lundi 30 mai 2011

Programme for People of African Descent

Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights launching Fellowship Programme for People of African Descent, Geneva. Deadline: 15 June 2011

In the context of the International Year for People of African Descent, the Anti-Discrimination Section of the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights is launching a Fellowship Programme for People of African Descent from 10 October to 4 November 2011. 

The Fellowship Programme will provide participants with the opportunity to deepen their understanding of the United Nations Human Rights system and its mechanisms, with a focus on issues of particular relevance to people of African descent. 

This will allow the fellows to better contribute to the protection and promotion of civil, political, economic, social and cultural rights of Afro-descendants in their respective countries and communities. 

Who can apply? 

- The candidate must be an African descendant. 
- The candidate must have a minimum of 4 years experience dealing with Afro-descendant or minority issues. 
- The candidate must be fluent in English. 
- A letter of support from an Afro-descendant organization or community. 

Selection Process 

In selecting the fellows, gender and ensuring a regional balance will be taken into account. All documents submitted must be in ENGLISH. 

The selected candidate is entitled to a stipend to cover accommodation, basic living expenses in Geneva, basic health insurance as well as a return economy class plane ticket. 

Application 

Interested candidates are requested to submit their application by email to: africandescent@ohchr.org or by fax to 004122-928 9050 with a cover letter clearly indicating "Application to the 2011 Fellowship Programme for People of African Descent" with the following documents: 

- An application form which can be downloaded athttp://www.ohchr.org/Documents/Events/IYPAD/Applic
- A Curriculum Vitae 
- A letter of motivation (maximum 1 page) in which the candidate will explain his/her motivation for applying, what he/she hopes to achieve through this fellowship and how he/she will use what they learn to promote the interests and rights of afro-descendants
- A letter of support from an organization/entity they are affiliated with. 

The deadline to receive applications is 15 June 2011. Please note that only short-listed applicants will be contacted.

OHCHR, United Nations
Geneva, Switzerland
T. 41.22.928.9594

dimanche 29 mai 2011

WASHINGTON, DC AREA AFRODESCENDANTS



WASHINGTON, DC AREA AFRODESCENDANTS!! You are invited to the May 26th Washington-area planning meeting, 10AM to NOON; preparing for the 1ST World Summit of Afrodescendants (August 18-21 in HONDURAS; THEME: "Development, Sustainability, Identity").

In Washington, we meet Thursday, May 26, at Headquarters of PAHO - Pan-American Health Organization (PAHO-WHO)- 525 23rd Street, NW (FOGGY BOTTOM/Geo Wash Univ Metro). 10AM TO NOON.

The Summit in Honduras will take place within the framework of the 2011 "International Year of People of African Descent"/ (Afrodescendants) as proclaimed by the General Assembly of the United Nations, Resolution 64/169. Hope to see as many AFROAMERICAS MEMBERS as possible at the Washington meeting TOMORROW.

For more info on the Summit in La Ceiba, Honduras, Aug 18-21, 2011, tel. 504-244-33651 (in Louisiana); fax: 24434642; or email: odeco@caribe.hn or celeoal@gmail.com

UTHTR/UGTG Le 26 Mé 2011... Réprésyon ka kontinyé !

Camarades, Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,

Le 26 Mé 2011, Tety COUPIN et Charly LENDO, dirigeants de l’UTHTR-UGTG, sont convoqués devant le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre à la demande de Nicolas VION, Président du GHTG et des hôteliers de Guadeloupe.

En konplosité avec l’État colonial français, les politiciens Guadeloupéens, yo, les patrons hôteliers n’ont pas digéré que la mobilisation des Travailleurs de l’Hôtellerie et leurs organisations syndicales leur ont imposé une nouvelle grille de classification, des salaires, l’application intégrale de la Convention Collective des Hôtels de Guadeloupe.

Mi sé pousa yo bizwen pran rèvanch a yo !

Rappelez-vous, camarades, en novembre 2006, juste avant la route du rhum, nous avons déclenché une grève, qui au bout de 3 jours de mobilisation, s’est soldée par un relevé de décisions signé à la CCI sous la médiation de Vincent LEMAIRE, à l’époque directeur du travail, et le GHTG qui actait :

  • la reconnaissance de la Négociation Annuelle Obligatoire de Branche, distincte de la Négociation Annuelles Obligatoire d’Entreprise ;
  • la mise en place d’une grille de classification et des salaires ;
  • le respect du protocole du 23 février 2000 ;
  • la Prévoyance Collective.

Ce sont là les points sur lesquels le Code du Travail, en son article 132.12 ancien,devenu L.2241-1, fait obligation de négocier.

Rappelez-vous aussi que Nicolas VION voulait nous faire prendre un 6 pou un 9, en écrivant Négociation Collective du GHTG, c’est précisément cette malhonnêteté qui a fait que tous les syndicats de la Branche ont refusé de continuer la négociation, ont poursuivi la grève.

A la reprise des négociations, le GHTG voulait que l’Accord de Branche ne s’applique pas aux entreprises de moins de 20 salariés, c’était sans compter sur la mobilisation des travailleurs, qui le 1er février 2008, imposèrent dans la lutte que cette disposition soit élargie, sé sa ki fèt !

Mi sé sa ki pasé joula sa !

Mais, au-delà de leur tentative de vouloir démanteler la Convention Collective des Hôtels de Guadeloupe, il est surtout question de répondre aux injonctions du Capital International, de l’Union Européenne, des politiques budgétaires mises en place, qui visent à restreindre les droits ouvriers, la liberté syndicale, et en ligne de mire les conquêtes de la classe ouvrières.


Si aujourd’hui VION et les patrons hôteliers réclament la répression anti-syndicale contre les militants (syndicalistes) de l’UTHTR-UGTG, c’est bien parce que notre dynamique, nos connaissances des dossiers, la confiance que nous témoignent les travailleurs, notre unité avec les autres organisations syndicales, sont autant d’éléments, au service de la lutte des Travailleurs, qui permettent de déjouer leur plan a malfétè.

Ki moun ki délenkan ?

C’est précisément la question à laquelle nous devons répondre, car si le MEDEF et le patronat hôtelier tentent de criminaliser l’action syndicale, de diaboliser les militants de l’UTHTR-UGTG, c’est bien parce que le mouvement syndical les contraignent à respecter les droits des travailleurs, à répondre aux obligations de négocier sur les salaires. Qu’en est-il des Négociations Annuelles Obligatoires de Branche ?

Depuis décembre 2010, les organisations syndicales de la Branche ont écrit au GHTG pour réclamer l’ouverture des Négociations Annuelles Obligatoires de Branche ; ti misyé VION di nou i ja fini !! Mi anki jan sé mésyé ka méprizé nou konsa !

Pourtant, la récente Circulaire DSS/SC/DGT 2011.92 du 07 mars 2011 fait obligation aux entreprises, qui bénéficient d’allègements de charges, d’ouvrir la négociation sur les salaires ; dans le cas contraire elles en perdent le bénéfice. Alors, bien évidemment, ni les services de l’État, ni les autorités administratives n‘agissent pas car yo tout konplis, ils auraient voulu un tourisme sans les Guadeloupéens, sans les luttes sociales aussi sans syndicat de Travailleurs.

Travailleurs de l’Hôtellerie, du Tourisme, nous devons dans la période actuelle nous renforcer pou kontinyé défann tout dwa an nou é baré van a réprésyon anti-syndicale.

Dans l’immédiat, ansanm-ansanm, nous exigeons :

  • l’ouverture des Négociations Annuelles Obligatoires de la Branche Hôtelière
  • l’application de l’Accord BINO du 26 février 2009
  • le respect des Accords du 04 mars 2009, signés avec le LKP (article 149 à 150)
  • l’arrêt de toutes sanctions et poursuites à l’encontre des militants syndicalistes

Tous ensemble, soutenons les camarades dirigeants Charly LENDO et Tety COUPIN, convoqués devant le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre à 14 heures.



  • inèd laprémidi douvan lokal la
  • 2zèd laprémidi douvan Tribinal a yo

Sendikalis pa kriminèl !
Nou papè… nou péké fè dèyè !


P-à-P, le 23/05/11 Konsey Sendikal UTHTR-UGTG

vendredi 27 mai 2011

Les industries de l’électronique et de l’automobile doivent mettre en œuvre la diligence raisonnable pour arrêter le commerce des minerais du conflit


 

Goma/Kinshasa/Londres/Ottawa/Paris/Washington 
26 mai 2011
 
Les organisations CENADEP- Kinshasa, CCFD Terre Solidaire, Enough Project, Global Witness, Partenariat Afrique Canada, UAID – Nord Kivu se félicitent de l’adoption par le conseil au niveau des ministres de l’OCDE du guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant des zones de conflit ou à haut risque et appellent les acteurs économiques qui utilisent, transforment ou commercialisent les minerais en provenance de la région des Grands lacs à mettre en œuvre dans les plus brefs délais les normes de ce guide.  

Les entreprises de l’électronique, les fabricants de bijoux ou de véhicules à moteur, et les autres entreprises utilisatrices des minerais ne doivent pas attendre la SEC  pour entreprendre la diligence raisonnable. Il faut agir maintenant ! 

Tous les fabricants de téléphones portables, de voitures, et d'autres produits qui contiennent des minerais du conflit doivent appliquer les mesures de diligence raisonnable prônées par l’OCDE. Ils doivent ordonner des audits indépendants et évaluer de manière transparente les risques. Les entreprises en amont de la chaîne d’approvisionnement, doivent évaluer de manière transparente les risques sur le territoire congolais.

Les normes de diligence raisonnable de l'OCDE ont été développées l'année dernière par un groupe de travail composé de représentants des gouvernements, de l'industrie et de la société civile pour les entreprises utilisant des minerais en provenance de l’Est de la RDC et des pays voisins. Ces normes visent à rompre les liens entre le commerce de l'étain, du tantale, de l’or du tungstène et la violence armée dans laquelle est enserré l’Est de la RDC depuis plus d'une décennie. Une version des mêmes normes, adaptée par le groupe d'experts de l'ONU sur la RDC a été approuvée l'année dernière par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les normes de l'OCDE ont également été approuvées par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). 

Nos organisations pensent que  les entreprises qui achètent les minerais provenant de la région des Grands lacs ont la responsabilité de mettre entièrement en œuvre les normes de diligence raisonnable de l'OCDE. Cela leur permettra de s'assurer que leurs achats n'alimentent pas la violence contre la population congolaise. Cela permettra également la poursuite du commerce des minerais en provenance des zones minières de l’Est de la RDC qui ne sont pas contrôlées par les milices, les rebelles ou les éléments de l’armée nationale

Nous invitons donc les entreprises et les gouvernements à prendre impérativement les mesures suivantes : 

•    Les entreprises achetant les minerais provenant de l’Est de la RDC doivent mettre en œuvre le guide de l’OCDE et continuer à s’approvisionner auprès des zones minières démilitarisées. 

•    Les pays, en particulier ceux qui sont membres de l’OCDE et de la CIRGL doivent inclure dans leurs législations nationales les normes de diligence raisonnable. Ils doivent légiférer afin que les entreprises sous leurs juridictions qui utilisent les minerais provenant des zones de conflit ou à haut risque mettent en œuvre le guide.

•    Les pays membres de l'OCDE et de la CIRGL devraient immédiatement établir ou soutenir les mécanismes indépendants de surveillance (tels que celui qui est prévu au niveau de la CIRGL) pour rendre compte publiquement de la mise en œuvre de la diligence raisonnable. C'est une condition essentielle pour s'assurer que les mesures de diligence raisonnable sont effectivement mises en œuvre et publiquement reconnues comme une approche crédible pour s’attaquer au commerce des minerais du conflit. 

100 millions de dollars pour améliorer l’efficacité et la qualité de l'enseignement supérieur Sénégal

WASHINGTON, 26 mai 2011 – Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé jeudi un crédit de 101,3 millions de dollars (environ 48 milliards de FCFA) pour contribuer à améliorer l'efficacité et la qualité de l’enseignement supérieur ainsi que la supervision des établissements d'enseignement supérieur (EES) et leur obligation de rendre compte.

Selon Atou Seck, responsable de l’équipe éducation de la Banque mondiale au Sénégal, le « Projet de gouvernance et de financement de l’enseignement supérieur axés sur les résultats » va appuyer « les investissements et les reformes de politiques qui vont améliorer la capacité du gouvernement à rehausser le niveau de gestion du système d’enseignement supérieur.»

Il a ajouté que le projet va également appuyer le Sénégal « à introduire de nouveaux mécanismes pour renforcer la transparence financière, l’efficacité du système en réduisant le temps moyen pour obtenir un diplôme universitaire, tout en améliorant les conditions d’apprentissage dans les établissements d’enseignement supérieur ».

M. Seck a souligné « qu’avec ce projet, le Sénégal va créer des incitations pour une meilleure efficacité et efficience des établissements d'enseignement supérieur dans l'utilisation des ressources publiques grâce à des contrats de performance signés entre le gouvernement et chaque université individuellement pour améliorer la responsabilisation et l'efficacité dans la gestion des ressources".

Un mécanisme financier a été mis en place pour faire en sorte que chaque université qui signe un contrat soit doté de ressources financières adéquates et devra se soumette à une évaluation indépendante qui mesure les résultats obtenus au titre de ces contrats de performance, a-t-il expliqué.

Le crédit appuiera aussi le Sénégal pour diversifier son système d’enseignement supérieur, l’offre d'enseignement supérieur de courte durée avec les création d’Instituts Supérieurs d’Etudes Professionnels (ISEP) dont le premier sera installé à Thiès (70 km de Dakar) qui fournira des formations supérieurs courtes dans des secteurs porteurs d’ emplois en relation avec les objectifs de développement économique du pays ainsi que la mise en place d’un réseau de technologies de communication de l'information. 

Le projet servira aussi à financer les coûts liés aux études de faisabilité pour une deuxième université à Dakar dont la construction pourrait être en partie financée par la Banque mondiale, si les études démontrent sa pertinence. Une provision de ressources a été faite dans ce sens.

La réhabilitation et l'expansion des établissements d'enseignement supérieur du Sénégal est également un élément clé du projet dans un pays où la plus grande université, l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a actuellement plus de 60.000 étudiants à temps plein inscrits dans des établissements qui peuvent accueillir un maximum 30.000 étudiants. Les amphithéâtres de l'UCAD seront réhabilités et équipés alors que les universités de Bambey, Thiès, St-Louis et Ziguinchor bénéficieront de nouvelles infrastructures comme les amphithéâtres, les salles de cours et de professeurs qui devront améliorer l’environnement des études. 

M. Seck a déclaré que le Sénégal va utiliser le crédit pour la mise en œuvre des instances supérieures de gouvernance de l’enseignement supérieur dont une Direction générale de l'enseignement supérieur, l’Autorité nationale d’Assurance Qualité et les conseils d'administration des universités. 

Atou Seck a indiqué que durant les cinq années que le projet va durer, la Banque appuiera également le Gouvernement du Sénégal pour mener des études spécifiques pour générer davantage de connaissances sur le système, y compris une évaluation de l'efficacité dans la prestation des Centres Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) et de Saint-Louis (CROUS) à fournir un service de qualité aux étudiants, des enquêtes et des évaluations de satisfaction des étudiants, la mise en œuvre du système LMD (Licence-Master-Doctorat), etc.


Contacts: 
À Washington: Prénom et Nom, (202) 123-4567, emaildelapersonne@worldbank.org
À Dakar: Mademba Ndiaye, (+221) 338594100, mademba@worldbank.org

Pour plus d’informations sur le Sénégal, visiter le site: 
http://www.banquemondiale.org/afrique
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ANGLAIS
$100 million to improve the management of the Senegal tertiary education system


WASHINGTON, May 26, 2011 – The Board of executive Directors of the World Bank approved today a US$101.3 million credit to contribute to enhance the efficiency and quality of the higher education system and the oversight and accountability of the higher education institutions (HEIs).

According to Atou SeckWorld Bank Task Team Leader, the tertiary education governance and financing for results project “will support investment and policy reforms that will improve the Government’s capacity to improve the effectiveness of the tertiary education system.” He added that the project will also “create incentives by introducing new financing mechanisms to improve the financial accountability in the service delivery by HEIs, the efficiency of the institutions by reducing the average time to graduate, and the learning environment in tertiary education institutions”.

Mr. Seck emphasized that “with this project, Senegal is going to create incentives for better effectiveness and efficiency of HEIs in public resources utilization through performance-based contracts between the Government and the universities to improve accountability and efficiency in resource management”. 

A financial mechanism has been set up to make sure that each university that signs a contract will be adequately allocated with resources and will submit an independent evaluation that measures results achieved under the performance-based contracts, he explained.

The credit will also allow the country to diversify its tertiary education system and the increase in access to short-term tertiary education by creating a new Tertiary Education and Vocational Institute in Thies (70 km from Dakar) and establishing an information communication technology (ICT)-facilitated network. Senegal will also use the credit to finance costs related to feasibility studies for a second university in Dakar that would be financed by the World Bank when the results are conclusive.

The rehabilitation and expansion of Senegalese HEIs is also a key element of the project in a country where the largest university, University Cheikh Anta Diop of Dakar (UCAD) has currently more than 60,000 full-time students enrolled in facilities that can a accommodate a maximum of 30,000 students. Amphitheatres in UCAD will be rehabilitated and equipped and additional learning facilities built in Bambey, Thies, St-Louis, and Ziguinchor universities to improve the learning environment. 

Mr. Seck declared that Senegal will use the credit to implement higher education governance bodies including the General Directorate of Higher Education, the National Quality Assurance Authority and University Boards of Directors.

Atou Seck indicated that during the 5-year project, the Bank will also support the Government of Senegal to carry out specific studies to generate more knowledge for the system, including an evaluation of the effectiveness in the service delivery by the Centres des Oeuvres Universities de Dakar, and Saint-Louis (COUD and CROUS), specific surveys and assessments for student satisfaction, LMD (Licence Master Doctorat) implementation, etc.


Grand rassemblement de toute la diaspora ivoirienne et africaine


Le mot d'ordre de ce weekend end:
Grand rassemblement de toute la diaspora ivoirienne et africaine ce samedi 28 Mai 2011 à 14h00, place de la Bastille métro Bastille ligne 1, 5 et 8. 
Et ce dimanche 29 Mai 2011 à 14h00 place Wagram métro Wagram ligne 3. 

le Préfet OUATTARA étant à paris, c'est l'occasion pour nous de lui montrer que toute la diaspora ne le soutien pas. 

Venez avec vos pancartes, affiches et banderoles pour démontrer l'opinion française que c'est Laurent GBAGBO que nous voulons et qu'il faut qu'il soit libéré lui et ses proches. 
Dramane ne doit pas repartir sans être inquiété. Faites passer ce message sans modération. 

Le CRI-Panafricain 

jeudi 26 mai 2011

Le président de Côte d'Ivoire au G8 : 5 organisations interpellent A. Ouattara



Côte d’Ivoire, des organisations françaises appellent à l’arrêt des exactions contre les civils et au respect des droits de l’homme

Des civils continuent d’être victimes d’exactions



Paris, le 25 mai 2011



Après l'investiture officielle d'Alassane Ouattara et plus d'un mois après l'arrestation de Laurent Gbagbo, bien que la situation sécuritaire se soit nettement améliorée en Côte d'Ivoire, des civils continuent d'être victimes d'exactions commises par des hommes en armes dans plusieurs régions du pays. Nombre de ces exactions sont perpétrées par des hommes se réclamant des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
A Abidjan, des femmes ont été violées ou mises à nu publiquement, des civils ont été tués, battus ou arrêtés arbitrairement. Des sympathisants du Front Populaire Ivoirien (FPI) ou des présumés miliciens pro-Gbagbo ont été exécutés sommairement. Des habitations ont été pillées, détruites ou investies par des hommes armés. De nombreux barrages ont été érigés donnant lieu à un important racket des populations. Dans plusieurs quartiers, des postes de police ou de gendarmerie ont été abandonnés, privant les civils de toute protection et de recours contre les violations de leurs droits.


Dans l'ouest, le sud-ouest et le sud-est du pays, notamment à Duékoué et Guiglo, les populations locales hésitent à rentrer chez elles car elles ont peur pour leur vie après les massacres commis en mars dernier et les exactions commises ces dernières semaines notamment par des mercenaires libériens. Dans des localités favorables à Laurent Gbagbo (Akoupé, Guibéroua...), des enlèvements et des menaces d'exécution ont fait fuir une partie des populations.


Par ailleurs, à la suite de l'arrestation de Laurent Gbagbo, de nombreux cadres du FPI, des syndicalistes ou des responsables d'organisations proches du parti de l'ancien Président, ont été arrêtés sans que les charges retenues contre eux, le lieu et les conditions de leur détention soient connus.
- - - -
Depuis le coup d'état de décembre 1999, la Côte d'Ivoire est entrée dans une période d'instabilité politique et militaire. Depuis cette date, les violences perpétrées contre les civils par des hommes en armes (armée, rebelles, milices,...), ont fait des milliers de victimes.


Ces exactions doivent cesser, la sécurité doit à nouveau être assurée pour tous les Ivoiriens et les populations vivant en Côte d'Ivoire sans distinction. Pour que ce pays renoue durablement avec la paix, la lumière doit être faite sur ces exactions et sur les responsabilités des différentes parties qui se sont affrontés.

Nos organisations saluent l'annonce faite par Alassane Ouattara de mettre la lutte contre l'impunité et la réconciliation au cœur de son programme, notamment par la création d'une Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (DVR).

Elles demandent instamment aux nouvelles autorités ivoiriennes :

- de prendre les mesures nécessaires à l'arrêt immédiat des exactions contre les civils et des atteintes aux droits de l'homme ;

- de prendre les mesures nécessaires à l'encadrement effectif de l'armée et de la police, pour que celles-ci soient au service de la population et assurent leur mission de protection de tous les civils sans aucune distinction ;

- de s'assurer que les personnes arrêtées bénéficient des droits que leur garantit la Constitution (y compris le droit pour leur famille et leurs avocats de connaître les lieux de leur détention, le droit d'être présentées devant la justice dans les délais prescrits par la loi, et le droit de ne pas subir de mauvais traitements ni d'actes de torture) ;

- de donner à la future Commission DVR les moyens nécessaires pour faire la lumière sur les violations graves et toutes les atteintes aux droits de l'homme commises depuis le début de la crise en 1999 de manière indépendante et impartiale ;

- de permettre à la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur les exactions commises depuis septembre 2002 en lui facilitant l'accès à tous les témoins et toutes les informations utiles à son travail d'investigation ;

- de mener des enquêtes judiciaires indépendantes, exhaustives et impartiales sur toutes les allégations d'atteintes aux droits de l'homme recensées depuis le début de la crise ivoirienne afin de juger leurs auteurs et responsables et d'apporter réparation aux victimes ;

Enfin, les organisations signataires demandent instamment aux instances onusiennes de rendre publiques les différentes enquêtes et leurs annexes qu'elles ont mené par le passé et qui, jusqu'à ce jour, ont fait l'objet de blocage dans leur parution et d'une absence de suivi de leurs recommandations