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vendredi 16 septembre 2011
Garry Conille à la Chambre basse
Haïti: Le 3e personnage désigné par le président de la République au poste de Premier ministre, Garry Conille, fait figure de favori aux yeux de certains députés, dont celui de Léogâne, Danton Léger. « Contrairement à ses prédécesseurs, Daniel Gérard Rouzier et Bernard Gousse, le docteur Conille ne viendra pas à la Chambre basse en victime expiatoire », estime-t-il, rappelant que les deux Premiers ministres précédemment désignés avaient été plutôt décapités avant même le vote défavorable, pour le premier, de la Chambre des députés, et pour le second, du Sénat de la République où il a heurté l'iceberg que représentait le groupe des 16. "Monsieur Rouzier et maître Gousse se sont engagés dans un pari perdu à l'avance", souligne le représentant de la circonscription de Léogâne à la 49e législature ". Tel n'est pas le cas pour Garry Conille ", soutient-il.
« Cependant, le fait d'avoir la cote auprès de la majorité des parlementaires ne dispense pas le Premier ministre de satisfaire pleinement aux exigences constitutionnnelles, notamment le respect de l'article 157 de la loi mère », prévient le député Léger. Il est vrai qu'il y a péril en la demeure. Mais le docteur Conille doit pouvoir présenter aux parlementaires un profil assurant qu'il est capable de joindre les deux bouts de la chaîne, poursuit-il.
Partant de cette idée, le membre du directoire du bloc majoritaire à la chambre des députés déclare péremptoirement que l'éventuel premier ministre ne viendra pas non plus à ladite chambre en territoire conquis. "S'il est vrai qu'il n'y viendra pas en victime expiatoire, c'est aussi vrai qu'il n'y sera pas non plus en territoire conquis", précise le parlementaire élu sous la bannière de "Ansanm Nou Fò.
Vote technique ou politique?
Les votes sont toujours politiques, soutient le député Léger qui s'exprimait le dimanche 11 septembre 2011 au micro des journalistes, en marge d'une célébration religieuse à Léogâne. D'ailleurs, ajoute-t-il, l'assemblée des parlementaires est une assemble politique. Mais il estime que la ratification d'un choix devrait être technique. Ainsi, une fois que Garry Conille aurait souscri aux prescrits constitutionnels, il ne devrait avoir aucun problème quant au vote tant souhaité. Toutefois, dans le cas contraire, se désole le parlementaire, ce dernier sortira par la porte arrière où sont passés tristement ses prédécesseurs.
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