Actualités politiques, économiques, sociologiques et touristiques des Antilles, des Antillais, des Ultramarins, et de l'Afrique
jeudi 28 février 2013
Plantation de melons et de tomates à côté d'une bananeraie
Une plantation de produits vivriers (melons et tomates) à proximité d'une bananeraie au quartier Petit Morne au Lamentin. Le préfet continue, avec la complicité de la nouvelle gouvernance de la Région Martinique , à autoriser l'épandage aérien de pesticides ! Nous devons dire non au génocide chimique !
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mercredi 27 février 2013
L'EQUIPE PPM VA T-ELLE COULER LA RÉGION ?
Intervention faite par Daniel MARIE-SAINTE (au nom du groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants),lors de l'examen du projet de Budget Primitif 2013 du Conseil Régional
" Monsieur le Président, Enfin, nous commençons le débat sur le budget primitif, huit semaines après celui sur les orientations budgétaires !
Nous avons reçu, il y a 15 jours, une convocation à une séance plénière fixée au 21 février dernier !
Nous avons été surpris d’apprendre, la veille que, de façon impromptue, vous l’aviez reportée à aujourd’hui, 25 février! Aucune explication ne nous a été fournie !
Nous avons simplement constaté que vous aviez dû repartir précipitamment en France, dans le seul but d’aller au Parlement pour vous opposez à un amendement présenté par le député Jean-Philippe NILOR et visant à garder la date de 2014 pour la mise en place de la Collectivité Unique.
Sachez que cet amendement s’appuyait sur une pétition populaire qui a recueilli plus de 5.000 signatures en l’espace de deux mois !
Dans le même temps, vous laissiez dans l’incertitude, tous les organismes qui dépendent financièrement du budget de la Région et qui ne savent pas, deux mois après le début de l’année, le montant des subventions qu’ils recevront en 2013 !
Mr le Président, nous ferons quelques constats.
Nous poserons quelques questions pour lesquelles, j’espère, vous nous apporterez des réponses, dénuées de toutes attaques personnelles comme, hélas, c’est souvent le cas ! Du moins je le souhaite !
Remarques sur les conditions de non transparence et d’opacité: 1°) Vous n’avez pas communiqué le Livre des recettes, à tous les élus contrairement à ce qui s’est toujours fait.
• Il y a, tout juste, deux jours que je l’ai reçu, mais en ma qualité de membre de la commission des finances.
• Les informations qu’il contient, ne m’ont pas permis de vérifier la sincérité et le caractère juridiquement certain de la totalité des recettes inscrites dans votre projet de budget ! • Nous n’avons aucune visibilité sur recettes attendues de l’Union Européenne, par exemple.
C’est pour cela que nous exprimons, d’ors et déjà, nos légitimes suspicions à propos des chiffres qui sont inscrits au titre des recettes dans le projet de budget primitif 2013 !
2°) Vous faites voter chaque année des sommes importantes en AP et en AE en dépenses : - En 2012 : 835 Millions €
- En 2013 : 700 Millions €
Nulle part, vous n’indiquez pas avec quelles recettes vous ferez face à ces dépenses potentielles.
Serait-ce avec de l’autofinancement, des recettes propres d’investissement, des emprunts des subventions ?
Rien n’est dit ni dans le document comptable ni dans l’exposé des motifs !
Un article, paru dans « La Lettre de Finances locales- N° 276 du 31 août 2012, nous indique que les informations concernant les AP devront comporter un volet recettes !
3° Nous constatons que les informations relatives à l’exécution du Budget de l’exercice de 2012 ne nous ont pas été données. (la page 6 du Document Comptable du projet de Budget est restée blanche.)
Nous sommes le 25 février 2013, l’exercice précédent est terminé depuis le 31 décembre 2012, alors que vous détenez ces informations, vous ne nous les communiquez pas.
Quels sont les montants des Dépenses et des Recettes constatés en 2012 ?
Contrairement à l’an dernier, cette année vous ne les révélez pas !
En effet, ces informations nous avaient permis de mettre en évidence que vous aviez terminé l’année 2011 avec un déficit comptable de 14, 5 Millions € !
Est-ce pour cela que vous les dissimulez ces chiffres cette année ?
Est-ce pour cacher que vous auriez terminé l’année avec 80 Millions € en caisse, alors que dans le même temps:
- de nombreuses entreprises se plaignent d’être payées avec beaucoup de retard. (Il n’y a qu’à lire l’interview du Président de la CAPEB Martinique : Confédération de l’Artisanat des Petites Entreprise du Bâtiment publié dans le journal France-Antilles du 31 janvier 2013)
- les personnels de l’AFPA Martinique ont dû faire grève pour obtenir le versement de leurs salaires?
A l’examen du projet de budget 2013 à partir des informations que vous avez bien voulu nous donner, nous constatons que :
1°) Vous gonflez les recettes et vous minorez les dépenses !
Vous prévoyez que les recettes prévisionnelles du projet de BP 2013 progresseront de 6,72 % par rapport à celles du BP 2012.
On apprend que vous prévoyez, même, un accroissement des recettes provenant de l’Europe de près de 55 % ! Permettez nous d’exprimer notre scepticisme à ce propos !
Il en est de même concernant les recettes attendues de l’Octroi de Mer Régional :
Vous indiquez un montant identique à celui que vous aviez prévu en 2012.
Or les recettes, enregistrées en 2012, ont été plus faibles que prévues : 64 Millions € au lieu des 70 que vous mentionnés dans le livre des recettes !
On constate une baisse de 9 % par rapport aux prévisions sur l’année 2012-(Source: informations en provenance des services des Douanes) !
Alors que la crise économique frappe encore notre Pays, croyez-vous qu’il soit réaliste de prévoir un tel niveau de recettes en 2013 ?
Permettez nous d’exprimer notre scepticisme à ce propos !
2°) Nous constatons que les recettes obligatoirement affectées aux investissements, je veux parler de la DRES, le FIDOM, la Taxe sur les carburants, le FCTVA, le FEDER, couvrent largement le montant des dépenses correspondant aux opérations propres à la Région !
Le montant total des recettes obligatoirement affectée investissement est de: 136 Millions €.
Le montant total des dépenses consacrées aux opérations propres à la Région est de: 92 Millions €.
A qui profiteront les 44 Millions € qui restent ?
3°) Plus surprenant encore, à propos de la DRES, alors que vous avez tant critiqué Alfred MARIE-JEANNE sur ce point, vous ne prévoyez pas d’utiliser la totalité de son montant. Je rappelle que la DRES est la Dotation Régionale à l’Équipement Scolaire.
L’article L 4332-3 du Code des Collectivités nous apprend que : «Cette dotation est inscrite au budget de chaque région, qui l’affecte à la reconstruction, aux grosses réparations, à l’équipement des lycées, des établissements d’éducation spéciale, des écoles de formation maritime et aquacole et des établissements agricoles».
Or, sur un montant total de cette recettes de 26 Millions € vous prévoyez de n’utilisez que 17 Millions € !
Il y aura donc 9 Millions € inutilisés !
Or, dans le même temps vous avez prévu un nouvel emprunt en 2013 de: 64 Millions € !
Ce qui portera la dette en capital de la Région,en 2013, à 187 Millions €
A quoi servira ce nouvel emprunt ?
Ce qui est sûr : La Région n’utilisera pas cet emprunt pour réaliser ces propres travaux mais, une fois de plus, il servira à financer et à enrichir les autres : Collectivités (Communes et autres EPCI) ou entreprises privées!
En effet, on observe, qu’en 2013 vous prévoyez de verser à des tiers des subventions à hauteur de : 115 Millions €, alors que vous n’investissez que 92 Millions € dans le patrimoine régional !
Autre constat qui corrobore le fait que vous investissez très dans le patrimoine de la Région:
Les « Recettes de l’Exercice » (page 43 du Document Comptable) qui correspondent aux amortissements sur les investissements propres, inscrites au BP 2013, sont pratiquement du même montant que l’an dernier.
Elles n’augmentent que de + 2,5% d’une année sur l’autre.
Cela signifie que les crédits d’investissements que vous dépensés ne contribuent que très marginalement à enrichir le patrimoine propre de la Collectivité régionale !
Autre fait, très significatif :
Toutes les Collectivités ne bénéficient pas de façon équitable de la générosité régionale !
Dans le cadre de la Politique de Développement Régional, on note que sur les 29 Millions € destinés à subventionner les projets des 34 Communes et des 3 EPCI ou autres syndicats de communes, près de la moitié est destinée à la seule commune de Fort de France !
Les 33 autres Communes et les structures intercommunales du reste de la Martinique ne devront se contenter que de la moitié restante !
Où est le rééquilibrage du développement de notre territoire, si souvent proclamé comme priorité régionale ?
Autre caractéristiques de votre projet de BP 2012 :
Une dissimulation à propos des « Frais de Personnel :
On constate que les Frais de Personnel, évalués au projet de BP 2013 augmentent de 6%par rapport à ceux figurant au BP 2012.
Or, si l’on tient compte d’une part, de l’augmentation de +8% des effectifs des agents au 1er janvier 2013 par rapport à ceux qui étaient en poste au 1er janvier 2012 et, d’autre part, des augmentations statutaires des rémunérations qui auront lieu en 2013, nous pouvons conclure que :
Le montant que vous avez inscrit en dépenses pour les Frais du Personnel a été volontairement sous évalué. !
C’est pour cela que je vous demande de nous communiquer le montant des charges de personnel et des frais assimilés que vous avez payés en 2012, car il semble qu’il soit bien supérieur aux sommes que avez indiquées au BP 2013 ! En conclusion, nous constatons que vous majorez les prévisions de certaines recettes et vous minorez les frais de fonctionnement !
Enfin : Autre curiosité du projet de BP 2013 : Au chapitre des Ressources Diverses, vous indiquez les remboursements des avances consenties, par la Région, à certaines entreprises ainsi que les intérêts générés par ces avances.
Vous donnez la liste des entreprises. Cette liste d’entreprises est-elle exhaustive ? Si oui, pourquoi l’entreprise ADTMC qui gère KMT Télévision, à qui une avance remboursable avait été consentie, n’est pas mentionnée ?
Cette dette a-t-elle été remboursée ou a-t-elle été effacée ? Pouvez-vous nous renseigner ?
Autant d’observations qui conduiront notre groupe à considérer ce projet de Budget 2013 comme insincère et à ne pas le voter."
Le 25 février 2013
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Marcel Manville a combattu pour l'indépendance de la Martinique : A hauteur d'homme
Une belle » mort pour Marcel Manville. L'avocat nationaliste martiniquais est tombé, le 2 décembre 1998, dans un palais de justice à Paris. Il avait 76 ans. Ce jour là, il intentait un procès contre le sinistre Maurice Papon, auteur de la répression sanglante contre les nationalises algériens le 17 octobre 1961.
Dans « d'Homme à homme », un documentaire en compétition officielle au 23 ème Festival panafricain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco), section « cinéma de diaspora », la martiniquaise Véronique Kanor a rappelé le parcours riche de ce compagnon de Frantz Fanon. Elle s'est déplacé en Algérie pour faire parlé les prisonnières algériennes, dont Meriem Belmihoub Zerdani et Safia Bazi, de l'époque coloniale. Malgré les pressions, Marcel Manville était venu défendre les nationalistes algériens à partir de 1954 après les incarcérations d'autres avocats. Marcel Manville, qui fut l'avocat de l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP), avait mené une campagne internationale pour que l'esclavage soit reconnu « crime contre l'humanité ».
Il est membre fondateur, en France, du Mouvement contre le racisme et poiur l'amitité entre les peuples (MRAP). « J'ai appris qu'il était resté fidèle au communisme, à l'Algérie et à la pensée de Frantz Fanon. Il n'a rien lâché, rien concédé, rien oublié », a confie Véronique Kanor à la fin du documentaire. Marcel Manville s'était engagé aux côtés de l’indépendantiste martiniquais. Il a au sein du Cercle Frantz Fanon, particulièrement actif dans les années 1980, organisé des débats et rencontre sur la décolonisation. En 1984, il a été parmi les fondateurs du PKLS, Parti communiste pour l'indépendance et le socialisme.
Dans sa charte, le PKLS aspire à « libérer la Martinique du joug colonial Français et d’agir avec abnégation pour défendre les intérêts de notre peuple, l’avenir de notre patrie, son indépendance ». Selon Véronique Kanor, les revendications indépendantistees se sont affaiblies en Martinique. « Il y a une espèce de schizophrénie. Il y a encore une difficulté à s'affranchir de la mère-patrie, la France. Même si d'autres disent, je suis martiniquais», a-t-elle remarqué Lors du débat qui a suivi la projection du film, soulignant l'existence « d'une domination culturelle et administrative » française. Elle a rappelé l'organisation d'un référendum à travers lequel les martiniquais avaient voté à 79 % contre l'autonomie. « Les gens ont peur de devenir pauvre et de perdre les acquis sociaux et économiques », a-t-elle noté.
Véronique Kanor est revenue sur les difficultés qu'elle avait trouvées avant et pendant le tournage en Algérie. « A chaque fois, il faut avoir des autorisation. On ne laisse pas seul un étranger. Il faut à chaque fois se battre pour faire des images. C'était compliqué », s'est-elle souvenu. Véronique Kanor a réalisé également des fictions telles que « C'est qui l'homme » et « La noiraude »
Fayçal Métaoui
source
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vendredi 22 février 2013
APPEL AU PEUPLE MARTINIQUAIS par Garcin MALSA
Sortons des Impasses et cherchons collectivement une alternative
Tandis que les déflagrations de l’hyper-multi crise planétaire se poursuivent avec rage dans les pays occidentaux et plus spécialement européens (Grèce, Espagne, Portugal, Italie, France…), c’est avec un retard habituel que nous accueillons un tel phénomène dans notre société martiniquaise sans pour autant en chercher des solutions alternatives.
Il faut tout de même regretter que les mouvements sociaux de 2009 dirigés par le LKP et le K5F qui portaient des germes d’un changement sociétal n’aient pas pu être discutés, analysés, approfondis sérieusement par nos experts en politique, en économie ou en sociologie. Lesquels ont préféré y voir une simple revendication syndicale de cherté de la vie ; tandis que des observateurs et analystes de différents pays en faisaient une référence pour tenter de trouver des ébauches de solutions alternatives au modèle sociétal dominé par la mondialisation néo libérale.
Aujourd’hui, nous faisons manifestement les frais de cette démarche intellectuelle paresseuse qui tout en nous dispensant d’enseignement éclairé pour traiter autrement l’avenir martiniquais nous conduit à une impasse de plus. Nous demeurons hélas ! toujours prisonniers de la stratégie séculaire du colon et nous « ne cessons d’être le jouet sombre au carnaval des autres ».
Tout ce qui suit et qui traite des faits d’actualité en est une parfaite illustration.
En novembre 2012 une association « Tous créoles » présidé par le béké Roger De Jaham dont on connait la mission (pérenniser avec subtilité l’emprise de sa caste sur le peuple martiniquais) a cristallisé l’opinion publique martiniquaise, par média interposé, sur une opération baptisée « Résilience», pour réussir la démarche dont le but inavoué était de faire un black out sur le procès en appel du crédit martiniquais se déroulant au même moment.
Roger De Jaham s’appliqua à faire venir comme intervenant le pape de la résilience, le Docteur Boris CYRULNIK auquel certains intellectuels Martiniquais étaient venus apporter leur soutien. Pendant quelques jours, Roger De Jaham et ses invités de marque allèrent s’efforcer de démontrer qu’entre Résilience et « Réconciliation attendue » il n’y a qu’un pas et que « Tous créoles » comme association avait toute sa raison d’être.
De Jaham avait réussi un coup double. Le débat sur la résilience/Réconciliation avait pris et de l’autre côté le procès en appel de Charles Rimbaud l’un des plus grandes débiteurs-pilleurs de Crédit Martiniquais se faisait en catimini. Pire, Charles RIMBAUD s’était présenté, cette fois, en innocent accompagné d’un élu afro descendant comme témoin de moralité. Alors qu’il avait été condamné en première instance à 18 mois de prison ferme, l’avocat général de la cour d’Appel réclama sa relaxe.
Charles RIMBAUD, c’est celui que les békés ont décidé de mettre en première ligne dans l’affaire du Crédit Martiniquais.
Ces Békés qui étaient aux postes clés de cette banque alimentée par des apports financiers des martiniquais de tous bords, s’y sont grassement servi pendant des décennies pour accroitre leur fortune aux dépens des Martiniquais. Ils se faisaient « des découverts abyssaux, des prêts jamais remboursés, des largesses accordées aux amis et aux partenaires en affaires . Pendant des décennies le Crédit Martiniquais tenu par les puissantes familles créoles qui dominaient l’économie de l’île, a dilapidé les économies des épargnants ». Voilà ce qu’écrit la journaliste Marie-France ETCHEGON dans le Nouvel Observateur du 17 janvier 2013.
Mais il faut aller au fond de ce dossier du Crédit Martiniquais, pour comprendre pourquoi Roger de Jaham avait monté cette manoeuvre de diversion. En fait , il ne fallait pas que l’opinion publique martiniquaise soit informée qu’en plus du pillage malhonnête des dépôts des épargnants martiniquais pour développer leurs affaires, les békés ont envers l’Etat une dette dont la valeur actuelle est d’environ 583 millions (plus des 2/3 du budget du Conseil général ; il s’agit d’un fonds de garantie de dépôts que l’Etat RPR socialiste de l’époque Chirac-Jospin a inventé pour la circonstance pour permettre aux déposants et clients de récupérer leur argent. Ce qui à l’époque, a permis d’éviter une catastrophe financière et de protéger en même temps les Békés ?. Nette collusion Béké-Etat ! Par laquelle le même Etat s’est arrangé par la suite pour récupérer cette somme sur le dos des contribuables martiniquais par des moyens masqués et sans que les békés en soient lésés.
Cet exemple cité démontre comment les békés développent leur stratégie, avec ou sans l’aide de l’Etat, pour nous détourner des vrais enjeux de notre pays tout en poursuivant leur politique de domination économique, de sujétion, et de subordination du peuple.
De même, il peut paraître bizarre et même symptomatique que des affaires politico judiciaires resurgissent à cette période de l’année 2013. Tout laisse croire que dans cette colonie dont « les derniers maître » sont les Békés rien ne peut se faire sans leur consentement et l’appui de l’Etat. Ils peuvent téléguider comme ils peuvent aussi télécharger.
Alors qu’on est en attente de la décision de la cour d’Appel le 28 février 2013 pour ce qui est du procès Rimbaud ; et qu’on observe une prise de conscience collective à propos des pollutions engendrées par le chloredécone et l’épandage aérien des pesticides, causant des drames économiques et des crimes sanitaires on est surpris de constater que resurgisse une affaire politico judicaire sur fond de coopération région Martinique Dominique. L’on va même à assimiler mise en examen et culpabilité et susciter des affrontements de partis, de clans dont les véritables bénéficiaires sont les auteurs de la « profitasyon ».
Quand je vois avec quelle fausse jouissance, certains se défoulent à la mise en examen d’un élu d’un camp et que d’autres du camp adverse, s’affairent à répondre du tac au tac, je ne peux que constater un échec politique pour le peuple et une victoire du colon.
Non pas qu’il faille éviter les débats, loin s’en faut, mais ce que je crois c’est qu’il faut mettre mal à l’aise les profiteurs en échangeant sur des perspectives de projets ayant du sens pour le peuple.
Il faut donc sortir des querelles d’articles (73-74), des querelles de date (2014-2015) ou de place (12-26) pour nous départager. Ne pas faire l’effort de sortir des clans c’est desservir la politique et mettre plus à l’aise les auteurs de la « profitasyon » qui depuis 2009 se sont davantage enrichi sur le dos du peuple et continuent de bénéficier de la clémence des juges comme le démontre la décision de la cour de cassation qui ne s’est pas gêné pour absoudre Huyghues Despointes de ses propos racistes à l’égard des Antillais et plus largement des afrodescendants.
Alors que nous nous entre-déchirons autour de la gestion de la collectivité unique dont les compétences supplémentaires n’équivaudront pas à des pouvoirs réels, les békés s’organisent de plus en plus pour renforcer leur pouvoir économique ici et ailleurs de sorte qu’ils maîtrisent davantage la finance qui s’impose aux politiques. Nous observons, désordonnés, disparaitre la SOCOPMA qui fait partie du patrimoine martiniquais.
Alors que nous cherchons à savoir quelle collectivité actuelle peut prendre la compétence de l’Agence foncière et comment faire fonctionner celle-ci, les békés récupèrent toutes les petites parcelles de terre égarées pour les rattacher aux exploitations foncières qu’ils ont acquises autrefois à la criée de la barre du tribunal depuis l’époque du Crédit Foncier Colonial et avec l’aide de l’Etat. Cette pratique se fait jour sur l’ensemble du territoire martiniquais très souvent, à l’insu des politiques. Croire qu’ils vont abandonner la terre c’est se leurrer. C’est elle qui leur a donné ce pouvoir dominateur, c’est encore sur elle qu’ils devront s’appuyer dans la crise actuelle pour tenter d’élargir leur poids financier ici et ailleurs.
Ils l’ont si bien compris qu’ils cherchent en ce moment à aller récupérer des terres en Guadeloupe d’où ils avaient été chassés depuis 1794.
Usant de ruse et de flatterie, le pouvoir colonial nous autorise à être des observateurs dans les organisations officielles (CARICOM – CELAC etc ...) de la Caraïbe, tandis que les békés poursuivent sans vergogne leur implantation territoriale et financière dans cette région d’Amérique, à l’instar de ce qui se passe à Saint-Domingue ou en Haïti.
Il est temps, grand temps en cette année Aimé CESAIRE (100ème anniversaire de sa mort), de reprendre la résistance, de se montrer rebelle, réactif et inventif.
Martinique-Caraïbe
Garcin MALSA,
Président du MODEMAS-ECOLOGIE
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jeudi 21 février 2013
LES PERFORMANCES DE LA NOUVELLE GOUVERNANCE OU LA TENTATION DES ABYSSES
Ainsi, l’ODIS (Observatoire du Dialogue et de l’Intelligence Sociale), dans ses « cartographies comparatives » des 26 régions appartenant, à un titre ou à un autre, à l’ensemble français, vient de classer la Martinique bonne dernière pour l’année 2012.
Bravo à la nouvelle gouvernance ! Grâce à ses hautes performances, nous avons donc atteint le fond…Ne nous reste-t-il plus qu’à creuser ?
En réalité, l’information ne s’avère pas surprenante. A longueur de mois, nous n’avons cessé de mettre en évidence les mauvais chiffres de l’économie en Martinique. D’autres acteurs de la vie économique et sociale ont, eux aussi, à de nombreuses reprises, fait part de leurs inquiétudes.
A ces analyses de bon sens, le néo-ppm et Ensemble pour une Martinique nouvelle ont opposé la prétendue excellence de leur stratégie et des « résultats » qu’ils prétendaient avoir obtenus. N’avait-il pas mis en œuvre deux plans de relance et « injecté » des dizaines de millions d’euros pour le « développement » ?
L’échec est donc patent et l’abysse menace.
Les 70 millions d’emprunt, jusqu’en 2015, ne rassurent pas.
Il faut se hâter de changer de direction. La mise en place de la Collectivité de Martinique, dès 2014, peut constituer un instrument du nouveau modèle de développement que nous devons urgemment promouvoir. C’est aussi toute l’orientation économique qu’il convient de transformer en profondeur .
F.C.
Martinique
Le 21 février 2013
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La région Martinique la mauvaise élève de la classe
Le classement des régions les plus performantes de France révèle que la Martinique occupe la peu glorieuses place, c'est à dire la dernière, elle 26 e sur 26.
Souvenons-nous, qu'en 2009 lors du précédent classement, elle se situait à la 12 e place, parmi les bon élèves, mais depuis la région a changé de majorité, serge Letchimy du PPM en a pris la tête et mis en oeuvre une politique recourant à l'endettement, contrairement à l'ancienne majorité MIM qui avait une gestion de bon père de famille.
Les choix économiques de la majorité actuelle plombent les finances de la région, je ne vois pas de sortie pour l'heure actuelle, la situation s'aggravera.
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lundi 18 février 2013
NON A L'ÉPANDAGE AÉRIEN DE PESTICIDES ET A L’EMPOISONNEMENT DES MARTINIQUAIS
Pendant plus de 50 ans le lobby de la banane avec la complicité de l’Etat Français a empoisonné notre sol, nos eaux et notre peuple avec l’utilisation massive de pesticides dont la chlordécone.
Les faits sont têtus : - plus du tiers de notre littoral contaminé,
- plus de 40% des terres agricoles empoisonnées,
-au moins 1 500 cancers de plus chaque année,
- des enfants atteints de malformations congénitales ...
Aujourd’hui le même lobby de Banamart demande au préfet une troisième dérogation de pesticides au-dessus de nos habitations, de nos jardins et de nos eaux.
Nous ne pouvons le laisser continuer à perpétuer ce crime contre notre pays.
MOBILISONS NOUS !
Exigeons :
- l’arrêt immédiat de tout épandage de pesticides
- la réparation des dommages causés par l’utilisation criminelle de la chlordécone à la hauteur des dommages causés.
Tous à la Grande Manifestation du SAMEDI 23 FÉVRIER 2013.
Rendez-vous à 9h00 devant la Maison des Syndicats
APASSE/ ASSAUPAMAR/ CNCP/ COLLECTIF DES AQUALTEURS/ CDMT/ CSTM/ GRS/ KM2/ MIR/ MODEMAS/ NOU MATINITJE/ OPAM/ ORGAPEYI/ PALIMA/ SAM/ SAPEM/ SRTM/ ZAYCREW
Email : c.c.e.a.e.martiniquais@gmail.com / Contact 0596689114/ 0696092724
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