Elle aura une séance de travail avec les responsables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et toutes les autres parties prenantes dans la lutte contre la piraterie maritime, y compris le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), situé dans un espace géographique couvrant quatre pays touchés par ce phénomène préoccupant (Cameroun, du Gabon, de la Guinée équatoriale et de Sao Tome et Principe).
La délégation rencontrera M. Abou Moussa, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef de l’UNOCA, qui sera déjà de retour de New York où il a présenté le 14 novembre au Conseil de sécurité le premier rapport d’activités du Bureau.
L’UNOCA participe d’ailleurs activement à cette mission, qui fait suite à une requête du président béninois Yayi Boni. Elle a commencé la semaine dernière au Bénin, avant d’aller au Nigeria où elle a eu des échanges avec les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et certaines autorités du pays.
Après le Gabon, les experts onusiens se rendront en Angola, siège de la Commission du Golfe de Guinée où ils boucleront leur mission le 24 novembre. Ils doivent produire un rapport et proposer des recommandations sur les voies à suivre pour mettre fin à la piraterie maritime, dont l’impact sur l’économie et la sécurité des pays concernés est désespérant.
La Mission est conduite par Mme Mariam Sissoko, Représentante de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) au Nigéria, et par M. Sammy Kum Buo, Directeur de la Division Afrique II du Département des Affaires politiques des Nations Unies (DPA). Elle comprend des représentants du Département des opérations de maintien de la paix de l`ONU (DPKO), de l'Organisation maritime internationale (OMI), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), et des Bureaux régionaux de l'ONU en Afrique centrale (UNOCA) et de l'ouest (UNOWA).
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