Colloque International « Afrique en Perspectives »
A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire des indépendances en Afrique
Institut d’Etudes Politiques de Paris, du 15 au 16 juillet 2010
L’ASEAF organise chaque année un événement scientifique de haut niveau qui réunit tous les acteurs du continent. En 2010, en collaboration avec les Ambassades Africaines et plusieurs collectivités publiques, la problématique générale du Colloque International « Afrique en Perspectives » s’interrogera sur les processus de décolonisation et des indépendances.
Colloque International sur la décolonisation
Les Indépendances : 50 ans après ?
« Un Peuple sans mémoire, c’est un peuple sans avenir »
L’histoire de la décolonisation et des indépendances fait partie intégrante du patrimoine commun de l’Afrique. Les étudiants Africains de la FEANF (Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France) et des dignes fils et filles de l’Afrique ont milité pour les indépendances : les étudiants Africains de l’ASEAF veulent leur rendre hommage tout en s’interrogeant sur les perspectives d’avenir. Qu’est-ce qu’ils ont fait des indépendances ? Qu’avons-nous fait de nos indépendances ? Qu’allons nous faire de notre indépendance ?
Contrairement à nos habitudes de publier un programme du colloque presque bouclé, l’événement est très important pour s’en approprier et en déterminer les contours scientifiques, idéologiques et socio-politiques. Nous faisons appel à la mémoire et à des intelligences collectives pour bâtir un programme complet qui sera au centre d’un grand débat de société passionné les 15 et 16 juillet 2010 à Paris.
Par conséquent nous demandons à toute personne de bonne volonté de nous faire part de ses observations, de ses interrogations, de ses suggestions et du sens à donner à cet événement collectif. Si vous connaissez un grand témoin ou acteur de ces processus de décolonisations et des indépendances, nous vous prions de nous mettre en contact avec lui.
Comme nous le faisons chaque année, nous contacterons l’ensemble des ambassadeurs africains en France, afin qu’ils relaient dans leur pays d’origine notre souhait de recevoir à Paris les ministres concernés par les sujets proposés, ainsi que le plus grand nombre de « femmes et d’hommes d’influence ou de pouvoir » africains. Nous inviterons également des intellectuels et des responsables politiques et de la société civile pour réfléchir sur le nouvel élan, le sens et l’orientation à donner à l’indépendance totale de l’Afrique dans les 50 ans à venir.
Construisons notre histoire : hommage aux héros des indépendances et aux champions des libertés en Afrique.
Patriotiquement,
Paul KANANURA
Président de l’ASEAF
Actualités politiques, économiques, sociologiques et touristiques des Antilles, des Antillais, des Ultramarins, et de l'Afrique
lundi 30 novembre 2009
Communiqué du Collectif de Soutien à Jean-Marie ANANY.
CRAMIF XIXème : Jean-Marie ANANY n’est toujours pas réintégré !
Le 11 mai dernier, Jean-Marie ANANY, agent de la CRAMF XIXème depuis 10 ans, a entamé une grève de la faim contre un licenciement arbitraire et raciste de la part du directeur de la CRAMIF Ile-De-France, Gérard Roppert.
Sur l'ordre de M.Olivier Decadville, Vice Pdt de la CNAM, Pierre Albertini, directeur général de la CPAM 93, s’est engagé par écrit à prendre "la décision de réintégration au sein de la Caisse primaire de Seine-Saint-Denis" de Jean-Marie ANANY, mettant ainsi fin in extremis à sa grève de la faim.
Or, à ce jour, Jean-Marie Anany n’est toujours pas réintégré à la CPAM 93, ni à la CRAMIF XIXème, étant donné qu’il n’a pas voulu céder au chantage de nouveau exercé à son encontre. La CPAM 93 exige en effet de ce dernier qu’il abandonne « toutes les poursuites entamées » en échange. Autrement dit, Jean-Marie ANANY doit abandonner la plainte pour les pratiques racistes subies durant des années. Il en est hors de question.
Le comité de soutien à Jean-Marie ANANY continue la lutte et appelle à :
Rassemblement à la CRAMIF
17-19, avenue de Flandre – 75019 Paris,
Métro : Stalingrad
Mardi 1er décembre 2009 à 12 h
Pour exiger:
- La réintégration immédiate et sans conditions de Jean-Marie ANANY,
- La condamnation des pratiques racistes et arbitraires de la CRAMIF.
Nous appelons, tous les salariés et militants de l‘entreprise, habitants du quartier, à nous rejoindre dans ce combat jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites.
Ensemble, nous gagnerons !
Collectif de Soutien à Jean-Marie ANANY :
Premiers signataires: MRAP 19/20, Mouvement des Quartiers (MQJS), Armada, Alternative Libertaire (AL).
Le 11 mai dernier, Jean-Marie ANANY, agent de la CRAMF XIXème depuis 10 ans, a entamé une grève de la faim contre un licenciement arbitraire et raciste de la part du directeur de la CRAMIF Ile-De-France, Gérard Roppert.
Sur l'ordre de M.Olivier Decadville, Vice Pdt de la CNAM, Pierre Albertini, directeur général de la CPAM 93, s’est engagé par écrit à prendre "la décision de réintégration au sein de la Caisse primaire de Seine-Saint-Denis" de Jean-Marie ANANY, mettant ainsi fin in extremis à sa grève de la faim.
Or, à ce jour, Jean-Marie Anany n’est toujours pas réintégré à la CPAM 93, ni à la CRAMIF XIXème, étant donné qu’il n’a pas voulu céder au chantage de nouveau exercé à son encontre. La CPAM 93 exige en effet de ce dernier qu’il abandonne « toutes les poursuites entamées » en échange. Autrement dit, Jean-Marie ANANY doit abandonner la plainte pour les pratiques racistes subies durant des années. Il en est hors de question.
Le comité de soutien à Jean-Marie ANANY continue la lutte et appelle à :
Rassemblement à la CRAMIF
17-19, avenue de Flandre – 75019 Paris,
Métro : Stalingrad
Mardi 1er décembre 2009 à 12 h
Pour exiger:
- La réintégration immédiate et sans conditions de Jean-Marie ANANY,
- La condamnation des pratiques racistes et arbitraires de la CRAMIF.
Nous appelons, tous les salariés et militants de l‘entreprise, habitants du quartier, à nous rejoindre dans ce combat jusqu’à ce que les revendications soient satisfaites.
Ensemble, nous gagnerons !
Collectif de Soutien à Jean-Marie ANANY :
Premiers signataires: MRAP 19/20, Mouvement des Quartiers (MQJS), Armada, Alternative Libertaire (AL).
samedi 28 novembre 2009
Invitation
Réunion débat
sur le mouvement conduit par LKP
depuis 10 mois en Guadeloupe
et les autres mouvements dans la Caraïbe
Kolektif 5 fevryé (K5F) en Martinique,
Front pour l’Avenir de la Guyane (FPAG), CIE-H en Haïti
Samedi 12 décembre 2009
à 17h00
87, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris
Local du Parti Ouvrier Indépendant
(M° Château-d’Eau)
Projection d’un DVD
sur les 44 jours de grève générale
en Guadeloupe
Débat animé par un responsable
de Travayé é Péyizan, membre du LKP,
avec la participation de CLKP
Lettre de Travayé é Péyizan
Les états généraux du gouvernement français n'étaient bel et bien qu'une tentative pour reprendre la main face à l’ébranlement de l’empire colonial occasionné par le mouvement en cours depuis plus de 10 mois. Une démarche pour mettre en place une "gouvernance réorganisée du colonialisme".
En effet, dans son discours du 6 novembre 2009 à l'intention des "Outre-Mer", les dernières colonies de la France, en conclusion de ses états généraux, le président français ne s'est pas adressé aux travailleurs, ni à la jeunesse, ni au peuple de ces pays. Il n'a donc pas répondu aux revendications. Il n'a donc pas répondu à la plate-forme de LKP. La seule fois où il y a fait allusion, c'était pour proférer des menaces. Sachant qu'il n'apporterait aucune réponse satisfaisante pour les travailleurs, pour la jeunesse, il a commencé par dépêcher plus de 800 gardes mobiles supplémentaires en Guadeloupe depuis un mois, de même que les services de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Il a renforcé son appareil judiciaire répressif ; c'est ainsi que quatre substituts supplémentaires ont été nommés aux côtés des procureurs de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre. Au lieu de mettre en place un plan d’urgence pour l’emploi, la formation et l’insertion de la jeunesse, comme prévu dans l’Accord du 4 mars 2009 qui a suspendu la grève de 44 jours, il a mis en place un plan de répression contre les jeunes.
Après des syndicalistes de l'UGTG, de ses avocats, voilà que la répression anti-syndicale frappe d'autres délégués, deux dirigeantes de l'UNSA, membres très actives de LKP, une déléguée de l’UGTG, toutes les trois menacées de licenciement pour leurs activités syndicales au sein de leurs entreprises.
Le président français s'est adressé aux patrons pour leur faire des cadeaux supplémentaires, des millions pour les patrons véreux de l'hôtellerie qui font tout pour casser la convention collective du secteur, prétextant de mauvais résultats à cause de la grève générale de 44 jours. Les travailleurs du Club Méditerranée sont mobilisés avec l'UGTG et la CGTG (syndicats majoritaires) pour faire casser un accord signé en ce sens par un syndicat minoritaire.
Il n'a pris aucune disposition même pour diminuer les rentes de situation des békés qui génèrent la pwofitasyon. C'est la pérennisation de l'économie de plantation qui perdure depuis 400 ans.
Il s'est adressé aussi aux élus dits légitimes, à ceux qui garantissent le maintien du système colonial, qui font fonctionner les institutions coloniales dans nos pays, en leur demandant de renforcer la promotion de la France dans leurs régions géographiques, de renforcer le rôle de vitrine de la France. Pour l'exemple, sachez qu'un port en eau profonde est en construction en Guadeloupe qui doit servir de port de redistribution dans les Caraïbes des marchandises importées de France et d'Europe.
La secrétaire d’Etat aux Colonies qui vient d’être « élevée » au grade de ministre pour la circonstance, en campagne électorale en Guadeloupe (elle se présente aux prochaines régionales), n’a fait que confirmer tout cela. A la délégation de LKP qu’elle avait invitée, samedi matin 14 novembre, dans le cadre du Comité de suivi du Protocole d’Accord du 4 mars, elle n’a apporté aucune réponse sur le non respect des engagements pris par l’Etat. Par contre, elle n’a pas oublié de proférer des menaces. Il faut ajouter qu’en plus du dispositif policier et répressif mis en place, des hélicoptères tournent presque 24 heures sur 24 dans le ciel guadeloupéen depuis quelques semaines.
Mais la mobilisation se poursuit. Les meetings se poursuivent et sont toujours aussi populaires, de même que les Liannaj a Pawol. Plus de 2000 personnes avaient accompagné LKP à la préfecture de Basse-Terre où se tenait la rencontre avec la ministre. Elles sont parties en manifestation spontanée dans les rues de la ville à l’annonce du résultat de la rencontre. Un appel à une grève générale d’avertissement a été lancé pour le mardi 24 et le mercredi 25 novembre 2009.
Pointe à Pitre, le 20 novembre 2009
sur le mouvement conduit par LKP
depuis 10 mois en Guadeloupe
et les autres mouvements dans la Caraïbe
Kolektif 5 fevryé (K5F) en Martinique,
Front pour l’Avenir de la Guyane (FPAG), CIE-H en Haïti
Samedi 12 décembre 2009
à 17h00
87, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris
Local du Parti Ouvrier Indépendant
(M° Château-d’Eau)
Projection d’un DVD
sur les 44 jours de grève générale
en Guadeloupe
Débat animé par un responsable
de Travayé é Péyizan, membre du LKP,
avec la participation de CLKP
Lettre de Travayé é Péyizan
Les états généraux du gouvernement français n'étaient bel et bien qu'une tentative pour reprendre la main face à l’ébranlement de l’empire colonial occasionné par le mouvement en cours depuis plus de 10 mois. Une démarche pour mettre en place une "gouvernance réorganisée du colonialisme".
En effet, dans son discours du 6 novembre 2009 à l'intention des "Outre-Mer", les dernières colonies de la France, en conclusion de ses états généraux, le président français ne s'est pas adressé aux travailleurs, ni à la jeunesse, ni au peuple de ces pays. Il n'a donc pas répondu aux revendications. Il n'a donc pas répondu à la plate-forme de LKP. La seule fois où il y a fait allusion, c'était pour proférer des menaces. Sachant qu'il n'apporterait aucune réponse satisfaisante pour les travailleurs, pour la jeunesse, il a commencé par dépêcher plus de 800 gardes mobiles supplémentaires en Guadeloupe depuis un mois, de même que les services de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Il a renforcé son appareil judiciaire répressif ; c'est ainsi que quatre substituts supplémentaires ont été nommés aux côtés des procureurs de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre. Au lieu de mettre en place un plan d’urgence pour l’emploi, la formation et l’insertion de la jeunesse, comme prévu dans l’Accord du 4 mars 2009 qui a suspendu la grève de 44 jours, il a mis en place un plan de répression contre les jeunes.
Après des syndicalistes de l'UGTG, de ses avocats, voilà que la répression anti-syndicale frappe d'autres délégués, deux dirigeantes de l'UNSA, membres très actives de LKP, une déléguée de l’UGTG, toutes les trois menacées de licenciement pour leurs activités syndicales au sein de leurs entreprises.
Le président français s'est adressé aux patrons pour leur faire des cadeaux supplémentaires, des millions pour les patrons véreux de l'hôtellerie qui font tout pour casser la convention collective du secteur, prétextant de mauvais résultats à cause de la grève générale de 44 jours. Les travailleurs du Club Méditerranée sont mobilisés avec l'UGTG et la CGTG (syndicats majoritaires) pour faire casser un accord signé en ce sens par un syndicat minoritaire.
Il n'a pris aucune disposition même pour diminuer les rentes de situation des békés qui génèrent la pwofitasyon. C'est la pérennisation de l'économie de plantation qui perdure depuis 400 ans.
Il s'est adressé aussi aux élus dits légitimes, à ceux qui garantissent le maintien du système colonial, qui font fonctionner les institutions coloniales dans nos pays, en leur demandant de renforcer la promotion de la France dans leurs régions géographiques, de renforcer le rôle de vitrine de la France. Pour l'exemple, sachez qu'un port en eau profonde est en construction en Guadeloupe qui doit servir de port de redistribution dans les Caraïbes des marchandises importées de France et d'Europe.
La secrétaire d’Etat aux Colonies qui vient d’être « élevée » au grade de ministre pour la circonstance, en campagne électorale en Guadeloupe (elle se présente aux prochaines régionales), n’a fait que confirmer tout cela. A la délégation de LKP qu’elle avait invitée, samedi matin 14 novembre, dans le cadre du Comité de suivi du Protocole d’Accord du 4 mars, elle n’a apporté aucune réponse sur le non respect des engagements pris par l’Etat. Par contre, elle n’a pas oublié de proférer des menaces. Il faut ajouter qu’en plus du dispositif policier et répressif mis en place, des hélicoptères tournent presque 24 heures sur 24 dans le ciel guadeloupéen depuis quelques semaines.
Mais la mobilisation se poursuit. Les meetings se poursuivent et sont toujours aussi populaires, de même que les Liannaj a Pawol. Plus de 2000 personnes avaient accompagné LKP à la préfecture de Basse-Terre où se tenait la rencontre avec la ministre. Elles sont parties en manifestation spontanée dans les rues de la ville à l’annonce du résultat de la rencontre. Un appel à une grève générale d’avertissement a été lancé pour le mardi 24 et le mercredi 25 novembre 2009.
Pointe à Pitre, le 20 novembre 2009
dimanche 22 novembre 2009
Journée d'action du 24 (Education Nationale, Poste) : Tract du Front Syndical de Classe
Travailleurs du public et du privé :
- pour la défense des services publics et de la protection sociale
- pour la défense de l'emploi et le « Produire en France »
- pour l'augmentation des salaires
Tous ensemble en même temps !
La situation est grave pour les travailleurs qui souffrent tous ensemble de la casse anti-sociale orchestrée par le MEDEF, le gouvernement et l'UE : délocalisations industrielles, licenciements et chômage de masse, intensification et pénibilité du travail, casse des services publics désossés et privatisés, remise en cause de la protection sociale et du salaire socialisé (sécu, retraites)…
Dans ce contexte, la question des services publics est particulièrement importante. La défense des emplois et du statut de la fonction publique (attaqué de multiples manières, RGPP, loi mobilité, nouveau régime indemnitaire, etc.) intéresse tous les citoyens et l’avenir de la démocratie. En effet, en période de crise notamment, le secteur public est un des modes de redistribution des richesses les plus efficaces. Or, le MEDEF et le gouvernement, arc-boutés sur les directives européennes de « libéralisation », veulent :
réduire la fonction publique autour de quelques fonctions régaliennes de décision et de contrôle,
démanteler les services publics, en les confiant à des agences ou au secteur privé,
instaurer dans les services publics une logique marchande, concurrentielle, rompant avec les grands principes d’égalité, de continuité et de neutralité.
Pour cela, la casse du statut de la fonction publique de 1946 (précisé en 1983) est nécessaire afin de supprimer les principes qui gouvernent l’emploi du fonctionnaire, comme par exemple la séparation du grade et de l’emploi et la logique de carrière, garantes de l’indépendance et de la neutralité des fonctionnaires. Des services publics livrés au privé ou à la logique marchande, des administrations réduites à de petits états-majors obéissants, tout cela suppose d’en finir avec le statut général des fonctionnaires élaboré par les résistants à la Libération, afin de substituer au fonctionnaire impliqué dans le développement du service public un employé contraint par les ordres de son employeur.
Défendre les services publics n'est pas du corporatisme mais une position de sauvegarde des intérêts des personnels comme de l’immense majorité de la population ; c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. Public/privé, les travailleurs sont affrontés au même pouvoir du capital et c’est tous ensemble en même temps à partir des luttes à la base qu’ils pourront vraiment le faire reculer et imposer la satisfaction de leurs revendications.
Pendant ce temps, Chérèque, qui donne le tempo du syndicalisme rassemblé au sommet et travaille ouvertement pour le Medef et le gouvernement, se demande : « Une grève générale ... contre quoi ? On ne va pas faire grève contre la crise. Qu'est-ce qui va unir tous les salariés ? ».
Il faut remettre en cause les directions syndicales qui ont déserté le combat de classe et sont devenues des « partenaires sociaux » du capital. Il faut dans le même temps mettre toutes nos forces dans la construction, à partir des luttes à la base, de l'unité dans l'action.
Cela suppose d'élaborer une plateforme fédératrice reprenant les revendications qui s'expriment dans les luttes depuis des mois : pour la défense de l'emploi et le « Produire en France », pour la défense des services publics et de la protection sociale, pour l'augmentation des salaires.
Cela s’appelle la lutte de classe et c’est en la menant sans illusion sur le « dialogue entre partenaires sociaux » que les travailleurs de France guidés notamment par une CGT de classe et de masse ont su remporter d’importantes victoires. En 1936, en 1945 ou en 1968.
Prochaines réunions FSC (crise, lutte des classes, congrès syndicaux CGT et FSU) :
A Bagneux (92) le 28 novembre, à Nantes (44) le 3 décembre, à Marseille (13) le 5 décembre
Egalement sur le site du FSC :
- Intervention de Jacky OMER, responsable national du FSC
- APRES LA MANIF' INTERPRO le 19 NOVEMBRE à St JEAN de MAURIENNE (Savoie)
- 49ème congrès CGT : position du SGPEN-AC-CGT sur le texte d’orientation
- Fédération Syndicale Mondiale : démarrage de la première Conférence Syndicale Internationale de la jeunesse à Lima - Pérou
- pour la défense des services publics et de la protection sociale
- pour la défense de l'emploi et le « Produire en France »
- pour l'augmentation des salaires
Tous ensemble en même temps !
La situation est grave pour les travailleurs qui souffrent tous ensemble de la casse anti-sociale orchestrée par le MEDEF, le gouvernement et l'UE : délocalisations industrielles, licenciements et chômage de masse, intensification et pénibilité du travail, casse des services publics désossés et privatisés, remise en cause de la protection sociale et du salaire socialisé (sécu, retraites)…
Dans ce contexte, la question des services publics est particulièrement importante. La défense des emplois et du statut de la fonction publique (attaqué de multiples manières, RGPP, loi mobilité, nouveau régime indemnitaire, etc.) intéresse tous les citoyens et l’avenir de la démocratie. En effet, en période de crise notamment, le secteur public est un des modes de redistribution des richesses les plus efficaces. Or, le MEDEF et le gouvernement, arc-boutés sur les directives européennes de « libéralisation », veulent :
réduire la fonction publique autour de quelques fonctions régaliennes de décision et de contrôle,
démanteler les services publics, en les confiant à des agences ou au secteur privé,
instaurer dans les services publics une logique marchande, concurrentielle, rompant avec les grands principes d’égalité, de continuité et de neutralité.
Pour cela, la casse du statut de la fonction publique de 1946 (précisé en 1983) est nécessaire afin de supprimer les principes qui gouvernent l’emploi du fonctionnaire, comme par exemple la séparation du grade et de l’emploi et la logique de carrière, garantes de l’indépendance et de la neutralité des fonctionnaires. Des services publics livrés au privé ou à la logique marchande, des administrations réduites à de petits états-majors obéissants, tout cela suppose d’en finir avec le statut général des fonctionnaires élaboré par les résistants à la Libération, afin de substituer au fonctionnaire impliqué dans le développement du service public un employé contraint par les ordres de son employeur.
Défendre les services publics n'est pas du corporatisme mais une position de sauvegarde des intérêts des personnels comme de l’immense majorité de la population ; c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. Public/privé, les travailleurs sont affrontés au même pouvoir du capital et c’est tous ensemble en même temps à partir des luttes à la base qu’ils pourront vraiment le faire reculer et imposer la satisfaction de leurs revendications.
Pendant ce temps, Chérèque, qui donne le tempo du syndicalisme rassemblé au sommet et travaille ouvertement pour le Medef et le gouvernement, se demande : « Une grève générale ... contre quoi ? On ne va pas faire grève contre la crise. Qu'est-ce qui va unir tous les salariés ? ».
Il faut remettre en cause les directions syndicales qui ont déserté le combat de classe et sont devenues des « partenaires sociaux » du capital. Il faut dans le même temps mettre toutes nos forces dans la construction, à partir des luttes à la base, de l'unité dans l'action.
Cela suppose d'élaborer une plateforme fédératrice reprenant les revendications qui s'expriment dans les luttes depuis des mois : pour la défense de l'emploi et le « Produire en France », pour la défense des services publics et de la protection sociale, pour l'augmentation des salaires.
Cela s’appelle la lutte de classe et c’est en la menant sans illusion sur le « dialogue entre partenaires sociaux » que les travailleurs de France guidés notamment par une CGT de classe et de masse ont su remporter d’importantes victoires. En 1936, en 1945 ou en 1968.
Prochaines réunions FSC (crise, lutte des classes, congrès syndicaux CGT et FSU) :
A Bagneux (92) le 28 novembre, à Nantes (44) le 3 décembre, à Marseille (13) le 5 décembre
Egalement sur le site du FSC :
- Intervention de Jacky OMER, responsable national du FSC
- APRES LA MANIF' INTERPRO le 19 NOVEMBRE à St JEAN de MAURIENNE (Savoie)
- 49ème congrès CGT : position du SGPEN-AC-CGT sur le texte d’orientation
- Fédération Syndicale Mondiale : démarrage de la première Conférence Syndicale Internationale de la jeunesse à Lima - Pérou
Grippe A
Coucou tout le monde, juste une info qui pourra en intéresser certains : Comme vous le savez, je vois des médecins à longueur de journées.... Et ils sont tous d'accord pour refuser le vaccin contre la grippe A. Hier soir encore ils étaient en réunion avec un pneumologue et ils s'accordent tous à dire qu'il ne faut pas se faire vacciner ! Le vaccin est un vaccin "vivant", et pour le booster un peu, les labos ont mis du mercure à fortes doses. Il n'y a aucun recul sur les effets secondaires et indésirables à long et moyen terme de ce produit. Les labos ont même signé avec le gouvernement français une "décharge" qui les couvre totalement en cas de complications dues aux injections de ce vaccin. L'Etat ayant fait une grosse commande de ces vaccins, il faut maintenant les écouler..... (ça ne vous rappelle rien?). Les labos ont précisé qu'ils n'ont pas eu le temps de faire les études cliniques normalement obligatoires avant de mettre un médicament sur le marché, "mais il faut agir vite". Les conséquences peuvent être graves : Syndrome de Guillain-Barré (paralysie totale pouvant aller jusqu'à la mort, paralysie pas toujours réversible, séjours en réa ou soins intensifs avec ou sans séquelles neurologiques...).
L'Etat préconise une vaccination en priorité chez les personnels de santé, les femmes enceintes et les enfants !!! On imagine le carnage ! D'ailleurs, il est surprenant de voir que les médecins et les pharmaciens refusent catégoriquement de se faire vacciner. Et les médecins que j'ai vu cet aprèm refusent de vacciner les patients qui le leur demandent.......car ils ne veulent pas prendre le risque de porter de telles responsabilités pour le futur dont on ignore les suites... Voilà, je vous semble sans doute alarmiste... Mais je ne pouvais pas "ne pas partager" ces infos que je tiens de source "sûre" sur le terrain. Chacun est libre de ses choix selon ses convictions intimes
L'Etat préconise une vaccination en priorité chez les personnels de santé, les femmes enceintes et les enfants !!! On imagine le carnage ! D'ailleurs, il est surprenant de voir que les médecins et les pharmaciens refusent catégoriquement de se faire vacciner. Et les médecins que j'ai vu cet aprèm refusent de vacciner les patients qui le leur demandent.......car ils ne veulent pas prendre le risque de porter de telles responsabilités pour le futur dont on ignore les suites... Voilà, je vous semble sans doute alarmiste... Mais je ne pouvais pas "ne pas partager" ces infos que je tiens de source "sûre" sur le terrain. Chacun est libre de ses choix selon ses convictions intimes
vendredi 20 novembre 2009
COMITE D’INITIATIVE POUR UN PROJET ALTERNATIF
Le comité d’initiative pour un projet alternatif regroupe des hommes et des femmes de toutes générations pour un combat émancipateur est une aspiration partagée autour de valeurs, de principes et d’une éthique afin de promouvoir l’avènement d’une nouvelle société guadeloupéenne.
Nous lançons un appel à l’ensemble de la population guadeloupéenne pour maintenir et protéger cette conscience collective qui nous anime et qui exprime un besoin de responsabilisation, de construction et d’apaisement.
C’est par notre devoir de transparence et pour notre exigence démocratique que nous révélons à la Guadeloupe notre ambition pour ses enfants d’aujourd’hui et ses héritiers de demain.
----------------------------------------
Chers compatriotes,
Un élan populaire alternatif est en train d’émerger afin d’offrir à la Guadeloupe une nouvelle ère de construction. Des hommes et des femmes de toutes générations souhaitent conjuguer leurs forces afin d’instaurer les bases d’une nouvelle société : une société protégée des dérives du capitalisme, soucieuse de se responsabiliser durablement et qui se donne les moyens de relever les défis du XXI siècle.
I/ le contexte social :
Depuis décembre 2008, nous vivons l’un des moments les plus importants et déterminants de l’histoire de la Guadeloupe.
Pour la première fois de notre histoire, un mouvement unitaire, organisé principalement autour des organisations syndicales, mais aussi progressistes, réformistes, écologiques, nationalistes et autonomistes, a réussi à entraîner derrière lui de nombreuses forces contestataires : syndicats paysans, associations de consommateurs, de défense des locataires, des usagers de l’eau, le mouvement culturel, les personnes en situation de handicap, les jeunes, les aînés, les étudiants, les intellectuels.
Le peuple guadeloupéen tout entier s’est reconnu à travers les révélations, dénonciations et revendications exprimées et a soutenu dans l’unité le mouvement social conduit par le LKP.
De grandes victoires ont été acquises à la suite de 44 jours de grève.
Cette grande mobilisation et ce combat frontal contre les profiteurs n’ont été possibles que grâce à l’unité des travailleurs et des couches populaires.
Cette première victoire des travailleurs ne doit pas faire oublier que les problèmes fondamentaux de la Guadeloupe sont toujours d’actualité : le chômage est toujours à la hausse, les rares activités productives et le tourisme sont en déclin. Aucune perspective optimiste n’est offerte à la Guadeloupe. Nos traditions se diluent dans une modernité mondialisée et perdent de leur substance. La transmission de valeurs nécessaires à la cohésion sociale et aux réconciliations solidaires est devenue un enjeu sur lequel nous ne pouvons plus fermer les yeux. La qualité de vie, dangereusement altérée par différentes pollutions encore trop souvent tolérées, devient de moins en moins accessible. L’environnement de notre territoire est agressé, voir empoisonné par des affairistes qui bénéficient d’une tolérance étatique inacceptable. Enfin, une insatisfaction généralisée perdure sous les coups des difficultés liées aux exigences ultralibérales.
Par ailleurs, le chômage et le sous emploi engendrent des frustrations qui ne sont pas seulement matérielles. Beaucoup de jeunes luttent contre le découragement et la fatalité. Les plus fragilisés, face au désarroi, entrent trop souvent dans une spirale où la drogue et la délinquance sont les prémisses de tragédies que chaque Guadeloupéen peut subir. La perte de repères, de valeurs, et de modèles, l’individualisme exacerbé et l’inactivité professionnelle, se traduisent par l’amplification d’un grave malaise humain et identitaire, individuel et collectif.
Ce malaise est aussi perceptible dans la Fonction Publique : la politique de l’Etat consiste à réduire les emplois entre autres par le non-remplacement des départs à la retraite. Cette politique ne diminue pas seulement l’emploi, elle dégrade le service public dont les principaux bénéficiaires sont les classes défavorisées. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants des classes moyennes se prolétarisent, et L’Etat est de moins en moins un Etat providence.
Le LKP qui représente un réel espoir pour la population, traversé par plusieurs courants, n'a pas vocation à proposer une alternative politique car il est un mouvement social avant tout.
Aujourd’hui, personne ne peut ignorer que le système capitaliste est capable de reprendre d’une main, ce qu’il a été contraint de lâcher d’une autre main. Ainsi, malgré les luttes héroïques des paysans et des ouvriers guadeloupéens, on assiste au laminage de nos activités de production, à la disparition des terres agricoles et à une domination croissante des profiteurs. Comment peut-on imaginer que les héritiers du colonialisme et que le capitalisme libéral nous donneront des instruments pour mettre fin à leur domination ?
II/ le contexte économique :
La Guadeloupe a hérité d’une économie de plantation. De nos jours nous subissons un système favorisant une économie de prédation où l’homme est réduit à son seul rôle de consommateur, d’outil de production, et en individualiste compétitif. Le sucre et la banane sont en déclin irrésistible. Un chiffre illustre la faiblesse de notre économie : le taux de couverture de la balance commerciale est de 6%, alors qu’il était encore de 80% en 1950. L’économie de plantation est devenue un marché de consommation de 2,5milliards d’euros pour les capitalistes européens qui exportent en Guadeloupe.
La départementalisation, l’intégration européenne, puis l’insertion au marché mondial par le biais de la mondialisation, ont eu pour conséquence le laminage de la plupart des activités productives. Le modèle économique mis en place est celui d’une consommation effrénée de biens importés grâce aux transferts publics, dans une formation sociale où l’emploi autre que tertiaire tend à se résorber. Entre 1977 et 1985, les exportations de la Guadeloupe vers l’Europe ont augmenté globalement de 81%, mais au cours de la même période les importations en provenance de l’Europe ont augmenté de 215%. Depuis, le mouvement n’a fait que s’accélérer avec l’effondrement des productions traditionnelles (sucre, banane) et la crise persistante du tourisme. Nous assistons à un scandale économique qui ne devrait plus se banaliser : notre croissance est une croissance sans développement ! Cette croissance n’est « tirée » essentiellement que par les dépenses des administrations et la consommation des ménages. D’où le triste constat d’une Guadeloupe avec un parc automobile individuel impressionnant et une absence presque totale de production et de création de richesse. Les transferts publics alimentent la consommation. D’où une triple dépendance : dépendance politique (qui paie décide !) une dépendance alimentaire (notre nourriture arrive par le bateau et par l’avion), et enfin une dépendance idéologique (incapacité d’imaginer un autre modèle de développement).
III/ le contexte politique :
Le mouvement social du LKP a ébranlé les fondements du vieil édifice colonial. Après les Etats-Généraux, après le Congrès des élus, c’est Sarkozy qui propose un changement de statut, en prenant soin de mettre sur orbite Monsieur Lurel et Madame Penchard (une manière d’avoir deux fers au feu, un à gauche, l’autre à droite), pour sauvegarder les intérêts stratégiques de la France et les profits des capitalistes.
Dès lors, le microcosme politique s’agite de toutes parts, pour être dans le bon coup, pour ne pas dire dans le bon wagon …
Ce sont aussi ces politiciens traditionnels (UMP, Fédération socialiste, GUSR..) qui fourbissent leurs armes et se préparent à la fois pour les élections régionales et pour un changement de statut…à condition de garder le pouvoir.
Il est dommage de constater que la plupart des organisations ne font aucune analyse sérieuse des ravages de l’assimilation après 3 siècles de colonisation, des conséquences économiques, sociales et culturelles de 60 ans de départementalisation, de la présence sur le sol français de milliers de Guadeloupéens qui n’aspirent qu’à l’intégration dans un pays où ils vivent depuis des dizaines d’années, ou y sont nés. Enfin les leçons à tirer de la consultation de décembre 2003 ne semblent pas être prises en considération.
Même si la Guadeloupe peut être considérée comme une colonie, nous ne pouvons occulter, que sa situation ne ressemble à celle d’aucune autre colonie de l’ex empire colonial français. L’avenir de notre pays est une chose trop sérieuse pour que nous fassions l’impasse sur ces questions.
Il nous faut donc inventer à la fois un modèle d’émancipation et un nouveau modèle économique et social.
C’est le double défi qui nous attend.
Notre action doit être marquée par :
· la responsabilisation politique
Il serait absurde de ne pas prendre en compte le sentiment national qui existe au sein de tous les peuples. Les Guadeloupéens doivent s’approprier le destin de la Guadeloupe. Ce sentiment national ne doit pour autant conduire, ni au nationalisme étriqué, ni au chauvinisme. Il doit tenir compte de la situation réelle et concrète du pays. Dans le contexte social, économique et politique du pays, il semble qu’un statut de large autonomie soit la revendication qui, non seulement ait le plus de chance d’aboutir, mais qui, dans la période actuelle soit celle qui corresponde au domaine du souhaitable.
Une autonomie qui n’exempterait pas la Guadeloupe d'une large partie des contraintes du Marché unique européen en ne lui conférant pas le droit de protéger son marché intérieur ne serait que pure illusion. Cette autonomie doit être conquise dans le cadre d’une forte mobilisation populaire et non être octroyée aux notables qui dirigent actuellement la Guadeloupe.
· Une nouvelle gouvernance économique
La crise récente montre (s’il en était besoin) que le capitalisme est la loi du profit, de l’exploitation des hommes, la loi de la jungle. Bref, un système où l’homme est un loup pour l’homme. Lutter contre la pwofitasyion, c’est lutter pour une juste répartition des richesses produites par l’homme. Lutter pour une nouvelle gouvernance économique c’est privilégier la satisfaction des besoins nécessaires au maintien d’une vie décente et digne. Instaurer un système économique juste et dynamique favorisant un développement endogène, c’est s’offrir les conditions d’une qualité de vie accessible à tous. Moins de rivalité et plus de solidarité pour que la relation de fraternité entre les hommes ne soit plus une utopie vaine pour nos enfants.
· L’Internationalisme.
Les capitalistes ont transformé les nations en un vaste marché mondial. Ils ont aboli les frontières nationales pour vendre leurs marchandises, et mis les travailleurs du monde entier en concurrence. Il faut donc une solidarité active entre les peuples et les travailleurs du monde.
Dès lors, il devient impératif de contribuer à des liyannaj entre les peuples et les travailleurs de tous les pays afin d’œuvrer à l’instauration d’un monde meilleur. En ce début du 21ème siècle, l’internationalisme a aussi revêtu les habits de l’altermondialisme, dont l'une des expressions les plus fortes est aujourd'hui la lutte pour la défense de l'environnement. Le creuset caribéen est l’espace à travers lequel notre volonté d’établir des solidarités actives peut s’exprimer avec force. Nous devons recréer du « lien » entre tous les peuples de la Caraïbe afin que de ces contacts naisse et progresse l’identité d’une région jusqu’ici morcelée à l’infini. D’un nouveau rapport de solidarité doit émerger une intégration caribéenne sur la base de la complémentarité entre nos pays.
· Le féminisme.
Changer les rapports sociaux, ce n’est pas changer seulement les rapports d’exploitation capitaliste, c’est aussi donner à la femme toute sa place dans la société. Trop de femmes souffrent encore de propos sexistes, de harcèlement sexuel, de violences conjugales, de discrimination à l’embauche, de bas salaires, de sous représentation politique…
Nous invitons les femmes à s’engager résolument dans ce combat émancipateur.
· L’écologie.
La formation de la société coloniale est à l’origine de la 1ere grande crise écologique qu’a connue l’ensemble du bassin caraïbe qui s’est traduite, entre autres, par la disparition de diverses espèces végétales et animales.
Il faut de toute urgence préserver notre environnement, c’est une question vitale pour nous et nos enfants. L’écologie n’est pas simplement la protection de notre environnement immédiat, c’est aussi la lutte pour préserver la planète de l’effet de serre, de la déforestation, et pour la protection de notre potentiel phytosanitaire.
Le devenir de nos régions insulaires dépend de notre implication dans la lutte planétaire qui se mène contre le réchauffement climatique. Il s’agit de militer, ici comme ailleurs, pour le développement des énergies renouvelables, non polluantes, afin d’évoluer au sein d’un environnement plus « vivable » et plus durable aussi.
IV- SUR LA QUESTION DE L’UNITE :
Nous sommes fondamentalement pour le liyannaj entre organisations politiques désireuses de réconcilier l’élu et le citoyen au sein d’un projet de responsabilisation et d’émancipation. Nous mettrons tout en œuvre pour faciliter cette unité, voire des fusions entre différentes organisations ; mais cela ne doit pas se faire dans un consensus mou. Au contraire, un débat franc, fraternel, mais sans concession sur les valeurs de démocratie, de progrès social, de solidarité entre les peuples, nous semble salutaire pour l’ensemble du mouvement alternatif . D’ores et déjà, nous appelons les travailleurs, les chômeurs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes et les organisations et partis politiques à débattre, à rapprocher leurs points de vue, à élaborer les grandes lignes d’un programme économique et social pour la Guadeloupe, répondant aux aspirations de justice et de progrès social.
V- SUR LA QUESTION DU STATUT :
Le peuple ne se prononcera pour un changement qu’en toute connaissance de cause. Le fameux « chat an sak » reste dans tous les esprits. Certains militants disent : « nous voulons l’autonomie de la Guadeloupe, mais nous n’avons pas à nous prononcer sur un article de la Constitution Française ». C’est bien pour la phraséologique révolutionnaire, mais l’époque où le peuple se contentait d’un flou artistique est révolue. A moins d’un très puissant rapport de force, il ne reste pas d’autre choix que d’opter pour une autonomie dans le cadre de la Constitution Française.
Ce statut doit donner le pouvoir d’auto-organisation et permettre d’établir de nouvelles relations avec l’Union Européenne, exemptant la Guadeloupe d'une grande partie négociée des contraintes du marché unique (libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux).
L’article 74 ouvre la possibilité de négocier un statut qui pourrait aller jusqu’à une large autonomie.
VI- SUR LA QUESTION DES ELECTIONS :
Des camarades ont posé à juste titre la question des élections. Nul ne peut éluder cette question. La vocation d’un parti est de mettre en œuvre son projet et il est donc légitime d’aspirer se trouver dans les lieux où se prennent les décisions. Trop souvent, par dogmatisme, ou disons le par sectarisme, certaines organisations d’extrême gauche se sont contentées d’une attitude de protestation, refusant toute alliance, au nom d’une pureté doctrinale. Dans ces conditions, les revendications formulées par ces organisations gardent le plus souvent un caractère social et protestataire et n’offrent aucune perspective politique concrète. Après avoir suscité l’espoir, ces organisations stagnent et perdent progressivement leurs adhérents. Comment peut-on demander indéfiniment des sacrifices à des militants, s’ils n’ont pas à court ou à moyen terme, l’espoir d'un début de changement, voire même d’une vie meilleure, pour eux et leurs familles ? Le militantisme véritable doit avoir comme objectif de changer la vie.
Donc, les élections restent un moyen de créer les conditions pour changer la vie. La participation aux élections doit se faire avec ou sans alliance, à partir d’une réflexion sur chaque élection pour décider de la participation ou non, la problématique de l'alliance n'étant pas stratégique mais tactique.
VII/ QUELLES PERSPECTIVES ?
La Guadeloupe se trouve à la croisée des chemins. Toutes les composantes du peuple guadeloupéen doivent maintenant se rassembler pour proposer et définir une nouvelle voie. Cette voie devra être celle de l’émancipation sous toutes ses formes, de la tolérance, de la concertation, d’un nouveau développement économique, de la solidarité active, de la responsabilisation et surtout celle d’un projet de société cohérent, réaliste et porteur de bien-être pour tous. Pour l’heure, des hommes et des femmes travaillent avec conviction et espoir afin de la tracer. Chaque jour, des hommes et des femmes ayant pris connaissance de ce fondement de principe et de valeur souhaitent s’y consacrer dans un esprit d’unité.
Oui, chers compatriotes, la voie existe et il nous faut maintenant l’emprunter ensemble !
Pour le CIPPA,
Alain Plaisir.
PERSONNES à CONTACTER :
Bernard Banny 0690 93 38 71 b.banny@orange.fr
Robert Nicoise 0690 86 52 10 bob.nic@orange.fr
José Alvin 0690 62 14 48
Dorol Henri 0690 33 9 75 compagnie@wanadoo.fr
Deroche Guy 0690 39 27 19
Gildard Charles-Henri 0690 55 69 16
Alain Plaisir. 0690 61 95 91 alain.plaisir@wanadoo.fr
Nous lançons un appel à l’ensemble de la population guadeloupéenne pour maintenir et protéger cette conscience collective qui nous anime et qui exprime un besoin de responsabilisation, de construction et d’apaisement.
C’est par notre devoir de transparence et pour notre exigence démocratique que nous révélons à la Guadeloupe notre ambition pour ses enfants d’aujourd’hui et ses héritiers de demain.
----------------------------------------
Chers compatriotes,
Un élan populaire alternatif est en train d’émerger afin d’offrir à la Guadeloupe une nouvelle ère de construction. Des hommes et des femmes de toutes générations souhaitent conjuguer leurs forces afin d’instaurer les bases d’une nouvelle société : une société protégée des dérives du capitalisme, soucieuse de se responsabiliser durablement et qui se donne les moyens de relever les défis du XXI siècle.
I/ le contexte social :
Depuis décembre 2008, nous vivons l’un des moments les plus importants et déterminants de l’histoire de la Guadeloupe.
Pour la première fois de notre histoire, un mouvement unitaire, organisé principalement autour des organisations syndicales, mais aussi progressistes, réformistes, écologiques, nationalistes et autonomistes, a réussi à entraîner derrière lui de nombreuses forces contestataires : syndicats paysans, associations de consommateurs, de défense des locataires, des usagers de l’eau, le mouvement culturel, les personnes en situation de handicap, les jeunes, les aînés, les étudiants, les intellectuels.
Le peuple guadeloupéen tout entier s’est reconnu à travers les révélations, dénonciations et revendications exprimées et a soutenu dans l’unité le mouvement social conduit par le LKP.
De grandes victoires ont été acquises à la suite de 44 jours de grève.
Cette grande mobilisation et ce combat frontal contre les profiteurs n’ont été possibles que grâce à l’unité des travailleurs et des couches populaires.
Cette première victoire des travailleurs ne doit pas faire oublier que les problèmes fondamentaux de la Guadeloupe sont toujours d’actualité : le chômage est toujours à la hausse, les rares activités productives et le tourisme sont en déclin. Aucune perspective optimiste n’est offerte à la Guadeloupe. Nos traditions se diluent dans une modernité mondialisée et perdent de leur substance. La transmission de valeurs nécessaires à la cohésion sociale et aux réconciliations solidaires est devenue un enjeu sur lequel nous ne pouvons plus fermer les yeux. La qualité de vie, dangereusement altérée par différentes pollutions encore trop souvent tolérées, devient de moins en moins accessible. L’environnement de notre territoire est agressé, voir empoisonné par des affairistes qui bénéficient d’une tolérance étatique inacceptable. Enfin, une insatisfaction généralisée perdure sous les coups des difficultés liées aux exigences ultralibérales.
Par ailleurs, le chômage et le sous emploi engendrent des frustrations qui ne sont pas seulement matérielles. Beaucoup de jeunes luttent contre le découragement et la fatalité. Les plus fragilisés, face au désarroi, entrent trop souvent dans une spirale où la drogue et la délinquance sont les prémisses de tragédies que chaque Guadeloupéen peut subir. La perte de repères, de valeurs, et de modèles, l’individualisme exacerbé et l’inactivité professionnelle, se traduisent par l’amplification d’un grave malaise humain et identitaire, individuel et collectif.
Ce malaise est aussi perceptible dans la Fonction Publique : la politique de l’Etat consiste à réduire les emplois entre autres par le non-remplacement des départs à la retraite. Cette politique ne diminue pas seulement l’emploi, elle dégrade le service public dont les principaux bénéficiaires sont les classes défavorisées. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants des classes moyennes se prolétarisent, et L’Etat est de moins en moins un Etat providence.
Le LKP qui représente un réel espoir pour la population, traversé par plusieurs courants, n'a pas vocation à proposer une alternative politique car il est un mouvement social avant tout.
Aujourd’hui, personne ne peut ignorer que le système capitaliste est capable de reprendre d’une main, ce qu’il a été contraint de lâcher d’une autre main. Ainsi, malgré les luttes héroïques des paysans et des ouvriers guadeloupéens, on assiste au laminage de nos activités de production, à la disparition des terres agricoles et à une domination croissante des profiteurs. Comment peut-on imaginer que les héritiers du colonialisme et que le capitalisme libéral nous donneront des instruments pour mettre fin à leur domination ?
II/ le contexte économique :
La Guadeloupe a hérité d’une économie de plantation. De nos jours nous subissons un système favorisant une économie de prédation où l’homme est réduit à son seul rôle de consommateur, d’outil de production, et en individualiste compétitif. Le sucre et la banane sont en déclin irrésistible. Un chiffre illustre la faiblesse de notre économie : le taux de couverture de la balance commerciale est de 6%, alors qu’il était encore de 80% en 1950. L’économie de plantation est devenue un marché de consommation de 2,5milliards d’euros pour les capitalistes européens qui exportent en Guadeloupe.
La départementalisation, l’intégration européenne, puis l’insertion au marché mondial par le biais de la mondialisation, ont eu pour conséquence le laminage de la plupart des activités productives. Le modèle économique mis en place est celui d’une consommation effrénée de biens importés grâce aux transferts publics, dans une formation sociale où l’emploi autre que tertiaire tend à se résorber. Entre 1977 et 1985, les exportations de la Guadeloupe vers l’Europe ont augmenté globalement de 81%, mais au cours de la même période les importations en provenance de l’Europe ont augmenté de 215%. Depuis, le mouvement n’a fait que s’accélérer avec l’effondrement des productions traditionnelles (sucre, banane) et la crise persistante du tourisme. Nous assistons à un scandale économique qui ne devrait plus se banaliser : notre croissance est une croissance sans développement ! Cette croissance n’est « tirée » essentiellement que par les dépenses des administrations et la consommation des ménages. D’où le triste constat d’une Guadeloupe avec un parc automobile individuel impressionnant et une absence presque totale de production et de création de richesse. Les transferts publics alimentent la consommation. D’où une triple dépendance : dépendance politique (qui paie décide !) une dépendance alimentaire (notre nourriture arrive par le bateau et par l’avion), et enfin une dépendance idéologique (incapacité d’imaginer un autre modèle de développement).
III/ le contexte politique :
Le mouvement social du LKP a ébranlé les fondements du vieil édifice colonial. Après les Etats-Généraux, après le Congrès des élus, c’est Sarkozy qui propose un changement de statut, en prenant soin de mettre sur orbite Monsieur Lurel et Madame Penchard (une manière d’avoir deux fers au feu, un à gauche, l’autre à droite), pour sauvegarder les intérêts stratégiques de la France et les profits des capitalistes.
Dès lors, le microcosme politique s’agite de toutes parts, pour être dans le bon coup, pour ne pas dire dans le bon wagon …
Ce sont aussi ces politiciens traditionnels (UMP, Fédération socialiste, GUSR..) qui fourbissent leurs armes et se préparent à la fois pour les élections régionales et pour un changement de statut…à condition de garder le pouvoir.
Il est dommage de constater que la plupart des organisations ne font aucune analyse sérieuse des ravages de l’assimilation après 3 siècles de colonisation, des conséquences économiques, sociales et culturelles de 60 ans de départementalisation, de la présence sur le sol français de milliers de Guadeloupéens qui n’aspirent qu’à l’intégration dans un pays où ils vivent depuis des dizaines d’années, ou y sont nés. Enfin les leçons à tirer de la consultation de décembre 2003 ne semblent pas être prises en considération.
Même si la Guadeloupe peut être considérée comme une colonie, nous ne pouvons occulter, que sa situation ne ressemble à celle d’aucune autre colonie de l’ex empire colonial français. L’avenir de notre pays est une chose trop sérieuse pour que nous fassions l’impasse sur ces questions.
Il nous faut donc inventer à la fois un modèle d’émancipation et un nouveau modèle économique et social.
C’est le double défi qui nous attend.
Notre action doit être marquée par :
· la responsabilisation politique
Il serait absurde de ne pas prendre en compte le sentiment national qui existe au sein de tous les peuples. Les Guadeloupéens doivent s’approprier le destin de la Guadeloupe. Ce sentiment national ne doit pour autant conduire, ni au nationalisme étriqué, ni au chauvinisme. Il doit tenir compte de la situation réelle et concrète du pays. Dans le contexte social, économique et politique du pays, il semble qu’un statut de large autonomie soit la revendication qui, non seulement ait le plus de chance d’aboutir, mais qui, dans la période actuelle soit celle qui corresponde au domaine du souhaitable.
Une autonomie qui n’exempterait pas la Guadeloupe d'une large partie des contraintes du Marché unique européen en ne lui conférant pas le droit de protéger son marché intérieur ne serait que pure illusion. Cette autonomie doit être conquise dans le cadre d’une forte mobilisation populaire et non être octroyée aux notables qui dirigent actuellement la Guadeloupe.
· Une nouvelle gouvernance économique
La crise récente montre (s’il en était besoin) que le capitalisme est la loi du profit, de l’exploitation des hommes, la loi de la jungle. Bref, un système où l’homme est un loup pour l’homme. Lutter contre la pwofitasyion, c’est lutter pour une juste répartition des richesses produites par l’homme. Lutter pour une nouvelle gouvernance économique c’est privilégier la satisfaction des besoins nécessaires au maintien d’une vie décente et digne. Instaurer un système économique juste et dynamique favorisant un développement endogène, c’est s’offrir les conditions d’une qualité de vie accessible à tous. Moins de rivalité et plus de solidarité pour que la relation de fraternité entre les hommes ne soit plus une utopie vaine pour nos enfants.
· L’Internationalisme.
Les capitalistes ont transformé les nations en un vaste marché mondial. Ils ont aboli les frontières nationales pour vendre leurs marchandises, et mis les travailleurs du monde entier en concurrence. Il faut donc une solidarité active entre les peuples et les travailleurs du monde.
Dès lors, il devient impératif de contribuer à des liyannaj entre les peuples et les travailleurs de tous les pays afin d’œuvrer à l’instauration d’un monde meilleur. En ce début du 21ème siècle, l’internationalisme a aussi revêtu les habits de l’altermondialisme, dont l'une des expressions les plus fortes est aujourd'hui la lutte pour la défense de l'environnement. Le creuset caribéen est l’espace à travers lequel notre volonté d’établir des solidarités actives peut s’exprimer avec force. Nous devons recréer du « lien » entre tous les peuples de la Caraïbe afin que de ces contacts naisse et progresse l’identité d’une région jusqu’ici morcelée à l’infini. D’un nouveau rapport de solidarité doit émerger une intégration caribéenne sur la base de la complémentarité entre nos pays.
· Le féminisme.
Changer les rapports sociaux, ce n’est pas changer seulement les rapports d’exploitation capitaliste, c’est aussi donner à la femme toute sa place dans la société. Trop de femmes souffrent encore de propos sexistes, de harcèlement sexuel, de violences conjugales, de discrimination à l’embauche, de bas salaires, de sous représentation politique…
Nous invitons les femmes à s’engager résolument dans ce combat émancipateur.
· L’écologie.
La formation de la société coloniale est à l’origine de la 1ere grande crise écologique qu’a connue l’ensemble du bassin caraïbe qui s’est traduite, entre autres, par la disparition de diverses espèces végétales et animales.
Il faut de toute urgence préserver notre environnement, c’est une question vitale pour nous et nos enfants. L’écologie n’est pas simplement la protection de notre environnement immédiat, c’est aussi la lutte pour préserver la planète de l’effet de serre, de la déforestation, et pour la protection de notre potentiel phytosanitaire.
Le devenir de nos régions insulaires dépend de notre implication dans la lutte planétaire qui se mène contre le réchauffement climatique. Il s’agit de militer, ici comme ailleurs, pour le développement des énergies renouvelables, non polluantes, afin d’évoluer au sein d’un environnement plus « vivable » et plus durable aussi.
IV- SUR LA QUESTION DE L’UNITE :
Nous sommes fondamentalement pour le liyannaj entre organisations politiques désireuses de réconcilier l’élu et le citoyen au sein d’un projet de responsabilisation et d’émancipation. Nous mettrons tout en œuvre pour faciliter cette unité, voire des fusions entre différentes organisations ; mais cela ne doit pas se faire dans un consensus mou. Au contraire, un débat franc, fraternel, mais sans concession sur les valeurs de démocratie, de progrès social, de solidarité entre les peuples, nous semble salutaire pour l’ensemble du mouvement alternatif . D’ores et déjà, nous appelons les travailleurs, les chômeurs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes et les organisations et partis politiques à débattre, à rapprocher leurs points de vue, à élaborer les grandes lignes d’un programme économique et social pour la Guadeloupe, répondant aux aspirations de justice et de progrès social.
V- SUR LA QUESTION DU STATUT :
Le peuple ne se prononcera pour un changement qu’en toute connaissance de cause. Le fameux « chat an sak » reste dans tous les esprits. Certains militants disent : « nous voulons l’autonomie de la Guadeloupe, mais nous n’avons pas à nous prononcer sur un article de la Constitution Française ». C’est bien pour la phraséologique révolutionnaire, mais l’époque où le peuple se contentait d’un flou artistique est révolue. A moins d’un très puissant rapport de force, il ne reste pas d’autre choix que d’opter pour une autonomie dans le cadre de la Constitution Française.
Ce statut doit donner le pouvoir d’auto-organisation et permettre d’établir de nouvelles relations avec l’Union Européenne, exemptant la Guadeloupe d'une grande partie négociée des contraintes du marché unique (libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux).
L’article 74 ouvre la possibilité de négocier un statut qui pourrait aller jusqu’à une large autonomie.
VI- SUR LA QUESTION DES ELECTIONS :
Des camarades ont posé à juste titre la question des élections. Nul ne peut éluder cette question. La vocation d’un parti est de mettre en œuvre son projet et il est donc légitime d’aspirer se trouver dans les lieux où se prennent les décisions. Trop souvent, par dogmatisme, ou disons le par sectarisme, certaines organisations d’extrême gauche se sont contentées d’une attitude de protestation, refusant toute alliance, au nom d’une pureté doctrinale. Dans ces conditions, les revendications formulées par ces organisations gardent le plus souvent un caractère social et protestataire et n’offrent aucune perspective politique concrète. Après avoir suscité l’espoir, ces organisations stagnent et perdent progressivement leurs adhérents. Comment peut-on demander indéfiniment des sacrifices à des militants, s’ils n’ont pas à court ou à moyen terme, l’espoir d'un début de changement, voire même d’une vie meilleure, pour eux et leurs familles ? Le militantisme véritable doit avoir comme objectif de changer la vie.
Donc, les élections restent un moyen de créer les conditions pour changer la vie. La participation aux élections doit se faire avec ou sans alliance, à partir d’une réflexion sur chaque élection pour décider de la participation ou non, la problématique de l'alliance n'étant pas stratégique mais tactique.
VII/ QUELLES PERSPECTIVES ?
La Guadeloupe se trouve à la croisée des chemins. Toutes les composantes du peuple guadeloupéen doivent maintenant se rassembler pour proposer et définir une nouvelle voie. Cette voie devra être celle de l’émancipation sous toutes ses formes, de la tolérance, de la concertation, d’un nouveau développement économique, de la solidarité active, de la responsabilisation et surtout celle d’un projet de société cohérent, réaliste et porteur de bien-être pour tous. Pour l’heure, des hommes et des femmes travaillent avec conviction et espoir afin de la tracer. Chaque jour, des hommes et des femmes ayant pris connaissance de ce fondement de principe et de valeur souhaitent s’y consacrer dans un esprit d’unité.
Oui, chers compatriotes, la voie existe et il nous faut maintenant l’emprunter ensemble !
Pour le CIPPA,
Alain Plaisir.
PERSONNES à CONTACTER :
Bernard Banny 0690 93 38 71 b.banny@orange.fr
Robert Nicoise 0690 86 52 10 bob.nic@orange.fr
José Alvin 0690 62 14 48
Dorol Henri 0690 33 9 75 compagnie@wanadoo.fr
Deroche Guy 0690 39 27 19
Gildard Charles-Henri 0690 55 69 16
Alain Plaisir. 0690 61 95 91 alain.plaisir@wanadoo.fr
Invitation à la Conférence de presse du LKP
KIMAFOUTIÉSA ! GWADLOUPÉYEN DOUBOUT KONT PWOFITASYON !
Byen bonjou,
INVITATION A LA CONFERENCE DE PRESSE
DU SAMEDI
21 NOVEMBRE 2009
Mityalité Lapwent - 10h00
LKP invite l’ensemble des rédactions écrites, télé et radio à sa conférence de presse concernant la situation sociale en Guadeloupe et les mobilisations à venir, le 21 novembre 2009 à 10h00 au Bik, palais de la Mutualité à Pointe à Pitre.
Ansanm nou ka litÉ…
Ansanm nou kÉ gannyÉ !
Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Eie DOMOTA
Lapwent, le 20 novembre 2009
Kenbé !
Contacts mail :
* Contact presse: presse@ugtg.org
* Webmaster: webmaster@ugtg.org
Website : http://ugtg.org/
Vidéos : http://www.dailymotion.com/UGTG
--------------------------------------------------------------
INVITATION A LA CONFERENCE DE PRESSE
DU SAMEDI 21 NOVEMBRE 2009
Mityalité Lapwent - 10h00
LKP invite l’ensemble des rédactions écrites, télé et radio à sa conférence de presse concernant la situation sociale en Guadeloupe et les mobilisations à venir, le 21 novembre 2009 à 10h00 au Bik, palais de la Mutualité à Pointe à Pitre.
ANSANM NOU KA LITÉ…
ANSANM NOU KÉ GANNYÉ !
Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Elie DOMOTA
Lapwent, le 20 novembre 2009
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DU SAMEDI
21 NOVEMBRE 2009
Mityalité Lapwent - 10h00
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Ansanm nou ka litÉ…
Ansanm nou kÉ gannyÉ !
Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Eie DOMOTA
Lapwent, le 20 novembre 2009
Kenbé !
Contacts mail :
* Contact presse: presse@ugtg.org
* Webmaster: webmaster@ugtg.org
Website : http://ugtg.org/
Vidéos : http://www.dailymotion.com/UGTG
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INVITATION A LA CONFERENCE DE PRESSE
DU SAMEDI 21 NOVEMBRE 2009
Mityalité Lapwent - 10h00
LKP invite l’ensemble des rédactions écrites, télé et radio à sa conférence de presse concernant la situation sociale en Guadeloupe et les mobilisations à venir, le 21 novembre 2009 à 10h00 au Bik, palais de la Mutualité à Pointe à Pitre.
ANSANM NOU KA LITÉ…
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Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Elie DOMOTA
Lapwent, le 20 novembre 2009
Esclaves au paradis
"Esclaves des temps modernes" jusqu'au 20 novembre à Chambéry
Le centre administratif Cristal de Chambéry-le-Haut accueille jusqu'au 20 novembre l'exposition « Esclaves au paradis ».
Visible depuis le 10 novembre, cette exposition est le fruit du travail de la photographe Céline Anaya Gautier. Qui sont ces esclaves ? Où se trouve ce paradis paradoxal ? Sur une île des Caraïbes, Saint Domingue, que les nombreux touristes français qui s'y rendent une semaine ou deux décrivent comme un paradis, avec son climat tropical, ses palmiers et ses plages de sable blanc. Mais pour 800 000 Haïtiens, chassés par la pauvreté du pays qui partage la même île, Saint Domingue c'est d'abord l'enfer du sucre. Ils vivent dans les batays, des camps à l'intérieur des plantations de canne, dont ils n'ont pas le droit de sortir. Ils travaillent entourés de gardes armés ; la canne, coupée à la machette 10 heures par jour, payée quelques centimes la tonne, leur fournit à peine les revenus suffisants pour manger.
Pendant plusieurs mois, sous la fausse identité d'une travailleuse humanitaire, la photographe et journaliste française Céline Anaya Gautier a photographié ces coupeurs de canne. La première exposition de ces photos en France, en 2007, a donné lieu à de vives réactions des autorités dominicaines. Depuis le début de l'année 2009 en République Dominicaine, des opérations de grande ampleur sont menées contre les travailleurs haïtiens, par l'armée, la police et des milices. Dans un contexte de crise, ils sont désignés comme responsables des difficultés de la population. Des milliers d'entre eux ont été pourchassés, molestés, arrêtés sur leur lieu de travail et reconduits à la frontière avec brutalité : il y a des morts, en nombre impossible à estimer.
VOAM, association savoyarde de solidarité avec Haïti, a décidé de présenter cette exposition photos, aujourd'hui propriété d'Amnesty International, dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale. « La qualité artistique des photos rend encore plus saisissante cette histoire de sang, de sucre et de sueur... », expliquent les organisateurs.
source
jeudi 19 novembre 2009
Journée CONTRE les Violences policières – Violences judiciaires
le 22 Novembre 2009 à la CIP-Idf de 15h à 22h
(14-16 Quai de la Charente, Métro Corentin Cariou)
Cet été, de Bagnolet à Argenteuil, en passant par Montreuil, les violences policières se sont accrues, et ce en toute impunité pour les policiers en cause comme nous le rappelle le récent verdict de Villiers-le-Bel. En l'espace de 30 ans, on dénombre ainsi plus de 300 jeunes issus de l’immigration décédés suite à une arrestation policière brutale et souvent arbitraire.
Les bavures policières ne sont que la partie la plus visible des agissements de cet État policier et répressif vis-à-vis des jeunes issus de l’immigration et de ceux et celles qui proposent de résister au pouvoir en place.
Parallèlement, les gouvernements successifs, ne ménagent par leurs efforts pour accroître la répression des mineurs, qui touche particulièrement les résidents des quartiers populaires.
Les dernières lois et rapports parlementaires illustrent cette volonté d'étendre les sanctions répressives. Le démantèlement de l'ordonnance de 1945 (rapport Varinard) et le projet Léger de code de justice pénale des mineurs participent alors à la stigmatisation et à la criminalisation des jeunes en enfermant et en opprimant toujours plus.
Contre les violences policières et les violences judiciaires, mobilisons-nous!
Le MQJS, Mouvement des Quartiers et le Collectif NRV, Nous Restons Vigilants.
PROGRAMME :
15h: accueil
Projections :
• Les blousons noirs du square
des batignolles.
• En banlieue parisienne.
• Les minguettes
17 h : Table Ronde "Violences judiciaires, violences policières"
19 h - 22 h : Repas musical
Coordonnées:
Contact Collectif NRV : Contact du Mouvement des Quartiers (MQJS)
Email: interecolesocial@no-log.fr
Site : www.justicesocialepourlesquartiers.org
Blog : collectif-nrv.over-blog.fr
Email: mqjs.contact@yahoo.fr
mardi 17 novembre 2009
Pub anti-tabac interdite par les lobbies de la cigarette
On lit un peu partout que cette vidéo a été interdite de diffusion suite à des pressions diverses de la part de différents lobbies, et qu'elle a coûté 500.000 €.
Grippe : regardez et écouter
Regardez et écouter cette vidéo concernant le vaccin h1n1.... sans commentaire...
http://www.dailymotion.com/swf/xaoqcj
http://www.dailymotion.com/swf/xaoqcj
lundi 16 novembre 2009
Sarkozy exalte « travail et famille »
Le chef de l’État a multiplié, hier, les allusions à l’Ancien Régime et
au christianisme pour livrer sa vision de « l’identité nationale ».
Nicolas Sarkozy a détaillé hier, à la Chapelle-en-Vercors (Drôme), une
vision aussi contestable qu’inquiétante de la République, passée au
crible de ses injonctions sur « l’identité nationale française ». « La
République, c’est l’autorité del’État,l’égalité des chances, le
mérite, le travail », a-t-il lancé, en fustigeant « l’égalitarisme ».
Avec des accents dignes du procès de Riom de 1942, intenté par les
vichystes à Léon Blum et aux républicains, le président de la République
a présenté les 35 heures comme une « erreur tragique » entérinant le
« renoncement à la valeur du travail ». Il a ensuite exalté « le travail
et la famille » pour défendre la suppression des droits de succession et
l’instauration du bouclier fiscal. Chômeurs et autres « assistés » ont
été violemment pris pour cible, dans le même temps, par le chef de
l’État, qui entend opposer « celui qui fait son travail » et « celui qui
ne fait rien ». Curieuse vision de la République, aussi, lorsque l’hôte
de l’Élysée a exalté ce que celle-ci devrait, selon lui, « à l’Ancien
Régime ». Fidèle à sa stratégie de réécriture et de manipulation de
l’histoire, Nicolas Sarkozy a vilipendé « l’expérience sanglante de la
Terreur », mais glorifié « le rêve capétien réalisé » de l’unité de la
France. Avant d’appeler à « vibrer avec le sacre de Reims » des rois de
France. Dans une envolée antilaïque, il a ensuite assuré qu’il n’y avait
« pas un seul libre penseur, pas un franc-maçon, pas un athée qui ne se
sente, au fond de lui, héritier de la chrétienté ».
Confondant« l’identité nationale » avec « les cathédrales, les clochers
d’église », il a décrété : « Être français est un honneur, il nous
appartient à tous de le mériter. » Paraphrase limpide d’un slogan du FN.
Anonyme
au christianisme pour livrer sa vision de « l’identité nationale ».
Nicolas Sarkozy a détaillé hier, à la Chapelle-en-Vercors (Drôme), une
vision aussi contestable qu’inquiétante de la République, passée au
crible de ses injonctions sur « l’identité nationale française ». « La
République, c’est l’autorité del’État,l’égalité des chances, le
mérite, le travail », a-t-il lancé, en fustigeant « l’égalitarisme ».
Avec des accents dignes du procès de Riom de 1942, intenté par les
vichystes à Léon Blum et aux républicains, le président de la République
a présenté les 35 heures comme une « erreur tragique » entérinant le
« renoncement à la valeur du travail ». Il a ensuite exalté « le travail
et la famille » pour défendre la suppression des droits de succession et
l’instauration du bouclier fiscal. Chômeurs et autres « assistés » ont
été violemment pris pour cible, dans le même temps, par le chef de
l’État, qui entend opposer « celui qui fait son travail » et « celui qui
ne fait rien ». Curieuse vision de la République, aussi, lorsque l’hôte
de l’Élysée a exalté ce que celle-ci devrait, selon lui, « à l’Ancien
Régime ». Fidèle à sa stratégie de réécriture et de manipulation de
l’histoire, Nicolas Sarkozy a vilipendé « l’expérience sanglante de la
Terreur », mais glorifié « le rêve capétien réalisé » de l’unité de la
France. Avant d’appeler à « vibrer avec le sacre de Reims » des rois de
France. Dans une envolée antilaïque, il a ensuite assuré qu’il n’y avait
« pas un seul libre penseur, pas un franc-maçon, pas un athée qui ne se
sente, au fond de lui, héritier de la chrétienté ».
Confondant« l’identité nationale » avec « les cathédrales, les clochers
d’église », il a décrété : « Être français est un honneur, il nous
appartient à tous de le mériter. » Paraphrase limpide d’un slogan du FN.
Anonyme
Petit rappel de la Fraternelle
Venez nous rejoindre
Le Mercredi 18 Novembre, 19h30
Pour la rencontre Paradoxale 9 de La Fraternelle
Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud,
75011 - Paris
M° Couronnes, Parmentier, Bus 96
Cette rencontre poursuit le travail de réflexion initié en avril dernier au Conseil économique, social et environnemental avec ATD Quart Monde sur le Croisement des Pouvoirs et des Savoirs. Elle prend pour thème cette fois :
Le Croisement des pouvoirs, condition de la démocratie ?
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Bernard Stéphan Directeur des éditions de l'Atelier, l'association ATD Quart Monde en présence Hervé Lefeuvre, les Groupes de recherche Quart Monde-Université et Quart Monde Partenaire, la Controverse avec Xavier Faltot, Olivier Bernard Président de Médecin du Monde, Serge Portelli Magistrat, Daniel Le Scornet Initiateur de la Fraternelle.
Le Mercredi 18 Novembre, 19h30
Pour la rencontre Paradoxale 9 de La Fraternelle
Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud,
75011 - Paris
M° Couronnes, Parmentier, Bus 96
Cette rencontre poursuit le travail de réflexion initié en avril dernier au Conseil économique, social et environnemental avec ATD Quart Monde sur le Croisement des Pouvoirs et des Savoirs. Elle prend pour thème cette fois :
Le Croisement des pouvoirs, condition de la démocratie ?
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Bernard Stéphan Directeur des éditions de l'Atelier, l'association ATD Quart Monde en présence Hervé Lefeuvre, les Groupes de recherche Quart Monde-Université et Quart Monde Partenaire, la Controverse avec Xavier Faltot, Olivier Bernard Président de Médecin du Monde, Serge Portelli Magistrat, Daniel Le Scornet Initiateur de la Fraternelle.
jeudi 12 novembre 2009
Communiqué de presse
- Communiqué de presse -
Paris, le 10 novembre 2009
CP/SG/JT/568/09
Madagascar : le Secrétaire général de la Francophonie appelle à la mobilisation de toutes les parties pour une mise en œuvre effective de la préparation des prochaines élections
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie , se félicite de l’issue de la réunion qui s’est tenue à Addis Abeba du 3 au 6 novembre 2009, entre les quatre mouvances malgaches et les facilitateurs de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), de l’Union africaine (UA), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il se réjouit de l’adoption d’un Accord Additionnel aux Accords de Maputo portant sur la mise en place des Institutions de la Transition à Madagascar et la répartition, au sein de ces dernières, des responsabilités entre les quatre mouvances.
Le Secrétaire général encourage les parties à persévérer dans leurs efforts en procédant au plus vite à toutes les nominations attendues et appelle à la mobilisation de toutes les parties pour une mise en œuvre effective de la préparation des prochaines élections dans des conditions respectant les critères de liberté, fiabilité et transparence.
A ce titre, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui n’a ménagé aucun effort durant l’ensemble du processus de réconciliation, aussi bien à travers la forte implication, dans ces négociations, de l’envoyé spécial du Secrétaire général , le Premier ministre Edem Kodjo, œuvrant au sein de la médiation collective, que dans le cadre du groupe international de contact sur Madagascar, réitère sa disponibilité à accompagner pleinement les étapes à venir en dépêchant notamment une mission d’expertise et d’évaluation en perspective des futures élections, conformément aux engagements pris à Maputo et à Addis Abeba.
L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 14 observateurs.
Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org
Paris, le 10 novembre 2009
CP/SG/JT/568/09
Madagascar : le Secrétaire général de la Francophonie appelle à la mobilisation de toutes les parties pour une mise en œuvre effective de la préparation des prochaines élections
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie , se félicite de l’issue de la réunion qui s’est tenue à Addis Abeba du 3 au 6 novembre 2009, entre les quatre mouvances malgaches et les facilitateurs de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), de l’Union africaine (UA), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il se réjouit de l’adoption d’un Accord Additionnel aux Accords de Maputo portant sur la mise en place des Institutions de la Transition à Madagascar et la répartition, au sein de ces dernières, des responsabilités entre les quatre mouvances.
Le Secrétaire général encourage les parties à persévérer dans leurs efforts en procédant au plus vite à toutes les nominations attendues et appelle à la mobilisation de toutes les parties pour une mise en œuvre effective de la préparation des prochaines élections dans des conditions respectant les critères de liberté, fiabilité et transparence.
A ce titre, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui n’a ménagé aucun effort durant l’ensemble du processus de réconciliation, aussi bien à travers la forte implication, dans ces négociations, de l’envoyé spécial du Secrétaire général , le Premier ministre Edem Kodjo, œuvrant au sein de la médiation collective, que dans le cadre du groupe international de contact sur Madagascar, réitère sa disponibilité à accompagner pleinement les étapes à venir en dépêchant notamment une mission d’expertise et d’évaluation en perspective des futures élections, conformément aux engagements pris à Maputo et à Addis Abeba.
L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 14 observateurs.
Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org
Vale : la campagne décolle !
La campagne que nous avons lancée la semaine dernière pour soutenir les ouvriers de la compagnie minière Vale au Canada et au Brésil enregistre l'un de nos meilleurs résultats. Alors que j'écris ces mots, plus de 5.000 d'entre vous ont déjà envoyé des messages. Ces messages - dans sept langues - envoient une protestation très forte à la compagnie tout en démontrant notre solidarité avec les ouvriers en grève depuis mi-Juillet.
C'est un excellent résultat mais nous pourrions faire tellement mieux. Si chaque personne recevant ce courriel prenait 30 secondes pour participer à la campagne, c'est plus de 50.000 courriels que la direction de Vale aurait reçu. Réfléchissez à cela. Faîtes passer le mot !
"Un impressionnant nouvel outil militant" est lancé en douceur
À moins que vous soyez un lecteur régulier du blog officiel de Google (et nous ne le sommes pas) vous n'avez probablement pas entendu parler de Google SideWiki. Prévenu par un syndicaliste de Nouvelle Zélande, nous avons testé ce qu'il appelle "un impressionnant nouvel outil militant". Et il a sans doute raison.
Nous ne nous lancerons pas dans les explications techniques. Allez lire ce que Google en dit.
Quand vous aurez installé le SideWiki dans votre navigateur (ça vous prendra moins d'une minute) allez voir ce qui se passe sur le site officiel de Nestlé et imaginer le potentiel de cet outil. Merci Google !
C'est un excellent résultat mais nous pourrions faire tellement mieux. Si chaque personne recevant ce courriel prenait 30 secondes pour participer à la campagne, c'est plus de 50.000 courriels que la direction de Vale aurait reçu. Réfléchissez à cela. Faîtes passer le mot !
"Un impressionnant nouvel outil militant" est lancé en douceur
À moins que vous soyez un lecteur régulier du blog officiel de Google (et nous ne le sommes pas) vous n'avez probablement pas entendu parler de Google SideWiki. Prévenu par un syndicaliste de Nouvelle Zélande, nous avons testé ce qu'il appelle "un impressionnant nouvel outil militant". Et il a sans doute raison.
Nous ne nous lancerons pas dans les explications techniques. Allez lire ce que Google en dit.
Quand vous aurez installé le SideWiki dans votre navigateur (ça vous prendra moins d'une minute) allez voir ce qui se passe sur le site officiel de Nestlé et imaginer le potentiel de cet outil. Merci Google !
Le SNJC saisira le Président Paul Biya sur la non-application de la convention collective des journalistes
A l'occasion du premier anniversaire de la signature solennelle de la convention collective nationale des journalistes et métier connexes le 12 novembre 2009, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) note, avec la plus grande désolation, que ce document juridique qui devait améliorer les relations professionnelles dans les médias n'a fait l'objet d'aucun début d'application.
Le SNJC a du reste relevé, depuis lors, une dégradation significative des relations professionnelles dans les médias privés où, côté de la crise à laquelle ils font face, l'on a assisté à des licenciements abusifs de délégués de personnel et de syndicalistes, des salaires médiocres payés à l'humeur, tandis qu'à l'unisson, ces médias refusaient de concéder à la classe employée, dans l'impunité totale, leurs droits fondamentaux parmi les plus élémentaires, en particulier l'organisation d'élections de représentants du personnel, une infraction réprimée par le code du travail en vigueur.
Le SNJC rappelle que le refus de mettre en Åuvre la convention collective des journalistes signée sous l'égide du Gouvernement de M. Paul Biya est une preuve supplémentaire de l'inertie tant décriée du système dont les conseillers, trop peu imaginatifs, n'ont jusque-là suggéré que des stratégies répressives, de noyautage et de « protection » à l'égard des médias privés.
Le SNJC saisira à cet effet le chef de l'Etat et les autres partis politiques avant la fin du mois de novembre 2009 pour faire inscrire l'application de la convention collective des journalistes parmi les chantiers prioritaires de la prochaine élection présidentielle, prévue en octobre 2011.
Le SNJC rappelle enfin que la répression, même douce, des médias par la clochardisation du journaliste n'a pour seul effet boomerang qu'une presse toxique pour l'opinion nationale et internationale, qui n'Åuvre pas à l'amélioration de la Gouvernance mais qui, pauvre, manipulée et corrompue, est caporalisée pour atomiser les libertés publiques et spolier les citoyens.
Fait à Douala, le 11 novembre 2009
Pour le SNJC,
Le Premier Secrétaire National
Le SNJC a du reste relevé, depuis lors, une dégradation significative des relations professionnelles dans les médias privés où, côté de la crise à laquelle ils font face, l'on a assisté à des licenciements abusifs de délégués de personnel et de syndicalistes, des salaires médiocres payés à l'humeur, tandis qu'à l'unisson, ces médias refusaient de concéder à la classe employée, dans l'impunité totale, leurs droits fondamentaux parmi les plus élémentaires, en particulier l'organisation d'élections de représentants du personnel, une infraction réprimée par le code du travail en vigueur.
Le SNJC rappelle que le refus de mettre en Åuvre la convention collective des journalistes signée sous l'égide du Gouvernement de M. Paul Biya est une preuve supplémentaire de l'inertie tant décriée du système dont les conseillers, trop peu imaginatifs, n'ont jusque-là suggéré que des stratégies répressives, de noyautage et de « protection » à l'égard des médias privés.
Le SNJC saisira à cet effet le chef de l'Etat et les autres partis politiques avant la fin du mois de novembre 2009 pour faire inscrire l'application de la convention collective des journalistes parmi les chantiers prioritaires de la prochaine élection présidentielle, prévue en octobre 2011.
Le SNJC rappelle enfin que la répression, même douce, des médias par la clochardisation du journaliste n'a pour seul effet boomerang qu'une presse toxique pour l'opinion nationale et internationale, qui n'Åuvre pas à l'amélioration de la Gouvernance mais qui, pauvre, manipulée et corrompue, est caporalisée pour atomiser les libertés publiques et spolier les citoyens.
Fait à Douala, le 11 novembre 2009
Pour le SNJC,
Le Premier Secrétaire National
mercredi 11 novembre 2009
Caribulles, le Ier Festival Caribeen de la BD et des Mangas
vendredi 12 mars 2010, à 09:00 au samedi 13 mars 2010, à 22:05
A Fort Fleur d'Epee .Gosier
A Fort Fleur d'Epee .Gosier
RASSEMBLEMENT POUR MANIFESTER CONTRE LE VACCIN H1N1 GUADELOUPE & MARTINIQUE
Quand ils ont rendu la vaccination obligatoire en Chine, je n'ai rien dit : je n'étais pas Chinois...
Quand ils ont rendu la vaccination obligatoire aux USA, je n'ai rien dit : je n'étais pas Américain...
Quand ils ont rendu la vaccination obligatoire au Canada, je n'ai rien dit : je n'étais pas Canadien...
Quand ils ont rendu la vaccination obligatoire en Ukraine, je n'ai rien dit : je n'étais pas Ukrainien.
Et puis, un jour, ils ont rendu la vaccination obligatoire dans mon pays aussi... je n'ai rien dit : il était déjà trop tard.
NON IL N'EST PAS TROP TARD , LA VACCINATION N'EST PAS ENCORE OBLIGATOIRE EN FRANCE ET CELA PARCE QUE LA JURIDICTION NE LE PERMET PAS ENCORE. L'ENTREE EN VIGUEUR DU TRAITE DE LISBONNE LE 1 ER DECEMBRE PERMETTRA AUX AUTORITES FRANCAISES DE NOUS FORCER A NOUS VACCINER MALGRE LA FRILOSITE GENERALE PROVOQUEE PAR CE VACCIN.
CETTE MANIFESTATION N'A PAS POUR OBJECTIF D'ANNULER LA VACCINATION MAIS DE NOUS PERMETTRE DE FAIRE UN CHOIX ECLAIRE ET LIBRE SACHANT CE QUE CONTIENT LE VACCIN ET SES EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES.
TOUS LES PAYS DANS LESQUELS LA VACCINATION A DEJA COMMENCEE DENOMBRENT DES MALADES ET MEME DES MORTS SUITE A LA VACCINATION H1N1
NOUS RECLAMONS JUSTE LE DROIT DE CHOISIR SI OUI OU NON NOUS POUVONS NOUS FAIRE VACCINER OU NON. QUAND MON MEDECIN REFUSE DE SE FAIRE VACCINER ET QUELES DIRIGEANTS DE TOUS LES PAYS ONT DROIT A UN VACCIN SPECIAL, QUE LE PRESIDENT OBAMA NE FAIT PAS VACCINER SES ENFANTS MAIS OBLIGE LES AUTRES A L'ÊTRE IL EST LEGITIME DE SE POSER DES QUESTIONS ET DE RECLAMER :
LA LIBERTE :je veux savoir la VERITE sur ce vaccin afin de faire mes choix en toute LIBERTE
AU NOM DE L'EGALITE SI TOUT LE MONDE NE SE FAIT PAS VACCINER AVEC LE MEME VACCIN JE REFUSE LA VACCINATION H1N1
EN TOUTE FRATERNITE soyons informons nous et soyons ensemble tous ensemble dans la rue pour créer un évènement qui obligera les MEDIAS ET LE GOUVERNEMENT A RESPECTER NOTRE VOLONTE et NOTRE LIBRE ARBITRE
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS ET SI VOUS VOULEZ DES INFOS REELLES SUR CETTE FAUSSE PANDEMIE CONTACTEZ MOI :
SUR FACEBOOK : PETITE UTOPISTE
MSN : lapetiteutopiste@live.fr
TEL : 0690 399 319
SANTE nou sé ta nou yo ké vacciné mwen si mwen lé
TOUS LE 22 DANS LES RUES DE NOS CAPITALES RESPECTIVES DEVANT NOS MAISONS DES SYNDICATS
MAISONS DES SYNDICATS GUADELOUPE PAP & MAISON DES SYNDICATS MARTINIQUE FORT DE FRANCE
Désobéissance: Discours prononcé par Marie-George Buffet en hommage aux 27 de Châteaubriant
Bonjour à tous,
En ces jours où l'institution veut nous imposer une mémoire
frelatée de Guy Môquet, je me permet de vous transférer le
discours de M.G. Buffet en hommage aux fusillés de Chateaubriant;
elle y défend l'idée d'une désobéissance collective, d'une
insurrection civique qui s'accompagne d'un réel hommage à Alain et
aux désobéisseurs. Comme quoi, par delà les réticences syndicales,
des soutiens politiques peuvent se construire autour de l'idée de
désobéissance.
Cyril Binot,
Madame la présidente de l'amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, chère
Odette,
Mesdames et Messieurs les représentants des associations d'anciens
combattants, résistants et déportés,
Mesdames et Messieurs représentant les familles des fusillés,
Monsieur le maire de Châteaubriant,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le directeur du journal l'Humanité, cher Patrick,
Mesdames et Messieurs les représentants de la Confédération générale du
travail,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis et chers camarades,
Le chant de La Marseillaise porté par les voix des 27 résonne
encore dans les rues de Châteaubriant.
Ce jour là, le 22 octobre 1941, les camions de l'ennemi traversent la
ville avec à leur bord des hommes au courage infini. Ils chantent. Ils
chantent pour dire leur haine de la barbarie nazie, dire qu'ils n'ont
pas peur de mourir, dire qu'ils n'ont aucun regret et que d'autres
devront résister après-eux..
Certains Castelbriantais ont vu passé les camions,* d'autres non. Mais
tous se souviennent de ces hommes qui n'ont pas arrêté de chanter de
leur départ de Choisel jusqu'à leur arrivée à la Sablière. Au camp, tous
les détenus ont donné un écho puissant à leurs paroles.
Le bruit des véhicules devant les poteaux plantés dans la carrière ne
réussira pas à étouffer les cris de liberté de Ténine et de ses
camarades : «Vive la France», «Vive le Parti communiste», « Vive le
peuple allemand » ont-ils lancé à ceux qui les pointaient de leurs fusils.
Les 27 sont morts. Et cette mort a tout de suite empli de colère la
population de Châteaubriant. Beaucoup partageaient l'engagement de ces
combattants infatigables. Certains prendront même le risque, dès le soir
de la fusillade, de se rendre au château pour rendre hommage aux victimes.
Pendant la nuit, puis aux premières lueurs du jour, quelques-uns, avec
courage, viendront fleurir la carrière.
Venue à vélo de Louisfert, Denise Caridel fut parmi les premières à se
rendre sur le lieu de la fusillade pour y déposer des fleurs. Des fleurs
pour rendre hommage à ses « p'tits gars », aux plus jeunes, Guy, Charles
et Émile et à tous les autres. Des fleurs à l'image de la beauté de leur
combat. Des fleurs au puissant parfum de désobéissance.
Aragon nous dira que le dimanche suivant plus de 5000 personnes
défileront à la Sablière. Elles couvriront de fleurs un sol encore
marqué par le sang de ceux qui, par leur courage, donnèrent la force à
leurs survivants de faire fleurir, dans le pays tout entier, des actes
de résistance. Merci. Merci à toutes les femmes et à tous les hommes qui
ont fait vivre la Résistance en Loire Intérieure comme on l’appelait
autrefois. Je pense aux familles de ce pays qui ont accueilli des
réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste.
Je pense aux enfants qui dissimulaient dans leurs chaussettes des
messages qu’ils passaient ensuite à leurs pères à travers les grillages
du camp de Choisel.
Je pense aux femmes qui, venues visiter leur mari prisonnier,
transféraient des marchandises.
Je pense aux agents des PTT qui, apportant du courrier, laissaient les
sacoches de leur vélo ouvertes pour que des lettres échappent à la censure.
Je pense aux commerçants qui offraient le gîte et le couvert à ceux qui
avaient réussi à s'évader.
Tous, dans la diversité de leurs pensées, de leurs engagements, ont
bravé les interdits de l'occupation. Tous ont pris le risque de mourir
sous les balles allemandes.
Tous ont désobéi comme les 27. Tous, et combien d'autres ?
L'action de ces résistants trouve un écho sans cesse grandissant
aujourd'hui. Des femmes et des hommes ordinaires, comme eux,
désobéissent aux ordres injustes, aux mesures inégalitaires, à tout
ce qui empiète les droits et les libertés.
Refusant la chasse aux enfants sans-papiers, des hommes et des
femmes ordinaires, -parents, enseignants-, écrivaient, il y a
trois ans, dans un appel que nous étions nombreux à signer :
«Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces
adolescents et de leurs parents. Ils ont commencé d’étudier dans
ce pays, ils en parlent la langue. S’ils décident d’échapper à
une expulsion honteuse, nous les y aiderons». Ces mots nous
rappellent l'action de Jean Grandel, maire et conseiller général
communiste. Déchu de ses mandats le 21 janvier 1940, il ira
s’occuper du sort des enfants évacués en province.
Défendre ces enfants, c'est aussi défendre avec force les missions de
l'école. Je me souviens de cet instituteur de Colomiers, Alain Réfalo,
qui en fin d'année dernière initiait un mouvement qu'il qualifie
lui-même de « désobéissance pédagogique ». Il fut suivi depuis par 3000
de ses collègues. Pour lui, « nous ne pouvons pas brader notre
conscience en acceptant des réformes qui font mal à l'école publique ».
Il nous rappelle qu'un fonctionnaire peut « dire non à sa hiérarchie si
l'ordre donné est de nature à compromettre gravement un intérêt public
». Ces mêmes principes étaient déjà défendus par l'un des 27, Raymond
Laforge, qui enseignait à Montargis avant la guerre.
Ce sens de l'intérêt public et de l'importance des services publics, des
médecins l'ont eux aussi rappelé récemment. Ils dénonçaient avec force
une loi dans laquelle le maître-mot n’est plus la santé mais la
rentabilité. Et, ils annonçaient leur intention de désobéir : « Soyons
clairs disaient-ils
http://moissacaucoeur.elunet.fr/index.php/post/26/10/2009/ disaient-ils
Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et
chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. ». Cet
engagement fait écho à celui de Maurice Ténine qui créa en janvier 1941,
le journal clandestin « Le Médecin français ».
Tant d'autres luttes mériteraient d'être évoquées. J'en
évoquerai deux qui sont particulièrement d'actualité.
La lutte des femmes pour leurs droits, leur droit à la désobéissance
face à l'ordre patriarcal rappelant le combat de toutes ces résistantes
trop souvent anonymes.
Enfin, dès demain soir, les cheminots seront en grève. Leur but :
promouvoir une autre politique pour le fret SNCF et gagner, par l’action
collective, l’arrêt des suppressions d’emplois, l’amélioration des
conditions de travail, l’abandon des réorganisations qui font tant de
mal au transport public et à ses agents. Cette désobéissance, qui est
celle de cheminots portant une certaine idée du service public et de ses
valeurs, me rappelle celle de Léon Bronchart, un conducteur de train du
Tarn-et-Garonne qui, il y a 67 ans, le 31 octobre 1942, décidait lui
aussi de désobéir.
Il nous raconte : « J'assiste à l'évolution d'une rame que l'on ajoute
au train que je dois emmener. Sur les marchepieds, des éléments de la
Police d'État gardent les portières, j'effectue ma mise en tête et je
m'enquiers auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service
d'ordre et de sécurité. Il m'apprend que ce sont des internés politiques
que l'on transfère ...
je refuse d'emmener le train. ...
Malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai
continué à refuser ; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la
machine ...
Rentré au dépôt j'ai dit : « Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il
puisse constater que je ne suis ni fou, ni ivre ».
Tous ces résistants d'hier et d'aujourd'hui ont tous une chose en
commun : ils considèrent que la désobéissance, plus qu'un droit, est un
devoir quand l'ordre établi s'oppose à la devise de notre République:
liberté, égalité, fraternité.
Face à l'ordre moral, la désobéissance est vitale car elle est un moyen
d'irruption civique dans une démocratie étouffée, elle est un moyen
d'action, de convergences, de rassemblement.
En France, comme ailleurs, la mondialisation capitaliste confisque
progressivement les pouvoirs des peuples pour les confier aux mains de
quelques financiers. La Loi du profit rejette les modes d’expressions,
d’organisations et d’actions démocratiques qui pourraient contester sa
logique. Face à cela, les institutions de la Ve République sont à bout
de souffle, incapables de donner de la force aux citoyens et citoyennes.
Il nous faut alors ici faire nôtre une idée qui accompagne l'action de
tous les résistants, l'idée que l'essence de la démocratie réside bien
moins dans le pouvoir de la majorité que dans les contre-pouvoirs que
constituent des minorités. Cela nous indique un chemin à emprunter pour
répondre à la crise actuelle : libérer les droits et donner de nouveaux
pouvoirs aux élus, à tous les citoyens, citoyennes, aux salariés !
Elle appelle la construction d'une nouvelle République où le Parlement
retrouve sa légitimité, où l'intérêt général, le bien commun reprennent
le dessus sur le tout marchand.
Cela appelle la construction d'une République sociale où les salariés
pour faire respecter leurs droits puissent se mêler de la gestion des
entreprises qu'elles soient publiques ou privées.
Construisons une République participative où les citoyens et citoyennes
puissent, comme nous l'avons fait lors de la votation citoyenne sur la
Poste, se saisir, à tout moment, des choix qui concernent leur vie et
leur avenir.
Unissons nos forces pour porter une ambition démocratique pour notre
pays comme celles et ceux qui nous ont précédés ont su le faire pour
désobéir à l'occupant.
Les fleurs déposées par les milliers de Castelbriantais à la Sablière
sont le témoin de la capacité d'un peuple à se rassembler autour de
valeurs aussi fortes que celles promues par les résistants.
Dans la France occupée, la symphonie de leurs couleurs a marqué l'éclat
de l'engagement de millions de cœurs qui haïssaient la guerre et le
fascisme.
A la Libération, la puissance de leurs parfums a témoigné de la profonde
humanité des femmes et des hommes que les nazis voulaient déshumaniser.
Cette humanité s'est traduite dans le programme du Conseil national de
la Résistance.
Aujourd'hui, ces fleurs nous rappellent que la désobéissance est le
bourgeon d'une démocratie véritable, le bourgeon de la prise du
pouvoir par un peuple à présent libéré de la barbarie nazie, libéré
par nos 27 camarades, libéré par tous les résistants !
En ces jours où l'institution veut nous imposer une mémoire
frelatée de Guy Môquet, je me permet de vous transférer le
discours de M.G. Buffet en hommage aux fusillés de Chateaubriant;
elle y défend l'idée d'une désobéissance collective, d'une
insurrection civique qui s'accompagne d'un réel hommage à Alain et
aux désobéisseurs. Comme quoi, par delà les réticences syndicales,
des soutiens politiques peuvent se construire autour de l'idée de
désobéissance.
Cyril Binot,
Madame la présidente de l'amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé, chère
Odette,
Mesdames et Messieurs les représentants des associations d'anciens
combattants, résistants et déportés,
Mesdames et Messieurs représentant les familles des fusillés,
Monsieur le maire de Châteaubriant,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le directeur du journal l'Humanité, cher Patrick,
Mesdames et Messieurs les représentants de la Confédération générale du
travail,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis et chers camarades,
Le chant de La Marseillaise porté par les voix des 27 résonne
encore dans les rues de Châteaubriant.
Ce jour là, le 22 octobre 1941, les camions de l'ennemi traversent la
ville avec à leur bord des hommes au courage infini. Ils chantent. Ils
chantent pour dire leur haine de la barbarie nazie, dire qu'ils n'ont
pas peur de mourir, dire qu'ils n'ont aucun regret et que d'autres
devront résister après-eux..
Certains Castelbriantais ont vu passé les camions,* d'autres non. Mais
tous se souviennent de ces hommes qui n'ont pas arrêté de chanter de
leur départ de Choisel jusqu'à leur arrivée à la Sablière. Au camp, tous
les détenus ont donné un écho puissant à leurs paroles.
Le bruit des véhicules devant les poteaux plantés dans la carrière ne
réussira pas à étouffer les cris de liberté de Ténine et de ses
camarades : «Vive la France», «Vive le Parti communiste», « Vive le
peuple allemand » ont-ils lancé à ceux qui les pointaient de leurs fusils.
Les 27 sont morts. Et cette mort a tout de suite empli de colère la
population de Châteaubriant. Beaucoup partageaient l'engagement de ces
combattants infatigables. Certains prendront même le risque, dès le soir
de la fusillade, de se rendre au château pour rendre hommage aux victimes.
Pendant la nuit, puis aux premières lueurs du jour, quelques-uns, avec
courage, viendront fleurir la carrière.
Venue à vélo de Louisfert, Denise Caridel fut parmi les premières à se
rendre sur le lieu de la fusillade pour y déposer des fleurs. Des fleurs
pour rendre hommage à ses « p'tits gars », aux plus jeunes, Guy, Charles
et Émile et à tous les autres. Des fleurs à l'image de la beauté de leur
combat. Des fleurs au puissant parfum de désobéissance.
Aragon nous dira que le dimanche suivant plus de 5000 personnes
défileront à la Sablière. Elles couvriront de fleurs un sol encore
marqué par le sang de ceux qui, par leur courage, donnèrent la force à
leurs survivants de faire fleurir, dans le pays tout entier, des actes
de résistance. Merci. Merci à toutes les femmes et à tous les hommes qui
ont fait vivre la Résistance en Loire Intérieure comme on l’appelait
autrefois. Je pense aux familles de ce pays qui ont accueilli des
réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste.
Je pense aux enfants qui dissimulaient dans leurs chaussettes des
messages qu’ils passaient ensuite à leurs pères à travers les grillages
du camp de Choisel.
Je pense aux femmes qui, venues visiter leur mari prisonnier,
transféraient des marchandises.
Je pense aux agents des PTT qui, apportant du courrier, laissaient les
sacoches de leur vélo ouvertes pour que des lettres échappent à la censure.
Je pense aux commerçants qui offraient le gîte et le couvert à ceux qui
avaient réussi à s'évader.
Tous, dans la diversité de leurs pensées, de leurs engagements, ont
bravé les interdits de l'occupation. Tous ont pris le risque de mourir
sous les balles allemandes.
Tous ont désobéi comme les 27. Tous, et combien d'autres ?
L'action de ces résistants trouve un écho sans cesse grandissant
aujourd'hui. Des femmes et des hommes ordinaires, comme eux,
désobéissent aux ordres injustes, aux mesures inégalitaires, à tout
ce qui empiète les droits et les libertés.
Refusant la chasse aux enfants sans-papiers, des hommes et des
femmes ordinaires, -parents, enseignants-, écrivaient, il y a
trois ans, dans un appel que nous étions nombreux à signer :
«Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces
adolescents et de leurs parents. Ils ont commencé d’étudier dans
ce pays, ils en parlent la langue. S’ils décident d’échapper à
une expulsion honteuse, nous les y aiderons». Ces mots nous
rappellent l'action de Jean Grandel, maire et conseiller général
communiste. Déchu de ses mandats le 21 janvier 1940, il ira
s’occuper du sort des enfants évacués en province.
Défendre ces enfants, c'est aussi défendre avec force les missions de
l'école. Je me souviens de cet instituteur de Colomiers, Alain Réfalo,
qui en fin d'année dernière initiait un mouvement qu'il qualifie
lui-même de « désobéissance pédagogique ». Il fut suivi depuis par 3000
de ses collègues. Pour lui, « nous ne pouvons pas brader notre
conscience en acceptant des réformes qui font mal à l'école publique ».
Il nous rappelle qu'un fonctionnaire peut « dire non à sa hiérarchie si
l'ordre donné est de nature à compromettre gravement un intérêt public
». Ces mêmes principes étaient déjà défendus par l'un des 27, Raymond
Laforge, qui enseignait à Montargis avant la guerre.
Ce sens de l'intérêt public et de l'importance des services publics, des
médecins l'ont eux aussi rappelé récemment. Ils dénonçaient avec force
une loi dans laquelle le maître-mot n’est plus la santé mais la
rentabilité. Et, ils annonçaient leur intention de désobéir : « Soyons
clairs disaient-ils
http://moissacaucoeur.elunet.fr/index.php/post/26/10/2009/ disaient-ils
Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et
chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. ». Cet
engagement fait écho à celui de Maurice Ténine qui créa en janvier 1941,
le journal clandestin « Le Médecin français ».
Tant d'autres luttes mériteraient d'être évoquées. J'en
évoquerai deux qui sont particulièrement d'actualité.
La lutte des femmes pour leurs droits, leur droit à la désobéissance
face à l'ordre patriarcal rappelant le combat de toutes ces résistantes
trop souvent anonymes.
Enfin, dès demain soir, les cheminots seront en grève. Leur but :
promouvoir une autre politique pour le fret SNCF et gagner, par l’action
collective, l’arrêt des suppressions d’emplois, l’amélioration des
conditions de travail, l’abandon des réorganisations qui font tant de
mal au transport public et à ses agents. Cette désobéissance, qui est
celle de cheminots portant une certaine idée du service public et de ses
valeurs, me rappelle celle de Léon Bronchart, un conducteur de train du
Tarn-et-Garonne qui, il y a 67 ans, le 31 octobre 1942, décidait lui
aussi de désobéir.
Il nous raconte : « J'assiste à l'évolution d'une rame que l'on ajoute
au train que je dois emmener. Sur les marchepieds, des éléments de la
Police d'État gardent les portières, j'effectue ma mise en tête et je
m'enquiers auprès du sous-chef de gare de la raison d'un tel service
d'ordre et de sécurité. Il m'apprend que ce sont des internés politiques
que l'on transfère ...
je refuse d'emmener le train. ...
Malgré les conseils, les objurgations, les sommations, les menaces, j'ai
continué à refuser ; quand j'en ai eu assez, j'ai coupé moi-même la
machine ...
Rentré au dépôt j'ai dit : « Si vous voulez, faites venir un médecin pour qu'il
puisse constater que je ne suis ni fou, ni ivre ».
Tous ces résistants d'hier et d'aujourd'hui ont tous une chose en
commun : ils considèrent que la désobéissance, plus qu'un droit, est un
devoir quand l'ordre établi s'oppose à la devise de notre République:
liberté, égalité, fraternité.
Face à l'ordre moral, la désobéissance est vitale car elle est un moyen
d'irruption civique dans une démocratie étouffée, elle est un moyen
d'action, de convergences, de rassemblement.
En France, comme ailleurs, la mondialisation capitaliste confisque
progressivement les pouvoirs des peuples pour les confier aux mains de
quelques financiers. La Loi du profit rejette les modes d’expressions,
d’organisations et d’actions démocratiques qui pourraient contester sa
logique. Face à cela, les institutions de la Ve République sont à bout
de souffle, incapables de donner de la force aux citoyens et citoyennes.
Il nous faut alors ici faire nôtre une idée qui accompagne l'action de
tous les résistants, l'idée que l'essence de la démocratie réside bien
moins dans le pouvoir de la majorité que dans les contre-pouvoirs que
constituent des minorités. Cela nous indique un chemin à emprunter pour
répondre à la crise actuelle : libérer les droits et donner de nouveaux
pouvoirs aux élus, à tous les citoyens, citoyennes, aux salariés !
Elle appelle la construction d'une nouvelle République où le Parlement
retrouve sa légitimité, où l'intérêt général, le bien commun reprennent
le dessus sur le tout marchand.
Cela appelle la construction d'une République sociale où les salariés
pour faire respecter leurs droits puissent se mêler de la gestion des
entreprises qu'elles soient publiques ou privées.
Construisons une République participative où les citoyens et citoyennes
puissent, comme nous l'avons fait lors de la votation citoyenne sur la
Poste, se saisir, à tout moment, des choix qui concernent leur vie et
leur avenir.
Unissons nos forces pour porter une ambition démocratique pour notre
pays comme celles et ceux qui nous ont précédés ont su le faire pour
désobéir à l'occupant.
Les fleurs déposées par les milliers de Castelbriantais à la Sablière
sont le témoin de la capacité d'un peuple à se rassembler autour de
valeurs aussi fortes que celles promues par les résistants.
Dans la France occupée, la symphonie de leurs couleurs a marqué l'éclat
de l'engagement de millions de cœurs qui haïssaient la guerre et le
fascisme.
A la Libération, la puissance de leurs parfums a témoigné de la profonde
humanité des femmes et des hommes que les nazis voulaient déshumaniser.
Cette humanité s'est traduite dans le programme du Conseil national de
la Résistance.
Aujourd'hui, ces fleurs nous rappellent que la désobéissance est le
bourgeon d'une démocratie véritable, le bourgeon de la prise du
pouvoir par un peuple à présent libéré de la barbarie nazie, libéré
par nos 27 camarades, libéré par tous les résistants !
mercredi 4 novembre 2009
La Conférence ministérielle MENA-OCDE
La Conférence ministérielle MENA-OCDE à Marrakech traitera des réformes à l’appui du développement, de la croissance et de l’emploi
Dans le contexte de la crise économique mondiale qui a affaibli la croissance et mis à mal l’investissement en provenance de l’étranger, ministres et chefs d’entreprises des pays arabes rencontreront leurs homologues des pays de l’OCDE à Marrakech les 22 et 23 novembre 2009 afin de débattre des moyens à mettre en œuvre pour développer l’emploi, stimuler l’investissement, renforcer la gouvernance et lutter contre la pauvreté dans la région du Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA).
La situation appelle une action d’urgence : d’ici à 2020, 100 millions de nouveaux emplois seront nécessaires pour faire face à l’expansion démographique de la région MENA. Avec la chute des taux de croissance annuelle de 7 % les années précédentes à 4 % cette année et le fléchissement des entrées d’investissements directs étrangers estimé à 30 %, les pouvoirs publics doivent améliorer l’efficience de leurs fonctions publiques et attirer l’investissement des entreprises étrangères.
Le 22 novembre, des représentants des gouvernements, des entreprises et de la société civile des pays de la région MENA et de l’OCDE partageront leurs expériences et examineront les possibilités de réforme dans le cadre de trois rencontres organisées en parallèle : un Forum sur la gouvernance, un Forum sur les entreprises et un Sommet des femmes chefs d’entreprise. Ces trois évènements sont ouverts aux médias.
Le 23 novembre, les dirigeants de 18 pays de la région MENA poursuivront les discussions avec leurs homologues des pays de l’OCDE dans le cadre d’une conférence ministérielle sur le thème : « Au-delà de la crise : les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques ».
Les sessions du matin de la conférence ministérielle seront ouvertes aux journalistes et une conférence de presse aura lieu le 23 novembre à 9h45 au Palace Palmeraie Golf, Circuit de la Palmeraie, Marrakech 40 000, Maroc, www.pgpmarrakech. com, où des installations seront aménagées afin de permettre aux journalistes d’organiser des entretiens.
La conférence aboutira à une Déclaration ministérielle soulignant l’engagement des pays de la région MENA et de l’OCDE à poursuivre les réformes de la gouvernance publique et du climat des affaires compte tenu des effets de la crise. Cette Déclaration reflétera les contributions des groupes de travail et des réseaux régionaux de l’Initiative MENA.
Une conférence de presse sera organisée en amont de ces évènements le 4 novembre 2009 à 18h30 à l’Hôtel Royal Mansour, 27 avenue de l’Armée Royale, Casablanca 21 000, Maroc.
La conférence ministérielle et les rencontres la précédant seront une occasion unique pour les pays de la région MENA, en partenariat avec les gouvernements des pays de l’OCDE, de répondre aux défis économiques et sociaux et de créer un tremplin de relance qui assurera une croissance économique équitable, améliorera les niveaux de vie et offrira de meilleures possibilités à tous les citoyens. Les pouvoirs publics ont un rôle crucial à jouer en fournissant des services publics efficaces et en faisant participer les citoyens, les entreprises, la société civile et les médias aux efforts de réforme. La participation des femmes à l’activité économique peut être un puissant moteur de croissance : les femmes peuvent contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à la création d’emplois si elles ont accès au marché du travail, que ce soit dans le secteur public ou en tant que chefs d’entreprise.
La conférence et les rencontres qui se dérouleront en marge de cet événement seront le quatrième rassemblement de ce genre organisé au niveau ministériel dans le cadre de l’Initiative MENA-OCDE pour la gouvernance et l’investissement à l’appui du développement. Lancée en 2005 comme partenariat avec les pays de l’OCDE pour une réforme de la gouvernance et de l’investissement fondée sur le dialogue politique et l’échange mutuel, cette Initiative a conduit à la création, dans plusieurs pays de la région MENA, de centres régionaux de formation spécialisés dans le développement des compétences en matière de gestion publique, d’investissement et de compétitivité.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Conférence ministérielle MENA-OCDE de 2009, veuillez consulter le site www.oecd.org/ mena/ministerial 2009 ou nous contacter à l’adresse suivante : mena.ministerial@ oecd.org
Dans le contexte de la crise économique mondiale qui a affaibli la croissance et mis à mal l’investissement en provenance de l’étranger, ministres et chefs d’entreprises des pays arabes rencontreront leurs homologues des pays de l’OCDE à Marrakech les 22 et 23 novembre 2009 afin de débattre des moyens à mettre en œuvre pour développer l’emploi, stimuler l’investissement, renforcer la gouvernance et lutter contre la pauvreté dans la région du Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA).
La situation appelle une action d’urgence : d’ici à 2020, 100 millions de nouveaux emplois seront nécessaires pour faire face à l’expansion démographique de la région MENA. Avec la chute des taux de croissance annuelle de 7 % les années précédentes à 4 % cette année et le fléchissement des entrées d’investissements directs étrangers estimé à 30 %, les pouvoirs publics doivent améliorer l’efficience de leurs fonctions publiques et attirer l’investissement des entreprises étrangères.
Le 22 novembre, des représentants des gouvernements, des entreprises et de la société civile des pays de la région MENA et de l’OCDE partageront leurs expériences et examineront les possibilités de réforme dans le cadre de trois rencontres organisées en parallèle : un Forum sur la gouvernance, un Forum sur les entreprises et un Sommet des femmes chefs d’entreprise. Ces trois évènements sont ouverts aux médias.
Le 23 novembre, les dirigeants de 18 pays de la région MENA poursuivront les discussions avec leurs homologues des pays de l’OCDE dans le cadre d’une conférence ministérielle sur le thème : « Au-delà de la crise : les entreprises et les citoyens au centre des réponses politiques ».
Les sessions du matin de la conférence ministérielle seront ouvertes aux journalistes et une conférence de presse aura lieu le 23 novembre à 9h45 au Palace Palmeraie Golf, Circuit de la Palmeraie, Marrakech 40 000, Maroc, www.pgpmarrakech. com, où des installations seront aménagées afin de permettre aux journalistes d’organiser des entretiens.
La conférence aboutira à une Déclaration ministérielle soulignant l’engagement des pays de la région MENA et de l’OCDE à poursuivre les réformes de la gouvernance publique et du climat des affaires compte tenu des effets de la crise. Cette Déclaration reflétera les contributions des groupes de travail et des réseaux régionaux de l’Initiative MENA.
Une conférence de presse sera organisée en amont de ces évènements le 4 novembre 2009 à 18h30 à l’Hôtel Royal Mansour, 27 avenue de l’Armée Royale, Casablanca 21 000, Maroc.
La conférence ministérielle et les rencontres la précédant seront une occasion unique pour les pays de la région MENA, en partenariat avec les gouvernements des pays de l’OCDE, de répondre aux défis économiques et sociaux et de créer un tremplin de relance qui assurera une croissance économique équitable, améliorera les niveaux de vie et offrira de meilleures possibilités à tous les citoyens. Les pouvoirs publics ont un rôle crucial à jouer en fournissant des services publics efficaces et en faisant participer les citoyens, les entreprises, la société civile et les médias aux efforts de réforme. La participation des femmes à l’activité économique peut être un puissant moteur de croissance : les femmes peuvent contribuer au renforcement de la cohésion sociale et à la création d’emplois si elles ont accès au marché du travail, que ce soit dans le secteur public ou en tant que chefs d’entreprise.
La conférence et les rencontres qui se dérouleront en marge de cet événement seront le quatrième rassemblement de ce genre organisé au niveau ministériel dans le cadre de l’Initiative MENA-OCDE pour la gouvernance et l’investissement à l’appui du développement. Lancée en 2005 comme partenariat avec les pays de l’OCDE pour une réforme de la gouvernance et de l’investissement fondée sur le dialogue politique et l’échange mutuel, cette Initiative a conduit à la création, dans plusieurs pays de la région MENA, de centres régionaux de formation spécialisés dans le développement des compétences en matière de gestion publique, d’investissement et de compétitivité.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la Conférence ministérielle MENA-OCDE de 2009, veuillez consulter le site www.oecd.org/ mena/ministerial 2009 ou nous contacter à l’adresse suivante : mena.ministerial@ oecd.org
mardi 3 novembre 2009
Libertés syndicales et démocratiques : ALERTE !
Nous ne laisserons pas les militants d’EDF, GDF-SUEZ (ainsi que de centaines d’autres entreprises) subir la répression patronale et gouvernementale
Face à la crise et à l'offensive sans limite que mènent le gouvernement, le MEDEF et l’UE contre l'ensemble des acquis sociaux et démocratiques, les luttes sont innombrables depuis des mois dans de nombreux secteurs du privé comme du public.
Pour contrer cette résistance et permettre l'aggravation de la régression sociale, le gouvernement du grand patronat a choisi d'accentuer la répression des luttes, qu'il s'agisse des étudiants bloqueurs poursuivis, des ouvriers de nombreux sites industriels confrontés aux vigiles du patronat, aux CRS et aux poursuites judiciaires, ou aujourd'hui des syndicalistes d'EDF et GDF.
EDF, ERDF-GRDF, GDF-SUEZ, plusieurs mois de luttes, des centaines de sanctions
Depuis le printemps, nos camarades mènent une lutte exemplaire pour l'augmentation des salaires et contre les privatisations et ses dégâts, tant pour les salariés que pour les agents. Un certain nombre d’entre eux ont dépassé deux mois de grève ; tout naturellement, la direction avec le soutien du MEDEF et du système fascisant sarkoziste répond par la répression : 240 travailleurs sont poursuivis, certains ont été mis en examen.
Dans la région de Toulouse, une procédure de licenciement est engagée à l’encontre de 6 militants. En Ile de France 18 camarades subissent la même procédure. Tout naturellement les militants CGT sont particulièrement visés. Dans le 92 (Hauts-de-Seine), Xavier CHUAT secrétaire adjoint du syndicat est concerné par cette mesure. A Paris, c’est le jeune secrétaire du syndicat Cédric LIECHTI qui est aussi menacé de licenciement.
Les prétextes de « dégradations », « violences » et « menaces »... pourraient prêter à sourire si l'heure n'était pas à la colère : nous connaissons tous l'attachement des travailleurs d'EDF-GDF au service de la collectivité ; ce ne sont pas eux qui cassent EDF-GDF mais bien le gouvernement qui, obéissant aux directives de l'UE, est en train de privatiser le secteur de l'énergie pour le livrer aux grands entreprises privées et à leur stratégie du profit maximum qui mène le monde à la faillite : quelle plus grande violence et plus grande menace pour la grande masse des usagers ?
Face à cette dérive autoritaire qui accompagne la casse du pays et de l'ensemble des acquis de ses travailleurs, il est nécessaire d'affirmer haut et fort notre solidarité avec l'ensemble des militants arrêtes et traînés en justice dans tout le pays. Cette solidarité de classe est ancrée au plus profond de l'histoire du mouvement ouvrier. Alors que nos directions syndicales nationales se contentent de « déplorer » sans organiser de solidarité active ni dénoncer en bloc les atteintes aux libertés, le FSC invite à diffuser les informations auprès des salariés, à multiplier les communiqués de soutien et adresser des messages de protestation auprès du pouvoir. Nous ne laisserons pas les militants d’EDF, GDF-SUEZ (ainsi que de centaines d’autres entreprises) subir la répression patronale et gouvernementale. La solidarité doit s'amplifier dans les jours qui viennent, y compris en participant aux rassemblements qui seront annoncés. Toute sanction pour activité syndicale fragilise tous les travailleurs.
Mais cette solidarité consiste aussi à construire l'unité des travailleurs en lutte réduits pour le moment à se battre seuls et de manière isolée face à la toute-puissance patronale et étatique. Il n'est pas inutile de rappeler qu'en 1968, c'est à partir d'une charge des CRS faisant des blessés rue Gay-Lussac que la CGT conduite par Georges Séguy avait appelé à la grève générale du 13 mai qui 3 jours plus tard débouchait sur le blocage du pays.
Salariés de l'industrie menant de dures luttes contre les suppressions d'emplois et les compressions salariales, personnels de l'Energie, de l'Université ou de l'Hôpital combattant les mêmes projets de casse des services publics « à la française », sans-papiers en lutte pour leurs droits légitimes, ... c'est « tous ensemble en même temps » que nous créerons le rapport de force capable de battre un pouvoir décidé à passer en force et à criminaliser toute résistance déterminée. C'est « tous ensemble » que nous gagnerons sur les revendications et rendrons impossible l'acharnement policier et judiciaire contre les travailleurs en lutte.
Il serait dramatique pour la grande CGT comme pour les travailleurs que le 49ème congrès de la CGT, qui se tiendra début décembre, reste à l'écart de cette problématique. On peut malheureusement craindre le pire, au vu du mode de désignation des délégués dans de nombreux endroits, au vu aussi de la teneur des documents d'orientation et du bilan de ceux qui ont évacué la lutte de classes de leur discours comme de leur pratique.
Le 49ème congrès sera-t-il celui des militants qui luttent ou celui des porteurs de valise qui envahissent les commissions patronales et gouvernementales, des administrateurs spécialisés dans la prise des jetons de présence ? Sera-t-il celui des luttes à la base pour la construction du « tous ensemble » ou celui d'une caste qui veut poursuivre l'intégration au niveau européen dans une Confédération Européenne des Syndicats qui n'aspire qu'à sauver le capitalisme de lui-même (moyennant finances et prébendes) ?
Le Front Syndical de Classe appuiera tous ceux qui avant, pendant et après le congrès, défendront la CGT de classe et de masse et l'intérêt des travailleurs.
Face à la crise et à l'offensive sans limite que mènent le gouvernement, le MEDEF et l’UE contre l'ensemble des acquis sociaux et démocratiques, les luttes sont innombrables depuis des mois dans de nombreux secteurs du privé comme du public.
Pour contrer cette résistance et permettre l'aggravation de la régression sociale, le gouvernement du grand patronat a choisi d'accentuer la répression des luttes, qu'il s'agisse des étudiants bloqueurs poursuivis, des ouvriers de nombreux sites industriels confrontés aux vigiles du patronat, aux CRS et aux poursuites judiciaires, ou aujourd'hui des syndicalistes d'EDF et GDF.
EDF, ERDF-GRDF, GDF-SUEZ, plusieurs mois de luttes, des centaines de sanctions
Depuis le printemps, nos camarades mènent une lutte exemplaire pour l'augmentation des salaires et contre les privatisations et ses dégâts, tant pour les salariés que pour les agents. Un certain nombre d’entre eux ont dépassé deux mois de grève ; tout naturellement, la direction avec le soutien du MEDEF et du système fascisant sarkoziste répond par la répression : 240 travailleurs sont poursuivis, certains ont été mis en examen.
Dans la région de Toulouse, une procédure de licenciement est engagée à l’encontre de 6 militants. En Ile de France 18 camarades subissent la même procédure. Tout naturellement les militants CGT sont particulièrement visés. Dans le 92 (Hauts-de-Seine), Xavier CHUAT secrétaire adjoint du syndicat est concerné par cette mesure. A Paris, c’est le jeune secrétaire du syndicat Cédric LIECHTI qui est aussi menacé de licenciement.
Les prétextes de « dégradations », « violences » et « menaces »... pourraient prêter à sourire si l'heure n'était pas à la colère : nous connaissons tous l'attachement des travailleurs d'EDF-GDF au service de la collectivité ; ce ne sont pas eux qui cassent EDF-GDF mais bien le gouvernement qui, obéissant aux directives de l'UE, est en train de privatiser le secteur de l'énergie pour le livrer aux grands entreprises privées et à leur stratégie du profit maximum qui mène le monde à la faillite : quelle plus grande violence et plus grande menace pour la grande masse des usagers ?
Face à cette dérive autoritaire qui accompagne la casse du pays et de l'ensemble des acquis de ses travailleurs, il est nécessaire d'affirmer haut et fort notre solidarité avec l'ensemble des militants arrêtes et traînés en justice dans tout le pays. Cette solidarité de classe est ancrée au plus profond de l'histoire du mouvement ouvrier. Alors que nos directions syndicales nationales se contentent de « déplorer » sans organiser de solidarité active ni dénoncer en bloc les atteintes aux libertés, le FSC invite à diffuser les informations auprès des salariés, à multiplier les communiqués de soutien et adresser des messages de protestation auprès du pouvoir. Nous ne laisserons pas les militants d’EDF, GDF-SUEZ (ainsi que de centaines d’autres entreprises) subir la répression patronale et gouvernementale. La solidarité doit s'amplifier dans les jours qui viennent, y compris en participant aux rassemblements qui seront annoncés. Toute sanction pour activité syndicale fragilise tous les travailleurs.
Mais cette solidarité consiste aussi à construire l'unité des travailleurs en lutte réduits pour le moment à se battre seuls et de manière isolée face à la toute-puissance patronale et étatique. Il n'est pas inutile de rappeler qu'en 1968, c'est à partir d'une charge des CRS faisant des blessés rue Gay-Lussac que la CGT conduite par Georges Séguy avait appelé à la grève générale du 13 mai qui 3 jours plus tard débouchait sur le blocage du pays.
Salariés de l'industrie menant de dures luttes contre les suppressions d'emplois et les compressions salariales, personnels de l'Energie, de l'Université ou de l'Hôpital combattant les mêmes projets de casse des services publics « à la française », sans-papiers en lutte pour leurs droits légitimes, ... c'est « tous ensemble en même temps » que nous créerons le rapport de force capable de battre un pouvoir décidé à passer en force et à criminaliser toute résistance déterminée. C'est « tous ensemble » que nous gagnerons sur les revendications et rendrons impossible l'acharnement policier et judiciaire contre les travailleurs en lutte.
Il serait dramatique pour la grande CGT comme pour les travailleurs que le 49ème congrès de la CGT, qui se tiendra début décembre, reste à l'écart de cette problématique. On peut malheureusement craindre le pire, au vu du mode de désignation des délégués dans de nombreux endroits, au vu aussi de la teneur des documents d'orientation et du bilan de ceux qui ont évacué la lutte de classes de leur discours comme de leur pratique.
Le 49ème congrès sera-t-il celui des militants qui luttent ou celui des porteurs de valise qui envahissent les commissions patronales et gouvernementales, des administrateurs spécialisés dans la prise des jetons de présence ? Sera-t-il celui des luttes à la base pour la construction du « tous ensemble » ou celui d'une caste qui veut poursuivre l'intégration au niveau européen dans une Confédération Européenne des Syndicats qui n'aspire qu'à sauver le capitalisme de lui-même (moyennant finances et prébendes) ?
Le Front Syndical de Classe appuiera tous ceux qui avant, pendant et après le congrès, défendront la CGT de classe et de masse et l'intérêt des travailleurs.
Société : Témoignage de jeunes antillaises sur la société africaine
Ishaatona, Ahmes et Michelle, membres de la diaspora panafricaine et
affiliées à la branche panafricaine du MDI, livrent leurs témoignages
sur les stéréotypes, les divisions artificielles qui existent entre
deux factions d'une même famille: africains continentaux et africains
des caraïbes.
Lien vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xaw8do_lunite-africaine-par-le-mdi-panafri_news
Source : www.panafricain.mdi2008.com
affiliées à la branche panafricaine du MDI, livrent leurs témoignages
sur les stéréotypes, les divisions artificielles qui existent entre
deux factions d'une même famille: africains continentaux et africains
des caraïbes.
Lien vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/xaw8do_lunite-africaine-par-le-mdi-panafri_news
Source : www.panafricain.mdi2008.com
lundi 2 novembre 2009
Discriminations ethno-raciales
Un rapport accablant sur les pratiques de grandes entreprises
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer, et Samuel Thomas, président de la Fédération nationale des Maisons des potes et vice-président de SOS Racisme, rendront public le mercredi 04 novembre 2009 à 10h30 à la Délégation interministérielle (Salle Claude érignac 27, rue Oudinot Paris 7ème - un rapport accablant sur les systèmes discriminatoires de recrutement dans les entreprises et dans le marché locatif.
Ce rapport fait suite à la signature le 13 novembre 2008 d'une convention de partenariat entre Patrick Karam, SOS Racisme et la Fédération nationale des Maisons des potes relative au fichage territorial ou ethno-racial. Les signataires s'engageaient alors à entreprendre de concert une action déterminée et ciblée pour contraindre les contrevenants à cesser ces pratiques.
Dans le rapport, une quinzaine de grandes entreprises sont dans le collimateur, soupçonnées d'avoir mis en place un fichage ethno-racial ou territorial qui constitue une infraction pénale en soi. Une pratique qui constitue le préalable à des discriminations systématisées visant les Ultramarins et plus largement toutes les composantes de la diversité. Le rapport pointe ainsi preuves à l'appui le fait que les candidats à un poste fichés selon leurs origines (par exemple : « Origine pays : La Réunion, Guadeloupe, Afrique... ») étaient l'objet de discrimination.
La convention signée avec Patrick Karam a soutenu la Fédération des Maisons des potes et SOS Racisme pour relancer les procédures judiciaires en cas de non lieu ou de classement sans suite dans les dossiers les plus solides mais aussi pour accompagner les victimes dans leurs démarches judiciaires.
En matière de discriminations à l'emploi, l'État seul ne peut tout régler. De même, les associations n'ont pas toujours les moyens d'agir. Le partenariat avec le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer qui a permis à SOS Racisme et la Fédération nationale des Maisons des Potes d'assurer une véritable mission de service public, est le gage de l'efficacité pour traquer et dénoncer les pratiques discriminatoires à l'embauche qui fragilisent le pacte républicain.
Le délégué interministériel a participé activement à la mise au point de la stratégie globale pour mettre un terme à ces discriminations. C'est ainsi que pour la première fois, l'État apporte son concours à la lutte contre un délit pourtant inscrit dans le code pénal depuis plus de trente ans. Une véritable volonté politique incarnée par Patrick Karam couplée à la compétence du milieu associatif aura été nécessaire pour obtenir des résultats probants sur cette question.
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'Égalité des chances des Français d'outre-mer, et Samuel Thomas, président de la Fédération nationale des Maisons des potes et vice-président de SOS Racisme, rendront public le mercredi 04 novembre 2009 à 10h30 à la Délégation interministérielle (Salle Claude érignac 27, rue Oudinot Paris 7ème - un rapport accablant sur les systèmes discriminatoires de recrutement dans les entreprises et dans le marché locatif.
Ce rapport fait suite à la signature le 13 novembre 2008 d'une convention de partenariat entre Patrick Karam, SOS Racisme et la Fédération nationale des Maisons des potes relative au fichage territorial ou ethno-racial. Les signataires s'engageaient alors à entreprendre de concert une action déterminée et ciblée pour contraindre les contrevenants à cesser ces pratiques.
Dans le rapport, une quinzaine de grandes entreprises sont dans le collimateur, soupçonnées d'avoir mis en place un fichage ethno-racial ou territorial qui constitue une infraction pénale en soi. Une pratique qui constitue le préalable à des discriminations systématisées visant les Ultramarins et plus largement toutes les composantes de la diversité. Le rapport pointe ainsi preuves à l'appui le fait que les candidats à un poste fichés selon leurs origines (par exemple : « Origine pays : La Réunion, Guadeloupe, Afrique... ») étaient l'objet de discrimination.
La convention signée avec Patrick Karam a soutenu la Fédération des Maisons des potes et SOS Racisme pour relancer les procédures judiciaires en cas de non lieu ou de classement sans suite dans les dossiers les plus solides mais aussi pour accompagner les victimes dans leurs démarches judiciaires.
En matière de discriminations à l'emploi, l'État seul ne peut tout régler. De même, les associations n'ont pas toujours les moyens d'agir. Le partenariat avec le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer qui a permis à SOS Racisme et la Fédération nationale des Maisons des Potes d'assurer une véritable mission de service public, est le gage de l'efficacité pour traquer et dénoncer les pratiques discriminatoires à l'embauche qui fragilisent le pacte républicain.
Le délégué interministériel a participé activement à la mise au point de la stratégie globale pour mettre un terme à ces discriminations. C'est ainsi que pour la première fois, l'État apporte son concours à la lutte contre un délit pourtant inscrit dans le code pénal depuis plus de trente ans. Une véritable volonté politique incarnée par Patrick Karam couplée à la compétence du milieu associatif aura été nécessaire pour obtenir des résultats probants sur cette question.
Où va t'on ?
Des afghans renvoyés à Kaboul, le 20 octobre. Tout le monde s'agite comme s'il n'y avait pas eu de précédents.
Depuis les années 60, ces actes inhumains ont été répétés et à chaque fois on entend les mêmes sons de cloches. Le problème continue et continuera. A t'on oublié les 101 maliens déshonorés et expulsés comme des malfrats et ce marocain, malade du sida, âgé de 29 ans, expulsé en mai 96 ? Et Abdel Ratimzerai expulsé le 26 novembre 96 ? ou encore le cas très médiatisé (car à l'origine d'un scandale à l'heure de grande écoute lors du sidaction 1996), celui de Marie-Louise, une zaïroise, malade du sida, qui évitât de justesse l'expulsion grâce à une importante mobilisation d'Act Up Paris.
Tous ces cas, des afghans à la zaïroise sont indignes d'un pays dit des droits de l'homme.
Si les dirigeants politiques français s'amusent avec des immigrés, une grande part de responsabilité revient au peuple.
La France est devenue à partir de 1914 le premier pays d'immigration de main d'oeuvre étrangère avant même les Etats-Unis. Au lendemain de la seconde guerre mondiale en présence d'une population tombée, par suite notamment des 600 000 morts du conflit, au dessous de son niveau de 1939, le mouvement d'immigration reprend. Mais il se situe dans un contexte différent, sans doute les renouveaux de la natalité puis les rapatriements massifs dûs à la décolonisation, environ un million cinq cent mille de français (dont plus d'un million d'Algérie) feront successivement sentir leur effet. Néanmoins, à la différence de ses voisins, la France est toujours loin d'atteindre le maximum et l'optimum de sa population. Pour faire face d'abord aux tâches immédiates de la reconstruction, parer ensuite à l'insuffisance démographique et au refus des français d'accomplir certains travaux, pour répondre enfin aux impératifs de l'expansion, l'immigration de main d'oeuvre étrangère reste une donnée essentielle de la politique de la France. Mais, avec un caractère plus restrictif depuis la récession avancée, depuis la fin 1974.
Malgré le code de la nationalité du 19 octobre 1945 qui favorise les naturalisations, l'immense majorité des étrangers garde leur nationalité. Vous voyez la différence qu'il y a entre 1974 et 2009 où les étrangers dès qu'entrés en France cherchent à obtenir la nationalité française contrairement à leurs pères. Leurs pères ont vécu l'époque coloniale un peu plus douce que l'époque néo-coloniale. La France continue avec la faiblesse et la complicité des hommes politiques africains à dominer et gérer ses « ex-colonies » comme si elle était encore là. Cette responsabilité incombe, à plus de 80%, aux africains.
Comment peut-on parler de l'identité nationale quand on a intégré dans sa population des hommes venus d'ailleurs et qui possèdent, comme vous le savez Mr Besson, une double, voire triple nationalité? Ces gens vont ils nous chanter tous les matins leurs trois hymnes ou leur demandez-vous carrément de se déculotter ? Encore une forme d'humiliation. Et la chose est d'autant plus inquiétante quand cela vient d'un homme né en Afrique.
Voilà. La France ne peut pas être juge et bourreau. Quand on n'aime pas la poule, on ne touche pas à ses oeufs. La France ne peut pas exploiter les matières premières d'Afrique, accueillir les soi-disant chefs d'Etats africains et sa bourgeoisie qui a les poches pleines et humilier et rejeter les plus faibles.
Les intellectuels français et soi-disant hommes politiques de gauche ont une très grande part de responsabilité morale dans cette situation, les intellectuels pour ne pas poser les vrais débats sur l'immigration et les relations entre des pays d'Afrique et la république française. Nous venons de vivre un procès sur l'Angolagate. Le tribunal de Paris vient de rejeter la plainte d'une association contre des chefs d'Etats africains qui pillent leurs pays pour venir investir en France.
Pour en revenir à la responsabilité des hommes politiques soi-disant de gauche, cela ne peut se faire sans vous rappeler le ministre de François Mitterrand, Christian Nucci qui remplaça Jean-Pierre Cot, ministre du 1er gouvernement P.S., ce dernier qui avait la position claire d'un vrai socialiste a été foutu à la porte tout simplement pour être remplacé par un bandit. Du programme commun à la gauche plurielle cette gauche comme je l'ai souvent dis n'est que l'aile gauche du RPR d'hier et l'aile gauche de l'UMP d'aujourd'hui. Ces socialo-communistes ont géré d'une manière capitaliste les pays néo-coloniaux en profitant des dividendes des sociétés multi-nationales basées en Afrique comme Elf et Total.
Encore une fois pour cacher les vrais débats aux français, on a eu hier les affaires que vous connaissez: le problème du fils et du neveu de tonton. Et aujourd'hui, la grippe A, un an de prison pour Pasqua et Chirac devant les tribunaux. Assez de points pour divertir jusqu'en mars 2010, élections obligent. Nous sommes début novembre, l'hiver approche, on va encore compter des morts dans le froid. Le chômage augmente, la misère gagne du terrain. Ceux qui ont du « travail » se suicident et on vient nous parler d'affaires qui datent de plus de 20 ans, faites par de vieux cadavres politiques.
L'Europe exploite son peuple comme le monde capitaliste le fait aux peuples les plus faibles. L'heure est venue de dire non. Si nécessaire que soit la lutte économique pour de meilleurs salaires, seule une lutte politique pour changer le régime, et non pour l'améliorer, permettra de surmonter l'aliénation. « Il résulte du rapport de travail aliéné à la propriété privée, que l'émancipation de cette propriété privée, de cet esclavage, se manifeste sous la forme de politique de l'émancipation ouvrière ou paysanne, ne signifie pas que l'émancipation ouvrière ou paysanne, mais l'émancipation universellement humaine ». On apprend que la communauté européenne sous la présidence de Nicolas Sarkozy a dépensé plusieurs millions d'euros pour une réception alors qu'une grande partie de notre peuple vie dans la précarité. Aucun salarié n'ose aujourd'hui demander une augmentation. Les salaires ont même tendance a baisser quand les prix montent. « Une augmentation de salaire n'est rien d'autre que le paiement de meilleurs salaires à des esclaves et elle ne conquiert pas pour le salarié sa destination et sa dignité humaine».
Nous traversons une période trouble. Les braves gens doivent redoubler de vigilance. Le monde appartient aux hommes. A bas le nationalisme! Vive tous les peuples du monde!
Je suis de partout et de nul part. Aucun faquin de nos jours ne pourra le changer. Prenons nos responsabilités dès maintenant pour l'avenir de nos enfants.
Vive la terre entière!
Je vous fais également profiter de cette page que je viens de piquer sur le blog de mon frère disparu Christian, dit sous-marin vert. Vous pouvez aller y faire un tour, un débat sur l'identité nationale s'y trouve : www.dazibaoueb.fr
Depuis les années 60, ces actes inhumains ont été répétés et à chaque fois on entend les mêmes sons de cloches. Le problème continue et continuera. A t'on oublié les 101 maliens déshonorés et expulsés comme des malfrats et ce marocain, malade du sida, âgé de 29 ans, expulsé en mai 96 ? Et Abdel Ratimzerai expulsé le 26 novembre 96 ? ou encore le cas très médiatisé (car à l'origine d'un scandale à l'heure de grande écoute lors du sidaction 1996), celui de Marie-Louise, une zaïroise, malade du sida, qui évitât de justesse l'expulsion grâce à une importante mobilisation d'Act Up Paris.
Tous ces cas, des afghans à la zaïroise sont indignes d'un pays dit des droits de l'homme.
Si les dirigeants politiques français s'amusent avec des immigrés, une grande part de responsabilité revient au peuple.
La France est devenue à partir de 1914 le premier pays d'immigration de main d'oeuvre étrangère avant même les Etats-Unis. Au lendemain de la seconde guerre mondiale en présence d'une population tombée, par suite notamment des 600 000 morts du conflit, au dessous de son niveau de 1939, le mouvement d'immigration reprend. Mais il se situe dans un contexte différent, sans doute les renouveaux de la natalité puis les rapatriements massifs dûs à la décolonisation, environ un million cinq cent mille de français (dont plus d'un million d'Algérie) feront successivement sentir leur effet. Néanmoins, à la différence de ses voisins, la France est toujours loin d'atteindre le maximum et l'optimum de sa population. Pour faire face d'abord aux tâches immédiates de la reconstruction, parer ensuite à l'insuffisance démographique et au refus des français d'accomplir certains travaux, pour répondre enfin aux impératifs de l'expansion, l'immigration de main d'oeuvre étrangère reste une donnée essentielle de la politique de la France. Mais, avec un caractère plus restrictif depuis la récession avancée, depuis la fin 1974.
Malgré le code de la nationalité du 19 octobre 1945 qui favorise les naturalisations, l'immense majorité des étrangers garde leur nationalité. Vous voyez la différence qu'il y a entre 1974 et 2009 où les étrangers dès qu'entrés en France cherchent à obtenir la nationalité française contrairement à leurs pères. Leurs pères ont vécu l'époque coloniale un peu plus douce que l'époque néo-coloniale. La France continue avec la faiblesse et la complicité des hommes politiques africains à dominer et gérer ses « ex-colonies » comme si elle était encore là. Cette responsabilité incombe, à plus de 80%, aux africains.
Comment peut-on parler de l'identité nationale quand on a intégré dans sa population des hommes venus d'ailleurs et qui possèdent, comme vous le savez Mr Besson, une double, voire triple nationalité? Ces gens vont ils nous chanter tous les matins leurs trois hymnes ou leur demandez-vous carrément de se déculotter ? Encore une forme d'humiliation. Et la chose est d'autant plus inquiétante quand cela vient d'un homme né en Afrique.
Voilà. La France ne peut pas être juge et bourreau. Quand on n'aime pas la poule, on ne touche pas à ses oeufs. La France ne peut pas exploiter les matières premières d'Afrique, accueillir les soi-disant chefs d'Etats africains et sa bourgeoisie qui a les poches pleines et humilier et rejeter les plus faibles.
Les intellectuels français et soi-disant hommes politiques de gauche ont une très grande part de responsabilité morale dans cette situation, les intellectuels pour ne pas poser les vrais débats sur l'immigration et les relations entre des pays d'Afrique et la république française. Nous venons de vivre un procès sur l'Angolagate. Le tribunal de Paris vient de rejeter la plainte d'une association contre des chefs d'Etats africains qui pillent leurs pays pour venir investir en France.
Pour en revenir à la responsabilité des hommes politiques soi-disant de gauche, cela ne peut se faire sans vous rappeler le ministre de François Mitterrand, Christian Nucci qui remplaça Jean-Pierre Cot, ministre du 1er gouvernement P.S., ce dernier qui avait la position claire d'un vrai socialiste a été foutu à la porte tout simplement pour être remplacé par un bandit. Du programme commun à la gauche plurielle cette gauche comme je l'ai souvent dis n'est que l'aile gauche du RPR d'hier et l'aile gauche de l'UMP d'aujourd'hui. Ces socialo-communistes ont géré d'une manière capitaliste les pays néo-coloniaux en profitant des dividendes des sociétés multi-nationales basées en Afrique comme Elf et Total.
Encore une fois pour cacher les vrais débats aux français, on a eu hier les affaires que vous connaissez: le problème du fils et du neveu de tonton. Et aujourd'hui, la grippe A, un an de prison pour Pasqua et Chirac devant les tribunaux. Assez de points pour divertir jusqu'en mars 2010, élections obligent. Nous sommes début novembre, l'hiver approche, on va encore compter des morts dans le froid. Le chômage augmente, la misère gagne du terrain. Ceux qui ont du « travail » se suicident et on vient nous parler d'affaires qui datent de plus de 20 ans, faites par de vieux cadavres politiques.
L'Europe exploite son peuple comme le monde capitaliste le fait aux peuples les plus faibles. L'heure est venue de dire non. Si nécessaire que soit la lutte économique pour de meilleurs salaires, seule une lutte politique pour changer le régime, et non pour l'améliorer, permettra de surmonter l'aliénation. « Il résulte du rapport de travail aliéné à la propriété privée, que l'émancipation de cette propriété privée, de cet esclavage, se manifeste sous la forme de politique de l'émancipation ouvrière ou paysanne, ne signifie pas que l'émancipation ouvrière ou paysanne, mais l'émancipation universellement humaine ». On apprend que la communauté européenne sous la présidence de Nicolas Sarkozy a dépensé plusieurs millions d'euros pour une réception alors qu'une grande partie de notre peuple vie dans la précarité. Aucun salarié n'ose aujourd'hui demander une augmentation. Les salaires ont même tendance a baisser quand les prix montent. « Une augmentation de salaire n'est rien d'autre que le paiement de meilleurs salaires à des esclaves et elle ne conquiert pas pour le salarié sa destination et sa dignité humaine».
Nous traversons une période trouble. Les braves gens doivent redoubler de vigilance. Le monde appartient aux hommes. A bas le nationalisme! Vive tous les peuples du monde!
Je suis de partout et de nul part. Aucun faquin de nos jours ne pourra le changer. Prenons nos responsabilités dès maintenant pour l'avenir de nos enfants.
Vive la terre entière!
Je vous fais également profiter de cette page que je viens de piquer sur le blog de mon frère disparu Christian, dit sous-marin vert. Vous pouvez aller y faire un tour, un débat sur l'identité nationale s'y trouve : www.dazibaoueb.fr
Lettre ouverte à monsieur Eric Besson, ministre de l'immigration
Le gouvernement français persiste et signe. Après son projet de diviser les africains en maghrébins, pays méditerranéens, pour recréer le mur de Berlin côté africain, le nouveau gouvernement français propose un projet de rapatriement massif par charters de sans-papiers. Personne n'est dupe et nous connaissons les chiffres. Rien qu'en France, plus deux cent mille sans-papiers africains y vivent.
Moi je ne dirais pas africains et maghrébins mais je dirais bien, africains du nord, africains du sud, africains de l'est, et africains de l'ouest. Je ne diviserais pas le peuple africain en noirs et blancs, en appelant les plus clairs vivant en majorité dans le nord de l'Afrique « maghrébins » et les noirs, le reste, « africains ». Le travail a été bien fait par les intellectuels et hommes politiques français et c'est maintenant entré comme il le faut dans la tête de ceux qu'ils manipulent (le peuple). Les pays maghrébins sont composés de noirs et de blancs africains. Il existe même un pays où la majorité de la population est noire qui fait partie du Maghreb : la Mauritanie.
Cette intention belliqueuse que ce gouvernement français a depuis son arrivée au pouvoir doit cesser. Le Président de la République vient de déclarer que pour la première fois de son existence tous les gouvernement européens de droite comme de gauche étaient d'accord pour dire oui à son projet de charters. Ce projet a pour objectif de virer tout simplement tous les africains appelés sans-papiers vivant en Europe. Nous comptons à ce jour près de 2 millions de résidents africains sans-papiers dans toute l'Europe. Cette campagne de chasse à l'homme est lancée par la France. Ce qui me surprend : cela fait vingt-quatre heures que cette annonce est faite et je n'ai entendu aucune réaction d'hommes de gauche excepté Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire général des verts à l'époque où je les occupaient avec les sans-papiers de la Maison des Ensembles. J'espère entendre une réaction beaucoup plus forte à cause de la gravité du sujet.
Comme je l'avais fait à l'époque avec mon collectif de sans-papiers quand M. Chevènement, alors dans le gouvernement de M. Lionel Jospin, avait demandé au préfet d'augmenter le nombre des expulsions (voir Libération du 27/11/1999), j'adresse une proposition à M. Besson. A ce ministre de l'intérieur, j'avais écrit en lui demandant de mettre à notre disposition cinq avions à Roissy pour décoller vers Dakar. Ce courrier est resté sans réponse. J'espère que ce courrier-ci ne restera pas sans réponse.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que cette révolution de palais ou tempête dans un verre d'eau est lancée pour simplement divertir le peuple et canaliser son esprit ailleurs. Il est impossible à la France d'expulser 100 000 sans-papiers.
Je demande au gouvernement français de mettre rapidement en place cette politique pour que l'on en finisse. Je suis prêt à les rencontrer et en moins de deux mois, je ferai le tour de tous les sans-papiers, je discuterai avec eux, et nous regagnerons notre continent. Nous n'avons besoin de rien de votre gouvernement. Même notre retour ne dépendra pas de vous. Nous n'augmenterons pas encore votre déficit.
Vous ne pouvez pas relever ce défi. Les africains en France, immigrés ou sans-papiers contribuent largement à votre économie. Notre retour massif en Afrique vous ferait perdre bien avant même que l'on ait touché le sol africain plus de la moitié de vos recettes.
Tout cela pour vous dire d'arrêter ce jeu dangereux. Arrêtez de diviser les peuples. Arrêtez de monter les uns contre les autres. Arrêtez de créer la haine et le racisme dans ce monde. Assez de prendre les plus faibles comme boucs émissaires. Jamais vous ne mettrez en oeuvre ce projet. Ce projet est mort né. C'est du bluff.
Les hommes politiques en France ont toujours joué avec les étrangers. Je vais rafraîchir votre mémoire et cela datait de 1997 : « L'économie pose des problèmes aux immigrés, la crise économique rend l'opinion moins ouverte et freine l'intégration. Il faut réguler le flux migratoire sinon les réactions de notre opinion seraient grandes et les chemins ouverts pour telle ou telle formation extrémiste serait trop facile. Il ne faut pas vous dissimuler qu'il y a chez l'homme, surtout par temps de crise et de chômage, une forme de peur de l'autre. Ce problème accompagne l'histoire de l'humanité, on ne peut pas le nier. » Lionel Jospin au Mali le 22 décembre 1997.
On a aussi entendu dire que les intellectuels qui défendent les sans-papiers méconnaissent la réalité: « La réalité c'est l'évidence, l'évidence c'est le vécu, ce qu'on vit, c'est ce qu'on ressent, ce qu'on ressent c'est qu'il y a un problème de l'immigration ». « Il y a une inégalité des races c'est évident ». « Pour maintenir un climat de paix dans une communauté, dans une collectivité, il est évident qu'on a plus de chance quand on est semblable que quand on est dissemblable ». « Il suffit de regarder les rues, les aéroports, les écoles, les services sociaux, les HLM, les hôpitaux dont nous sommes boutés pour une véritable marée humaine » Jean-Marie Le Pen
Notre responsabilité sera énorme si cela dérape. Que personne ne vienne dire après, comme en 39-45, qu'il n'a rien vu venir.
«Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscitent son fonctionnement est une civilisation décadente.
Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.
En vérité il est des tares qu'il n'est au pouvoir de personne de réparer et que l'on n'a jamais fini d'expier.» Extrait du discours sur le colonialisme d'Aimé Césaire
Pompidou a eu Senghor. Chirac a eu Abdou Diouf et Wade. Sarkozy continue avec Wade. Le monde témoignera que les africains n'ont jamais eu de chefs d'Etats depuis Houari Boumédiène.
Tous ceux qui ont essayé de libérer ce continent l'ont payé de leur vie. Le dernier en 1987 fût Thomas Sankara.
Faites attention à cette injustice. Face à l'injustice l'incompréhension et l'arbitraire ne peut naître que la barbarie.
Encore une fois, les intellectuels et les hommes de gauche de France doivent prendre leur responsabilité. Leur responsabilité est d'informer le peuple et surtout les jeunes, sans expérience ni histoire rien ne peut se construire. Vous entendez parler d'Angolagate avec une condamnation de Charles Pasqua à un an de prison ferme. Ce même Pasqua fût dans les années 60 le porteur de valises du général de Gaulle, membre du SAC, avec ses camarades Robert Pendreau et Jacques Foccart qui ont bien mis en place les soi-disant premiers chefs d'Etats d'Afrique indépendants. Cette organisation fût dissoute au début des années 80 par le gouvernement P.S. Ces porteurs de valises du général de Gaulle ont sévi jusque dans les années 80. L'Afrique a eu, après sa soi-disant indépendance, des chefs d'Etats mis en place par la France et dirigés par la France. Je vous rappelle l'Empereur Mr Jean Bedel Bokassa du Centre Afrique qui avait tellement gavé Giscard de diamants jusqu'à l'étouffer.
L'Afrique a ses griots, des bibliothèques vivantes qui ont l'air d'être beaucoup plus efficaces que les intellectuels et journalistes français qui disposent de moyens avec l'écriture, l'informatique et en troisième lieu, s'ils ne sont pas amnésiques : la mémoire. Les intellectuels et journalistes français laissent le peuple dans l'ignorance pour mieux les manipuler. J'ai sursauté hier matin en entendant à la télé que Mr Robert Boulin ex-ministre de Giscard d'Estaing avait été retrouvé mort dans le bois de Boulogne, noyé dans cinquante centimètres d'eau. Faux. Archi-faux. Robert Boulin a été retrouvé dans un soupçon de flaque d'eau qu'on pouvait traverser avec des tongs sans se mouiller. Regarder les archives de la météo du jour où il a été retrouvé dans le bois de Boulogne, vous en aurez le coeur net.
Tout cela pour dire au peuple français qu'est manipulé qui est manipulable, qu'au fond ils ont les dirigeants qu'ils méritent, ils ne font rien pour s'informer, ils attendent que des faquins de manipulateurs leur tracent la ligne à suivre. Les troupeaux de moutons s'égarent quand il n'y a plus de berger. Il est temps que les humains prennent leurs responsabilités. Personne aujourd'hui n'a le droit de dire : « je ne savais pas ».
Je ne fermerai pas cette page sans renouveler ma proposition au ministre de l'immigration Mr Besson : Chiche monsieur le ministre!
Je n'ai pas besoin de subventions, je n'ai jamais été subventionné par aucun parti que ce soit, aucun Etat que ce soit et aucun homme que ce soit et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Dans toutes les actions que j'ai menées dans ce pays, nous avons compté, moi et mes camarades, sur nos propres forces pour garder notre indépendance et notre dignité. La seule chose que l'on vous demande c'est de faire vite pour mettre en place votre projet européen de mettre les immigrés africains dehors. Comme vous le savez, je suis capable de mobiliser toute cette population en moins de deux mois. Encore une fois, sans ton aide, je n'en ai pas besoin.
Ce projet sera tout bénéfique pour l'Afrique. Cela permettra enfin au peuple africain d'avoir son indépendance. Je ne vous le cache pas, la première année sera dure mais nous ne terminerons pas la deuxième année sans voir le fruit de notre sacrifice. Nous lutterons contre l'insuffisance alimentaire, et nous battrons pour réduire dès les premières années les importations de 40 %. Rappelez-vous de la politique faite au Burkina Faso. En moins de trois ans, de 83 à 86, ce pays a obtenu l'auto-suffisance alimentaire.
Non! Monsieur le ministre, si ce projet est réalisé, vous rendrez un très grand service à l'Afrique. Le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Maroc, l'Algérie, le Niger, la Mauritanie, le Gabon, le Zaïr, le Congo, bref, tout le continent africain pourra enfin être libre.
Je persiste et signe, je ne crois pas à votre agitation. Dommage.
Cette lettre ouverte sera adressée partout dès ce soir, notamment à l'AFP. Et sera dès lundi sur le bureau de toutes les rédactions .
Je demande à tous ceux qui liront ce courrier de le faire savoir.
Affaire à suivre
« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir » Franz Fanon
Bamba Gueye Lindor
Le 31 octobre 2009
Moi je ne dirais pas africains et maghrébins mais je dirais bien, africains du nord, africains du sud, africains de l'est, et africains de l'ouest. Je ne diviserais pas le peuple africain en noirs et blancs, en appelant les plus clairs vivant en majorité dans le nord de l'Afrique « maghrébins » et les noirs, le reste, « africains ». Le travail a été bien fait par les intellectuels et hommes politiques français et c'est maintenant entré comme il le faut dans la tête de ceux qu'ils manipulent (le peuple). Les pays maghrébins sont composés de noirs et de blancs africains. Il existe même un pays où la majorité de la population est noire qui fait partie du Maghreb : la Mauritanie.
Cette intention belliqueuse que ce gouvernement français a depuis son arrivée au pouvoir doit cesser. Le Président de la République vient de déclarer que pour la première fois de son existence tous les gouvernement européens de droite comme de gauche étaient d'accord pour dire oui à son projet de charters. Ce projet a pour objectif de virer tout simplement tous les africains appelés sans-papiers vivant en Europe. Nous comptons à ce jour près de 2 millions de résidents africains sans-papiers dans toute l'Europe. Cette campagne de chasse à l'homme est lancée par la France. Ce qui me surprend : cela fait vingt-quatre heures que cette annonce est faite et je n'ai entendu aucune réaction d'hommes de gauche excepté Jean-Luc Bennahmias, ancien secrétaire général des verts à l'époque où je les occupaient avec les sans-papiers de la Maison des Ensembles. J'espère entendre une réaction beaucoup plus forte à cause de la gravité du sujet.
Comme je l'avais fait à l'époque avec mon collectif de sans-papiers quand M. Chevènement, alors dans le gouvernement de M. Lionel Jospin, avait demandé au préfet d'augmenter le nombre des expulsions (voir Libération du 27/11/1999), j'adresse une proposition à M. Besson. A ce ministre de l'intérieur, j'avais écrit en lui demandant de mettre à notre disposition cinq avions à Roissy pour décoller vers Dakar. Ce courrier est resté sans réponse. J'espère que ce courrier-ci ne restera pas sans réponse.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que cette révolution de palais ou tempête dans un verre d'eau est lancée pour simplement divertir le peuple et canaliser son esprit ailleurs. Il est impossible à la France d'expulser 100 000 sans-papiers.
Je demande au gouvernement français de mettre rapidement en place cette politique pour que l'on en finisse. Je suis prêt à les rencontrer et en moins de deux mois, je ferai le tour de tous les sans-papiers, je discuterai avec eux, et nous regagnerons notre continent. Nous n'avons besoin de rien de votre gouvernement. Même notre retour ne dépendra pas de vous. Nous n'augmenterons pas encore votre déficit.
Vous ne pouvez pas relever ce défi. Les africains en France, immigrés ou sans-papiers contribuent largement à votre économie. Notre retour massif en Afrique vous ferait perdre bien avant même que l'on ait touché le sol africain plus de la moitié de vos recettes.
Tout cela pour vous dire d'arrêter ce jeu dangereux. Arrêtez de diviser les peuples. Arrêtez de monter les uns contre les autres. Arrêtez de créer la haine et le racisme dans ce monde. Assez de prendre les plus faibles comme boucs émissaires. Jamais vous ne mettrez en oeuvre ce projet. Ce projet est mort né. C'est du bluff.
Les hommes politiques en France ont toujours joué avec les étrangers. Je vais rafraîchir votre mémoire et cela datait de 1997 : « L'économie pose des problèmes aux immigrés, la crise économique rend l'opinion moins ouverte et freine l'intégration. Il faut réguler le flux migratoire sinon les réactions de notre opinion seraient grandes et les chemins ouverts pour telle ou telle formation extrémiste serait trop facile. Il ne faut pas vous dissimuler qu'il y a chez l'homme, surtout par temps de crise et de chômage, une forme de peur de l'autre. Ce problème accompagne l'histoire de l'humanité, on ne peut pas le nier. » Lionel Jospin au Mali le 22 décembre 1997.
On a aussi entendu dire que les intellectuels qui défendent les sans-papiers méconnaissent la réalité: « La réalité c'est l'évidence, l'évidence c'est le vécu, ce qu'on vit, c'est ce qu'on ressent, ce qu'on ressent c'est qu'il y a un problème de l'immigration ». « Il y a une inégalité des races c'est évident ». « Pour maintenir un climat de paix dans une communauté, dans une collectivité, il est évident qu'on a plus de chance quand on est semblable que quand on est dissemblable ». « Il suffit de regarder les rues, les aéroports, les écoles, les services sociaux, les HLM, les hôpitaux dont nous sommes boutés pour une véritable marée humaine » Jean-Marie Le Pen
Notre responsabilité sera énorme si cela dérape. Que personne ne vienne dire après, comme en 39-45, qu'il n'a rien vu venir.
«Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscitent son fonctionnement est une civilisation décadente.
Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.
En vérité il est des tares qu'il n'est au pouvoir de personne de réparer et que l'on n'a jamais fini d'expier.» Extrait du discours sur le colonialisme d'Aimé Césaire
Pompidou a eu Senghor. Chirac a eu Abdou Diouf et Wade. Sarkozy continue avec Wade. Le monde témoignera que les africains n'ont jamais eu de chefs d'Etats depuis Houari Boumédiène.
Tous ceux qui ont essayé de libérer ce continent l'ont payé de leur vie. Le dernier en 1987 fût Thomas Sankara.
Faites attention à cette injustice. Face à l'injustice l'incompréhension et l'arbitraire ne peut naître que la barbarie.
Encore une fois, les intellectuels et les hommes de gauche de France doivent prendre leur responsabilité. Leur responsabilité est d'informer le peuple et surtout les jeunes, sans expérience ni histoire rien ne peut se construire. Vous entendez parler d'Angolagate avec une condamnation de Charles Pasqua à un an de prison ferme. Ce même Pasqua fût dans les années 60 le porteur de valises du général de Gaulle, membre du SAC, avec ses camarades Robert Pendreau et Jacques Foccart qui ont bien mis en place les soi-disant premiers chefs d'Etats d'Afrique indépendants. Cette organisation fût dissoute au début des années 80 par le gouvernement P.S. Ces porteurs de valises du général de Gaulle ont sévi jusque dans les années 80. L'Afrique a eu, après sa soi-disant indépendance, des chefs d'Etats mis en place par la France et dirigés par la France. Je vous rappelle l'Empereur Mr Jean Bedel Bokassa du Centre Afrique qui avait tellement gavé Giscard de diamants jusqu'à l'étouffer.
L'Afrique a ses griots, des bibliothèques vivantes qui ont l'air d'être beaucoup plus efficaces que les intellectuels et journalistes français qui disposent de moyens avec l'écriture, l'informatique et en troisième lieu, s'ils ne sont pas amnésiques : la mémoire. Les intellectuels et journalistes français laissent le peuple dans l'ignorance pour mieux les manipuler. J'ai sursauté hier matin en entendant à la télé que Mr Robert Boulin ex-ministre de Giscard d'Estaing avait été retrouvé mort dans le bois de Boulogne, noyé dans cinquante centimètres d'eau. Faux. Archi-faux. Robert Boulin a été retrouvé dans un soupçon de flaque d'eau qu'on pouvait traverser avec des tongs sans se mouiller. Regarder les archives de la météo du jour où il a été retrouvé dans le bois de Boulogne, vous en aurez le coeur net.
Tout cela pour dire au peuple français qu'est manipulé qui est manipulable, qu'au fond ils ont les dirigeants qu'ils méritent, ils ne font rien pour s'informer, ils attendent que des faquins de manipulateurs leur tracent la ligne à suivre. Les troupeaux de moutons s'égarent quand il n'y a plus de berger. Il est temps que les humains prennent leurs responsabilités. Personne aujourd'hui n'a le droit de dire : « je ne savais pas ».
Je ne fermerai pas cette page sans renouveler ma proposition au ministre de l'immigration Mr Besson : Chiche monsieur le ministre!
Je n'ai pas besoin de subventions, je n'ai jamais été subventionné par aucun parti que ce soit, aucun Etat que ce soit et aucun homme que ce soit et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Dans toutes les actions que j'ai menées dans ce pays, nous avons compté, moi et mes camarades, sur nos propres forces pour garder notre indépendance et notre dignité. La seule chose que l'on vous demande c'est de faire vite pour mettre en place votre projet européen de mettre les immigrés africains dehors. Comme vous le savez, je suis capable de mobiliser toute cette population en moins de deux mois. Encore une fois, sans ton aide, je n'en ai pas besoin.
Ce projet sera tout bénéfique pour l'Afrique. Cela permettra enfin au peuple africain d'avoir son indépendance. Je ne vous le cache pas, la première année sera dure mais nous ne terminerons pas la deuxième année sans voir le fruit de notre sacrifice. Nous lutterons contre l'insuffisance alimentaire, et nous battrons pour réduire dès les premières années les importations de 40 %. Rappelez-vous de la politique faite au Burkina Faso. En moins de trois ans, de 83 à 86, ce pays a obtenu l'auto-suffisance alimentaire.
Non! Monsieur le ministre, si ce projet est réalisé, vous rendrez un très grand service à l'Afrique. Le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Maroc, l'Algérie, le Niger, la Mauritanie, le Gabon, le Zaïr, le Congo, bref, tout le continent africain pourra enfin être libre.
Je persiste et signe, je ne crois pas à votre agitation. Dommage.
Cette lettre ouverte sera adressée partout dès ce soir, notamment à l'AFP. Et sera dès lundi sur le bureau de toutes les rédactions .
Je demande à tous ceux qui liront ce courrier de le faire savoir.
Affaire à suivre
« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir » Franz Fanon
Bamba Gueye Lindor
Le 31 octobre 2009
Contre l’expulsion de la Coordination des Intermittents et Précaires
La mairie de Paris menace d’expulser la coordination des locaux du 14 quai de Charente (Paris 19). Or ce lieu est devenu un espace crucial pour l’action, la réflexion et les fabrications mises en œuvre par celles et ceux qui l’utilisent comme point d’appui à des luttes qui s’opposent à l’individualisation libérale, à la concurrence de tous contre tous.
Dans un contexte de remise en cause générale des garanties collectives existantes, la décision d’expulser la Coordination des Intermittents et Précaires s’inscrirait clairement dans la lignée des offensives anti-sociales en cours.
S’en prendre au 14 quai de Charente, c’est attaquer une expérience de création de solidarités concrètes née d’un mouvement socio-politique, le mouvement des intermittents et précaires en 2003.
Expulser, ce serait détruire un modèle d’action collective qui s’est construit sur le refus du rôle de simple figurant dans le « dispositif d’accompagnement social » de l’État, c’est à dire d’un système qui entretient la précarité pour mieux atomiser les individus et leurs luttes.
L’expulsion : une conception de l’aménagement urbain ?
La Mairie motive cette expulsion par l’aménagement de la ZAC Claude Bernard au cœur d’un « secteur d’aménagement Paris Nord-Est » de 200 hectares. Dans les années à venir, ce « secteur Paris Nord-Est » devrait accueillir 2 lignes de tramway, une gare RER, 590 000 m2 d’activités économiques (pour 25 000 hypothétiques emplois nouveaux), 600 000 m2 de logements (15 000 habitant-e-s) et 110 000 m2 d’équipements publics.
Ce gigantesque projet urbain fait la part belle aux bureaux, logements privés et « intermédiaires » réservés aux classes moyennes et aisées. La Mairie, dont la logique d’aménagement urbain est exclusivement marchande, n’a évidemment pas prévu d’espaces pour le développement d’activités sociales autonomes, de pratiques d’éducation populaire et d’entraide. On nous signifie donc qu’il n’y aurait plus de place pour la maison des précarités que la coordination a progressivement fait vivre en ces lieux.
Un lieu unique, à préserver
Toutes les expériences, les choix de vie, les croisements, les pratiques et les rencontres permises par l’existence du 14 quai de Charente en ont fait un lieu d’auto-organisation. C’est là son originalité, son intérêt pour les individus et collectifs qui le font vivre. Des permanences de défense des droits sociaux à l’université ouverte, une cantine, une bibliothèque, nombreuses sont les activités gratuites ou à prix libre qui prennent place en ces lieux.
Voilà pourquoi nous n’acceptons pas les deux fausses propositions de « relogement » qui nous ont été faites. La première de ces fausses propositions visait à réduire l’espace social qui s’est créé à ce qu’il n’a jamais été : un simple bureau d’information, un supplétif des organismes sociaux défaillants, la seconde était soumise à la réalisation d’un contrat d’objectif incompatible avec l’autonomie de la CIP. La Ville finance des projets coûteux et élitistes tels le 104 rue d’Aubervilliers ou la future Halle Pajol. Paris a les moyens de concéder aux précaires des lieux d’organisation et d’activités.
Empêchons la mise à mort de cette expérience de mise en commun, de fabrication et de partage de ressources.
Dans cette ville de riches où vivent tant de pauvres, nous avons besoin de lieux pour habiter le monde.
Pas d’expulsion sans un relogement qui permette le maintien et le développement des activités en cours.
Ici ou ailleurs, le 14 quai de Charente doit vivre !
Action : Retrouvons nous pour faire entendre le refus de l’expulsion dont la Ville de Paris menace la coordination des intermittents et précaires :
- - - - > Jeudi 5 novembre à 17H, Métro République, terre-plein central
Prévenez collègues et amis, faites passer le mot. Empêchons la mise à mort de cette expérience de mise en commun, de fabrication et de partage de ressources.
SOYONS LE PLUS NOMREUX-SES POUR CETTE PREMIERE RIPOSTE PUBLIQUE !!!
- Octobre 2009 : La Ville de Paris menace d’expulser la Coordination des intermittents et précaires
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3911
- La coordination des intermittents et précaires, kesaco ?
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4413
--------------
"39 49" Attention ça va couper !
Les comités de chômeurs de Rennes se sont donnés rendez-vous ce matin pour bloquer une plate-forme téléphonique dans une agence Pôle emploi et par la même occasion discuter avec des chômeurs et résoudre, si possible, collectivement les problèmes de radiation, suspension, etc.
la suite:
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4704
Durant ces journées d'action coordonnées, des initiatives ont eu lieu également à Lyon, Marseille, Paris, Alençon, Saint Brieuc
Nous appelons tous les chômeurs, intermittents et précaires à rejoindre les collectifs existants et à en former de nouveaux afin de se mobiliser dès maintenant et lors des Marches de fin novembre contre le chômage, les précarités et les licenciements qui se préparent partout en France, ainsi que lors de les manifestations du 5 décembre.
-------
Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement :
Permanence CAP, Accueil et informations sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle
Lundi de 15h à 18h
Envoyez questions détaillées, remarques, analyses à cap@cip-idf.org
Permanences précarité
Lundi de 15h à 17h30.
Adressez témoignages, analyses, questions, récits d’action, infos utiles à permanenceprecarite@cip-idf.org
À la coordination des intermittents et précaires, 14 quai de charente, Paris 19e
M° Corentin Cariou, ligne 7
Tel 01 40 34 59 74
Pour soutenir la coordination des intermittents et précaires, envoyez vos chèques à l’ordre de AIP
à la CIP-IdF, 14-16, quai de la Charente 75019 Paris. Sur demande une attestation peut vous être fournie
Continuons à lutter pour de nouveaux droits collectifs ! Appel à soutien financier :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3415
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cip-idf est la liste de débat de la Coordination des Intermittents et Précaires d'ile de france.
http://www.cip-idf.org
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Inscription/désinscription/archives
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/cip-idf
Pour tout problème technique :
cip-idf-owner@rezo.net
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pour vous inscrire sur la liste d'info:
http://www.cip-idf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/info
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Expulser, ce serait détruire un modèle d’action collective qui s’est construit sur le refus du rôle de simple figurant dans le « dispositif d’accompagnement social » de l’État, c’est à dire d’un système qui entretient la précarité pour mieux atomiser les individus et leurs luttes.
L’expulsion : une conception de l’aménagement urbain ?
La Mairie motive cette expulsion par l’aménagement de la ZAC Claude Bernard au cœur d’un « secteur d’aménagement Paris Nord-Est » de 200 hectares. Dans les années à venir, ce « secteur Paris Nord-Est » devrait accueillir 2 lignes de tramway, une gare RER, 590 000 m2 d’activités économiques (pour 25 000 hypothétiques emplois nouveaux), 600 000 m2 de logements (15 000 habitant-e-s) et 110 000 m2 d’équipements publics.
Ce gigantesque projet urbain fait la part belle aux bureaux, logements privés et « intermédiaires » réservés aux classes moyennes et aisées. La Mairie, dont la logique d’aménagement urbain est exclusivement marchande, n’a évidemment pas prévu d’espaces pour le développement d’activités sociales autonomes, de pratiques d’éducation populaire et d’entraide. On nous signifie donc qu’il n’y aurait plus de place pour la maison des précarités que la coordination a progressivement fait vivre en ces lieux.
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