Actualités politiques, économiques, sociologiques et touristiques des Antilles, des Antillais, des Ultramarins, et de l'Afrique
mardi 31 août 2010
Amine, «l’Auvergnat» d’Hortefeux, rejoint le parti de Villepin
Amine Benalia-Brouch, qui a...nnonce sa décision sur son profil Facebook, confie ses motivations au Monde.fr : «Je ne suis plus d’accord avec la politique menée par Nicolas Sarkozy.» «Cette orientation totale sur la sécurité fait qu’aujourd’hui on mélange tout et on s’en prend par exemple à une origine, comme celle des Roms.»
samedi 28 août 2010
D'origine étrangère ou non, nous sommes tous français
"Nous sommes tous égaux, mais certains plus que d’autres", disait Coluche.
C’est ce que l’on pourrait se dire, à l’heure où l’on parle de déchéance de nationalité et à l’heure où les Français subissent des différences de traitement, selon leur niveau social et professionnel.
Au bout de combien d’années devient-on un vrai français? Combien faut-il de générations pour qu’un individu puisse être appelé "Français", et pour qu’on ne le présente plus systématiquement comme un "Français d’origine étrangère"?
En piochant dans notre passé, celui de nos amis, ou celui des personnalités d’hier et d’aujourd’hui (comme dans la vidéo ci-dessous), on trouve des ancêtres qui ont été heureux d’acquérir la nationalité française et qui nous l’ont transmise, tout comme ils nous ont transmis leurs origines.
Naturalisés français ou nés français, d’origine étrangère récente ou éloignée, Français d’hier, d’aujourd’hui ou de toujours, nous sommes tous français et tous égaux.
Stop à la stigmatisation des personnes "d’origine étrangère".
Tous français
envoyé par Mockingchimp. - L'actualité du moment en vidéo.
jeudi 26 août 2010
Grande manifestation
Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité
... Le nécessaire respect de l'ordre public n'a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l'indépendance de la justice et à l'individualisation des peines.
La Constitution d...e la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ».
Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n¹a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.
Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.
Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d'une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.
... Le nécessaire respect de l'ordre public n'a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l'indépendance de la justice et à l'individualisation des peines.
La Constitution d...e la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion ».
Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n¹a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.
Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.
Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d'une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.
« Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité ! »
Auch : samedi 4 septembre, place de la libération, à 10h30.
Agen : samedi 4 septembre, boulevard de la République/ place Jasmin, à 10h00.
Aix-en-Provence : samedi 4 septembre, rassemblement place de la Rotonde, à 11h00 (à confirmer).
Ajaccio : samedi 4 septembre, rassemblement devant la préfecture de Corse, à 17h00.
Alès : samedi 4 septembre, devant le théâtre, à 17h00.
Angers : samedi 4 septembre, rassemblement place du Général Leclerc devant le palais de Justice, à 10h30.
Avignon : samedi 4 septembre, boulevard Limbert devant la préfecture, à 10h30.
Bayonne : samedi 4 septembre, place de la Liberté, à 11h00.
Beauvais : samedi 4 septembre, place Jeanne d’Arc, à 14h00.
Bordeaux : samedi 4 septembre, rassemblement place de la République / ou / sur le parvis des droits de l’Homme, devant le palais de justice, à 10h30 (à vérifier).
Bourg-en-Bresse : samedi 4 septembre, au carrefour des rues Charles Robin, Foch, et du Bd de Brou, 14h00.
Bourges : samedi 4 septembre, manifestation devant le monument de la Résistance, place du 8 mai, à 11h00.
Bressuire (79) : samedi 4 septembre 2010, place Notre-Dame Bressuire 10h30 cercle de silence, 11h00 rassemblement citoyen, prises de paroles des organisations participantes, 11h30 défilé jusqu’à la sous-préfecture avec dépôt d’un communiqué commun.
Brest : samedi 4 septembre, place de la Liberté, à 10h30.
Brive : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 10h30.
Cannes : samedi 4 septembre, rassemblement devant le monument aux morts et la mairie, à 14h30.
Chalon-sur-Saône : samedi 4 septembre, place de l’Hôtel de ville, à 14h00.
Chambéry : samedi 4 septembre, place Caffe, à 15h00.
Châteauroux : samedi 4 septembre, place de la République devant l’arbre des droits de l’Homme, à 17h00.
Clermont-Ferrand : samedi 4 septembre, place Delille, à 14h00.
Colmar : samedi 4 septembre, avenue de la République, devant l’entrée administrative de la Préfecture du Haut-Rhin, à 14h30.
Dijon : samedi 4 septembre, place Darcy, à 14h00.
Grenoble : samedi 4 septembre, manifestation avec deux points de départ la gare de Grenoble (à 14h30) et la place du marché de la Villeneuve (à 14h00), point de jonction des deux cortèges est à la place André Malraux.
Hénin-Beaumont : samedi 4 septembre 2010, rassemblement devant l’Hôtel de Ville d’Hénin-Beaumont à 16h30. Manifestation dans les rues du centre de la ville. Retour devant l’Hôtel de Ville pour rassemblement militant et festif qui fera alterner des prises de parole et des chansons républicaines.
Le Havre : vendredi 3 septembre, manifestation devant la sous préfecture du Havre + départ en car pour aller manifester à Paris le 4 septembre.
Lille : vendredi 3 septembre, rassemblement sur le Parvis des droits de l’Homme, à 18h00.
Limoges : samedi 4 septembre, place de la République, à 14h00.- Lyon : samedi 4 septembre, place des Terreaux, à 14h00.
Lorient : samedi 4 septembre, place Aristide Briand, à 11h00.
Lyon : samedi 4 septembre, place Gabriel Péri, à 14h00.
Mantes-la-Jolie : samedi 4 septembre, devant le palais de Justice, à 11h00.
Marseille : samedi 4 septembre, rassemblement unitaire sur le Vieux Port, à 14h30.
Montpellier : samedi 4 septembre, place de la Comédie, à 10h00.
Metz : samedi 4 septembre, rassemblement place de la République, côté rue Winston Churchill, à 14h30.
Mont-de-Marsan : samedi 4 septembre, place Saint Roch, à 11h00.
Mulhouse : samedi 4 septembre, place de la Réunion, à 14h00.
Nancy : samedi 4 septembre, manifestation place Stanislas, devant la préfecture, à 14h00.
Nantes : samedi 4 septembre, place du Commerce, à 15h00.
Nevers : samedi 4 septembre, place de la Résistance devant la préfecture, à 15h00.
Nice : samedi 4 septembre, Place Garibaldi, à 14h00.
Nîmes : samedi 4 septembre, rassemblement devant la médiathèque/Maison carrée, à 14h00.
Orléans : samedi 4 septembre, place d’Arc, 15h00.
Paris : samedi 4 septembre, place de la République, à 14h00.
Pau : samedi 4 septembre, place de l’Hôtel de ville, à 11h00
Périgueux : samedi 4 septembre, devant l’arbre de la Liberté (poste centrale), à 11h00.
Poitiers : samedi 4 septembre, devant le palais de Justice, à 14h00.
Privas : samedi 4 septembre, devant la préfecture, 10h30.
Reims : samedi 4 septembre, rassemblement devant la fontaine de la Solidarité, place d’Erlon, à 14h00.
Rennes : samedi 4 septembre, place de la Mairie, à 14h00.
Roanne : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 10h00.
Rodez : samedi 4 septembre, devant la préfecture, à 10h00.
Rouen : samedi 4 septembre, à l’église Saint-Sever, à 14h00 (ou 14h30) (à vérifier).
Saint-Brieuc : samedi 4 septembre, départ de la manifestation en haut de la rue Saint-Guillaume, près du manège, à 11h00.
Saint-Denis de La Réunion : samedi 4 septembre, sur la place des droits de l’Homme Champ Fleuri, à 14h00.
Saint-Nazaire : samedi 4 septembre, esplanade des droits de l’Homme, centre République, à 15h00.
Saintes : samedi 4 septembre, rassemblement place Bassompierre, à 11h00.
Salon-de-Provence : samedi 4 septembre, devant l’Hôtel de ville, à 10h00.
Strasbourg : samedi 4 septembre, place Kleber, à 16h00.
Toulon : samedi 4 septembre 2010, manifestation place de la Liberté, à 10h00.
Toulouse : samedi 4 septembre, manifestation esplanade des droits de l’Homme, place du Salin, à 10h30.
Tourcoing : samedi 4 septembre 2010, rassemblement devant le Parvis de l’Hôtel de Ville de Tourcoing, à 11h00, avec prise de parole des organisations. Le défilé se poursuivra jusqu’au Parvis de l’église Saint-Christophe.
Tours : samedi 4 septembre, place Jean Jaurès, à 15h00.
Tulle : samedi 4 septembre, devant la préfecture, à 15h30.
Ussel : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 15h00.
Total : 62.
En attente d’informations : Aurillac, Mende, Perpignan, Saint-Etienne (place Jean- Jaurès), Niort, la Rochelle/Rochefort, Royan, Aix-en-Provence, Pau, Chaumont, Valence (devant la Tour de l’Europe – quartier Fontbarlettes).
Auch : samedi 4 septembre, place de la libération, à 10h30.
Agen : samedi 4 septembre, boulevard de la République/ place Jasmin, à 10h00.
Aix-en-Provence : samedi 4 septembre, rassemblement place de la Rotonde, à 11h00 (à confirmer).
Ajaccio : samedi 4 septembre, rassemblement devant la préfecture de Corse, à 17h00.
Alès : samedi 4 septembre, devant le théâtre, à 17h00.
Angers : samedi 4 septembre, rassemblement place du Général Leclerc devant le palais de Justice, à 10h30.
Avignon : samedi 4 septembre, boulevard Limbert devant la préfecture, à 10h30.
Bayonne : samedi 4 septembre, place de la Liberté, à 11h00.
Beauvais : samedi 4 septembre, place Jeanne d’Arc, à 14h00.
Bordeaux : samedi 4 septembre, rassemblement place de la République / ou / sur le parvis des droits de l’Homme, devant le palais de justice, à 10h30 (à vérifier).
Bourg-en-Bresse : samedi 4 septembre, au carrefour des rues Charles Robin, Foch, et du Bd de Brou, 14h00.
Bourges : samedi 4 septembre, manifestation devant le monument de la Résistance, place du 8 mai, à 11h00.
Bressuire (79) : samedi 4 septembre 2010, place Notre-Dame Bressuire 10h30 cercle de silence, 11h00 rassemblement citoyen, prises de paroles des organisations participantes, 11h30 défilé jusqu’à la sous-préfecture avec dépôt d’un communiqué commun.
Brest : samedi 4 septembre, place de la Liberté, à 10h30.
Brive : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 10h30.
Cannes : samedi 4 septembre, rassemblement devant le monument aux morts et la mairie, à 14h30.
Chalon-sur-Saône : samedi 4 septembre, place de l’Hôtel de ville, à 14h00.
Chambéry : samedi 4 septembre, place Caffe, à 15h00.
Châteauroux : samedi 4 septembre, place de la République devant l’arbre des droits de l’Homme, à 17h00.
Clermont-Ferrand : samedi 4 septembre, place Delille, à 14h00.
Colmar : samedi 4 septembre, avenue de la République, devant l’entrée administrative de la Préfecture du Haut-Rhin, à 14h30.
Dijon : samedi 4 septembre, place Darcy, à 14h00.
Grenoble : samedi 4 septembre, manifestation avec deux points de départ la gare de Grenoble (à 14h30) et la place du marché de la Villeneuve (à 14h00), point de jonction des deux cortèges est à la place André Malraux.
Hénin-Beaumont : samedi 4 septembre 2010, rassemblement devant l’Hôtel de Ville d’Hénin-Beaumont à 16h30. Manifestation dans les rues du centre de la ville. Retour devant l’Hôtel de Ville pour rassemblement militant et festif qui fera alterner des prises de parole et des chansons républicaines.
Le Havre : vendredi 3 septembre, manifestation devant la sous préfecture du Havre + départ en car pour aller manifester à Paris le 4 septembre.
Lille : vendredi 3 septembre, rassemblement sur le Parvis des droits de l’Homme, à 18h00.
Limoges : samedi 4 septembre, place de la République, à 14h00.- Lyon : samedi 4 septembre, place des Terreaux, à 14h00.
Lorient : samedi 4 septembre, place Aristide Briand, à 11h00.
Lyon : samedi 4 septembre, place Gabriel Péri, à 14h00.
Mantes-la-Jolie : samedi 4 septembre, devant le palais de Justice, à 11h00.
Marseille : samedi 4 septembre, rassemblement unitaire sur le Vieux Port, à 14h30.
Montpellier : samedi 4 septembre, place de la Comédie, à 10h00.
Metz : samedi 4 septembre, rassemblement place de la République, côté rue Winston Churchill, à 14h30.
Mont-de-Marsan : samedi 4 septembre, place Saint Roch, à 11h00.
Mulhouse : samedi 4 septembre, place de la Réunion, à 14h00.
Nancy : samedi 4 septembre, manifestation place Stanislas, devant la préfecture, à 14h00.
Nantes : samedi 4 septembre, place du Commerce, à 15h00.
Nevers : samedi 4 septembre, place de la Résistance devant la préfecture, à 15h00.
Nice : samedi 4 septembre, Place Garibaldi, à 14h00.
Nîmes : samedi 4 septembre, rassemblement devant la médiathèque/Maison carrée, à 14h00.
Orléans : samedi 4 septembre, place d’Arc, 15h00.
Paris : samedi 4 septembre, place de la République, à 14h00.
Pau : samedi 4 septembre, place de l’Hôtel de ville, à 11h00
Périgueux : samedi 4 septembre, devant l’arbre de la Liberté (poste centrale), à 11h00.
Poitiers : samedi 4 septembre, devant le palais de Justice, à 14h00.
Privas : samedi 4 septembre, devant la préfecture, 10h30.
Reims : samedi 4 septembre, rassemblement devant la fontaine de la Solidarité, place d’Erlon, à 14h00.
Rennes : samedi 4 septembre, place de la Mairie, à 14h00.
Roanne : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 10h00.
Rodez : samedi 4 septembre, devant la préfecture, à 10h00.
Rouen : samedi 4 septembre, à l’église Saint-Sever, à 14h00 (ou 14h30) (à vérifier).
Saint-Brieuc : samedi 4 septembre, départ de la manifestation en haut de la rue Saint-Guillaume, près du manège, à 11h00.
Saint-Denis de La Réunion : samedi 4 septembre, sur la place des droits de l’Homme Champ Fleuri, à 14h00.
Saint-Nazaire : samedi 4 septembre, esplanade des droits de l’Homme, centre République, à 15h00.
Saintes : samedi 4 septembre, rassemblement place Bassompierre, à 11h00.
Salon-de-Provence : samedi 4 septembre, devant l’Hôtel de ville, à 10h00.
Strasbourg : samedi 4 septembre, place Kleber, à 16h00.
Toulon : samedi 4 septembre 2010, manifestation place de la Liberté, à 10h00.
Toulouse : samedi 4 septembre, manifestation esplanade des droits de l’Homme, place du Salin, à 10h30.
Tourcoing : samedi 4 septembre 2010, rassemblement devant le Parvis de l’Hôtel de Ville de Tourcoing, à 11h00, avec prise de parole des organisations. Le défilé se poursuivra jusqu’au Parvis de l’église Saint-Christophe.
Tours : samedi 4 septembre, place Jean Jaurès, à 15h00.
Tulle : samedi 4 septembre, devant la préfecture, à 15h30.
Ussel : samedi 4 septembre, devant la sous-préfecture, à 15h00.
Total : 62.
En attente d’informations : Aurillac, Mende, Perpignan, Saint-Etienne (place Jean- Jaurès), Niort, la Rochelle/Rochefort, Royan, Aix-en-Provence, Pau, Chaumont, Valence (devant la Tour de l’Europe – quartier Fontbarlettes).
mercredi 25 août 2010
La soirée Orientale d'HANDIPLUS
La soirée Orientale d'HANDIPLUS se déroulera bien le 24/09/2010 dans la Salle des Rencontres de la Mairie de Montpellier.
Nous espérons 200 personnes autour d'un dîner spectacle dont le programme sera le suivant :
- prestations de plusieurs danseuses orientales,
- couscous aux deux viandes (agneau + poulet Halal)
...- pâtisseries orientales + thé à la menthe
- soirée dansante.
Nous avons modulé le prix des places en fonction de l'âge :
- enfants de 6 ans à 15 ans (1€ par année),
- de 15 ans à 18 ans (20€)
- 18 ans et plus (30€).
Ces montants constituent bien sûr un minimum , chacun étant libre de se montrer très généreux, compte tenu de l'aspect caritatif de cette manifestation.
Nous allons faire notre maximum pour que cette soirée soit le prélude à d'autres rencontres festives au cours desquelles les gens de tous âges et de toutes conditions physiques pourront s'amuser ensemble, dans le respect des différences qui doivent nous enrichir et non nous diviser.
Alors venez nombreux et prévoyez un foulard : ça va chauffer !!!!!!
Ps : merci d'établir et d'adresser vos chèques à l'ordre d'Handiplus - 80, rue Alfred JARRY, 34070 Montpellier - avant le 16 septembre 2010 en précisant le nombre de personnes et l'âge du ou des enfants le cas échéant.
Bonjour à toutes et à tous,
La soirée Orientale d'HANDIPLUS se déroulera bien le 24/09/2010 dans la Salle des Rencontres de la Mairie de Montpellier.
Nous espérons 200 personnes autour d'un dîner spectacle dont le programme sera le suivant :
- prestations de plusieurs danseuses orientales,
- couscous aux deux viandes (agneau + poulet Halal)
- pâtisseries orientales + thé à la menthe
- soirée dansante.
Nous avons modulé le prix des places en fonction de l'âge :
- enfants de 6 ans à 15 ans (1€ par année),
- de 15 ans à 18 ans (20€)
- 18 ans et plus (30€).
Ces montants constituent bien sûr un minimum , chacun étant libre de se montrer très généreux, compte tenu de l'aspect caritatif de cette manifestation.
Nous allons faire notre maximum pour que cette soirée soit le prélude à d'autres rencontres festives au cours desquelles les gens de tous âges et de toutes conditions physiques pourront s'amuser ensemble, dans le respect des différences qui doivent nous enrichir et non nous diviser.
Alors venez nombreux et prévoyez un foulard : ça va chauffer !!!!!!
Ps : merci d'établir et d'adresser vos chèques à l'ordre d'Handiplus - 80, rue Alfred JARRY, 34070 Montpellier - avant le 16 septembre 2010 en précisant le nombre de personnes et l'âge du ou des enfants le cas échéant.
Nous espérons 200 personnes autour d'un dîner spectacle dont le programme sera le suivant :
- prestations de plusieurs danseuses orientales,
- couscous aux deux viandes (agneau + poulet Halal)
...- pâtisseries orientales + thé à la menthe
- soirée dansante.
Nous avons modulé le prix des places en fonction de l'âge :
- enfants de 6 ans à 15 ans (1€ par année),
- de 15 ans à 18 ans (20€)
- 18 ans et plus (30€).
Ces montants constituent bien sûr un minimum , chacun étant libre de se montrer très généreux, compte tenu de l'aspect caritatif de cette manifestation.
Nous allons faire notre maximum pour que cette soirée soit le prélude à d'autres rencontres festives au cours desquelles les gens de tous âges et de toutes conditions physiques pourront s'amuser ensemble, dans le respect des différences qui doivent nous enrichir et non nous diviser.
Alors venez nombreux et prévoyez un foulard : ça va chauffer !!!!!!
Ps : merci d'établir et d'adresser vos chèques à l'ordre d'Handiplus - 80, rue Alfred JARRY, 34070 Montpellier - avant le 16 septembre 2010 en précisant le nombre de personnes et l'âge du ou des enfants le cas échéant.
Bonjour à toutes et à tous,
La soirée Orientale d'HANDIPLUS se déroulera bien le 24/09/2010 dans la Salle des Rencontres de la Mairie de Montpellier.
Nous espérons 200 personnes autour d'un dîner spectacle dont le programme sera le suivant :
- prestations de plusieurs danseuses orientales,
- couscous aux deux viandes (agneau + poulet Halal)
- pâtisseries orientales + thé à la menthe
- soirée dansante.
Nous avons modulé le prix des places en fonction de l'âge :
- enfants de 6 ans à 15 ans (1€ par année),
- de 15 ans à 18 ans (20€)
- 18 ans et plus (30€).
Ces montants constituent bien sûr un minimum , chacun étant libre de se montrer très généreux, compte tenu de l'aspect caritatif de cette manifestation.
Nous allons faire notre maximum pour que cette soirée soit le prélude à d'autres rencontres festives au cours desquelles les gens de tous âges et de toutes conditions physiques pourront s'amuser ensemble, dans le respect des différences qui doivent nous enrichir et non nous diviser.
Alors venez nombreux et prévoyez un foulard : ça va chauffer !!!!!!
Ps : merci d'établir et d'adresser vos chèques à l'ordre d'Handiplus - 80, rue Alfred JARRY, 34070 Montpellier - avant le 16 septembre 2010 en précisant le nombre de personnes et l'âge du ou des enfants le cas échéant.
lundi 23 août 2010
Titre original : « Discorde sur le Musée de la tolérance »
Désormais, les Nations unies sont le seul recours. Le 10 février, après avoir épuisé toutes les possibilités d'appel devant la Cour suprême d'Israël, les opposants au projet de construction d'un Musée de la tolérance/Centre pour la dignité humaine au coeur de Jérusalem, sur l'emplacement d'un ancien cimetière musulman remontant au XIIe siècle, ont déposé une plainte auprès de l'ONU : la profanation des lieux, estiment-ils, relève d'une "violation des droits de l'homme par l'Etat d'Israël".
Les 60 signataires sont issus des quinze plus vieilles familles de Jérusalem, dont les ancêtres ont été enterrés au cours des siècles dans le cimetière Ma'man Allah (ou Mamilla). Parmi elles, les Husseini, Dajani, Imam, Khalidi et Nusseibeh, qui ont contribué à l'histoire de la Palestine. Leur démarche, soutenue par de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme, palestiniennes et israéliennes, est une ultime tentative pour faire prévaloir un droit moral sur une procédure juridique.
Ses chances d'aboutir sont minces. Depuis sa création en 1948, l'Etat juif a ignoré nombre de décisions et recommandations de l'ONU, y compris une résolution du Conseil de sécurité du 30 juin 1980 déplorant la persistance d'Israël à vouloir "changer le caractère physique, la composition démographique, la structure institutionnelle et le statut de la ville sainte de Jérusalem".
Les signataires disent les choses plus crûment : le projet de construire un Musée de la tolérance sur l'emplacement historique du cimetière Mamilla participe d'une politique de judaïsation de Jérusalem, qui se poursuit aujourd'hui avec les nombreuses expulsions de familles palestiniennes dans la partie orientale de la ville. La polémique juridique de plus en plus âpre qui oppose le Centre Simon-Wiesenthal, promoteur du projet, à ses détracteurs, est donc aussi politique : le différend touche aux racines du conflit israélo-palestinien.
"Ce qu'ils veulent, insiste Adnan Husseini, gouverneur de Jérusalem-Est, c'est effacer toute l'histoire musulmane de Jérusalem. Ils construisent un Musée de la tolérance sur nos tombes et sur nos corps !" Situé au coeur de Jérusalem-Ouest, l'emplacement du futur Centre pour la dignité humaine est ceinturé d'une palissade métallique de 5 mètres de haut, protégée de barbelés. Des caméras de surveillance et des projecteurs placés à intervalles réguliers permettent de repérer d'éventuels intrus. Lorsqu'on frappe, un gardien entrebâille la porte pour confirmer qu'il est strictement interdit d'entrer.
Depuis janvier 2006, le projet n'a cessé d'alimenter les controverses. Celles-ci ont été relancées avec la décision de l'architecte américain Frank O. Gehry, prise le 14 janvier, de se retirer. Officiellement, le père du Guggenheim de Bilbao n'était pas d'accord avec la volonté du Centre Simon-Wiesenthal de réduire de plus de moitié (de 250 à 100 millions de dollars) l'ampleur d'un projet conçu comme la réplique du Musée de la tolérance de Los Angeles, ville où cette organisation internationale juive de défense des droits de l'homme a son siège.
Une visite du site permet d'envisager d'autres explications. Quelques mètres à peine séparent cette enceinte sous haute sécurité des tombes musulmanes à moitié détruites. Le lieu est à l'abandon : les autorités israéliennes n'entretiennent pas les tombes et les familles palestiniennes n'ont ni la liberté d'en prendre soin ni celle d'y enterrer leurs morts. Le musée devrait occuper la limite nord du cimetière musulman, sur l'emplacement d'un ancien parking. A l'ouest, c'est le parc de l'Indépendance. Au milieu du cimetière se cache l'impressionnante Mamilla pool, un ancien réservoir d'eau construit à l'époque du roi Hérode.
Toute cette zone était comprise dans le périmètre originel du cimetière. Pendant les soixante dernières années du règne ottoman, les trente années du mandat britannique et les vingt premières de l'Etat juif, le cimetière est resté inviolé, explique le professeur Yehoshua Ben-Arieh, expert réputé d'histoire-géographie à l'université hébraïque de Jérusalem. En 1948, les autorités israéliennes avaient rassuré le gouvernement jordanien qui s'inquiétait d'une possible profanation : "La Mamilla est considérée comme l'un des plus importants cimetières musulmans, où 70 000 guerriers des armées de Saladin ont été enterrés, en compagnie de nombreux érudits musulmans. Israël saura toujours protéger et respecter ce site." Cette promesse n'a pas été tenue.
Avec l'extension urbaine de Jérusalem-Ouest, une partie importante du cimetière a été annexée. Le rabbin Marvin Hier, directeur du Centre Simon-Wiesenthal, n'a pas d'états d'âme : "Le site du parking, qui a été utilisé pendant cinquante ans, nous a été donné en 2001 par le gouvernement et la municipalité, qui est à 100 % derrière nous." Le porte-parole du maire de Jérusalem, Nir Barkat, précise : "La mairie soutient le musée mais c'est une question qui relève d'un projet privé, décidé bien avant que le maire prenne ses fonctions."
D'autres services officiels ne se sentent pas si à l'aise avec l'interprétation des tribunaux. La propre présidente de la Cour suprême, Dorit Beinisch, a renoncé à mettre en place une cour de district à proximité du site, parce que des ossements y avaient été découverts. Quant à ceux retrouvés dans le sous-sol du parking, il était de la responsabilité du Centre Simon-Wiesenthal d'en opérer la translation. Le rabbin Hier nous a indiqué qu'ils ont été réenterrés "au printemps 2009, dans le cimetière musulman voisin", tout en refusant de préciser l'endroit.
A écouter le rabbin Hier, les choses sont simples : le 23 décembre 2009, la Cour suprême a rejeté un nouveau recours et condamné les plaignants à une amende, estimant que ceux-ci n'avaient d'autre but que de "retarder la construction du musée". Le rabbin Hier entend manifestement diaboliser ses opposants en soulignant que Cheikh Raëd Salah, chef du Mouvement islamique israélien, considéré comme proche du Hamas, a pris la tête de cette croisade, ce qui revient à faire fi de la mobilisation des vieilles familles de Jérusalem, comme celle de Sari Nusseibeh, homme politique et intellectuel réputé, président de l'université Al-Qods.
Son fils, Jamal Nusseibeh, rappelle que ses ancêtres sont enterrés au cimetière Mamilla. Il dénonce "une tentative d'enterrer l'histoire" et rappelle que, dans le dossier de la Cour suprême, l'opinion de l'expert archéologue Gideon Suleimani, pourtant nommé par l'Autorité des antiquités israéliennes (AAI), a été édulcorée. Or son expertise est gênante pour les partisans du musée. Selon lui, des fouilles archéologiques n'ont été achevées que sur 10 % du site concerné. Un total de 250 squelettes ont été exhumés et 200 autres tombes ont été découvertes mais non exhumées.
Il estime que quelque 2 000 autres tombes, datant pour certaines du XIe siècle, sont encore présentes, entreposées sur au moins quatre niveaux. Malgré ces conclusions, il a dû s'incliner devant l'opinion de la direction de l'AAI. Le rabbin Hier souligne que dans les années 1960, un cadi (juge islamique) de Jaffa a donné son accord à la construction du parking. Mais celui-ci, rétorque Gershon Baskin, directeur du Centre israélo-palestinien pour la recherche et l'information, était "un fonctionnaire israélien qui, l'année suivante, a été condamné pour fraude et corruption".
Dans cette bataille d'apparence juridique, chaque argument avancé par l'une des parties est immédiatement récusé par l'autre. Le rabbin Hier s'est félicité que le Jerusalem Post du 17 février rappelle qu'en 1945 le Conseil suprême musulman avait prévu de construire un centre commercial sur l'emplacement du cimetière. "Ce que les musulmans font dans un cimetière musulman est une chose, réplique Gershon Baskin, ce que les juifs y font a une tout autre portée, parce que nous prétendons que les juifs, les musulmans et les chrétiens peuvent vivre ensemble."
La vraie question, insiste le professeur Yehoshua Ben-Arieh, n'est pas de savoir quelle a été l'attitude du mufti de Jérusalem en 1946, mais bien "comment nous, société israélienne, juive et sioniste, allons traiter un cimetière musulman d'importance historique qui est sous l'entière souveraineté de l'Etat d'Israël".
Au fond, le principe du Musée de la tolérance n'est pas en cause, même si la conception de la tolérance du rabbin Hier ne rassure pas totalement : "Notre projet n'exclura personne, assure-t-il, mais nous n'allons pas enseigner aux musulmans l'histoire palestinienne. Nous utiliserons, en tant que juifs, notre expérience. La tolérance ne peut s'enseigner qu'aux gens qui respectent les autres, qui ne croient pas au terrorisme, mais à la dignité humaine. Le musée marche bien à Los Angeles, pourquoi en irait-il différemment à Jérusalem ?"
Peut-être est-ce là que réside le divorce. La ville sainte de Jérusalem n'est pas la Californie. Longtemps, la capitale contestée d'Israël a été un modèle de tolérance. Si elle l'est encore, dans une certaine mesure, pour la coexistence des trois religions monothéistes, elle ne l'est plus sur le plan politique. La violence y est à fleur de peau : en 1996, l'ouverture d'un tunnel à proximité de l'esplanade des Mosquées avait entraîné de sanglantes émeutes.
C'est l'avertissement qu'a voulu lancer, dans une lettre adressée, le 3 mars, au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur du Yémen et président du groupe des Etats arabes, Abdulla Alsaidi. La construction du Musée, écrit-il, serait "une mesure dangereuse et irresponsable (qui) suscitera des sentiments de rage dans le monde arabe et musulman".
Les 60 signataires sont issus des quinze plus vieilles familles de Jérusalem, dont les ancêtres ont été enterrés au cours des siècles dans le cimetière Ma'man Allah (ou Mamilla). Parmi elles, les Husseini, Dajani, Imam, Khalidi et Nusseibeh, qui ont contribué à l'histoire de la Palestine. Leur démarche, soutenue par de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme, palestiniennes et israéliennes, est une ultime tentative pour faire prévaloir un droit moral sur une procédure juridique.
Ses chances d'aboutir sont minces. Depuis sa création en 1948, l'Etat juif a ignoré nombre de décisions et recommandations de l'ONU, y compris une résolution du Conseil de sécurité du 30 juin 1980 déplorant la persistance d'Israël à vouloir "changer le caractère physique, la composition démographique, la structure institutionnelle et le statut de la ville sainte de Jérusalem".
Les signataires disent les choses plus crûment : le projet de construire un Musée de la tolérance sur l'emplacement historique du cimetière Mamilla participe d'une politique de judaïsation de Jérusalem, qui se poursuit aujourd'hui avec les nombreuses expulsions de familles palestiniennes dans la partie orientale de la ville. La polémique juridique de plus en plus âpre qui oppose le Centre Simon-Wiesenthal, promoteur du projet, à ses détracteurs, est donc aussi politique : le différend touche aux racines du conflit israélo-palestinien.
"Ce qu'ils veulent, insiste Adnan Husseini, gouverneur de Jérusalem-Est, c'est effacer toute l'histoire musulmane de Jérusalem. Ils construisent un Musée de la tolérance sur nos tombes et sur nos corps !" Situé au coeur de Jérusalem-Ouest, l'emplacement du futur Centre pour la dignité humaine est ceinturé d'une palissade métallique de 5 mètres de haut, protégée de barbelés. Des caméras de surveillance et des projecteurs placés à intervalles réguliers permettent de repérer d'éventuels intrus. Lorsqu'on frappe, un gardien entrebâille la porte pour confirmer qu'il est strictement interdit d'entrer.
Depuis janvier 2006, le projet n'a cessé d'alimenter les controverses. Celles-ci ont été relancées avec la décision de l'architecte américain Frank O. Gehry, prise le 14 janvier, de se retirer. Officiellement, le père du Guggenheim de Bilbao n'était pas d'accord avec la volonté du Centre Simon-Wiesenthal de réduire de plus de moitié (de 250 à 100 millions de dollars) l'ampleur d'un projet conçu comme la réplique du Musée de la tolérance de Los Angeles, ville où cette organisation internationale juive de défense des droits de l'homme a son siège.
Une visite du site permet d'envisager d'autres explications. Quelques mètres à peine séparent cette enceinte sous haute sécurité des tombes musulmanes à moitié détruites. Le lieu est à l'abandon : les autorités israéliennes n'entretiennent pas les tombes et les familles palestiniennes n'ont ni la liberté d'en prendre soin ni celle d'y enterrer leurs morts. Le musée devrait occuper la limite nord du cimetière musulman, sur l'emplacement d'un ancien parking. A l'ouest, c'est le parc de l'Indépendance. Au milieu du cimetière se cache l'impressionnante Mamilla pool, un ancien réservoir d'eau construit à l'époque du roi Hérode.
Toute cette zone était comprise dans le périmètre originel du cimetière. Pendant les soixante dernières années du règne ottoman, les trente années du mandat britannique et les vingt premières de l'Etat juif, le cimetière est resté inviolé, explique le professeur Yehoshua Ben-Arieh, expert réputé d'histoire-géographie à l'université hébraïque de Jérusalem. En 1948, les autorités israéliennes avaient rassuré le gouvernement jordanien qui s'inquiétait d'une possible profanation : "La Mamilla est considérée comme l'un des plus importants cimetières musulmans, où 70 000 guerriers des armées de Saladin ont été enterrés, en compagnie de nombreux érudits musulmans. Israël saura toujours protéger et respecter ce site." Cette promesse n'a pas été tenue.
Avec l'extension urbaine de Jérusalem-Ouest, une partie importante du cimetière a été annexée. Le rabbin Marvin Hier, directeur du Centre Simon-Wiesenthal, n'a pas d'états d'âme : "Le site du parking, qui a été utilisé pendant cinquante ans, nous a été donné en 2001 par le gouvernement et la municipalité, qui est à 100 % derrière nous." Le porte-parole du maire de Jérusalem, Nir Barkat, précise : "La mairie soutient le musée mais c'est une question qui relève d'un projet privé, décidé bien avant que le maire prenne ses fonctions."
D'autres services officiels ne se sentent pas si à l'aise avec l'interprétation des tribunaux. La propre présidente de la Cour suprême, Dorit Beinisch, a renoncé à mettre en place une cour de district à proximité du site, parce que des ossements y avaient été découverts. Quant à ceux retrouvés dans le sous-sol du parking, il était de la responsabilité du Centre Simon-Wiesenthal d'en opérer la translation. Le rabbin Hier nous a indiqué qu'ils ont été réenterrés "au printemps 2009, dans le cimetière musulman voisin", tout en refusant de préciser l'endroit.
A écouter le rabbin Hier, les choses sont simples : le 23 décembre 2009, la Cour suprême a rejeté un nouveau recours et condamné les plaignants à une amende, estimant que ceux-ci n'avaient d'autre but que de "retarder la construction du musée". Le rabbin Hier entend manifestement diaboliser ses opposants en soulignant que Cheikh Raëd Salah, chef du Mouvement islamique israélien, considéré comme proche du Hamas, a pris la tête de cette croisade, ce qui revient à faire fi de la mobilisation des vieilles familles de Jérusalem, comme celle de Sari Nusseibeh, homme politique et intellectuel réputé, président de l'université Al-Qods.
Son fils, Jamal Nusseibeh, rappelle que ses ancêtres sont enterrés au cimetière Mamilla. Il dénonce "une tentative d'enterrer l'histoire" et rappelle que, dans le dossier de la Cour suprême, l'opinion de l'expert archéologue Gideon Suleimani, pourtant nommé par l'Autorité des antiquités israéliennes (AAI), a été édulcorée. Or son expertise est gênante pour les partisans du musée. Selon lui, des fouilles archéologiques n'ont été achevées que sur 10 % du site concerné. Un total de 250 squelettes ont été exhumés et 200 autres tombes ont été découvertes mais non exhumées.
Il estime que quelque 2 000 autres tombes, datant pour certaines du XIe siècle, sont encore présentes, entreposées sur au moins quatre niveaux. Malgré ces conclusions, il a dû s'incliner devant l'opinion de la direction de l'AAI. Le rabbin Hier souligne que dans les années 1960, un cadi (juge islamique) de Jaffa a donné son accord à la construction du parking. Mais celui-ci, rétorque Gershon Baskin, directeur du Centre israélo-palestinien pour la recherche et l'information, était "un fonctionnaire israélien qui, l'année suivante, a été condamné pour fraude et corruption".
Dans cette bataille d'apparence juridique, chaque argument avancé par l'une des parties est immédiatement récusé par l'autre. Le rabbin Hier s'est félicité que le Jerusalem Post du 17 février rappelle qu'en 1945 le Conseil suprême musulman avait prévu de construire un centre commercial sur l'emplacement du cimetière. "Ce que les musulmans font dans un cimetière musulman est une chose, réplique Gershon Baskin, ce que les juifs y font a une tout autre portée, parce que nous prétendons que les juifs, les musulmans et les chrétiens peuvent vivre ensemble."
La vraie question, insiste le professeur Yehoshua Ben-Arieh, n'est pas de savoir quelle a été l'attitude du mufti de Jérusalem en 1946, mais bien "comment nous, société israélienne, juive et sioniste, allons traiter un cimetière musulman d'importance historique qui est sous l'entière souveraineté de l'Etat d'Israël".
Au fond, le principe du Musée de la tolérance n'est pas en cause, même si la conception de la tolérance du rabbin Hier ne rassure pas totalement : "Notre projet n'exclura personne, assure-t-il, mais nous n'allons pas enseigner aux musulmans l'histoire palestinienne. Nous utiliserons, en tant que juifs, notre expérience. La tolérance ne peut s'enseigner qu'aux gens qui respectent les autres, qui ne croient pas au terrorisme, mais à la dignité humaine. Le musée marche bien à Los Angeles, pourquoi en irait-il différemment à Jérusalem ?"
Peut-être est-ce là que réside le divorce. La ville sainte de Jérusalem n'est pas la Californie. Longtemps, la capitale contestée d'Israël a été un modèle de tolérance. Si elle l'est encore, dans une certaine mesure, pour la coexistence des trois religions monothéistes, elle ne l'est plus sur le plan politique. La violence y est à fleur de peau : en 1996, l'ouverture d'un tunnel à proximité de l'esplanade des Mosquées avait entraîné de sanglantes émeutes.
C'est l'avertissement qu'a voulu lancer, dans une lettre adressée, le 3 mars, au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur du Yémen et président du groupe des Etats arabes, Abdulla Alsaidi. La construction du Musée, écrit-il, serait "une mesure dangereuse et irresponsable (qui) suscitera des sentiments de rage dans le monde arabe et musulman".
mercredi 17 mars 2010 - 14h:55
Laurent Zecchini - Le Monde
Condamné à être paralysé par un tribunal saoudien
Ce régime est immonde, quand est-ce l'Arabie Saoudite se comportera en pays civilisé et responsable ?
Amnesty International a exprimé son indignation aux autorités saoudiennes après qu’un homme a été condamné à être paralysé pour avoir causé le même sort à un individu.
Abdul-Aziz al-Mutairi, âgé de 22 ans, avait été poignardé dans le dos durant une rixe en 2008. Son agresseur lui ayant sectionné la moelle épinière, le paralysant à vie, la victime a demandé au juge que sa sanction soit identique à la peine infligée. Une possibilité offerte dans certains cas par la charia, dont le droit saoudien est en partie inspiré.
Le journal Okaz rapporte que le juge a envoyé des missives à de nombreux hôpitaux afin de savoir si une opération visant à paralyser un homme était envisageable. Si l’un des plus réputés a immédiatement fait savoir qu’il n’en était pas question d’un point de vue de l’éthique médicale, au moins un autre aurait donné son accord, selon la publication saoudienne.
Une décision qui révolte Amnesty International. Le responsable du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord de l’organisation déclare ainsi à CNN:
L’indignation a également gagné certains blogs locaux, révélant pour CNN la fracture entre les tenants d’une ligne dure partisans d’une justice tribale et les progressistes, pour qui de tels verdicts nuisent profondément à l’image du pays. Une tendance relativement récente, le pouvoir judiciaire étant traditionnellement considéré au-dessus de tout reproche.
source
Amnesty International a exprimé son indignation aux autorités saoudiennes après qu’un homme a été condamné à être paralysé pour avoir causé le même sort à un individu.
Abdul-Aziz al-Mutairi, âgé de 22 ans, avait été poignardé dans le dos durant une rixe en 2008. Son agresseur lui ayant sectionné la moelle épinière, le paralysant à vie, la victime a demandé au juge que sa sanction soit identique à la peine infligée. Une possibilité offerte dans certains cas par la charia, dont le droit saoudien est en partie inspiré.
Le journal Okaz rapporte que le juge a envoyé des missives à de nombreux hôpitaux afin de savoir si une opération visant à paralyser un homme était envisageable. Si l’un des plus réputés a immédiatement fait savoir qu’il n’en était pas question d’un point de vue de l’éthique médicale, au moins un autre aurait donné son accord, selon la publication saoudienne.
Une décision qui révolte Amnesty International. Le responsable du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord de l’organisation déclare ainsi à CNN:
«Ce n’est rien de moins que de la torture [...]. Bien qu’aucun crime ne doive rester impuni, paralyser délibérément un homme de cette manière serait de la torture, et constituerait une violation des obligations internationales du pays en matière de droits de l’homme.»L’ONG se fonde notamment sur la convention contre la torture et les principes de l’éthique médicale votés par l’ONU, et dont l’Arabie Saoudite est signataire, ajoutant par ailleurs que l’accusé ne disposait pas d’assistance juridique durant le procès. Et d’énumérer des exemples de l’utilisation de la loi du Talion dans le pays: énucléation, extraction de dent, ou encore exécution en cas de meurtre.
L’indignation a également gagné certains blogs locaux, révélant pour CNN la fracture entre les tenants d’une ligne dure partisans d’une justice tribale et les progressistes, pour qui de tels verdicts nuisent profondément à l’image du pays. Une tendance relativement récente, le pouvoir judiciaire étant traditionnellement considéré au-dessus de tout reproche.
source
Nouvelle confirmation de l’effondrement de l’économie du pays 5.700 postes supprimés en 2009
Alors qu’en France, le nombre de suppression d’emplois a atteint en 2009 un total sans précédent, la situation est deux fois pire à La Réunion. 5.700 postes de travail ont été supprimés, dont 4.260 dans le BTP. Pôle Emploi explique cette aggravation par « l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets (…) tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM ».
« Après 2008, l’année 2009 confirme la rupture de la croissance de l’emploi salarié à La Réunion avec une perte de 5.700 salariés sur un an », soit -4,2%, indique Pôle emploi. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive après 15 années ininterrompues de hausse de l’emploi salarié. Principal secteur touché, le BTP avec une baisse de 21,6% en 2009, soit 4.260 emplois en moins (contre -2,4% en 2008 et une croissance de 75,4% entre 2002 et 2007). “L’achèvement de grands chantiers (route des tamarins), l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets ont engendré une forte baisse d’activité, tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM et au resserrement de l’accès au crédit”, peut-on lire dans le document fourni par Pôle emploi. Le secteur tertiaire est quant à lui relativement épargné puisqu’il connaît une baisse de 0,5% soit 520 salariés en moins. « Le recours aux entreprises de travail temporaire diminuant, les activités de services administratifs et de soutien enregistrent une baisse de 880 postes (–6,6%). Les autres activités de services perdent 7,3% de leurs effectifs, soit –580 postes. De même, le commerce-réparation d’automobiles et de motocycles diminue de 1,9%, soit une perte de 560 postes », ajoute l’organisme. Ce sont principalement le commerce automobile (due en partie à des restructurations et à la baisse des ventes de voiture) et les magasins de bricolage qui sont touchés par cette baisse. L’industrie présente une diminution de 5,5% du nombre de ses salariés (–900 postes) notamment dans les activités rattachées au BTP. Enfin, le secteur primaire perd également 1,1% en 2009, soit un peu moins de 30 postes.
Dans les Départements d’Outre-mer, l’emploi a progressé en Guyane (+ 1,2%) et en Guadeloupe (+0,3%). Il a diminué en Martinique (-4,8%) et à La Réunion (-4,2%).
Une catastrophe sans précédent depuis 65 ans en France
250.100 emplois détruits en 2009, c’est un record jamais observé depuis 1945 en France, indique un communiqué de Pôle emploi que nous reproduisons ci-après.
Après une année 2008 en léger recul (–0,5%), 2009 se caractérise par des pertes d’emploi en très forte accélération : les effectifs salariés chutent de 256.100 personnes entre fin décembre 2008 et fin décembre 2009, soit -1,5%. Ce résultat avoisine celui de l’année 1992 (–1,6%, soit –214.100 postes), année correspondant à la précédente récession enregistrée par l’économie française. Cette baisse de l’emploi ramène à 16.287.700 le nombre de salariés des secteurs concurrentiels au 31 décembre 2009.
Baisse du nombre d’établissements
Le nombre d’établissements ayant au moins un salarié cotisant au 31 décembre 2009 est en diminution de 0,5%, soit 7.620 unités en moins. À cette date, il s’établit à 1.603.000. Contrairement à l’an passé, la baisse concerne l’ensemble des tailles d’établissement. L’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus, qui représente 75,2% des salariés, connaît en 2009 une très forte diminution (–2,0%), concentrant ainsi 98,5% des pertes nettes d’emploi.
L’emploi salarié baisse dans les trois grands secteurs
En recul depuis 2001, l’emploi du secteur industriel perd 168.200 postes en 2009 (–5,2% en un an). Après onze années de hausse ininterrompue, le secteur de la construction enregistre en 2009 des pertes d’effectifs (–2,9%, soit –43.800 emplois). Le tertiaire affiche une diminution d’emploi de 0,4%, détruisant ainsi 44.200 postes en 2009, essentiellement dans le “ commerce, réparation d’automobiles et de motocycles” (–1,8%, soit –55.500 salariés). Quant au secteur de l’intérim, son emploi s’inscrit en très légère hausse (+1,5% en un an).
Moindre recul de l’emploi féminin
Pour la première fois depuis 1993, l’emploi féminin chute en 2009 (–0,7%, soit –51.400 postes), mais résiste mieux que l’emploi masculin (–2,2%, soit -204.700 postes). La part des femmes dans l’emploi salarié continue ainsi de progresser (+0,4 point), atteignant 44,5% fin décembre 2009. Depuis 1981, cette proportion a gagné 7,6 points.
L’arc méditerranée-atlantique au-dessus de la moyenne nationale
En 2009, hormis la Corse (+1,7%), seule région à enregistrer une hausse de ses effectifs, toutes les autres régions perdent des emplois salariés. Huit régions enregistrent des pertes limitées par rapport à la moyenne nationale (– 1,5%) : Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées (– 0,4% chacune), Aquitaine (–0,7%), Basse-Normandie (–1,1%), Limousin (– 1,2%), Bretagne et Île-de-France (–1,4% chacune). À l’opposé, les huit régions les plus touchées sont la Picardie (–3,8%), la Haute-Normandie (–3,0%), la Lorraine (–2,6%), le Centre (–2,3%), l’Alsace (–2,2%), Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne et la Bourgogne (–2,1% chacune).
« Après 2008, l’année 2009 confirme la rupture de la croissance de l’emploi salarié à La Réunion avec une perte de 5.700 salariés sur un an », soit -4,2%, indique Pôle emploi. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive après 15 années ininterrompues de hausse de l’emploi salarié. Principal secteur touché, le BTP avec une baisse de 21,6% en 2009, soit 4.260 emplois en moins (contre -2,4% en 2008 et une croissance de 75,4% entre 2002 et 2007). “L’achèvement de grands chantiers (route des tamarins), l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets ont engendré une forte baisse d’activité, tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM et au resserrement de l’accès au crédit”, peut-on lire dans le document fourni par Pôle emploi. Le secteur tertiaire est quant à lui relativement épargné puisqu’il connaît une baisse de 0,5% soit 520 salariés en moins. « Le recours aux entreprises de travail temporaire diminuant, les activités de services administratifs et de soutien enregistrent une baisse de 880 postes (–6,6%). Les autres activités de services perdent 7,3% de leurs effectifs, soit –580 postes. De même, le commerce-réparation d’automobiles et de motocycles diminue de 1,9%, soit une perte de 560 postes », ajoute l’organisme. Ce sont principalement le commerce automobile (due en partie à des restructurations et à la baisse des ventes de voiture) et les magasins de bricolage qui sont touchés par cette baisse. L’industrie présente une diminution de 5,5% du nombre de ses salariés (–900 postes) notamment dans les activités rattachées au BTP. Enfin, le secteur primaire perd également 1,1% en 2009, soit un peu moins de 30 postes.
Dans les Départements d’Outre-mer, l’emploi a progressé en Guyane (+ 1,2%) et en Guadeloupe (+0,3%). Il a diminué en Martinique (-4,8%) et à La Réunion (-4,2%).
Une catastrophe sans précédent depuis 65 ans en France
250.100 emplois détruits en 2009, c’est un record jamais observé depuis 1945 en France, indique un communiqué de Pôle emploi que nous reproduisons ci-après.
Après une année 2008 en léger recul (–0,5%), 2009 se caractérise par des pertes d’emploi en très forte accélération : les effectifs salariés chutent de 256.100 personnes entre fin décembre 2008 et fin décembre 2009, soit -1,5%. Ce résultat avoisine celui de l’année 1992 (–1,6%, soit –214.100 postes), année correspondant à la précédente récession enregistrée par l’économie française. Cette baisse de l’emploi ramène à 16.287.700 le nombre de salariés des secteurs concurrentiels au 31 décembre 2009.
Baisse du nombre d’établissements
Le nombre d’établissements ayant au moins un salarié cotisant au 31 décembre 2009 est en diminution de 0,5%, soit 7.620 unités en moins. À cette date, il s’établit à 1.603.000. Contrairement à l’an passé, la baisse concerne l’ensemble des tailles d’établissement. L’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus, qui représente 75,2% des salariés, connaît en 2009 une très forte diminution (–2,0%), concentrant ainsi 98,5% des pertes nettes d’emploi.
L’emploi salarié baisse dans les trois grands secteurs
En recul depuis 2001, l’emploi du secteur industriel perd 168.200 postes en 2009 (–5,2% en un an). Après onze années de hausse ininterrompue, le secteur de la construction enregistre en 2009 des pertes d’effectifs (–2,9%, soit –43.800 emplois). Le tertiaire affiche une diminution d’emploi de 0,4%, détruisant ainsi 44.200 postes en 2009, essentiellement dans le “ commerce, réparation d’automobiles et de motocycles” (–1,8%, soit –55.500 salariés). Quant au secteur de l’intérim, son emploi s’inscrit en très légère hausse (+1,5% en un an).
Moindre recul de l’emploi féminin
Pour la première fois depuis 1993, l’emploi féminin chute en 2009 (–0,7%, soit –51.400 postes), mais résiste mieux que l’emploi masculin (–2,2%, soit -204.700 postes). La part des femmes dans l’emploi salarié continue ainsi de progresser (+0,4 point), atteignant 44,5% fin décembre 2009. Depuis 1981, cette proportion a gagné 7,6 points.
L’arc méditerranée-atlantique au-dessus de la moyenne nationale
En 2009, hormis la Corse (+1,7%), seule région à enregistrer une hausse de ses effectifs, toutes les autres régions perdent des emplois salariés. Huit régions enregistrent des pertes limitées par rapport à la moyenne nationale (– 1,5%) : Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées (– 0,4% chacune), Aquitaine (–0,7%), Basse-Normandie (–1,1%), Limousin (– 1,2%), Bretagne et Île-de-France (–1,4% chacune). À l’opposé, les huit régions les plus touchées sont la Picardie (–3,8%), la Haute-Normandie (–3,0%), la Lorraine (–2,6%), le Centre (–2,3%), l’Alsace (–2,2%), Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne et la Bourgogne (–2,1% chacune).
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