jeudi 9 février 2012

Kasai Occidental: Le commando qui a tué une religieuse avait pour mission de faire un carnage à Buena Muntu


Nous en savons un peu plus sur l'assassinat de la religieuse dont les photos ont été publiées dans notre édition de ce matin. La défunte s'appelle Liliane, originaire de Bandundu, âgée de 26 ans et caissière au lycée Buena Muntu (Janua coeli) à kananga. Elle a été abattue par un commando de 3 personnes qui avait pour mission de faire le carnage chez les soeurs de Buena Muntu . Le mobile du crime: c'est une école catholique. Et justement, l'Eglise catholique empêche Kabila de continuer à piller le Congo. Cette école a suivi le mot d'ordre de grève de lundi passé et elle est dirigée par une soeur de Tshisekedi.

Un commando de la mort est largué pour éliminer les membres de famille de Tshisekedi afin de le faire fléchir. La défunte est morte en martyr. Car, elle a évité le carnage progammé de Buena Muntu. Des lettres de menaces déposées avant l'exécution ont été retrouvées sur le lieu du crime. Grâce à elle, la soeur de Tshisekedi a été sauvée de justesse.

Ce commando a utilisé 2 jeeps de la garde présidentielle de marque Prado . Après leur forfait, ils se sont dirigés vers la route de Tshikapa via la rivière Lulua où ils ont été repérés grâce à la vigilance de la population. L'un d' eux a été maîtrisé et les deux autres se seraient échappés. Curieusement, il a été récupéré par la garde présidentielle et les mercenaires logés au Camp E.f.O./Kananga pour certainement brouiller les pistes, le temps de préparer une version pour le vuvuzelateur/ Tshaku de la Radio Nationale .

Une question se pose: A quoi sert la Monusco de Kananga, installée à moins de 150 m du lieu du crime?
La police et l'ANR étaient au courant des menaces contre Buena Muntu. Quel a été leur rôle?

Les services de Kanambe savent qui avaient ces véhicules et l'identification des fugitifs ne devrait pas faire problème.
On sait que la radio de Boshab avait déjà proféré des menaces contre la famille Tshisekedi; Mgr Mulumba, évêque de Mweka était le plus visé et bien d'autres. Le fait que Boshab ait réussi le bourrage des urnes pour avoir plus de voix que la population réelle de Mueka a semblé le calmer, mais son maître, qui lui avait donné les moyens, a été mal servi au Kasaï-Occidental.

On notera aussi que le Commandant de région à Kananga est un collègue du FPR, un Tutsi rwandais élevé au rang de Général sans avoir été dans une académie militaire ni gagné une guerre à l'exemple de Kanambe lui même. Le commando arrêté a été, donc, vite récupéré par ce général, d'où le silence de la police, de l'ANR et de la Monusco.
Demain, il y aura levée du corps de la défunte qui sera exposé à Saint Clément. L'enterrement aura lieu le Mardi.

Nous invitons toute la population de Kananga à rendre hommage digne à ce Martyr.

Signé: Chuma.
05/02/12

mercredi 8 février 2012

Haïti/MINUSTAH-Viols: Des enfants démunis sodomisés par des casques bleus



Des enfants démunis ont été sodomisés par des casques bleus pakistanais déployés aux Gonaïves. Selon le commissaire du gouvernement de ce ressort, plusieurs autres cas de viols commis sur des enfants haïtiens par des soldats onusiens ont été découverts par la BPM. Le cas de Woudy Jean  porte à trois, le nombre de petits garçons de la cité de l’indépendance, âgés entre 12 et 15 ans, violés par des soldats de la MINUSTAH pour la stabilisation et la paix en Haïti.


Cette fois, les nouvelles victimes de sévices sexuelles de la part des casques bleus de la MINUSTAH, sont des enfants démunis de la place d’arme des Gonaïves.

Trois enfants ont effet été abusés sexuellement par deux soldats pakistanais qui leur auraient offert de la nourriture avant de les avoir sodomisés .

C’est le cas d’un adolescent de 15 ans nommé Woody Jean, violé par ces casques bleus dans la soirée du 20 janvier dernier.


Alertée, la brigade de protection des mineurs a déposé au Parquet des Gonaïves (Nord d’Haïti) un dossier médicolégal attestant qu’il a été victime d’une agression sexuelle.  Une enquête conjointe a été aussitôt ouverte en vue d’identifier les présumés violeurs.

L’affaire Woudy Jean a conduit les responsables de la Brigade de la Proctection des Mineurs sur de nouvelles pistes.

Selon le commissaire du gouvernement de ce ressort, plusieurs autres cas de viols sur des enfants haïtiens commis par des soldats onusiens ont été découverts par la BPM. Le cas de Woudy Jean  porte à trois, le nombre de petits garçons de la cité de l’indépendance, âgés entre 12 et 15 ans, violés par des soldats de la MINUSTAH pour la stabilisation et la paix en Haïti.


Selon Me. Néhémie Joseph, l’enquête de la BPM sur ce dossier semble être limitée par la MINUSTAH, qui cherche à brouiller les pistes, en faisant disparaitre les éléments de preuve établissant l’abus sexuel dont ces jeunes ont été l’objet.


Le commissaire  s’en prend aussi à la convention internationale  qui attribuent aux soldats  onusiens l’immunité en les déresponsabilisant de leurs mauvaises actions.

Le 22 septembre 2010, la MINUSTAH a été accusée d’avoir introduit le cholera en Haïti, coutant la vie à plus de 4 mille personnes.

Le 18 aout 2010, un jeune garçon nommé Gérald Jean Gilles, âgé de 17 ans a été pendu à l’intérieur de la base FPU de la MINUSTAH au Cap haïtien.
Le 5 septembre 2011,  dans le sud du pays,  Johny Jean a été violé par 4 soldats uruguayens, qui ont été rapatriés dans leurs pays.

En décembre de cette même année, un chauffeur de taxi abandonné pour mort à Titanyen, Nord de Port-au-Prince,  a porté plainte contre des soldats onusiens.
Ce même mois, à morne calvaire, Pétion-Ville (Sud-est de Port-au-Prince), trois jeunes garçons ont subi de mauvais traitement de la part des soldats de la MINUSTAH. Aucune mesure n’a  été prise pour freiner de tels actes.

31/01/12

mardi 7 février 2012

Daniel Marie-Sainte réagit à l'intervention de serge Letchimy par rapport aux propos racialistes de C. Guéant


Le nouveau président de région essaie de faire, à l’Assemblée des députés, ce qu’il reproche aux Patriotes Martiniquais.

Depuis quelques jours, il semble faire une crise éphémère de "gauchisme" à l’approche des élections législatives :

lettre ouverte tardive au Recteur pour ses prises de position anti-martiniquaises

Double lettre ouverte au ministre de l’intérieur français pour ces propos racistes.

Interpellation au Parlement du gouvernement français sur un racisme d’État qu’il semble découvrir...

On pourrait dire quelle "ingratitude", de la part d’un élu tant chouchouter par le gouvernement qui a répondu à toutes ses demandes :

Mise en place de la Collectivité Unique en 2014 au lieu de 2012, avec une prime antidémocratique de 20% des élus à la liste arrivant en tête.

Conduite d’une mission d’enquête parlementaire et rédaction d’une loi sur les logements "indignes" .Ce type de rôle est généralement confié à des amis politiques. Refus de mis en place d’une autorité organisatrice unique demandée par Claude Lise au Sénat (voir déclaration du ministre des transports Dominique BUSSEREAU devant le Sénat).

Dérogation accordée pour la poursuite épandage aérien (voir la déclaration du ministre de l’agriculture Bruno LE MAIRE devant la Chambre des Députés)

Sentant le vent tourné, le député, nouveau président de région, s’agite beaucoup pour s’enduire d’un vernis de "gauche”. D’où cette multitude déclarations "verbales" !

Ceci étant dit, sur le fond, nous savons depuis longtemps que les gouvernements français qu’ils soient de droite ou qu’ils de gauche, ont toujours considéré que leur civilisation étaient supérieure à celles des autres peuples. C’est au nom de cette prétendue "supériorité" qu’ils sont allés coloniser, déporter et réduire en esclavage des millions d’africains et d’indiens dont nous sommes les descendants !

Le nouveau président de région à l’air de le découvrir, lui qui continue de croire que les socialistes français sont des "amis et frères".

Il y a longtemps que nous les Patriotes Martiniquais nous savons que nous devons d’abord compter sur nos propres forces et nous débarrasser de toutes nos illusions que le salut et le bonheur de notre Peuple viendra de France !

Le 7 février 2012

Daniel MARIE-SAINTE

Vice-Président du Conseil Régional

Groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants

dimanche 5 février 2012

HAÏTI. L’ABANDON DES POURSUITES CONTRE JEAN-CLAUDE DUVALIER EST « UNE HONTE »


Les autorités judiciaires d’Haïti ont porté un nouveau coup aux victimes de Jean-Claude Duvalier, a déclaré Amnesty International mardi 31 janvier 2012, après que les poursuites pénales engagées à l’encontre de l’ancien « président à vie » pour de graves violations des droits humains ont été abandonnées. 

Un juge d’instruction de Port-au-Prince a annoncé lundi 30 janvier que Jean-Claude Duvalier (surnommé « Bébé Doc ») ne serait pas jugé pour des crimes contre l’humanité présumés – parmi lesquels des cas de torture, des disparitions et des exécutions extrajudiciaires – mais seulement pour des détournements de fonds publics commis lorsqu’il était au pouvoir, entre 1971 et 1986. Le texte de la décision du juge n’a pas été rendu public. 

Jean-Claude Duvalier fait l’objet d’une enquête en Haïti depuis qu’il est rentré de son exil en France en janvier 2011, après qu’un groupe de victimes a déposé des plaintes l’accusant de crimes contre l’humanité ainsi que de corruption et de vol. 

Les victimes peuvent faire appel de la décision du juge et Amnesty International a promis de continuer à les soutenir dans leur quête de justice. 

« La conclusion de la parodie d’enquête menée sur Jean-Claude Duvalier est une honte et ne fait que renforcer l’impunité en Haïti. Aucun effort sérieux n’a été fourni pour établir la vérité, malgré les multiples plaintes et les nombreux éléments relatifs aux crimes commis et aux victimes, a souligné Javier Zúñiga, conseiller spécial d’Amnesty International qui a enquêté sur les crimes de Jean-Claude Duvalier dans les années 1980. 

« Les rares victimes entendues ont été soumises à des manœuvres d’intimidation de la part des partisans de Jean-Claude Duvalier et de ses avocats. Il est évident que le juge d’instruction a laissé de côté des éléments inestimables et décidé de ne pas interroger toutes les victimes qui ont porté plainte. C’est une journée sombre pour Haïti et pour la justice. 

« Jean-Claude Duvalier a trouvé refuge en France pendant 25 ans jusqu’à ce qu’il retourne en Haïti, où les autorités ne l’ont pas amené à rendre des comptes pour les crimes de droit international perpétrés par ses subordonnés quand il était au pouvoir. » 

En janvier 2011, Amnesty International a présenté de nombreux documents faisant état des graves violations des droits humains commises sous le régime de Jean-Claude Duvalier, mais le magistrat n’en a examiné aucun. 

Aux termes du droit international, la torture, les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires et les arrestations arbitraires sont considérées comme des crimes contre l’humanité lorsqu’elles sont commises de manière systématique ou généralisée à l’encontre de la population civile. 

Aucun délai de prescription ne peut être appliqué aux crimes contre l’humanité et leurs auteurs présumés ne peuvent pas bénéficier de mesures de grâce, même lorsqu’il s’agit d’anciens chefs d’État. 

Amnesty International a fait part de sa préoccupation quant au manque de volonté du gouvernement actuel d’Haïti pour conduire Jean-Claude Duvalier devant la justice. 

« Les récentes déclarations publiques du président Martelly laissaient entendre que Jean-Claude Duvalier pourrait être gracié. Ceci peut s’apparenter à une pression et une ingérence inacceptables à l’encontre de l’enquête. Le fait d’inviter Jean-Claude Duvalier à participer à des cérémonies officielles montrait déjà clairement que le gouvernement voulait réhabiliter Duvalier au lieu de l’amener à rendre compte de ses actes, a ajouté Javier Zúñiga. 

« Haïti ne respecte pas ses obligations internationales d’enquêter sur toutes les allégations de crimes contre l’humanité et de traduire en justice les responsables présumés de ces actes. Les victimes attendent que justice leur soit rendue depuis plus de 25 ans, et la décision rendue ce jour constitue un revers majeur pour elles et tous les Haïtiens. Cependant, le combat n’est pas fini – nous continuerons de soutenir les victimes en appel et devant les instances internationales si nécessaire. »


samedi 4 février 2012

FACTUEL : LES RATTRAPÉS


Il y’a quelques jours de cela, à l’occasion d’une énième pérégrination en métropole, auprès de son mandant, le chef canton ouattara, sans doute trahi par une sénilité incommensurable, a révélé à la face du monde ses sombres projets de gouvernance tribale. Selon ses propres mots, c’est à dessein qu’il pratique une politique de « rattrapage » ethnique.

Ainsi, si les peuplades septentrionales s’approprient tous les postes existants dans l’administration, c’est pour répondre à cette politique. Si son armée bigarrée est infestée des membres d’une même tribu, cela obéit à la même machination diabolique. Au demeurant, le chef canton ouattara met à mal l’existence même de la nation en se portant garant de la promotion ethnique aux mépris des aspirations démocratiques les plus grégaires.

Dans la pratique, il en va du « rattrapage » ethnique comme jadis de la ségrégation raciale en Amérique. On congédie sine die tous les cadres valables et on les remplace par des apprentis « rattrapés » ; par suite, tout nouveau recrutement se fait sur la base du « rattrapage » ethnique ; a contrario, la promotion professionnelle est limitée par ce même principe.

Il en va également de la politique de « rattrapage » ethnique comme naguère des théories nazies : la pratique des pogroms (duekoue, yopougon, anonkoua kouté) ; la mise en place de la déportation (bouna, séguéla, odienné, la haye) sans oublier la spoliation des biens (comptes bloqués, voitures arrachées, maisons pillées).

Je pense pour ma part que face à cette politique hideuse, il devrait y avoir un dédoublement de la vie sociale pour préserver la paix. Ainsi, il devrait avoir une administration pour les « rattrapés » et une autre pour le reste du peuple ; il devrait avoir une armée pour les « rattrapés » et une autre pour le reste du peuple ; à l’école primaire, le petit Kouyaté, « rattrapé » ethnique évalué donc sur des bases « rattrapées » ne devrait pas faire classe avec les autres enfants qu’il surclassera forcement à cause de ses origines.

Ainsi va la vie sous le joug des « rattrapés ».

(Par Daisy Boney - 19 ans)

vendredi 3 février 2012

Communiqué de l'Association des Journalistes Haïtiens : Note de protestation


Trop, c’en est trop!

L’AJH exprime sa profonde indignation après la dernière sortie du président Joseph Michel Martelly à l’aéroport international Toussaint Louverture peu avant son départ pour le Venezuela contre des membres de la presse haïtienne. Le chef de l’État a, une fois de plus, prouvé son intolérance et son irrespect frôlant même l’indécence contre la presse et, par ricochet contre, la société en général, de par son comportement et la nature de ses propos qui dépassent l’entendement et qui n’ont rien à voir avec la stature d’un homme d’État qui se veut moderne.

Il est navrant de constater que le président de la République dans un premier temps a refusé délibérément de répondre à une partie d’une question de notre confrère de radio Kiskeya Eddy Jackson Alexis, relative à sa nationalité après avoir identifié le média pour lequel il travaille. Personne ne devrait pas s’étonner d’un pareil comportement du président Michel Joseph Martelly, puisqu’il n’est pas à son coup d’essai. Néanmoins, au niveau de l’Association des journalistes haïtiens, on voulait croire que le chef de l’État saurait après ses dérives intolérables à l’égard de la presse dans les premiers moments de son mandat et suivant les conseils de ses plus proches conseillers en communication et collaborateurs, comprendrait le travail de la presse et les réserves inhérentes à la fonction de chef d’Etat. Hélas ! Tel n’a pas été le cas. Le Président croit nécessaire d’imposer sa loi de l’information et dicter aux journalistes les sujets qui devraient l’intéresser et non le public.

Combien de temps le président Michel Joseph Martelly aura encore besoin pour agir en vrai homme d’État, en président de la République et mettre de côté cette fausse arrogance qui parait cacher les limites de la contradiction, de l’inaptitude et de cette sagesse dont le pays a besoin en ces temps d’incertitude et d’interrogation.

Dans un second temps, le président Michel Joseph Martelly, en réaction à la question d’un journaliste de la radio Mélodie FM sur les incidents survenus en la résidence du Premier ministre Garry Conille dans la soirée du mercredi 1er Février, a malheureusement voulu faire la leçon aux journalistes. A bien suivre le Président de la République il aurait voulu que les questions soient orientées en fonction de ses intérêts. Le pire était à venir lorsque le chef de l’Etat a choisi de « twipe » le confrère de la presse avant de partir. Trop c’en est trop !

L’Association des journalistes haïtiens une fois de plus proteste avec la plus grande fermeté contre de tels agissements qui ne correspondent guère avec la construction de cet État de droit tant espéré. Jamais, au grand jamais, la presse haïtienne ne saurait faire le jeu d’un pouvoir quelconque et satisfaire les affres d’un régime qui pense fouler aux pieds les principes et idéaux républicains.

L’AJH croit opportun de réaffirmer sa solidarité aux journalistes et médias visés dans les attaques à peine voilées du président de la République et réaffirme sa détermination à mener le combat pour une presse libre et responsable.
Port-au-Prince, le vendredi 3 février 2012

Jacques Desrosiers, secrétaire général ;
Yves Patrice Mérisier, secrétaire général adjoint ;
Marie Raphaelle Pierre, secrétaire administrative

jeudi 2 février 2012

LE MALI S'EMBRASE, LES MORTS COMMENCENT A SE COMPTER



Comme au Nigeria c'est au tour du Mali de s'embraser et les morts comment à s'amonceler...