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jeudi 26 avril 2012

LA DÉMOLITION DU PONT DE PENDAISON HUMAINE DE GUINÉE.

LES FAMILLES DES VICTIMES DU RÉGIME DE SEKOU TOURE ÉTAIENT EN LARME CE SAMEDI A CONAKRY.


Les familles des victimes pleurent «la destruction des symboles de l'histoire


C’est vers 5 heures du matin ce samedi que la démolition du Pont 8 Novembre a démarré à la rentrée du Kaloum, le principal centre administratif et des affaires de la capitale, Conakry, en présence de l’Association de la Famille des Victimes du Camp Boiro massivement mobilisée pour la cause. Les uns filmaient, d’autres prenaient des photos pour la postérité, a-t-on assisté.

Les témoignages poignants de Mme Barry :

Notre reporter a tendu le micro à Mme Barry, qui plante le décor en des termes assez poignants. « Cela me fait mal au cœur. C’est ici que nos parents ont été pendus par le régime de Sékou Touré. Faire disparaître ce pont sans laisser une trace est une façon d’effacer l’histoire de tout un peuple », a-t-elle martelé le cœur serré.

Les victimes des pendaisons et des exécutions sommaires auxquelles se sont livrés les hommes à la solde de la dictature de Sékou Touré, réunies au sein de l’Association des victimes du Camp Boiro, étaient toutes en larmes devant le spectacle : « Ici, était le seul endroit de recueillement qui nous restait. Tous les Guinéens connaissent le Pont 8 novembre, mais l’histoire n’est pas enseignée dans notre pays. Ce qui veut dire qu’à partir de maintenant, l’édifice disparait avec tout ce qu’il symbolise, tout ce qu’il porte comme mémoire collective », a poursuivi Mme Barry.

samedi 10 décembre 2011

APPUYER LA GUINEE-BISSAU A ECHAPPER AU PIEGE DE LA FRAGILITE

BISSAU, 9 décembre 2011 – L’appui que les partenaires au développement dont le Banque mondiale peuvent apporter à la Guinée-Bissau sera au centre de la rencontre organisée les 12 et 13 décembre prochains à Bissau autour du thème central : «Guinée-Bissau : Sortir du piège de la fragilité ».

Selon M. Mamadou Woury DialloReprésentant résidant de la Banque mondiale en Guinée-Bissau, « cette rencontre que nous organisons sera l’occasion d’un dialogue approfondi avec tous les acteurs du gouvernement, du secteur privé et de la société civile sur la fragilité de la Guinée-Bissau et les moyens d’en sortir. C’est aussi un moment de réflexion pour affiner des éléments de la stratégie de développement adoptée par le gouvernement  en vue de  la mise en œuvre de politiques favorables à l’éclosion de ses énormes potentialités, notamment dans le domaine de l’agriculture, des mines,  de pêche, du tourisme, de la biodiversité, etc. ».

Du fait de l’évolution du pays ces dernières années, un accent particulier sera mis sur les implications, pour la Guinée-Bissau, du Rapport sur ​​le Développement dans le Monde que la Banque mondiale a publié en 2011 sur « Conflit, sécurité et développement ». Ce débat sera introduit par Nicola Pontara, économiste principal à la Banque mondiale, dès l’ouverture de l’atelier qui sera présidé par Mme Helena Nosolini Embalo, ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration Régionale  la Guinée-Bissau.
Pour sa part, l’économiste en chef de la banque mondiale pour l’Afrique, Shanta Devarajan, qui a dirigé le travail de formulation de  la nouvelle stratégie pour l’Afrique présentera ses conclusions après une recherche consacrée aux moyens d’éviter ou de sortir du piège de la fragilité en Afrique.       

Le reste de l’atelier sera consacré principalement au récent Mémorandum économique qui est une étude de la Banque mondiale sur les sources de la croissance en Guinée Bissau.  Selon M. Philip English, économiste principal de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau, « ce sera l’occasion d’évaluer en détail cette étude et ses recommandations qui pourront être réévaluées en tenant des compte des commentaires reçus pendant cet atelier ». 

« Nous  profiterons également de l’occasion pour rappeler aux participants les recommandations déjà adoptées dans le cadre intégré sur la base de l’Etude Diagnostique pour l’Intégration Commerciale (EDIC) et les informer des mesures prises pour leur mise en œuvre », a ajouté M. English.

Le représentant résidant de la Banque mondiale s’est aussi félicité de l’implication des autres partenaires de la Guinée-Bissau dans ce dialogue inédit entre la BM et la Guinée-Bissau. En effet, M. Luca Roffarello du PNUD fera une communication sur la coordination de l’aide dans ce pays lusophone de l’Afrique occidentale.

En marge de  cet atelier, des consultations seront aussi menées autour du futur cadre de partenariat entre la Banque mondiale et la Guinée-Bissau qui sera présenté devant le conseil d’Administration dans les prochaines semaines.

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Note aux media : Interviews possibles avec  Mamadou Woury Diallo et Philip English. Nous pourrons fournir, si vous le souhaitez, des moyens de communication à partir  du bureau de la Banque mondiale a Dakar.
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Programme

Lundi  12  décembre

9:00 Cérémonie d’ouverture
9:30 Conflit, Sécurité et Développement
-     Rapport « Conflits, Sécurité et Développement »: implications pour la Guinée Bissau
(Nicola Pontara, BM)
    - Discussion
11:30 La Stratégie de la Banque mondiale pour l’Afrique et le cas de la Guinée Bissau
(Shanta Devarajan,  BM)
14:30  Guinée Bissau: Echapper au piège de  la fragilité 
 - présentation d’ensemble du mémorandum économique du pays
(Fernando Blanco, BM) 
-  le Cadre intégré et l’EDIC : état des lieux
  (Abbas Djalo, Cadre intégré)
    - Discussion
16:30 Groupes de travail
    - Présentation des chapitres et organisation des groupes  

Agriculture  - Rui Nené Djata
Energie – Luis Alberto Gomes et Moez Cherif
Mines  -  Gary McMahon et Vicente Co
Port – Vicente Blute et Pierre Graftieux  
Pêche – Virginia Pires Correia
Tourisme et biodiversité – Mamadou Jaquité et Alfredo da Silva
Secteur public – Fernando Blanco et Alfa Baldé

Mardi 13 décembre

9:00 Groupes de travail
    - Discussions des chapitres et recommendations, en tenant compte du plan d’actions déjà adopté dans le cadre intégré
14:30 Coordination de l’aide 
(Luca Roffarello, PNUD)

15:00 Restitution du travail des groupes en séance plénière

16:00 Clôture 

dimanche 2 octobre 2011

LA GUINEE A AUJOURD'HUI 53 ANS DE SOUFFRANCE: LA SOLUTION A NOS PROBLEMES N'EST PAS AILLEUR ! LE TEMPS DE REFLECHIR EST IMPERATIF AUX GUINEENS !



- Mon esprit a été façonné par la France, mon coeur sculpté par la Guinée. Ma vie se fera sur le pont que tous les immigrés ont construit entre les deux pays.

A quand la redistribution des immenses richesses de notre chère nation, l'accès à un système de soins décent, l'éducation, de la nourriture pour tous ?

Qu'on ne se voile pas la face, nos problèmes en Guinée ne sont pas ailleurs, ils trouvent leurs racines dans les comportements de ceux qui nous ont dirigés et ceux qui tenterons aussi a reproduire les tares qu'ils reprochaient au régime :

- Le principal facteur d'embrasement social de notre chère patrie est la misère de la jeunesse, et du peuple en général,.......

Comment a-t-on pu en arriver là ? - impunité pour les voleurs des deniers publics, les auteurs d'abus de biens sociaux et d'abus de pouvoir ou la gabegie financière etc.

- Ce qui freine aussi le développement de notre chère patrie est que: nos fonctionnaires et les populations rurales ne se définissent pas par rapport aux même objectifs, ils ne parlent pas le même langage. Or un fonctionnaires est celui là qui est censé de résoudre avec dynamisme les situations particulières de sont lieu d'affectation, en cherchant à comprendre les différents aspects particulière. Mais hélas, comme à l'accoutumée, nos administrateurs ne sont utile et rentable que lorsqu'il s'agit de mettre leurs génie créateur à la mobilisation d'electeur en faveur des pouvoirs politiques en place, sa c'est pas leurs missions auprès du peuple docile guinéen.





Guinee Solidaire

samedi 1 octobre 2011

Communique du gouvernement guinéen relatif au Rapport d’Amnesty International sur la manifestation du 27 septembre 2011


C’est avec regret que nous prenons connaissance de votre rapport relatif aux événements du 27 septembre dernier survenus sur l’axe de la route Le Prince à Conakry, République de Guinée. En effet, les conclusions de ce rapport, qui affirme de façon péremptoire que « le président Alpha Condé a recours aux mêmes méthodes brutales que ses prédécesseurs », sont injustes et infondées dans la mesure où elles s’appuient sur des informations totalement erronées.
 
Votre version des faits retient entre autres que :
 
1.      Trois manifestants auraient été tués « … au cours d'affrontements entre la police et des manifestants lors d'un rassemblement de l'opposition »
2.      « des manifestants qui se rendaient dans un stade ont été brutalement stoppés par des policiers qui ont utilisé des balles réelles »
3.      «  il semble que les forces de police n'aient reçu aucun ordre visant à limiter leur recours à la force »
 
S’agissant du point 1 :
 
Deux décès peuvent être formellement enregistrés comme étant liés à la manifestation du 27 septembre. Ces décès sont consécutifs à des blessures à l’arme blanche et l’une au moins des victimes a été tuée lors d’affrontements entre jeunes manifestants. Ces faits ont été rapportés par la famille même de ladite victime et le témoignage y relatif est vérifiable.  Un troisième corps portant une blessure par balle a effectivement été déposé par des inconnus à la morgue de l’hôpital Donka le 27 septembre dans l’après-midi. L’expertise et les enquêtes en cours détermineront les circonstances du décès.
 
Il aurait suffit à votre ONG de s’adresser aux services hospitaliers compétents pour avoir ces informations.
 
Nous vous informons que le soir même des événements une information judiciaire a été ouverte pour ces décès.
 
Sur le point 2 :
 
Les seuls équipements dont étaient dotées les forces de Police et de Gendarmerie étaient ceux conventionnellement requis pour le maintien de l’ordre à l’exclusion de toute arme à feu. Il est donc totalement erroné d’affirmer que des policiers ont utilisé des balles réelles.
 
Comme vous le savez, tous les militaires étaient consignés au camp et il leur avait été interdit d’être en dehors de ces camps que ce soit en uniforme ou en civil.
 
C’est suite à l’érection des barricades pour empêcher la circulation puis aux jets de pierres sur les policiers, gendarmes et population riveraines que la Police et la Gendarmerie sont intervenues pour rétablir l’ordre.
 
Plusieurs missions diplomatiques occidentales qui avaient des agents présents sur le terrain ont eu à reconnaitre le professionnalisme des gendarmes et des policiers et ont constaté les dommages occasionnés.
 
Il est important de rappeler que bien que les formalités administratives relatives à l’organisation de cette marche n’aient pas été respectées, les autorités en charge du maintien de l’ordre ont pris toutes les dispositions pour éviter les débordements.
 
Il est d’ailleurs étonnant qu’Amnesty International déclare que les manifestants se rendaient « dans un stade » alors même que la lettre informative signée par un des organisateurs de la marche, n’en fait pas état. Lettre informative qui, par ailleurs, ne mentionne aucune des données requises par la réglementation en vigueur pour l’encadrement sécuritaire.
 
Sur le point 3 :
 
Il nous paraît surprenant pour une ONG de votre réputation d’insinuer que les autorités en charge du maintien de l’ordre aient pu favoriser un usage disproportionné de la force sans même avoir pris attache avec les services concernés.
 
Nous vous informons que, mis à part les décès, le bilan de cette manifestation est de :
 
-          24 gendarmes et 4 policiers blessés, dont plusieurs cas graves
-          Une gendarmerie saccagée et des armes emportées
-          Plusieurs véhicules et édifices endommagés
 
Malgré cette extrême violence préméditée des manifestants, les personnes interpellées y compris les mineurs, pour trouble à l’ordre public suivi de vandalisme, l’ont été dans les conditions définies par la Loi. Aucune de ces personnes n’a subi le moindre sévices.
 
Nous vous informons par ailleurs que tous les mineurs de 13 ans arrêtés ont été libérés et que ceux entre 15 et 17 ans ont également été libérés après avoir été prévenus qu’étant pleinement conscients de leurs actes, ils subiraient les rigueurs de la Loi en cas de récidive.
 
Enfin, nous avons noté avec consternation que votre rapport procède à un amalgame malsain entre les événements douloureux du 28 septembre 2009 et ceux qui viennent de survenir.
 
Vous comprendrez donc qu’il y a lieu de s’interroger sur votre narration et interprétation de ces événements.
 
Au moment où la communauté internationale associe ses efforts à ceux du gouvernement guinéen pour la consolidation de la Paix, le renforcement de la démocratie et de l’unité nationale, il serait souhaitable  qu’Amnesty International prenne la pleine mesure de ses responsabilités dans cette phase de construction de la démocratie guinéenne.
 
Les autorités guinéennes ont beaucoup de respect pour Amnesty International. Nous souhaitons qu’à l’avenir, cette institution vérifie mieux les faits avant de faire des déclarations et l’invitons à venir sur place effectuer ses enquêtes.
 
Le Ministre de la Communication
 
Porte Parole du Gouvernement