Descendre jusqu’où vous vous êtes enlisé politiquement et idéologiquement était loin de mes préoccupations, si ce n’était mon nom évoqué dans votre communiqué en date du 17 décembre 2016 et relatif à une affaire qui ne concerne que les membres de votre organisation, le MIM et certains de ses dirigeants.
Voilà exactement 35 ans, (13 mai 1981), que j’ai démissionné du MIM avec des camarades qui sont encore tous vivants. Cela s’est fait pour des raisons de clarification idéologiques.
Pour plus amples informations, je vous invite ainsi que tous les martiniquais qui le souhaitent à vous documenter à travers les pages 71 à 74 de mon livre « L’Ecologie ou la passion du vivant" paru en 2008 aux éditions l’Harmattan.
Vous mentez donc quand dans votre communiqué vous précisez que mon départ du MIM remonte à quarante ans.. Il y a quarante ans vous n’étiez pas au MIM, La parole au peuple. J’en parle en connaissance de cause, puisque je vous ai à l’époque en quelque sorte parrainé. Cela n’est que banalisation puisque vous mentez habituellement avec une telle aisance que vos interlocuteurs n’y voient que du feu.
Vos propos sur l’ affaire ALBIOMA peuvent en témoigner.
Pour qui veut interpréter votre communiqué, on retiendra qu’il est établi une sorte de parenté idéologique entre Marianne MALSA et Garcin MALSA qui les prédispose naturellement à comploter contre Alfred MARIE-JEANNE qui à ce moment devient, et c’est là votre but, une victime des MALSA.
Le premier, (Marianne), aurait fomenté un complot contre Alfred MARIE-JEANNE que le deuxième, (Garcin), aurait commis selon vous, avec un intervalle de 40 ans.
Pire encore, c’est Garcin MALSA, qui du haut de je ne sais quel trône dicte ses ordres à l’ « autre » MALSA qui aurait contaminé BOLINOIS, BRELEUR, VERMIGNON, ...
Vous êtes, Monsieur MARIE-SAINTE, rompu à l’exercice de ces énormes et grotesques manipulations des esprits aux fins de victimiser quelqu’un qui, lui même use de manipulations n’hésitant pas à rejeter sur autrui toutes sortes de culpabilités inventées avec un grand art de la tragédie. Quelle perversité !
Vous savez que Marianne MALSA épouse totalement la ligne opportuniste et électoralo-carriériste du MIM démontrée encore lors des élections de décembre 2015 à travers l’alliance Grand Sanblé Pou Ba Péyi a An Chans. Le MODEMAS dont je suis le Président incarne la source identitaire, le drapeau, l’inspiration écologique, l’écologie politique, la trajectoire panafricaniste, le respect de la dignité humaine, le cap souverainiste, l’exigence des réparations consubstantielles de la décolonisation.
Le MIM, et par restriction, Marianne MALSA ne sont nullement sur ces fondamentaux encore moins sur la démarche des réparations relatives aux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la déportation d’africains dite «traite négrière»…
Monsieur MARIE-SAINTE, d’où vient donc le complot ?
De vos militants qui dénoncent le comportement autocratique d’un chef tout puissant, ou/et de votre Président du MIM qui se parachute dans des élections municipales de 2014 à Sainte-Anne ; créant ainsi la confusion des électeurs allant jusqu’à contribuer à installer à la direction de la commune un inconnu manipulé par le Front National qui est associé à toute la gestion de la ville.
Jusqu’à aujourd’hui des militants du KP de SAINTE -ANNE poursuivent une campagne de dénigrement et de calomnies à mon égard comme vous le savez.
Ni les signataires du communiqué que vous dénoncez, ni les dignitaires du parti comme vous DMS n’ont rien dit de la conspiration dirigée contre Garcin MALSA, lors des élections municipales, par le Président du MIM. Vous même avez tout simplement déclaré que c’était «une affaire personnelle». Vous avez tous participé à cette basse et lâche manœuvre que je décris dans mon livre « Kaskod pour l’écologie », paru en 2015.
Daniel MARIE-SAINTE, il vous appartient de régler la contestation qui gronde au sein de votre parti. Au lieu de vous ridiculiser à chercher des responsables bouc émissaires, vous feriez mieux de vous repentir de vos zanzolages idéologiques et de l’alchimie politico-électoraliste qui ont caractérisé votre gouvernance depuis la mise à l’écart de Marc PULVAR.
Votre manie de fomenter la thèse du complot partout où vous rencontrez une opposition qui pourrait même vous éclairer vous rend paranoïaque.
Ce n’est pas de cette façon que vous rendrez opérationnel votre programme à la CTM si vous en avez un ?
Je vous renvoie à ce vieil adage : « qui sème le vent récolte la tempête.»
A vrai dire, ne seriez vous pas en panne d’impulsions idéologiques et d’actions innovantes depuis que Marc PULVAR vous avait quitté dans des conditions que je n’évoquerais pas ici et qui ont conduit aussi à sa désespérance ?
Sachez, monsieur Daniel MARIE-SAINTE que je combattrai toujours les méthodes des géreurs et commandeurs d’habitation car je suis un rebelle. Je ne serais pas non plus le flatteur.
Garcin Malsa