samedi 27 septembre 2014

LE GASPILLAGE DE FONDS PUBLICS CONTINUE À LA MAIRIE DU LAMENTIN



Scandaleux : Lors de la séance publique du Conseil Municipal du jeudi 25 septembre 2014, les élus de la majorité s’octroient des indemnités supplémentaires!

Rappelez-vous, prétextant que les comptes de la ville du Lamentin affichaient un déficit de 2.400.000 € au 31 décembre 2013, le maire a décidé d’accroitre la pression fiscale que subissent les contribuables Lamentinois:
- les taux des impôts locaux ont été augmentés de + 15,64%, 
- les taux de la Taxe Communale d’aménagement ont été augmentés de+300 % dans certains quartiers du Lamentin.

Pourtant, en dépit des sacrifices imposés à la population, les élus de la majorité du Conseil Municipal du Lamentin, se sont octroyés, ce jeudi 25 septembre, des indemnités de missions sans limites.

Malgré les protestations des élus de l’opposition, les montants de frais, qui seront remboursés aux élus mis en mission, n’ont pas été plafonnés.

L’élu en mission peut dépenser le montant qu’il veut pour son hébergement et sa restauration, il sera remboursé sur présentation des factures quelque soit leur montant!

Plus grave encore, la majorité municipale, lors de la même séance, a voté des indemnités supplémentaires substantielles au maire en sa qualité de président de la SEMAVIL et aux autres élus de la majorité qui administrent la SEM.

Nous avons fait savoir que nous trouvions ce vote indécent et, même, choquant

Car il est établi que la mauvaise gestion du président de la SEMAVIL l’a conduite à la faillite et à sa mise en redressement judiciaire.
A cause de ce sinistre financier les salariés de l’hôtel Diamond Rock, près d’une centaine, ont perdu leur emploi.
Le conseil Régional et la CACEM ont dû voler au secours de la SEMAVIL à coup de fonds publics pour espérer un sauvetage de l’entreprise.

Comment comprendre que le Maire du Lamentin qui perçoit déjà ses indemnités de Maire et celle de vice-président de la CACEM, ainsi que les autres élus qui perçoivent déjà des indemnités d’adjoints au maire, n’aient pas renoncé aux indemnités versées par la SEMAVIL ?

Le 27 septembre 2014

Daniel MARIE-SAINTE

Conseiller Municipal du Lamentin
Chef du groupe du Rassemblement Populaire Lamentinois

mardi 2 septembre 2014

Ségolène ROYAL est venue soutenir le candidat "officiel" Letchimy pour 2015.


S'agissant de la Centrale du Galion dont le projet est porté par le société multinationale spécialisée dans le charbon la Séchilienne-Sidec devenue Albioma implantée en France, au Brésil et dans la Caraïbe.
Le président de la filiale pour la zone Caraïbe est Christian BLANCHARD !
Alors que le Président AMJ et les Patriotes s'étaient opposés à la création de cette centrale électrique polluante au Galion, nous constatons que Letchimy et les élus néo-ppm la soutient sans réserves au prétexte qu'elle serait à "biomasse" !
Cette "biomasse" sera importée des USA et du Brésil sous forme de copeaux de bois !

N'Y-A-T-IL COLLUSION ENTRE LE MONDE DES AFFAIRES ET LE MONDE POLITIQUE ?
Je m'interroge sur la proximité existante entre l'industriel Christian BLANCHARD et les élus régionaux du néo-ppm !
En effet, c'est le même Christian BLANCHARD que l'on retrouve à la présidence d'une SAS créée par la Région Martinique (voir annonce légale de constitution publiée dans le journal France-Antilles du 26 novembre 2011), sous le nom SOLAIRE de MARTINIQUE et dont le siège social est fixé à l'Hôtel de Région !
Lors de la séance plénière du Conseil Régional du 3 décembre 2011, j'ai interrogé publiquement le président Letchimy sur cette bizarrerie qui a consisté à implanter le siège d'une société privée bans le bâtiment public de la Région sans autorisation donnée par l'Assemblée Régionale.
Je n'ai obtenu aucune réponse de sa part !
Pas plus que je n'ai obtenu d'informations sur Mr Christian BLANCHARD qu'il avait fait président de la société Solaire de Martinique, ni à propos de Mr Jacques CHOURAKI qu'il a fait président d'une autre société dénommée Géothermie de Martinique dont le siège est aussi fixé à l'Hôtel de Région (voir annonce légale publié dans le journal France-Antilles du 26-11-2013)
Nous avons dû chercher des informations par nos propres moyens pour découvrir que ce deuxième personnage est le dirigeant d'une autre multinationale de l'énergie, implantée en France, en Guadeloupe à Saint-Martin et en Martinique.
Cela signifie que les profits financiers qui pourraient être retirés du solaire et de la géothermie seront captés par ces deux multinationales!
IL N'Y A PAS NON PLUS D'INDEPENDANCE ENERGETIQUE DE MARTINIQUE !
On constate, par ailleurs que la production d'électricité à partir de l'énergie thermique des mers devant Bellefontaine a été confiée au groupe français DCNS (entreprise intervenant dans le domaine du naval militaire et de l'énergie).
Pour Serge Letchimy, "l'indépendance énergétique" de la consiste à livrer notre production électrique à des multinationale françaises.
L'actuelle gouvernance régionale n'a le contrôle de rien mais donne sa caution politique à tout !

jeudi 14 août 2014

Emile Capgras est mort



Emile Capgras membre du parti communiste martiniquais et syndicaliste à  la CGTM (Confédération générale du travail de la Martinique) fut président du Conseil Régional de Martinique entre 1995 et 1998, il succédait à ce poste à Camille Darsières, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi (13-14) à l'âge de 88 ans.

Lors de sa présidence, il fut l'objet de railleries et de moqueries, visiblement il avait été amené à occuper une fonction trop large pour ses épaules, malheureusement c'est l'image que les Martiniquais garderont de cet homme au demeurant fort sympathique.

Paix à son âme !

dimanche 10 août 2014

Protégeons nos coraux ! C'est notre richesse, notre patrimoine !

Les récifs coralliens des Caraïbes sont menacés. D'ici 20 ans la plupart d'entre eux pourraient disparaître, selon l'ONU. Les coraux sont importants pour notre économie (pêche, tourisme,...),leur service est estimé à 98 millions d'euros par an pour la Martinique !

Alors que dans le monde entier, les autorités cherchent à protéger les coraux, la préfecture de la Martinique a autorisé la destruction de 13 ha de cette espèce protégée pour servir de vulgaire remblai, alors que des déchets de construction ou du sable de carrière pourraient faire l'affaire !!

Protégeons nos coraux ! C'est notre richesse, notre patrimoine !

Aidez-nous à atteindre les 1000 signatures pour la pétition: ne détruisez pas les Cayes de la Baie de Fort-de-France pour en faire du remblai!! et empêcher ce crime de lèse-biodiversité !: 

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=P2014N46606

Rejoignez-nous sur notre page Facebook: https://www.facebook.com/pages/Pr%C3%A9servons-le-Patrimoine-de-la-Baie-de-Fort-de-France/1449770278606568?fref=ts N'oubliez pas de cliquer sur « J'aime » »

mercredi 23 juillet 2014

vendredi 20 juin 2014

Hôtel Marouba...


En faisant part de mon inquiétude quant à l’avenir de l’hôtellerie Martiniquaise, j’étais loin d’imaginer que je déclencherais une telle tempête.

La violence des propos et la gravité des accusations portées à mon encontre sont je dois le dire totalement disproportionnées et inadaptées à la situation à laquelle ils se réfèrent.

De quoi s’agit-il ?

La situation de la plupart des hôtels Martiniquais est particulièrement grave et fait l’objet d’une attention soutenue aussi bien des instances professionnelles que des diverses autorités compétentes. Je n’ai jamais cru que l’on trouverait une solution aux difficultés en renonçant à regarder les réalités en face.

La survie de plusieurs grands ou moins grands établissements hôteliers est aujourd’hui engagée. Cette situation est connue depuis de nombreuses années et s’est illustrée au fil du temps par des fermetures définitives ou par la transformation en appartements, EPADH, maisons de convalescence ou au mieux résidences hôtelières de plusieurs sites dont la destination naturelle avait justifié d’une implantation. Ayant eu connaissance d’un projet de fermeture à court terme (fermeture non contestée) d’un hôtel dont je n’ai volontairement pas cité le nom, il m’est apparu salutaire d’en aviser toutes les autorités qui à un titre ou à un autre me semblent en mesure de mettre fin à cette hécatombe qui, non seulement provoque des drames en privant d’emplois des pères et mères de famille , mais met en péril l’avenir même du secteur touristique que nous avons collectivement défini comme prioritaire.

La situation nous invite à nous rassembler et à demander avec insistance que l’Etat décide de mettre en œuvre dans les meilleurs délais les dispositions envisagées afin de rendre compétitif ce secteur d’activité.

Le constat est fait, les propositions sont à l’étude depuis un certain temps et l’orientation des discussions semble favorable à une issue positive. Il faut maintenant que les décisions suivent et bien entendu si nous pouvions parler d’une seule voix, je ne doute pas que nous serions entendus.
Au lieu de soigner le malade, on me demande de casser le thermomètre afin d’éviter de constater que sa maladie s’aggrave. 

Ne comptez pas sur moi pour agir ainsi. J’ai entendu que nous n’avons pas à craindre de nouvelles fermetures dans les mois qui viennent.

J’ai aussi pris note que les choses allaient mieux. Et je me félicite de savoir que mes craintes ne seraient pas fondées.

Tout cela est bien mais je persiste à dire que le problème de l’hôtellerie ne sera réglé que lorsque les conditions du succès seront réunies et cela passe par un retour à la compétitivité qui doit nécessairement résoudre le problème de la différence insupportable des charges entre nos départements et nos concurrents de la Caraïbe.

Yan Monplaisir

samedi 31 mai 2014

COMPTES 2013 DE LA REGION MARTINIQUE EN EQUILIBRE ARTICIEL !


Mr le Président,

Le premier constat que l’on peut faire en examinant votre Compte Administratif 2013, est que vous avez dépensé plus d’argent en fonctionnement (219 M€) que vous n’avez dépensé en investissement (196 M€).

C’est assez curieux pour quelqu’un qui n’a cessé de répéter que la Région est une Collectivité d’impulsion, La Région est une Collectivité d’investissements !

D’autre part, je constate, en examinant les recettes réalisées que les faits m’ont donné raison.

Lors du vote du budget 2013, j’indiquais que vous aviez surévalué les montants prévisionnels de certaines recettes, telles celles résultant de l’Octroi de mer ou encore des Fonds européens.

Vous aviez inscrit 70 M€ pour l’octroi de mer, vous n’avez encaissé que 68M€. Il manque 2M€ par rapport à vos prévisions.

Vous aviez inscrit 59,5 M€ pour les fonds européens (investissement et fonctionnement), vous n’avez encaissé que 30,2 M€.

Il manque encore 29,3 M€ par rapport à vos prévisions !

Pourtant, le Compte administratif 2013, (ouf !)... se termine par un excédent de : 11,4 M€ !

Mais à quel prix ? Par quel artifice ?

Le Compte de gestion, tout comme le document comptable, affiche un excédent comptable de

13,9 M€.
Mais, il restait, au 31 décembre 2013, à mandater 16,7 M€ de dépenses déjà engagées!

Alors pour ne pas terminer l’année en déficit, de façon tout à fait opportune, en fin d’année, le 17 décembre 2013, vous mobilisez un emprunt d’un montant de 14,2 M€ auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (cf. page 136 du document comptable du CA 2013).

C’est pour cela que je dis ouf !
Il était temps, mais, hélas, vous devrez commencer à rembourser dès le 1er décembre 2014 le

capital et les intérêts fixés au taux 2,25% !

S’agissant des taux des emprunts, l’état de la dette nous apprend que depuis votre arrivée vous avez déjà mobilisé 11 emprunts.


Trois d’entre eux, ont été contractés avec des taux d’intérêts supérieurs à 5% !
° Le 29 décembre 2011, vous signez avec la Caisse d’Épargne un emprunt de 8M€ avec

un taux d’intérêt de 5,3%

Le 30 octobre 2012, vous signez avec le Crédit Agricole un emprunt de 10 M€ avec un taux d’intérêt de 5,29%. 

Le 30 décembre 2012, vous signez, toujours avec le Crédit Agricole un autre 
emprunt de 5M€ avec un taux record de 6,07% ! 
La Chambre régionale, dans le rapport qu’il vous adressé en décembre 2013, vous a reproché de contractualiser des emprunts, en fin d’exercice, avec des taux d’intérêts très élevés. 

Je constate que vous n’en avez nullement tenu compte et que vous n’avez cherché à renégocier ces dettes pour faire baisser les taux d’intérêts et par la même réduire les frais financiers payés en pure perte par le contribuable martiniquais. 
Je constate que sur ce point là aussi, vous êtes moins performant que votre prédécesseur Alfred MARIE-JEANNE qui avait su, à son époque, renégocier les taux d’intérêts de la dette qu’il avait trouvée en arrivant aux responsabilités, en 1998 ! 

Vous, vous avez considérablement alourdi le poids de la dette régionale à partir de 2011. 

Au 31 décembre 2013, la dette pesait près de 181 M€ en capital sans compter les intérêts et autres frais financiers. 
Et de plus, vous faites des emprunts à des taux d’intérêts nettement plus élevés que le taux d’intérêt moyen de la dette des collectivités territoriales au niveau français ! (cf. rapport de la chambre Régionale des Comptes de décembre 2013). 

A cause de votre gestion hasardeuse, en 2013, la Région a enrichi le banques de plus de 3,2 M€ au titre de charges d’intérêts financiers ! (voir page 137 du document comptable) 

Mr le Président, 
Il faut absolument renégocier ces dettes afin d’alléger les frais financiers payés par la Région qui en définitive affaiblissent notre Pays Martinique! 

Le 27 mai 2014 

Daniel MARIE-­‐SAINTE
Vice-­‐Président de la Région
Chef de file du Groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants