dimanche 20 avril 2014

Les 43ème Carifta games à Fort de France au stade Pierre Aliker de Dillon


Les conditions atmosphériques, un temps orageux, de fortes bourrasques et des couacs d'organisation ont privés les athlètes de chronos fabuleux hier soir au sprint lors de la deuxième session des 43ème Carifta games. 

Le clou de la soirée a été sans conteste la dernière épreuve du 100 m hommes moins de 20 ans où le Jamaïcain Jevaughn Minzie en digne successeur de Bolt et en l'absence du favori, l'Anguillais Hughes Zharnel blessé (10.12 cette saison ) s'est imposé avec le temps de 10.18 avec un vent régulier de 1,70m. Soit la 18éme performance mondiale de l'année sur la distance j'en fait un de mes favoris pour les mondiaux juniors du 22 au 27 juillet à Eugène (USA). Il devance le Barbadien Cadogan (10.25) et le Trinidadien Farinha (10.27) soit un podium d’exception devant des tribunes clairsemées peu enthousiastes. 


La Jamaïque a fait main basse sur le sprint, l'effet Bolt et surtout les plans de développement mis en place montrent leur pertinence leur adaptation à leur population et surtout leur efficacité dans le temps et la masse des athlètes. 

Sur les 8 titres courus hier sur 100m et 400m la Jamaïque remporte quatre : Shaw (11.42) au 100m femme moins de 18 ans, Smith (11.17) au 100m femme moins de 20 ans, Manley (47.47) au 400m moins de 18 ans. Il est a noter que le 100m remporté par Williams (10.38) en hommes moins de 18 ans sera recouru ce matin suite à une réserve. 


Une autre course a été d'une grande facture le 400m hommes des moins de 20 ans Le Trinidadien Cedenio triomphe en 45.95 et confirme sa couronne de l'année dernière au Bahamas devant le Jamaïcain Allen Nathon (46.97). 

Les quater miller ont pu ravir des titres à l'ogre jamaïcain la ravissante athlète du Guyana, Baird (53.84) gagne au 400m femme moins de 20 ans tout comme Williams (53.39) de Barbade en moins de 18 ans femme. 



Cette course fut dramatique pour la Guadeloupéenne Carti qui se blesse à l'arrivée hypothéquant sérieusement sa saison. Très bonne cet ''hiver'', elle a brillé en salle, je me pose toujours cette question chez les jeunes de pouvoir enchaîner ces deux échéances la salle en Europe et les Carifta dans des conditions différentes. il me semble difficile d'être au top dans les deux cas les calendriers sont trop proches ce qui demande au staff coaching des prouesses même impossibles à réaliser pour les athlètes professionnels; la Caraïbe où l'Europe ? il faudra choisir ses échéances en dépit des pressions fédérales on ne peu pas être bon sur tous les tableaux pour des jeunes !


Nous avons un bassin hyper compétitif, des associations avec la Caraïbe, il faut aussi que les plans annoncés soient cohérent et que les réels moyens soient donnés (récupération, soins et suivis médicaux de qualités,prise en charge des déplacements....) 


Dans le domaines des blessures les services médicaux n'ont pas chômés de manière générale et surtout dans nos rangs Blécourt (100m) Paquet (Triple saut) ont fait les frais. 


La Guadeloupe gagne deux médailles de bronze Pontoparia en longueur (6.02m vent favorable) concours gagné par une impressionnante Bardadienne Jones (6.32 vent régulier) et Farial (4.44.76) au 1500m remporté par la Jamaïcaine Whyte (4.42.44). 

En moins de 18 ans femmes c'est George du Guyana qui finit en tête en 4.40.40 soit beaucoup plus vite que ses aînées. 

Si le vent a gêné les sprinter il a profité aux lanceurs; au javelot moins de 18 ans Peters de la Grenade lance à 67.67m et au disque hommes moins de 18 ans le jamaïcain Mac Carty lance son projectile à 54.41m en l'absence du Guadeloupéen Badof pourtant prévu. 

J'oubliais de vous signaler aussi les 16.33 m du Surinamien Van Assen très élastique et félin au triple saut moins de 18 ans, performance très prometteuse pour le futur ! Sans douter des qualités intrinsèques des athlètes le sautoir de Fort de France renvoie bien.


Je conclurai sur le public particulièrement absent et froid pour recevoir dignement nos voisins (plus présent que nous au stade) et encourager ces jeunes talents qui feront les titres de demain. Il a une chance énorme de voir des vedettes donner un spectacle de qualité qui ne viendront plus en Martinique gratuitement. Il reste une grande éducation sportive à faire au sein de nos populations pour donner le goût aux sports à nos régions, on ne peut pas faire l'impasse sur cet aspect si on demande à notre jeunesse des performances et de l'excellence !

Harry Méphon












vendredi 18 avril 2014

Bon vendredi saint

Le calvaire de Fort de France : photo ATV
Lors des Vendredi Saint de mon enfance, j'ai vécu en ce lieu des moments difficiles, notamment lorsque j'accompagnais ma mère faire son chemin de croix sur ce calvaire, la foule avançait lentement, s'arrêtant à chaque station pour une prière, tout en égrenant leur chapelet. 

Le soleil était accablant à ce moment de l'année,  de plus il fallait marcher longtemps, d'autant que les bus ne circulaient pas ce jour là ou si peu.

Aujourd'hui c'est avec regret que je me remémore ces moments de dévotion et d'espérance.

Bon Vendredi Saint aux croyants et fidèles !

dimanche 30 mars 2014

Résultat des élections en Martinique

Le taux de participation global est de 64,37% pour le second tour des élections municipales.

- Au Marigot Joseph Peraste du PRM (Parti Régionaliste Martiniquais, de tendance DVD) a déboulonner le maire sortant Lavenaire !
- Au Carbet, Jean Claude Ecanvil est élu (PPM).
- A Sainte Luce Jean-Philippe Nilor du MIM est battu ! 
Nicaise Monrose est le nouveau maire de Sainte Luce.
- Au François Maurice Antiste est réélu.
- A Saint-Anne Garcin Malsa est Battu, Gemieux est le nouveau maire de cette commune.
- A Rivière Pilote Raymond THEODOSE devient le nouveau maire.
 - Gros Morne  Gilbert COUTURIER est élu.
- Election de Fred-Michel Thirault dans la commune du Saint-Esprit.
- 3ème mandat pour le maire de Ducos Charles-André Mencé.  

ROSE DE PORCELAINE, UNE GALERIE D'ART ET D'ARTISANAT A DÉCOUVRIR EN MARTINIQUE


ROSE DE PORCELAINE est une boutique galerie qui propose aux visiteurs-acheteurs des créations d'art et d'artisanat de la Martinique.

Résolument engagée sur les voies de l'originalité créative, la galerie met en valeur le patrimoine martiniquais hors des traditionnels sentiers battus doudouisant .

Les artistes y ont un espace d'expression, des expositions y ont lieu régulièrement en toute convivialité où artistes et visiteurs peuvent échanger ensemble plaisamment .

En permettant à des artistes pas nécessairement connus du grand public d'exposer leurs œuvres, l'espace Rose de Porcelaine apporte une contribution de soutient et de promotion à la création artistique martiniquaise. 

En outre l'artisanat de la boutique ne fait pas dans l'élitisme puisqu'il y en a pour toutes les bourses.

Ainsi miser sur le qualitatif de proximité c'est le pari fait par sa gérante, la Martiniquaise Danaé Emmanuel, à la création de ce projet, avec l'envie d'apporter un plus dans l'éveil et dans le champs culturel martiniquais. Un pari qui espérons le soit gagnant pour le plus grand bonheur de tous !

Vous l'aurez compris pour toute personne dans l’île, Rose De Porcelaine est désormais un passage obligé, un lieu de référence.

Alors n'hésitez pas à en faire l'agréable découverte ! ...pour vous aiguiser votre curiosité et vous mettre en bouche voici une petite série photos réalisées par la créatrice martiniquaise de Bijoux à croquer et de Bijoux Grafika.

Emmanuelle Bramban

Rose de Porcelaine 
Kiwis Villa Anaïs, 23 route de Didier
97200 Fort de France 
Tél.: 05 96 77 24 97

mercredi 19 février 2014

Les vendredis de Lakou trankil...


Entre  le Gros Morne et Morne des Esses, Bois Lézard est le lieu où Lakou Trankil ; Un espace ouvert dans son plus simple appareil, fait revivre la tradition et marie les arts divers et notre savoir faire martiniquais.

Bélè tous les vendredis soir avec l’initiation pour tous à partir de 19h30, la ronde bèlè à 21h30 pour les initiés et même les apprentis mélangés.

Un accueil convivial, de sourires, d’acras , de boissons locales, des plats originaux du terroir dans des assiettes en bambou sur des feuilles de balisiers.

Le tambour bèlè, le ti bois les voix derrières et les chants des maîtres du bèlè…jusqu’à 2h00 du matin. 

mercredi 12 février 2014

Conseil régional de Martinique l'opposition fait une mise au point !


Intervention de Daniel MARIE-SAINTE, Lors de la séance plénière du 11 février 2014 à propos du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de Alfred MARIE-JEANNE de 2006 à 2009 et de Serge #LETCHIMY de 2010 à 2013 (*):


« Mr le Président Letchimy,
Il convient de rappeler les circonstances dans lesquels intervient le contrôle de la gestion de la Région pour les années 2006 à aujourd’hui.

Alfred MARIE-JEANNE, suite à la publication, en décembre 2011, des résultats d’un audit, qu’il a qualifié de « spécieux », sur la gestion de l’année 2009 du Conseil Régional, a adressé un courrier au Préfet de Martinique, pour lui demander de : « saisir la Chambre Régionale des Comptes (CRC) en élargissant son périmètre d’investigation aux années 2010 et 2011. » (Fin de citations) (Voir pièces annexées au rapport de la CRC).
Nous avons noté avec intérêt que la CRC a répondu à son appel et ainsi, le droit a été dit !

Toute fois une remarque de forme :
Mr le Président, vous aviez l’obligation de transmettre à tous les élus, l’intégralité des documents annexés au rapport d‘observations définitives que vous a adressés la Chambre Régionale des Comptes (CRC).

Or nous avons constaté que les documents que nous avons reçus, le vendredi 17 janvier en vue de la séance plénière antérieurement fixée au 31 janvier, avaient été amputés.

Ce sont précisément, les deux courriers que Alfred MARIE-JEANNE, ordonnateur de la Région avant mars 2010, a adressé à la Chambre régionale des comptes, qui avaient été amputés de plusieurs pages:
- Au courrier, daté du 2 août 2013 et reçue par la CRC le 6 août 2013, il manquait les pages 1 et 3 sur les quatre qui la composent.

- Au courrier, datée du 9 décembre 2013 et reçue par la CRC le 16 décembre 2013, il manquait la page 2 sur les trois pages qui la composent.

Nous avions jugé ces faits très graves, car ils constituaient une irrégularité qui violait la loi, notamment l’article L 243-5 du code des juridictions financières.

J’ai donc fait part de mon constat à votre Directeur de Cabinet, et quelques jours après, nous avons appris par mail que la séance plénière du 28 janvier avait été annulée et renvoyée au 11 février 2014, sans aucune explication !

Il faut savoir que cette censure de fait faussait les débats sur le rapport d’observations de la Chambre Régionale des Comptes.

En effet Alfred MARIE-JEANNE, dans ses deux courriers, a magistralement démontré que les accusations portées, tant par l’actuel Président que par le cabinet d’audit, retenu en 2011, étaient dénuées de tout fondement juridique.
Alfred MARIE-JEANNE démontre que c’est à tort, qu’il a été dit que le Compte Administratif de l’exercice 2009, était « présumé en déficit ».

D’ailleurs, ni le Préfet, dans son courrier du 19 mars 2012 ni la Chambre Régionale des Comptes, dans son rapport définitif, ne reprennent à leur compte cette notion de « présumé déficit » !

Les élus régionaux n’ayant reçu dans les délais la version intégrale des réponses du Président Alfred MARIE-JEANNE, je me ferai le devoir de reprendre les arguments qu’elles contenaient.

Alfred MARIE-JEANNE, dans sa réponse du 9 décembre 2013 à la CRC, s’étonnait, je cite, que « le Président actuel de la Région Martinique ait été auditionné par la Chambre, à sa demande, le 27 septembre 2013. Cette audition a été prolongée par la production d’une note complémentaire reçue le 30 septembre 2013. »

Il poursuit, je cite encore : « Je prends acte avec perplexité d’une démarche qui me semble manifestement hors délai. » (Fin de citations)

Pour comprendre ces observations, il faut savoir que chacun des Présidents (l’actuel comme son prédécesseur) disposait de deux mois de délai, à compter de sa réception, pour apporter une réponse écrite au premier rapport d’observations provisoires de la Chambre Régionale des Comptes.

Ce rapport provisoire leur a été communiqué le 31 mai 2013.
Le délai des deux mois était échu en début août 2013.

Comment donc admettre que le Président LETCHIMY puisse adresser une note complémentaire à la CRC, le 30 septembre 2013 ?Y- a-t-il deux poids deux mesures ?

Dans son argumentaire, non repris par la CRC, l’actuel Président de Région, reproche à son prédécesseur de n’avoir pas inscrit, dans les comptes de 2009, des dotations pour risques et des dotations pour amortissement qu’il présente comme « dépenses obligatoires » pour tenter de démontrer que les comptes de 2009 n’étaient sincères !

J’ai déjà démontré, à l’occasion d’une précédente intervention qu’il se trompait sur toute la ligne !

En effet, il a confondu la Région avec une Commune ou un Département.Je ne reprendrai la démonstration.

En page 13 du rapport, la CRC observe que « les subventions reçues ne sont pas amorties ».

Ce reproche ne s’adresse pas spécifiquement à la gestion d’Alfred MARIE-JEANNE de 2009, mais à la gestion actuelle de 2010 à 2013.
En effet, la réponse de l’actuel Président à cette observation a consisté à dire que, je cite : « la gestion des subventions reçues et notamment leur amortissement… ont été intégrés dans le périmètre d’intervention du futur cabinet qui sera choisi… »

Donc, en dépit de tous les collaborateurs supplémentaires que vous avez recrutés au service des finances, il vous faut, encore, un cabinet extérieur en 2014 !

Nous notons, par ailleurs, que la CRC (page 23) observe qu’en : « 2012 la trésorerie de la région était très importante (Trois fois la moyenne des régions de France) »

Est-ce acceptable qu’il y ait 93 M€ en caisse provenant d’emprunts, trop tôt mobilisés, pour lesquels des intérêts sont payés, lorsque l’on sait, par ailleurs, qu’il y a tant d’entreprises et de citoyens qui souffrent d’attendre le paiement des factures ou le versement des aides votées.

La CRC (page 24) reconnaît que « la situation relative aux délais de mise en paiement s’est considérablement dégradée depuis 2010 »

A la page 34 du rapport, la CRC déplore la dégradation spectaculaire des résultats d’exercice budgétaires de 2012 par rapport à 2009 :
+ 99 M€ en 2009
+54 M€ en 2012

Cela représente une dégradation de plus de 45% de la capacité financière de la Région Martinique après 3 ans de votre gestion, malgré une recette exceptionnelle de 10 M€ provenant du remboursement des assurances choisies par Alfred MARIE-JEANNE, correspondants aux dégâts liés au séisme de 2007.
A la page 38, la CRC s’étonne de la date de mobilisation d’un emprunt (décembre 2011) et du taux élevé de 5,31% soit 2% de plus que le taux moyen pratiqué par les collectivités équivalentes en France !

A la page 39, comme pour reconnaître le bien-fondé de la démarche de Alfred MARIE-JEANNE, la CRC constate, en le déplorant, que : « l’endettement cumulé du Conseil Régional et du Conseil Général sera problématique pour la Collectivité Territorial de Martinique » !

En effet de 2007 à 2010, l’endettement du Conseil Régional était de 0 €.
De 2011 à 2012, il est passé à 112,6 M€ puis à 236,7 M€ en 2014 avec la perspective d’arriver à 286,7 M€ en 2015.

La CRC observe que cette perspective conduira la Collectivité unique à avoir « des ratios de dettes en euros par habitant nettement supérieurs à la moyenne de la strate des collectivités concernées.»

Une telle politique d’endettement massif, nous paraît totalement irresponsable vis à vis de la Collectivité Territoriale de Martinique !

Aux pages 41 et 42 du rapport de la CRC, les tableaux indicatifs de la prospectives des SIG (Soldes Intermédiaires de Gestion) sur les années 2011 à 2015, tant celui établi par la Région que celui établi par la CRC qui est plus réaliste parce qu’il exclue de nouveaux emprunts, montrent que la situation des finances de la Région continuera de se dégrader.

La CRC aborde en suite l’examen de la gestion des ressources humaines pour constater que les frais de gestion ont augmenté dans des conditions considérables.

Concernant la période d’avant 2010, je reprendrai à mon compte la déclaration que Alfred MARIE-JEANNE fait, dans sa réponse datée du 9 décembre 2013, je cite :
« La gestion m’incombant est conforme à ma ligne de conduite. Le récent rapport de la Cour des Comptes sur les collectivités territoriales vient de l’étayer en mentionnant à peu près ceci :-1°) Maintenir le niveau d’endettement acceptable de la collectivité régionale pour optimiser la marge de manœuvre de la future collectivité unique de Martinique.-2°) Maintenir un niveau de dépenses du personnel acceptable afin de ne pas grever l’épargne de gestion de la collectivité, favorisant une capacité d’autofinancement très satisfaisante, permettre de réaliser à l’avenir des investissements nécessaires au développement du Pays.

0n peut constater de visu que l’actuelle majorité du Conseil Régional a mené une politique d’embauche massive. Les calculs du rapport s’arrêtent avantageusement pour l’actuel ordonnateur à l’exercice 2012 (50,6 M€).

Or, pour l’exercice 2013, les dépenses du personnel avoisinent les 60M€ soit près de 30% des charges réelles de fonctionnement ! (Fin de citations).

Lorsque l’on connaît l’effectif actuel des services du Conseil Général, on peut s’interroger sur le gonflement récent de effectifs de la Région et les conséquences que devra supporter la future Collectivité de Martinique!

Enfin, abordant la question du tourisme, du secteur hôtelier et de la croisière, la CRC constate que les résultats, pourtant fournis par le CMT, ne sont pas au rendez-vous malgré toutes les annonces médiatisées.La Cour des Comptes, elle-même, dans un rapport rendu public, aujourd’hui même, à Paris, faisait le constat de l’échec de l’actuelle politique touristique en Martinique !

En effet,tant au niveau des croisiéristes que des touristes en général, les chiffres atteints en 2008, du temps où Madeleine de GRANDMAISON présidait le Comité Martiniquais de Tourisme, ne sont pas encore dépassés en 2013!
Par ailleurs le CRC déplore la non évaluation de cette politique par des institutions indépendantes.

On peut lire à la page 65, je cite :
« Il reste à renforcer un certain nombre d’outils de la planification stratégique ou d’évaluation permettant de mettre en place une réelle gouvernance par objectifs .Ils devront répondre à des critères d’indépendance et de transparence afin d’être des instruments fiables et incontestés au service des politiques publiques. »

Je n’ai cessé de la réclamer !
En conclusion, l’analyse du rapport d’observations provisoires de la Chambre Régionale des Comptes,établi en début mai 2013, m’a permis de comprendre pourquoi vous avez été très mécontent de son contenu.

Vous vous êtes,d’ailleurs, fait mettre en mission, le 27 septembre 2013, pour aller en Guadeloupe, ainsi que l’atteste l’arrêté daté du 1er octobre 2013, signé par la 1ère Vice-Présidente.

Il s’agissait d’y rencontrer les membres de la CRC, pour tenter mais en vain, d’influencer leur jugement. »

Hélas pour vous, la Chambre régionale des Comptes n’a pas, malgré vos efforts désespérés, reconnu un quelconque déficit dans la gestion d’Alfred MARIE-JEANNE.

Elle a plutôt observé que la situation financière et budgétaire de la Région MARTINIQUE s’était considérablement dégradée à partir de 2010 !
Le 11 février 2014

Daniel MARIE-SAINTE, Chef du groupe des Patriotes Martiniquais et sympathisants

* Le rapport sur la gestion des comptes de la Région Martinique de 2006 à 2013,sera bientôt accessible sur le site de la Chambre Régionale des Comptes des Antilles-Guyane

lundi 10 février 2014

L’ÉRUPTION DE LA SOUFRIÈRE DE 1976 : LA POLÉMIQUE ET L’ÉVACUATION DE LA POPULATION


Datant de 1976 la dernière éruption de la Soufrière est un événement de l'histoire de la Guadeloupe, qui donna lieu à une évacuation de masse de la population et aussi une empoigne mémorable entre scientifiques incarnée par l'opposition entre deux scientifiques de l'époque : le célébrissime HAROUN TAZIEFF et CLAUDE ALLÈGRE ( et oui avant d’être un politique il fut une personnalité scientifique) .

En 1976 la Soufrière a eu une éruption phréatique qui est une éruption où la vaporisation explosive de l'eau imprégnant les formations poreuses ou fissurées d'un appareil volcanique (nappe phréatique) est le facteur déclenchant de l'éruption. 

"Les produits des éruptions phréatiques ne sont constitués que de matériaux anciens arrachés par l'explosion à l'encaissant" (Futura science).

Face aux premiers signes éruptifs s'accumulant donné par le volcan une évacuation fut décidée, c'est ainsi que 73 000 personnes furent évacuées de la Basse Terre. L'opération s'est étalée sur une durée de 3 mois et demi durant lesquels l’île a vécu au rythme du pouls de son volcan en activité et ce d'autant qu'elle a été marqué par une polémique mémorable et particulièrement médiatique entre HAROUN TAZIEFF et CLAUDE ALLÈGRE.

Ce dernier était de ceux préconisant l'évacuation, il était catégorique en affirmant qu'en partant de l'hypothèse qu'une intrusion magmatique provoquerait une situation très grave.
Haroun TAZIEFF l'éminent vulcanologue dépêché par Paris au contraire soutenait l'inverse, pour lui toutes les analyses et échantillons récoltés indiquaient que l'éruption à venir aurait été sans gravité et qu'elle serait de tendance phréatique.

Au déroulé des événements des dysfonctionnements apparaissent à Haroun Tazieff qui a alors pointé du doigt les nombreuses failles de gestion des instances de volcanologie en Guadeloupe qu'ainsi qu'en France. Il aura aussi mis en relief les approximations dans la gestion scientifique de l'éruption sur le terrain en Guadeloupe et le manque de sang froid de certains, lui qui avait une longue expérience de terrain c'est vu contesté. 

Il du se ranger aux avis d'évacuation mais sans y adhérer. 

Par ailleurs une partie du gotha scientifique mondial en matière de volcanologie s'est rendu en Guadeloupe au chevet de la Soufrière, comme par exemple les scientifiques américains du MIT qui sont venus y faire des études.

L'éruption aura aussi suscité le déplacement dans l’île du secrétaire d'Etat aux DOM, Olivier STIRN ainsi que le président de la République française Valéry Giscard D’Estaing qui a survolé en avion la Soufrière le 22 mai 1976. 

Les tensions vives entre scientifiques ont eut une incidence sur les conseillers départementaux qui devaient également avoir leur rôle à jouer dans le bon déroulement de l'évacuation. Le président Georges Dagonia et sa vice-présidente du Conseil général Lucette Michaux Chevry ont eu à exprimer un vif mécontentement face à cette situation. 

L'histoire aura donné raison à l'un des pères de la volcanologie Haroun TAZIEFF, l'éruption fut phréatique et ne fit aucune victime juste quelques dégâts matériels.

Au total cette éruption entre 1975 et 1976 aura provoqué 16 000 séismes et 26 explosions répertoriées.

Emmanuelle Bramban 

Pour en savoir un peu plus sur ce passionnant événement :