant sur les projets qu’elle réalise pour le compte de la Ville qu’à propos des opérations spéculatives qu'elle mène dans l’immobilier (voir l’affaire de la Résidence Casa Granda) ou dans l’hôtellerie (Diamond Rock ou Club des Trois Ilets, deux hôtels vieillissants qui traversent des difficultés financières).
Curieusement, les élus du conseil Régional ou du Conseil Général disposent davantage d’informations sur la situation financière de la SEMAVIL que les élus du Conseil municipal du Lamentin qui sont pourtant les actionnaires majoritaires de la SEM locale !
Un tel ostracisme nous conduit à poser publiquement la question suivante :Le budget de la Ville du Lamentin est-il sincère?

Pour le Groupe de élus du RPL
Daniel MARIE-SAINTE
Conseiller Municipal du Lamentin

UNE ESCROQUERIE POLITIQUE ET ECONOMIQUE NOMMEE BIENS MAL ACQUIS


Il est étonnant que vous appréciiez ces inepties de "biens mal acquis de chefs d'Etat africains"! Il ne vous vient pas à l'esprit que curieusement, seuls les dirigeants africains sont accusés de détournement? Quid des émirats? Quid des Qataries? Des Latinos, des Russes et autres pays? Soyons un peu malins! Notre naïveté est émouvante mais nous cause du tort. Souvenons-nous des milliards de Moboutou, de Laurent GBAGBO et de bien d'autres encore . Ils justifient la misère des peuples africains par la corruption des dirigeants alors que ce sont les entreprises du nord qui spolient le continent! Aussi ne nous laissons pas distraire. Les temps sont durs, la recolonisation est en marche, alors ne nous laissons pas avoir. Protégeons les Etats Africains à tout prix.

Il s'agit en réalité d'une stratégie d'isolement qui permettrait en réalité aux Occidentaux de faire main basse sur ces pays . Les inculpations de biens mal acquis (notions absentes du code pénal), constituent l'autre pendant de la CPI, et nous devons condamner fermement cela car ils participent de la même manœuvre de stratégie politico-militaire de recolonisation de l'Afrique. Le même processus d'accusation des fils Khadafi a conduit à l'invasion de la Libye et à l'assassinat de son guide. Il en fut de même de Laurent Gabgo et de sa famille dont on n'a jamais retrouvé les milliards et les cadavres. Plusieurs pays africains sont sur leur liste: le Kongo, la Guinée Équatoriale, le Cameroun...tout cela pour le contrôle des ressources du golfe de Guinée. Aussi, quels que soient les griefs que nous Africains et Afrodescendants avons à l'encontre de nos dirigeants nous nous refusons de favoriser l'invasion du continent par de tels prédateurs. D'autant plus fortement que les sommes incriminées sont infimes au regard de la masse monétaire mondiale. Nous appelons chaque Africain et chaque Afrodescendant à se questionner sur cette organisation dénommée Transparency International. Ne serait-ce pas un auxiliaire de la CIA? Quelle est sa légitimité? Depuis quand la CIA s'est-elle souciée du bien-être des Africains en dehors de les tuer ou les faire assassiner par personne interposée? Dorénavant nous croyons que seuls les peuples du Sud sont fondés à juger un des leurs et que nous ne voterons pas Hollande parce qu'il va harceler les dirigeants africains mais parce qu'il va créer de la justice sociale au sein de l'Hexagone. Permettra-t-il la condamnation de Sarkozy pour ces crimes et délits?

CALIXTHE BEYALA

mercredi 28 mars 2012

Quelque chose de pourrie au royaume Martelly-Lamothe



Il est plus que certain que Laurent Lamothe est en train de rôtir la chair pourrie que tout le monde respire la fumée aujourd'hui sur les fora.

Après avoir bien alimenté son trésor de guerre grâce au dappiyanp officiel, la décision anti-constitutionnelle d'imposer la taxe sur les transferts et les appels de la disapora et l'opacité dans le mode de gestion de ces fonds, ce monsieur est en train de débaucher certains ténors des fora, des membres de média locaux, voire des parlementaires.

Sans honte, sans vergogne, Laurent Lamothe, en bon flambeur, fait jaser et les grouilleurs montrent leur ventre. C'est la danse du ventre pour intellos des service, braillards radiophoniques et plumitifs aux ordres. Le jeune patron claque ses liasses, et vive la danse dans ce bal de sorciers... démasqués.

Déconstruisons un peu certaines logiques brandies par ceux qui pètent aujourd'hui dans nos fleurs. Oui, Laurent Lamothe a réussi. Où? et Comment? Pourquoi a-t-il pu réussir seulement en Afrique? Pourquoi ses compagnies ont-elles échoué aux Etats-Unis?

Il faut dire d'entrée de jeu que Lamothe n'a pas réussi en Afrique. Il a aidé certains dictateurs africains à amasser des millions. Et lui, a obtenu sa part. Ouais, l'argent facile. Il faut gratter au fond de ses rapports avec Le vieux Abdoulaye Wade qui vient d'échouer à se faire réélire ou à se faire succéder par son fils Karim au Sénégal.

Celui-ci est passé de la dimension de grand intellectuel et démocrate, à celui chef corrompu et avide de pouvoir. La rapacité du vieux s'est révélée sans borne et a pris la dimension de scandaleuse quand il a exigé la perception à vie, pour lui et sa famille, de 46 pour cent sur les sommes totales collectées sur les entrées des visiteurs au Monument de la Renaissance qu'il avait fait bâtir avec les frais du contribuables sénégalais, à titre de droit d'auteur, puisque, prétend-il, il en est l'auteur conceptuel du projet. Maintenant que Wade est parti, on va voir ce qu'adviendront les contrats de Global Voice.

Je me souviens qu'en 2007, le président béninois Yayi Boni avait livré suspendu temporairement les licences de fonctionnement de plusieurs compagnies de téléphonie mobile pour, tenez-vous bien, avoir grugé les consommateurs. En effet, ayant voulu se faire une bonne santé politique, Yayi Boni avait reproché aux principaux opérateurs téléphoniques au Bénin d'avoir réalisé des bénéfices exagérés, sur le dos des béninois en s'amusant à ronger sans vergogne, quelques centimes quotidiennement dans les montants de crédits prépayés des consommateurs.

Aujourd'hui, je vois difficilement pareille décision courageuse en Haiti, vu la collusion actuelle de Martelly-Lamothe avec les opérateurs téléphoniques. Il n'est plus un secret pour personne que les opérations de Global Voice ont été combattues au niveau de plusieurs pays de la zone francophone en Afrique. Il reste certain que cette compagnie ne saurait brandir avec fierté aucun bilan onéreux venant d'aucun pays, sinon qu'elle a réussi a bâtir toute une filière de corruption qui a profité ses propriétaires et les représentants des pouvoirs autoritaires qui l'ont accueillie sur leur territoire.

Combien d'emplois a créé Global Voice? Dans combien de pays? Ce ne devrait être un mystère pour les encenseurs, les danseurs du ventre du "pimp politique" du moment en Haiti.

En attendant, pour comprendre ce qui se passe. Global Voice a commencé avce NoPin. Très populaire au départ dans la diaspora, ce service fut progressivement abandonné par les consommateurs puis négligé au profit d'autres compétiteurs pour, tenez-vous bien, grugage des crédits prépayés sur les comptes longue distance avec Haiti. La meilleure façon de voler une banque, c'est de la posséder, avais-je lu dans un texte de Leatitia Sept. C'est plus que vrai.

Laurent Lamothe a acheté la présidence d'Haiti pour Michel Martelly, le front man de ses business avec les Haitiens, avec ses propres fonds. Tapi dans un coin comme si rien ne l'interessait vraiment du pouvoir politique, il a donné un panzou sou do men, pour ravir sa place, à la dernière minute (au moment de publier l'arrêté de nomination des ministres), à Daniel Supplice, celui qui fut pressenti pour occuper le fauteuil des affaires étrangères. Il a tropillé an rat mòde soufle, Gary Conille, pour piquer le poste de Premier Ministre et vouloir maintenir sa grippe sur la diplomatie d'Haiti. Entre temps, il embrigade des souflantchous.

Mais, qui avait annoncé, en Mai de l'année écoulée, dans une rencontre internationale (latino-américiane) la re-mobilisation de l'armée le 18 Novembre? La milice rose et les délinquants en khaki vert olive? Qui finance leur armement, leur anarchie, leur uniforme? Décidément, quelque chose est en train de pourrir au royame Martelly-Lamothe. Quand un flambeur et un boucantier s'unissent pour faire de la politique, on est pas loin des épisodes d'assauts concertés contre la démocratie.

Norluck Dorange

mardi 27 mars 2012

LE GROUPE CYCLONE ET SON DG EN DANGER


CAMARADES L'HEURE EST GRAVE PLUS DE NOUVELLES DU DG DE CYCLONE

IL NE SE TROUVE NI A LA DST NI CHEZ LUI ET NUL N'ARRIVE A RENTRER EN CONTACT AVEC Ousmane Sy Savané.

C'est Maintenant une question de VIE ou de MORT surtout avec les génocidaires du régime Ouattara!

Ceux la même qui n'hésitent pas a découper des cadres de banque a la machette en toute impunité !

L'heure est très grave Camarades.

YOPOUGON SELMER : LES FRCI FONT 3 MORTS, DES BLESSÉS ET VIOLENT DES FILLES



Dans la soirée du dimanche 25 mars dernier, de 19h à 20h, des éléments des Frci encasernés à La place de la liberté à Yopougon, ont fait une descente musclée et armée à la Rue des princes et ses environs, au quartier Yopougon-Selmer.

Selon des témoignages recueillis sur place, le bilan est lourd : trois morts dont un agent de la Société Ivoirienne de Banque (Sib) qui répond au nom de N’Zi Kouamé Lucien et deux autres personnes dont les identités n’ont pas été données.

Ces trois victimes ont été poignardées, égorgées et battues avec des gourdins. P. Kouassi, l’un des amis de l’agent de banque, indique qu’ils étaient en train de partager un vin quand des gens ont commencé à courir de toute part. Cette débandade inhabituelle a créé la psychose et il a proposé qu’ils se mettent tous à l’abri d’un éventuel danger.

Mais, N’Zi Kouamé Lucien a préféré garer sa voiture dans un lieu sécurisé. Au moment où il se dirigeait vers son véhicule, il a été appréhendé par un groupe d’éléments des Frci armés de gourdins et d’armes blanches. La victime qui a un handicap au pied, n’a pas pu fuir et les soldats de Ouattara se sont rués sur lui et l’ont mortellement poignardé.

Quant à celui qui a été égorgé, il a rendu l’âme dans une clinique de la place. Le troisième a été malmené à l’aide de gourdins et de barres de fer. Il a été retrouvé dans un état piteux, couché dans une marre de sang avec une barre de fer qui a transpercé son crâne et emporté au passage un œil qui s’est retrouvé à l’arrière de la tête. C’était affreux !

Plusieurs jeunes filles ont également été violées, selon de nombreux témoignages. Y. Nathalie, l’une des victimes, souffre d’inflammations abdominales. «Sous la menace d'un couteau et de gourdins, ils m'ont tenue en respect et quatre personnes m'ont violée», explique-t-elle en larmes.

En plus des exactions susmentionnées, ces éléments des Frci se sont adonnés au vol de biens. Ainsi, toutes personnes qu’ils croisaient sur leur chemin, étaient dépouillées de leurs portables et de sommes d'argent. Des magasins ont été pillés tandis que des boissons dans des bars ont été emportées.

Des victimes, une centaine, ont porté plainte contre les Frci au commissariat du 16è arrondissement de Yopougon. Selon une serveuse d’un maquis qui a requis l’anonymat, la veille du drame, c’est-à-dire le samedi 24 mars 2012, dans le maquis «Vélodrome», des altercations ont éclaté entre des éléments des Frci et un groupe de jeunes de Yopougon-Selmer. L’un des soldats pro-Ouattara aurait été blessé. Pour le venger, ces compagnons sont venus attaquer les habitants du quartier avec des armes blanches et des gourdins. «Depuis qu’un camp militaire est installé à la Place de la liberté à Yopougon, nous vivons dans une insécurité totale. Nous exigeons que ce camp soit démantelé», soutient un riverain interrogé sur place.

Source : NOTRE VOIE

Alerte Côte d'Ivoire

ALERTE la DST de Ouattara vient de rentrer au siège de Cyclone a Abidjan et a emporte du matériel appartenant a la société

Ils ont également arrêté M. Ousmane Sy Savane DG de Cyclone et, l’ont déjà emmené a la DST au moment ou nous faisons cette alerte les éléments de la DST sont encore au siège de CYCLONE …
Nous n’imaginons même pas les exactions qu’ils sont capables de commettre encore sur les autres membres du personnel…

N.B : Le journal Le Temps appartient a Cyclone
S.V.P : Relayez au maximum cette alerte Camarades il y va de la survie des personnes concernées et de la liberté de la presse !!! Merci OVAJA

lundi 26 mars 2012

Des milliers de maliens demandent le départ de la junte






Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui à Bamako pour dire non à la junte au pouvoir, à l'appel d'un front de partis et d'organisations de la société civile formé après le coup d'Etat du 22 mars. Militants et sympathisants du "Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FUDR)", créé dimanche et qui compte plusieurs des principaux partis, se sont retrouvés à la bourse du travail de la capitale.

Aminata Traoré « Un contrecoup de la guerre de l’Otan en Libye »

Entretien. Ancienne ministre de la Culture du Mali, l’essayiste  Aminata Dramane Traoré voit dans l’instabilité ayant gagné le pays la conséquence directe de l’intervention militaire occidentale qui a précipité la chute du dictateur Kadhafi.
Quel est le lien entre le coup d’État militaire au Mali et la guerre opposant l’armée aux rebelles touareg dans le Nord ?
Aminata Traoré. Le Mali est d’abord confronté au contrecoup de la guerre en Libye. Nous avons connu, par le passé, plusieurs rébellions touareg. Celle-ci est la plus puissante, du fait de l’armement provenant des arsenaux libyens. Les pays du Sahel paient cher, aujourd’hui, les conséquences de cette guerre dont on n’entend plus parler. Personne ne veut des dictatures. Mais, pour « sauver » les populations de Benghazi, fallait-il exposer des millions de personnes d’Afrique de l’Ouest à l’instabilité et la violence ? Cette rébellion lourdement armée fait face à une armée nationale sous-équipée, peu familiarisée avec le terrain, sur un territoire immense. Des soldats sont massacrés. D’où l’indignation, en premier lieu, des mères et des épouses des jeunes qui partent dans ces conditions, sans véritables moyens de se battre. Ce sont elles qui ont mis la pression, en descendant dans la rue avec leurs enfants, en allant voir le président, 
en s’adressant à l’armée. Ce fut un déclic.

Le retour au dialogue avec les rebelles touareg du MNLA est-il encore possible ?
Aminata Traoré. Le dialogue est toujours possible. Toute guerre doit se finir un jour. 200 000 innocents sont aujourd’hui poussés, dans le Nord, sur les routes, cherchant refuge dans d’autres pays qui ne sont pas équipés pour les accueillir. C’est d’autant plus grave qu’une crise alimentaire vient se greffer sur cette crise politique.
Les militaires qui ont déposé le président 
Amadou Toumani Touré assurent vouloir 
remettre le pouvoir aux civils. Les croyez-vous ?
Aminata Traoré. Je n’en sais rien. Amadou Toumani Touré lui-même avait fait la même chose après le renversement de Moussa Traoré en 1991. Il a rendu le pouvoir aux civils, avant de revenir par les urnes. La question qui se pose est moins celle de l’alternance que la celle de la possibilité qui sera donnée aux peuples d’Afrique, au peuple malien, de débattre des vraies questions.
Quelles sont ces «vraies questions» ?
Aminata Traoré. Nos pays sont surendettés, placés sous la tutelle du FMI et de son ajustement structurel, avec des centaines de milliers de jeunes diplômés sans emploi, qui ont le choix entre l’émigration et la rébellion. On ne peut pas considérer la crise que traverse aujourd’hui le Mali comme une crise africaine de plus, sans établir de lien avec l’intervention de l’Otan en Libye, avec la crise systémique qui sévit chez vous, qui sévit chez nous depuis longtemps déjà. Nous vivons sous le régime de guerres locales découlant de la guerre globale que le système capitaliste a déclarée aux peuples du Sud. Nous sommes censés gérer les conséquences de cette situation gravissime en restant collés aux questions d’élections, de transparence des urnes. Alors que nos chefs d’État, dictateurs ou démocrates, sont tous inféodés à la France.

jeudi 22 mars 2012

agenda des actions africaines en région parisienne de fin mars 2012



Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
le 6 mars Fête nationale du Ghana
le 12 mars Fête Nationale de l'Ile Maurice
du 15 mars au 21 mars : semaine nationale d'éducation contre le racisme
le 20 mars Proclamation de l'indépendance de la Tunisie (1956)
le 21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

Actions situées à Paris (75)

mercredi 21 mars, 18h30-20h : Conférence-débat sur "L'argent des dictateurs" organisée A l’occasion de la parution du numéro 85 de La Revue internationale et stratégique, autour de - Pierre CONESA, chercheur associé à l’IRIS - Pierre JACQUEMOT, chercheur associé à l’IRIS, ancien Ambassadeur, spécialiste des questions économiques et politiques africaines - Marina YUNG, chargée d’études juridiques à Transparence International France. La corruption n’est pas l’exclusivité des dictatures. Ces dernières ont toutefois des spécificités : l’importance des fortunes accumulées aboutissant souvent à un appauvrissement dramatique du pays, le placement des fonds dans des économies riches et sûres avec la participation active récurrente des systèmes bancaires et des paradis fiscaux, et enfin la difficulté à restituer les avoirs des dictateurs en cas de révolution. La chute récente de certains d’entre eux, emportés par l’onde de choc qui parcourt le monde arabe, pose avec une acuité accrue la question de l’identification et de la restitution des avoirs accumulés au pouvoir. Le cas de la Françafrique, élément constitutif de la politique africaine voulue par le général de Gaulle et poursuivie par tous ses successeurs, démontre que la corruption tolérée de dictateurs alliés contribue à pourrir la vie politique des démocraties. Les grandes puissances sont donc face à un défi, celui de restituer aux nouveaux pouvoirs les biens accumulés, dans des conditions démocratiques et transparentes. Les nouveaux régimes ont par ailleurs de bonnes raisons de ne pas assumer la totalité des dettes contractées. Ce dossier consacré à l’argent des dictateurs a pour but de faire ressortir nombre des caractéristiques systémiques de ce défi important des relations internationales. Organisé par l’Institut de relations internationales et stratégiques - Lieu : Espace Kiron, 10 rue la Vacquerie, Paris 11è à 200 m de l’IRIS - Rens. fondationcle@yahoo.fr ou colloques@iris-france.eu

jeudi 22 mars de 15h à 17h : Mobiliser sans protester, action non protestataires, techniques d'enrôlement et répertoire de mobilisation développé par les lleaders associatives au Sénégal, Et Révoltes des prisonnières Sud-africaines CEMAf-Paris-I). Centre Malher, 9 rue Malher / Paris 4e / 2e étage, salle Y. Person. gazette-cemaf@univ-paris1.fr

jeudi 22 mars de 17h30 à 19h30 : Conférence Internationalisme et/ou panafricanisme dans le cadre du séminaire "Elections et mouvements sociaux en Afrique" - Centre d’histoire sociale / 6e étage / Centre Malher, 9 rue Malher, Paris 4e.

jeudi 22 mars à 18h : Débat sur la démocratie et l'élection présidentielle 2012 du Sénégal organisée par l'association Diaspora Africaine - Participation de Mohamed Gassama, Jean-Jacob Bicep (adj à la mairie du 20è), Djibril Gningue, panafricaniste et Directeur de la tribune Diaspora Africaine et Sidi Tidiane Guèye, Président de la FETF - à 19h30 Lecture de la déclaration de Paris pour la paix au Sénégal, poésie et dédicaces - Lieu : Mairie du Xè, salle des fête, 6 place Gambetta, Paris 20è, M° Gambetta - Rens. Djibril GNINGUE 06.26.49.91.16 diasporaafricaine@yahoo.fr

jeudi 22 mars de 18h à 20h Un vent de liberté ? Histoire et présent au Nord de l’Afrique - Cycle international de conférences à l’Université Paris-I sur le « Printemps arabe », organisé par Pierre Vermeren, Nadine Picaudou et Wolfgang Kaiser, avec le soutien du CEMAf, de l’UFR d’Histoire et du programme Sorbonne-Méditerranée de l’Université Paris-I (Panthéon-Sorbonne). Salle Marc Bloch en Sorbonne (entrée par le 17, rue de la Sorbonne, esc. C 2e étage) / Paris 5e

jeudi 22 mars à 19h : Rencontre : Regard sur la Guinée : Quels sont les défis majeurs auxquels est confrontée la Guinée aujourd’hui? Quelles solutions envisager pour surmonter ces défis ? Quels sont les enjeux de la reconstruction actuelle ? Quel rôle et contribution des intellectuels dans ce processus? La rencontre « Regard sur la Guinée » abordera ces différentes interrogations avec la participation de Son excellence Amara Camara, ambassadeur de Guinée à Paris, Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre, conseiller du Président, Jean-Baptiste William, Directeur national des arts et de la culture, Abou Katty, Président de l’ACTOG, Djibril Kassomba Camara, écrivain, Nadine Barri, Présidente du Comité des auteurs guinéens, Docteur Cherif Alhassane, écrivain et de Sansy Kaba Diakité, Directeur de l’Harmattan Guinée. Organisateurs : Les Editions l’Harmattan et l’IREA- Maison de l’Afrique - Lieu : 7 rue des Carmes, Paris 5è - Rens. David gakunzi davidgakunzi@yahoo.fr

jeudi 22 mars de 19h à 21h : Rencontre-débat : Liberté de circulation : un autre Maghreb est possible; Les migrants ici et ailleurs - En préparation du Forum social maghrébin à Oujda (Maroc) du 7 au 8 avril 2012, les associations de l'immigration vous invitent à participer à la rencontre-débat sur la situation des migrants subsahariens dans les pays du Maghreb et les conséquences de la fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc. Intervenants : Fabien Didier Yéné, président du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), auteur de "Migrant au pied du mur" Camille Sari, économiste, auteur de « Algérie-Maroc : quelles convergences économiques ? » Willy Bayanga, président du Conseil des migrants-France. Bamba, coordination 75. Saddik Guitoune, coordination nationale Alif, CSP-92; Débat animé par Mouhieddine Cherbib - Lieu : Annexe de la Bourse du travail de Paris, 29, boulevard du Temple, Paris 3è, M° République ou Filles-du-Calvaire) - Rens. Driss el-Kerchi (ATMF) : 0622504800; Mouhieddine Cherbib (FTCR) : 0615577914; Tewfik Allal (Manifeste des libertés) : 06 81 60 65 43 et Tewfik Allal tewfik.allal@mailfr.com

jeudi 22 mars à 20h : Musiques des artistes africains ayant marqué les années 1970/1980, Miriam Makeba, Manu Dibango, Touré Kunda, Cheb Khaled, Mory Kanté, Ismael Lo, Cesaria Evora, Rail Band, Abeti Masikini, Ifang Bondi, Xalam, Zap Mama, Youssou Ndour, Alpha Blondy, Brenda Fassie, Bonga, Eusebe Jaojobi, Ali Farka Touré, Wasis Dieng, Bembeya Jazz, Afia Mala, Ray Lema, Baaba Maal, Lucky Dube, Aïcha Koné, Pierre Akendengue… - Entré libre mais consommation obligatoire - Lieu : Saraaba, 19 rue de la Goutte d'Or , Paris 18è, M° Barbès / La Chapelle / Gare du Nord, Parking protégé en face du lieu - Réservation 01.42.62.65.83 ou 06 70 67 35 86 espacesaraaba@gmail.com www.saraaba.fr

vendredi 23 mars de 9h à 19h : A l'occasion de la journée internationale contre les discriminations à l’UNESCO, Principe : la Fédération Française des Clubs UNESCO (FFCU) veut prendre appui sur l’inscription de cette journée contre les discriminations au calendrier des Nations Unies pour exprimer, une fois encore et avec force, dans la tourmente de ce monde outrancièrement dominé par les puissances d’argent, sa vision de la rencontre des peuples et des cultures. - Prgogramme : 9h : accueil café dans le hall de l’UNESCO et allocutions d’ouverture de l’UNESCO et de la Fédération Française des Clubs UNESCO - 10h (salle IV) : allocutions introductives des Délégations permanentes à l’UNESCO d’Argentine, du Burkina Faso et de Cuba, - 10h 30 à 11h (salle IV) : Conférence introductive autour du thème « Penser les discriminations » avec Monsieur Marcello SCARONE de l'UNESCO et Monsieur Lazare KI ZERBO de la Délégation aux Droits de l'Homme, à la Démocratie et à la Paix de l'OIF. - 11h à 17h : 3 Ateliers avec une coupure de 13h à 14h30 pour le repas dans la salle de restauration au 7è étage - Progamme des ateliers ). Le déjeuner est offert aux participants par la FFCU. Programmpe des ateliers : Atelier 1 (salle V): « A l’origine des migrations : pourquoi les hommes bougent ? » Animateurs: Monsieur Abdessalam KLEICHE (matin) et Monsieur Raymond AYIVI (après midi) de la Plate Forme Panafricaine, - Atelier 2 (salle VIII) : « Epreuves, souffrances, discriminations, exclusions…luttes et résistances » Animateurs: Madame Anita ADJEODA (matin) et Monsieur Robert FOPA (après midi) de la Plate Forme Panafricaine , - Atelier 3 (salle IX) : « Construire la rencontre des peuples et de leurs cultures » Animateur : Monsieur Francisco RIVERO de CUBA - 17h à 18h (salle IV) : restitution et débat en plénière - 18h : (salle IV) : Clôture de la journée - Lieu : Palais de l’UNESCO salles IV, V, VIII et IX. Entrée 125 Avenue de Suffren. Pour les adultes, se munir d'une pièce d'identité !

vendredi 23 mars à 14h : Projection en avant première de la serie « AFRICAPHONIE » de 2 documentaire A travers le premier volet le président Jacques Chirac, Christiane Taubira, Françoise Vergès, Lilian Thuram et d’autres personnalités témoignent sur la nécessité de commémorer le 10 mai : « journée nationale de commémoration de l’abolition de la traite et l’esclavage ». Le second volet met en lumières le travail mémoriel effectué par la société civile pour remémorer à la population française cette histoire. Suite à la projection des films, un débat viendra clore l’évènement avec des intervenants associatifs ainsi que Madame Christiane Taubira Députée de la Guyane, Aude Désiré Professeur d’histoire, Louis Georges Tin le Président du CRAN et l’historienne Sandrine Lemaire. - Lieu : Salle XII, maison de L’UNESCO, 7 place Fontenoy, Paris 7è - Réservation indispensable : 01 45 68 49 45 akwaabaprod@gmail.com ou marisolnoriega17@gmail.com - Rens 06 62 46 35 23 mohamad.Gassama@paris.fr
vendredi 23 mars à 20h30 : Projection de "Juju factory" de Balufu Bakupa-Kanyinda. Kongo Congo vit à Bruxelles. Il habite le quartier Matonge, sur lequel il écrit un livre. Au fil des pages et des jours, l'écrivain et son éditeur divergent, puis s'affrontent. L'éditeur veut une sorte de guide de voyage esthétisant, lissé et épicé d'ingrédients ethniques.... À l'issue de la projection, rencontre avec Balufu Bakupa-Kanyinda animée par Catherine Ruelle, journaliste - Tarif 6 4€ - Lieu : Musée Dapp, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è - Rens. 01 45 00 91 75 http://www.dapper.com.fr

vendredi 23 mars à 21h : Concert Biba Arif (afro-akoustik / reggae / Soul) Biba est un chanteur auteur compositeur sénégalais qui allie musique afro-acoustique, reggae, nu-jazz, hip hop et soul. Chanteur polyvalent au timbre de voix aisément reconnaissable, c'est sur scène que Biba se réalise pleinement. Très proche du public, il est capable de mettre une ambiance très chaleureuse et énergique à la fois. Conquis par sa voix et sa présence, un public fidèle le suit de salle en salle depuis qu'il se produit à Paris - Entrée : 7€ et TR 5€ - Lieu : Saraaba, 19 rue de la Goutte d'Or , Paris 18è, M° Barbès / La Chapelle / Gare du Nord, Parking protégé en face du lieu - Réservation 01.42.62.65.83 ou 06 70 67 35 86 espacesaraaba@gmail.com www.saraaba.fr

samedi 24 mars à 14h30 : Rastafari : la couleur de Dieu dans le cadre de la Carte blanche à Léonora Miano. Ce rendez-vous sera l'occasion d'évoquer les sources du mouvement rastafari. Il mettra en lumière les fondements d'une expression spirituelle et radicale, qui a pris le parti militant de conférer le statut de divinité à un homme noir. Rencontre proposée par Maboula Soumahoro - Lieu : Musée Dapp, 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è - Rens. 01 45 00 91 75 http://www.dapper.com.fr

samedi 24 mars de 14h30 à 17h30 et dimanche 25 de 10h30 à 13h30 Stage de danse africaine, tous niveaux confondus. Lieu Studio One Step 18-20 rue du fbg du Temple 75011 Paris 11è - Rens. 01 40 95 84 30 http://www.siguine.asso.fr/ Les inscriptions sont ouvertes pour le stage d'été du 15 au 20 Juillet 2012 à Marelles.

samedi 24 mars à 21h : Concert de Mama Chriss (java blues jazz gospel /poésie /slam) : Un parcours atypique : «Titi » Parisienne de trois générations, qui voulait danser sur Chopin et jouer Molière, mais se retrouve à la Nouvelle-Orléans, chantant avec les bluesmen qui chiquent en tapant du pied…Ça donne une espèce en voie de disparition ! Une Diva baba-cool avec trois octaves dans la voix, qui s’accroche pour atteindre son but : convaincre toutes les mères du monde de s’unir pour abattre les frontières, les conflits absurdes et faire de la terre un Paradis…. Ses rôles de bouffonne dérisoire au Théâtre et à la Télé lui ont inspiré plutôt des textes sensibles et plein d’espérance! Entrée : 7€ et TR 5€ - Lieu : Saraaba, 19 rue de la Goutte d'Or , Paris 18è, M° Barbès / La Chapelle / Gare du Nord, Parking protégé en face du lieu - Réservation 01.42.62.65.83 ou 06 70 67 35 86 espacesaraaba@gmail.com www.saraaba.fr

lundi 26 mars à 19h30 : Ascovime présente Jean-Jacques Berthieu à la scène Balle ti, 2 bis rue des Taillandiers, Paris 11è lle - Tarif 15- Lieu : La Scène Bastil, 2 bis rue Taillandiers, Paris 11è, M° Bastille - Rens www.Ascovim

mardi 27 mars de 9h15 à 18h 2012, Colloque International « Nouvelle Approche de la Gouvernance Africaine », - le matin : Nouvelle approche internationale de la souveraineté et du principe de non ingérence dans les affaires intérieures, Les perspectives de la coopération avec l’Afrique, Nouvelle approche des relations franco-africaines - à partir de 14h30 Nouvelle culture politique en Afrique ?: L’émergence d’une nouvelle élite politique africaine - L’ASEAF organise chaque année un événement scientifique de haut niveau qui réunit tous les acteurs du continent. En mars 2012, en collaboration avec les Ambassades Africaines et plusieurs collectivités publiques, la problématique générale du Colloque International « Afrique en Perspectives » s’interrogera sur la « Nouvelle Approche de la Gouvernance Africaine » à la lumière du Printemps Arabe et des crises ivoiriennes et libyennes. C'est dans ce cadre de réflexion que nous concevons ce colloque avec votre concours et participation. - Lieux : Hémicycle du Conseil régional d’Île-de-France, 57 rue Babylone, Paris 7è - Accès gratuit sur inscription obligatoire avant le 22 mars par mail aseaf2002@yahoo.fr, par fax : 09 58 82 29 97 ou par tél : 06 74 26 68 47.

du mardi 27 au 31 mars à 20h : Représentation de "Contrôle d'identité" Entre ironie et humour noir, situations ubuesques et réflexions sur l'identité - texte et mise en scène Alexandra Badea avec Madalina Constantin, Corentin Koskas, Carine Piazzi, Razvan Oprea (comédien du Théâtre National I. L. Caragiale de Bucarest) - Lieu : Le TARMAC – La scène internationale francophone, 159 avenue Gambetta, Paris 20è, M° Saint-Fargeau - Rens Reservation 01 43 64 80 80 www.letarmac.fr

samedi 31 mars de 12h à 17h30, ‘’Les Diversités et la Parité dans la République : Quels enjeux ?’’ A l'occasion de sa 6ème édition du colloque de sensibilisation au Sénat du Conseil des Mariannes de la République et d’Europe - Venez exprimer vos convictions et donner votre point de vue devant les Ministres, Parlementaires et Sénateurs sur le thème du jour. Pausez des questions à l’Ambassadeur de Taiwan en France - Modérateur : Joél Broquet, Président Partenariat Euro-Africain. - Lieu : Sénat, Palais du Luxembourg - L’inscription est obligatoire avec un chèque ou d’un mandat cash de 30€ pour la participation et le déjeuner, avant le 23 mars, à l’ordre du CMR Europe à : Conseil des Mariannes de la République et d’Europe, 181, Av Daumesnil – BAL 106 - 75012 PARIS - Lieu : Sénat, Palais du Luxembourg - Salle Clemençeau, 15 ter, rue de Vaugirard, Paris 7è, M° Odéon. - RER : Luxembourg - carte nationale d’identité ou passeport pour accéder au Sénat - Rens. Inscription 06 65 55 29 81, 06 36 03 96 08 conseildesmariannes.delarepubliq@yahoo.fr - secretairecmr@mariannesdelarepublique.org www.mariannesdelarepublique.org


samedi 31 mars de 14h à minuit : Conférence internationale "Hommage aux Femmes" 3ème édition : autour des thèmes de: violences, éducation, santé, entrepreneuriat, citoyenneté, culture, développement… Plus que jamais, aujourd'hui et demain, les droits et la promotion des femmes doivent être l'affaire de chacun-E-s et de tout-E-s, ici et là-bas! -Programme : 1) Souffrances de femmes; Au-delà des coups, les autres violences ; L'enfer quotidien des femmes du Congo … 2) Projets et réalisations de femmes avec Soraya BENYEDDER, Présidente de l'Association de Soutien au Peuple Tunisien 3) L'engagement par et pour le genre féminin... et humain; La diversité, un atout pour la République? avec Naomi SADENG, Conseillère municipale du XXe arrondissement, Chargée de l'Accès à la Citoyenneté et au Vivre ensemble; Femmes et parité : où en sommes-nous et quelles perspectives? avec Fadela HEBBADJ, Philosophe et Écrivain; Femme et engagement politique avec Marthe Dèdé KOÏVOGUI, Présidente de l'AMEG - Organisé par le Rassemblement de la Diaspora Africaine (RDA), la Coordination des Associations des Sénégalais de l'Extérieur (CASE), l'Association Sèbè Sira, l'Association des Ressortissants des Africains au Sénégal (ARAS)… avec ses partenaires : Diaspora Challenges; AADEFA ; AMEG; ATIKKA Assistance, La C.A.S.E ; Les Champs du Coeurs - Lieu : Centre d'animation Curial, 90 rue Curial, M° Crimée ou Corentin Cariou ) - Rens. Sékou DIABATÉ 06 85 72 30 38 espacerda@gmail.com www.diasporas-challenges.com


Actions situées dans les Yvelines (78)

samedi 24 mars de 11h à 18h : Cours de Kalimba et chants du Zimbabwe : : 11h-13h30 et 15h-18h : Révision pièces musicales avec initiation chant pour les novices. Apprentissage nouvelles pièces. Jeux libres - Déjeuner partagé. Chaque amène un petit plat / salade .. . salé ou sucré. Pour ceux qui souhaitent rester diner, préparation commune du diner puis ... super soirée musicale. Possibilité éventuellement de rester dormir sur place. Me consulter. Tarif : 30€ (+ petite participation diner pour ceux qui restent) ou 20€ pour l'après-midi, Prêt / achat d'instruments de musique sur place. Puis soirée musicale - Lieu Chez Dominique Sylvain et Jean-Pierre Derigon à la Queue lez Yvelines. A partir de la Gare Montparnasse (40 minutes puis 2 minutes à pied) ou en voiture (environ 1h de Paris). Départ possible en covoiturage à partir de Ivry / Vitry-sur-Seine ou de Paris le samedi matin. Les détails seront communiqués aux participants dans la semaine . Rens Vincent Hickman 01 43 91 34 95 - 06 16 51 86 73 vincent.hickman@lezardsnoirs.org www.lezardsnoirs.org

samedi 31 mars de 17h à 20h30 : Journée de solidarité Nord-Sud "Quelle solidarité avec l'Afrique" - à 17h Conférence débat animé par le collectif EPPS : "Rwanda, Côte d'Ivoire, Lybie, que fait la France en Afrique avec David Gakunzi, écrivain, journaliste et responsable de l'IREA - à 19h Repas Africain 10€ (réservation 48h en avance au 01 30 13 87 40) - à 20h30 : Concert de Mamani Keita 6 et 8€ - Lieu : Au Scarabée à 50 m après l’Hôtel de Ville de La Verrière. En train de Montparnasse ou de La Défense, arrêt "La Verrière". Sortir côté La Verrière, remonter jusqu’au bout l’av de la Gare, puis prendre à gauche, av du Général Leclerc. Derniers train pour Paris à 23h28 et 23h38. - Rens Réservation 01 30 13 87 40 www.le-scarabee.com ou gototogo@free.fr

samedi 31 mars de 18h30 à 2h Soirée MAFONGO HUMANITY pour faire grandir le Centre Culturel International de Bandjoun au Cameroun - Prg: 18h30 - Contes Africains pour tous, - 19h - Apéritif musical du JACP - Jazz, - 19h30 - Actualité de Mafongo Humanity et dîner convivial, - 21h - CRAN, "De l'espérance à l'utopie", présentation et signature par l'auteur Lucien PAMBOU, - 21h30 - Animations et danses conviviales Pinguiss, Kuduro...DJ Alain - Tarif - 18 ans 15€ / prévente 20 € / sur place 25 € - Lieu : Club House de la Piscine, Nouvelle France, 7 Rue Pottier au Chesnay (78), Bus B ou H de Versailles - Rens. Réservations 01.39.43.05.59 / 06.09.85.13.49 mambit2001@yahoo.fr


Actions situées en Essonne (91)

mercredi 21 mars à 15h conférence sur la souveraineté alimentaire avec Simplex Kambale Malembe organisée par les étudiants en master 2 Coopération et solidarité internationale (CSI) de l’Université d’Evry Val d'Essonne, Amphi 1 Bâtiment La Poste, 2 rue du Facteur Cheval - Rens. 01 60 78 55 00 contact@maisondumonde.org

jeudi 22 mars à 20h30 : Représentation de MAMANE avec son invité PHIL DARWIN pour une soirée d'humour mordant et décapant ! Cette soirée, organisée en partenariat avec le MRAP, débute dès 18h30 par un apéro-info-discussion à l'occasion de La semaine d'action contre le racisme. L'association Bogso Terre d'Avenir ouvre le bar du théâtre avant et après chaque représentation. Vous pouvez y déguster jus de gingembre (fameux remède), cocktail de gingembre, thés, tisanes, mets sucrés et mets salés, à emporter - gâteaux, quiches, beignets, confitures... aux saveurs africaines. Ainsi vous soutiendrez la création du Centre de Santé Communautaire à Bogso, village au Cameroun. Tarifs : 2€ , 5€ ou 10€ au choix du spectateur 1€ les -12 ans - Lieu : Théâtre de l'Arlequin, 35 rue Jean Raynal à Morsang-sur-Orge (91) - Réservations : 01 69 25 49 15 arlequin.morsang@gmail.com www.theatre-arlequin.fr


Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

vendredi 23 mars 18h30 à 22h30 : Projection du film de Souad Guennoun « L’agrobusiness européen dans le Souss marocain » sur le travail des femmes marocaines du Souss. Suivi d'une r Rencontre-débat avec Nawel Gafsy, docteur en droit, spécialisée dans le code de la famille, militante du GISTI Sur le thème « La spécificité du droit tunisien de la famille en comparant avec le Maroc et l'Algérie » & Fouzia Hamhami, secrétaire nationale de l'ATMF, responsable du secteur femmes, sur le thème « Les luttes des femmes marocaines » - Lieu : Maison de la vie associative, 28 rue Victor Hugo-92240 Malakoff (92), M° Malakoff-Plateau de Vanves (ligne13) ,Bus 191, arrêt Victor Hugo, Tram-T3 Didot, à 200 mètres de Paris par la Porte Didot,

samedi 24 mars de 9h30 à 22h : Journée des femmes Diolas en France : à 10h Ouverture de la journée par Maïmouna Sourang Ndir, Ambassadeur du Sénégal en France - à 10h30 Conférence-débats sur le thème « Les femmes d’hier et d’aujourd’hui » avec : Mariame Bodian, sociologue « La posture du chercheur : croisement entre recherche scientifique et engagement féminin - Bertrand Bassène, Docteur en Histoire : Générations de femmes « Ajamaat et Diola » : où le problème ? - Mme Fatou Mbaye, Professionnelle de santé « Les déterminants de la migration féminine et perspectives d’avenir » - Mme Antoinette Sagna, Assureur « Sommes-nous bien assurés ?» - 12h30 – 14h Pause – déjeuner - 14h : Seynabou Diémé Konaté de la CBIP « La femme diola : entre l’entreprenariat féminin et l’investissement » - 15h Atelier Éducation – Santé avec les docteurs de l’Association Santé Afrique Caraïbes Pacifique (ASACP) - 16h30 : Clôture des débats par Madame le Maire de la ville de Gentilly. Avec des stands d’exposition : Beauté, Investissement et entreprenariat, Prévention et conseil santé, Culture … - de 17h30 à 22h Animation culturelle et soirée dansante avec la participation Nestor Diémé, chanteur du Groupe Le Fogny - Lieu : CMAC Bar, 2 rue Jules Ferry à Gentilly (92) , RER B - Contact : journeedesfemmesdiolas@gmail.com Tél : 06 12 02 38 38

samedi 24 et dimanche 25 mars : Danses Du Monde - Samedi de 10h à 12h : Ateliers pour enfants : 4- 6 ans : 10h – 11h Danse africaine, Capoeira, 6 – 12 ans : 11h – 12h Danse Hip Hop, Danse Orientale - Tarif pour les 2 ateliers combinés) : 3€ - Le soir de 19h à 19h40 : Spectacles de danses par les enfants : Capoeira « Des racines et des ailes » , HIP HOP: « Expression libre» et Orientale « Nour, l’orient dansé » - Après 19h40 : Spectacles de danses par les adultes : Sketch «Professeur d’Histoire-Géographie » par Adil, Musique: électrotypeur, Danse africaine par Tshamala, «Rythmes et danses d’Afrique » L’Afrique possède des milliers des danses, ici nous sommes invités à découvrir la diversité richesse culturelle du Congo Kinshasa. Du rythme tcha tcho, en passant par le manyanga, zebola, sans oublier le mutuashi, un voyage coloré. Aux des percussions: Aimé et doukouré. Puis à 20h : Capoeira par Maitre Tornero et Kevin, La capoeira est un art martial afro-brésilien qui prend racines dans les méthodes de combats et des danses africains depuis l’époque de l’esclavage. - Danse africaine par Wanuke , «Musika sika …» est l’aventure de la rencontre des cultures chorégraphiques des villages, et l’adaptation européenne tout cela rythmé aux sons des tamtams et des musiques urbaines. Aux percussions : Aimé et Ibrahima Koné. 20h25 Spectacles «solos» par les professeurs, Hip hop : par Adil, Danse orientale par Myriam puis Soirée dansante Animée par le dj IBOU --- Dimanche de 10h à 17h : 6 stages de 1h pour adultes : Qi gong – tai chi avec Philippe, Hip Hop avec Adil, Africaine avec Tshamala, Zumba avec Wanuke, Orientale avec Myriam et Africaine avec Wanuke - aux percussions : Ibrahima - Aimé – Doukouré - Tarifs : 6 stages pour 10€, Ou 1 stage pour 5€ - Lieu : Salle des fêtes 11 avenue Jules Ferry –Malakoff - Réservations et inscriptions : 01 46 06 38 95, 06 80 70 60 75, dansesdumonde92@gmail.com, www.dansesdumonde.fr

jeudi 29 mars de 18h30 à 22h : Commémoration du massacre de Duekoue - En effet le 29 mars prochain, cela fera 1 an qu'a eu lieu le massacre de Duekoue dans l'ouest de la côte d'ivoire. Séance de réflexion et d'échange sur les moyens d'arrêter le génocide en cours dans cette région. Quelles aides apportées aux survivants qui vivent un an après sous des tentes dans leur propre région. Comment lutter contre les spoliations dont ils sont l'objet. Pourquoi la justice internationale n'inquiète pas leurs bourreaux qu'ils voient tous les jours à Duekoue et à la télé puisque ce sont les nouveaux maîtres du pays installés à coup de bombes par Sarko and co ect… Lieu : 6 rue Adam Ledoux à Courbevoie, à 200m de la Gare SNCF de Courbevoie - Rens. Mathilde Thepault, Association Halte aux Génocides-Mémoire et Justice 07 78 87 23 88 mathilde.thepault@free.fr

Actions situées en Seine St Denis (93)

jeudi 22 mars à 20h30 : Représentation Bienvenue au Gondwana avec l'humouriste MAMANE - A l'occasion du mois de BlonBa, le bar sera ouvert avant et après chaque représentation, tenu par l'association Bogso Terre d'Avenir. Vous pouvez y déguster le jus de gingembre (qui fait fuir les grippes!), cocktail de gingembre, thés, tisanes ; mets sucrés et mets salés, à emporter - gâteaux, quiches, beignets, confitures... aux saveurs africaines. Ainsi vous soutiendrez la création du Centre de Santé Communautaire à Bogso, village au Cameroun. Tarifs : 2€ , 5€ ou 10€ au choix du spectateur 1€ les -12 ans - Lieu : Théâtre de l'Arlequin, 35 rue Jean Raynal, 91 390 Morsang-sur-Orge (93) - Réservations : 01 69 25 49 15 arlequin.morsang@gmail.com www.theatre-arlequin.fr

samedi 24 mars de 20h à 22h : Vernissage de l'Expo «Vision de Femmes» avec Eliane EDOU et Denise NDZAKOU - Expo vente jusqu'au 06 mai 2012 de 16h à 22h en Solidarité avec les Touaregs du Niger, Vente de leurs bijoux - Lieu 119 bis rue de Paris à Montreuil (93) , M° Robespierre - Contact Denise Elisha Ndzakou 06 81 65 15 89 dndzakou@hotmail.com

samedi 31 mars à partir de 16h - Journée KOFFI KWAHULE - Lecture de texte d'un des dramaturge africains les plus féconds et débats "de l'écriture à la scène"- théâtre Tarifs : 2€ , 5€ ou 10€ au choix du spectateur 1€ les -12 ans - Lieu : Théâtre de l'Arlequin, 35 rue Jean Raynal, 91 390 Morsang-sur-Orge (93) - Réservations : 01 69 25 49 15 arlequin.morsang@gmail.com www.theatre-arlequin.fr

Actions situées dans le Val d'Oise (95) 


- voir cjoinlambert@lacaz.net
du samedi 24 mars jusqu'au 7 avril du mardi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 17h, le jeudi jusqu'à 18h30 et le samedi de 10h à 12h : Exposition Art et artisanat d'art de l'association Solidarité Afrique Sahel, Œuvres autour A.W.Wilsonet des artistes burkinabé peintres et bronziers et des élèves de Chantepie et J. Jaurès - Le 24 à 16h - lieu : école d'art Janine Haddad de Sarcelles - Rens. 01 39 90 54 17 philclerc@orange.fr

DU CARCAN NEO-COLONIAL AU PRET-A-PORTER DEMOCRATIQUE



L'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale sortent timidement de leurs errements. Ces régions tentent de se défaire progressivement de leur étouffante tunique de Nessus maillée d'oppression de mal-développement, de corruption; et présentée, depuis toujours , comme une fatalité.

Les derniers indicateurs de développement humain au sens de l'ONU (niveau de vie moyen, éducation, santé...) les place dans le peloton de tête des régions gangrenées par la corruption.

Cependant, des progrès voient le jour. En France, par exemple, l'enquête sur les "biens mal acquis" s'accélére après une étonnante lenteur du parquet de Paris.L'instruction judiciaire ouverte en 2010 vise les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains: Teodoro Obiang Guema ( Guinée équatoriale), Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo) auraient acquis, grâce aux deniers publics, un important patrimoine mobilier et immobilier en France.

La cellule antiblanchiment de Bercy, "Tracfin", avait déjà alerté le parquet de Paris, il y a plus de 10 ans, sur des mouvements financiers suspects concernant l'entourage de ces trois chefs d'Etat africains.

Lors de campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy avait promis la rupture avec la "Françafrique". Il n'aura pas tenu cet engagement. Le mandat du président sortant, malgré quelques avancées comme les accords de défense liant Paris à plusieurs pays du continent et la réconciliation avec le Rwanda, restera marqué par la crise post-électorale en Côte d'Ivoire dénouée grâce à l'intervention décisive de l'armée française.

Conséquence, entre autres, de cette gabegie; plus de la moitié des habitants de ces régions végètent dans la pauvreté. Le chômage assombrit l'avenir des jeunes qui représentent les deux tiers de ces populations. Par ailleurs ces zones manquent cruellement d'équipement et d'infrastructure. Le tableau paraît sombre...Cependant, une lueur d'espoir point à l'horizon...

Les indicateurs macroéconomiques semblent un motif de satisfaction. La croissance est en moyenne de 4 % à 5% par an.L'inflation est contenue. Les déficits publics excèdent rarement 3 % du PIB et les dettes publiques comprises entre 40 et 45% du PIB. Du point de vue économique global, des chiffres à faire pâlir les anciennes puissances coloniales.

Reste pourtant à se débarrasser de cet ancien carcan -cette fameuse tunique de Nessus- pour se vêtir d'un nouveau costume, croisé de démocratie économique et de démocratie politique, et être prêt, désormais, à le porter.

Max PIERRE-FANFAN

journaliste

Et ça commence au Mali


Le vol à grande échelle des putschistes a débuté.Quel est le lien entre voler des électroménagers et l'installation de la démocratie ? Quel est le lien entre l'incompétence de Toumani Touré et ces vols ? Quel est le lien entre le manque de moyens pour combattre les rebelles touaregs et ces vols ? Ou bien vous comptez vendre les objets que vous volez pour acheter des armes ? tchrouuuuuuu Ça ne vous rappelle pas les bouviers FRCI du préfet ouattara. Comme quoi putschiste c'est même père même mère quelque soit le pays.

mercredi 21 mars 2012

Décès de Burton Chenet

January 22, 1958- March 21, 2012 

C'est avec beaucoup de peine que je vous annonce le décès brutal du peintre Burton Chenet, lâchement assassiné hier soir en sa résidence par des voleurs semble-t-il. Unissons nos prières pour son épouse, Christine, qui a été blessée et qui restera marquée à vie par cette nuit. Toutes mes sincères sympathies à la famille et aux amis. Il n'y avait pas plus paisible que Burton.

source : Métropolis Haiti

mardi 20 mars 2012

Le lobby bananier empoisonne le peuple martiniquais


Monsieur le Préfet,

​Il y a seulement quelques semaines , en France, en Europe, aux Etats-Unis, on a brandi le principe de précaution, pour inciter toutes les femmes qui avaient bénéficié d’une prothèse mammaire PIP à les faire retirer, le risque si minime soit il de cancer mammaire n’étant pas nul, « même s’il n’était pas prouvé. »

​Vous comprendrez, Monsieur le Préfet, notre stupéfaction en constatant que ce même principe de précaution, n’ait pas prévalu en réponse à notre demande d’arrêt du produit BANOLE dans l’épandage aérien, produit cette fois, connu, depuis les années 2000 pour sa cancérogénicité avérée. Faut il croire, que le risque infime, généré par la concentration d’impureté à base d’hydrocarbure aromatique, de l’ordre du milliardième, hydrocarbure dont la toxicité n’a jamais été remise en cause, pourrait être supporté par les français vivant en Martinique ? Cette opinion pour le moins étrange semble partagée par le Directeur de l’Agence Régionale de SANTE, cosignataire de votre courrier.

Alors donc que sur l’ensemble du territoire français la Santé des hommes a prévalu sur l’économie, ici en Martinique, sur une partie de ce même territoire français, la banane, ou du moins la filière banane, semble plus importante à vos yeux et à ceux des responsables de notre santé que l’être humain.

Nous en prenons acte et le signifierons comme il se doit à la population martiniquaise.

​Pour ce qui est de l’argumentation développée dans votre courrier il y a de nombreux éléments avec lesquels nous sommes en désaccord profond avec vous et avec le Directeur de l’Agence Régionale de la Santé.

​1/ Vous nous dites que nous nous basons « sur des propos tenus par l’un des participants à une réunion de la Région. » A cette réunion siégeaient trois médecins qui chacun à un titre divers avait déjà souligné la dangerosité des produits, avant même l’arrivée en réunion de ce chef de service qualifié de la CGSS .Tous les médecins connaissent en effet la toxicité des dérivés du pétrole pour les cellules sanguines. toxicité des polluants organiques persistants tels les hydrocarbures aromatiques polycycliques contenus dans le BANOLE .Les fortes doses entrainent une toxicité aigue avec possibilité de mort ce qui est bien indiqué dans la fiche technique du produit , et les faibles doses entrainent des mutations épi- génétiques première étape de la cancérogénèse. L’ingénieur sanitaire de la CGSS présente, n’a fait que conforter notre sentiment en y apportant des références, que d’ailleurs nous avons retrouvées sur le site du Parlement Européen .Nous sommes d’ailleurs totalement solidaires de cette responsable de la prévention au Travail dont la conscience professionnelle exemplaire l’incite à rechercher la protection maximale des ouvriers et des ouvrières agricoles.

2/ Vous nous dites que le numéro CAS correspond à « un ensemble générique d’huiles de paraffine auquel appartient le BANOLE. »Nous n’avons retrouvé cette notion d’immatriculation d’ensemble nulle part. Bien au contraire, toute notre documentation fait état d’un numéro CAS ou CE ou EINECS affecté à une substance chimique bien ciblée, dont les noms de fabrication peuvent changer en fonction des producteurs. « Le CAS assigne ces numéros à chaque produit. » Wikipédia, « Vu que les produits chimiques ont souvent différents noms presque toutes les bases de données de molécules actuelles permettent une recherche par numéro CAS. »

Selon la réglementation européenne du 18 décembre 2006. : « Tout produit chimique même dilué même sans impureté doit être classé. »

Le règlement du Parlement européen de 2008 classe également ce produit dans la liste I b de l’annexe II des produits cancérigènes avérés.

​3/ La lecture attentive de la liste des produits connus comme cancérigènes éditée par de l’Institut National de la Recherche Scientifique, montre plusieurs huiles de paraffine dotées chacune d’un numéro d’immatriculation différent. Le BANOLE lui-même n’avait pas le même numéro en 2004 quand il était un distillat lourd de pétrole,( CAS 64741-76-0 ) qu’en 2011 où il est devenu un distillat moyen (CAS 64742-46-7 ) , hydrocraquage de pétrole. Ce numéro comme le numéro CE sert bien selon nous, à identifier une substance précise et non un groupe générique.

​4/ Vous nous dites que « la présence potentielle d’impureté toxique de ce type d’huile justifie le classement cancérigène de type 1b ».Nous parcourons la documentation technique du produit et nous constatons qu’à la rubrique IMPURETE rien n’est écrit.

​5/ Le raffinage spécifique du BANOLE garantit des teneurs infinitésimales en impuretés toxiques. Ce sont justement ces teneurs infinitésimales qui en font toute la gravité ; car ce sont ces petites doses répétitives de polluants organiques persistants, tels les hydrocarbures aromatiques polycycliques, qui agissent chez l’embryon et l’enfant en bas âge comme perturbateur endocrinien et comme agent cancérigène .Il y a des ouvrières agricoles dans les plantations de bananes qui peuvent bien être enceintes au moment de l’épandage .

​6/ Le BANOLE est dites vous « non classé aujourd’hui dans la catégorie cancérigène malgré son référencement CAS. »Il n’y a pas que le site européen E S I S qui le classe dans la catégorie I b cancérigène avéré, les Commissions européennes du 18 décembre 2006 et de 2008 le confirment dans leurs annexes. Ce produit issu du gazole est donc bien connu pour ses effets toxiques cancérigènes.

Quoi qu’il en soit, le doute et les incertitudes éventuelles sur le produit, doivent selon nous, profiter à l’être humain et pas à l’agriculture. Ceci d’autant plus que la population martiniquaise paie déjà un lourd tribut à tous ces produits chimiques dits phytosanitaires qui polluent ses sols depuis 40 ans, ce que n’ignore pas le Directeur de l’Agence Régionale de Santé.

​L’incidence standardisée du cancer de la prostate qui ne cesse d’augmenter nous met en première place sur la scène mondiale avec 170 cas pour 100.000 habitants en 2008 contre 127 cas en 2000. En Martinique aujourd‘hui on enregistre pas moins de 500 cas de cancers de la prostate par an dont 125 décès .Le pourcentage de diabète de type II , d’obésité , d’hypertension artérielle ,de toutes ces maladies environnementales est deux fois supérieur en Martinique qu’en Métropole Nous sommes déjà aujourd’hui dans une situation de catastrophe sanitaire .Vous y ajoutez un produit supplémentaire qui se retrouvera dans notre eau de boisson, nos fruits et légumes, nos poumons .​Nous pensons pour notre part qu’il est temps d’arrêter de mettre en jeu la santé actuelle et à venir des populations.

​7/ En conclusion, dites vous « il n’est pas envisagé d’interdire le produit ». Sachez, Monsieur le Préfet, que nous nous désolidarisons totalement de votre décision et que nous renouvelons solennellement notre appel à la prudence, en sollicitant l’arrêt des produits d’épandage.

​La population martiniquaise est témoin que le corps médical, conformément au Serment d’Hippocrate et au Code de Déontologie, a alerté les Autorités et tout particulièrement les responsables de leur santé. Libres à eux de tenir compte ou non des informations fournies. ​ ​​Veuillez agréer nos salutations les meilleures.

Dr Josiane JOSPELAGE ​ 
​La Présidente de l’AMSES, ​ 

lundi 19 mars 2012

AMNESTY INTERNATIONAL - Libye. Les pertes civiles induites par les frappes aériennes de l'OTAN doivent faire l'objet d'enquêtes appropriées



Jusqu'à présent, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) n'a pas enquêté sur les nombreuses pertes civiles causées par les frappes aériennes lancées par ses forces en Libye, écrit Amnesty International lundi 19 mars dans une nouvelle synthèse publiée un an après le déroulement des premières frappes.

Dans ce document intitulé Libya: The forgotten victims of NATO Strikes, l'organisation explique que de très nombreux civils libyens qui n'étaient pas impliqués dans les combats ont été tués et beaucoup d'autres blessés, pour la plupart chez eux, par les frappes aériennes de l'OTAN. Elle ajoute que l'OTAN n'a pas mené les investigations nécessaires, ni même tenté d'entrer en contact avec les survivants et les familles des victimes.

L'organisation estime qu'il convient de mener des enquêtes dignes de ce nom et d'accorder aux victimes et à leurs familles des réparations pleines et entières.

« Il est profondément décevant que plus de quatre mois après la fin de l'opération militaire, les victimes qui ont survécu et les familles des personnes tuées par les frappes aériennes de l'OTAN ne sachent toujours pas ce qui s'est passé ni qui était responsable, a estimé Donatella Rovera, conseillère principale sur la réaction aux crises à Amnesty International.

« Les dirigeants de l'OTAN ont mis en avant à plusieurs reprises leur détermination à protéger les civils. Ils ne sauraient aujourd'hui balayer d'un revers de main la mort de nombreux civils en se contentant de vagues déclarations de regret, sans enquêter dûment sur ces funestes événements. »

Il semble que l'OTAN a déployé des efforts appuyés afin de réduire le risque de pertes civiles, notamment en utilisant des munitions à guidage de précision et, parfois, en avertissant au préalable les habitants des zones visées. Toutefois, cela ne décharge pas l'OTAN d'enquêter sur les frappes qui ont blessé et tué de nombreux civils et d'octroyer des réparations aux victimes et à leurs familles.

Les enquêtes doivent déterminer si les pertes en vies humaines au sein de la population civile sont la conséquence de violations du droit international et, le cas échéant, les responsables présumés doivent être déférés à la justice.

Amnesty International a recensé 55 civils identifiés, dont 16 enfants et 14 femmes, tués dans le cadre de frappes aériennes à Tripoli, Zlitan, Majer, Syrte et Brega. Nombre de ces pertes sont dues à des frappes aériennes lancées contre des logements privés, où Amnesty International, pas plus que d'autres, n'a découvert d'éléments prouvant qu'ils étaient utilisés à des fins militaires au moment de l'attaque.

Dans la soirée du 8 août 2011, deux maisons appartenant aux familles Gafez et al Jaarud ont été touchées à Majer, à l'ouest de Misratah. Selon des membres de la famille qui ont survécu à cette attaque, 34 civils, dont huit enfants et huit femmes, ont été tués et plusieurs ont été blessés lors de trois frappes distinctes. D'après la famille, aucune personne n'était présente ni aucune activité engagée près de leur domicile qui pourrait expliquer ces attaques.

Dans sa dernière réponse adressée à Amnesty International le 13 mars, l'OTAN a affirmé qu'il « regrette vivement tous les dommages qui ont pu être induits par ces frappes aériennes », mais « n'a pas reçu de mandat pour mener une action en Libye lorsque l'opération Unified Protector s'est achevée le 31 octobre 2011 », et que la « responsabilité première » de conduire des enquêtes revient aux autorités libyennes.

« La réponse de l'OTAN équivaut à un refus d'assumer la responsabilité de ses actes. Elle donne aux victimes et à leurs familles le sentiment qu'elles ne sont pas prises en compte et n'ont aucunement accès à la justice », a déploré Donatella Rovera.

En outre, l'OTAN n'a pas pris de mesures afin d'enquêter sur les informations faisant état de victimes parmi la population civile causées par ses frappes dans des zones qui étaient passées sous contrôle des nouvelles autorités libyennes (le Conseil national de transition) avant le 31 octobre 2011, et étaient donc accessibles de manière sûre. Tous les survivants et les proches des victimes tuées lors des frappes de l'OTAN qu'Amnesty International a interviewés ont assuré qu'ils n'avaient jamais été contactés par l'OTAN ni par le Conseil national de transition libyen.

L'OTAN doit veiller à ce que des enquêtes indépendantes, impartiales et approfondies soient menées dans les meilleurs délais sur toutes les allégations de graves violations du droit international imputables aux participants de l'opération Unified Protector et à ce que leurs conclusions soient rendues publiques. Lorsqu'il existe suffisamment de preuves recevables, les suspects doivent être poursuivis.

Complément d'information
Selon l'OTAN, la campagne militaire aérienne et maritime qui a duré sept mois en Libye a englobé plus de 9 700 frappes et détruit plus de 5 900 cibles militaires. Dans le cadre de ses opérations militaires, l'OTAN était tenu de respecter les règles du droit international humanitaire applicables dans les conflits armés et, plus particulièrement, dans le cas de sa campagne aérienne, prendre toutes les précautions en vue d'éviter, ou tout au moins de réduire au minimum, les dommages causés aux civils, notamment :
- faire tout ce qui est pratiquement possible pour vérifier que les cibles sont bien des objectifs militaires;
- sélectionner le type d'armes et la méthode d'attaque en vue de réduire au minimum les pertes en vies humaines dans la population civile et les dommages aux biens de caractère civil;
- évaluer la proportionnalité de l'attaque prévue; annuler ou suspendre une attaque lorsqu'il s'avère qu'elle n'est pas dirigée sur la bonne cible ou qu'elle est disproportionnée; et
- donner un avertissement en temps utile dans le cas d'attaques pouvant affecter la population civile, à moins que les circonstances ne le permettent pas.