En choisissant d’afficher en première de couverture la morgue du CHU de Pointe-à-Pitre, le journal Libération s’inscrit dans la ligne éditoriale choisie par les autorités locales en charge de la gestion de la crise sanitaire.
Une ligne éditoriale soigneusement préparée et copieusement propagandée depuis 3 mois à grands renforts de communication avec un objectif clair : augmenter par la peur et le catastrophisme, la vaccination Covid locale.
Depuis le mois de juin, des prédicateurs de la croisée vaccinale, missionnés par l’ARS Guadeloupe, dressaient comme une prémonition, le sombre tableau d’une Guadeloupe non vaccinée qui serait frappée par une 4ème vague meurtrière. Certains annonçaient même le défilé de cadavres transportés dans des « sacs noirs ».
Beaucoup de propagande de peur mais peu d’anticipation effective de l’impact de la vague, annoncée pourtant si meurtrière.
Beaucoup de propagande de peur mais un CHU dans l’impréparation la plus absolue au moment de l’impact :
▪︎ Stock et équipement d’oxygène manquant (finalement partis de l’hexagone le 15 août)
▪︎ Validations par la direction de départs en congés de plusieurs cadres de santé malgré l'imminence d'une vague annoncée "inédite".
▪︎ Non préparation à l’utilisation des 2 ECMO (ExtraCorporeal Membrane Oxygenation) disponibles en Guadeloupe, mais pour lesquels personne n’a été formé à l’utilisation ou rapatrié en prévision de la 4ème vague. En France hexagonale, lors des vagues aiguës, l’analyse des résultats à 90 jours a montré une survie de 46% pour des patients les plus graves dont la survie prévisible sans ECMO était quasi nulle.
Beaucoup de propagande de peur mais une Agence Régionale de Santé qui interdit la délivrance en pharmacie d’Ivermectine pourtant prescrite, à des patients en début de symptômes par certains médecins cherchant à soigner et sauver. Faire leur métier en fait... Ivermectine dont les bons résultats annoncés dans plusieurs pays du monde sont frénétiquement « fact-checkés » par l’armée de chasseurs de fake-news, jusqu'en Guadeloupe, au service de la propagande vaccinale gouvernementale.
Pourtant si l’on s’en réfère au discours martial du président Français du 16 mars 2020, en temps de « guerre », la priorité eut été de sauver des vies. Nous assistons au contraire en Guadeloupe. De nombreux Guadeloupéens qui auraient pu survivre sont parti parce que l’incompétence, le respect de certaines règles et procédures absurdes, ont eu raison de la condition d’Être Humain. Insupportable régression…
C’est dans ce contexte que l’on continu de culpabiliser les populations locales pour les contraindre à la vaccination de masse, pourtant en échec en Islande (vacciné à 71.52%), à Malte (vacciné à 82.49%), en Israël (vacciné à 62.81%), au Royaume-Uni (vacciné à 62.02%). Sans compter les pays quasiment sans épidémie et pourtant quasiment sans vaccins comme La Nouvelle-Zélande (vaccinée à 19.79%), Taïwan (vacciné à 3.13%), Vietnam (vacciné à 1.61%), Haïti (vacciné à 0%), Madagascar (vacciné à 0%), Inde (vacciné à 9.09%), Algérie (vacciné à 1,65%), Afghanistan (vacciné à 0%)
C’est dans ce contexte que Libération publie aujourd’hui son torchon propagandiste funeste sans le moindre respect des dépouilles des Guadeloupéens sacrifiés, rejoignant par cet acte méprisable, la cohorte de médias et personnalités locales, lancée dans une guerre contre la population pour la satisfaction de la directrice de l’ARS en retard d’objectifs vaccinaux. Rien à voir avec la santé des Guadeloupéens qui n’est qu’une variable d’ajustement des carrières des uns et des autres.
Bref, le seul enseignement de cette article odieux vraisemblablement commandée par la propagande gouvernementale pour placer la Guadeloupe en tête de gondole et tenter de vider le stock de vaccins en rayons, c’est qu’au CHU de Pointe-à-Pitre il y a une morgue…
Eric Coriolan
Sentinelles Guadeloupe
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