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lundi 29 août 2011

LIBYE – Les démons et les ombres du « Printemps arabe »



On est bien loin, en Libye, sur le terrain, de l’image virtuelle et simplifiée, véhiculée par la plupart des médias européens, d’une rébellion populaire renversant la dictature féroce du gouvernement de Mouammar Kadhafi. 

La société libyenne, en effet, se structure en un ensemble de tribus, dont les intérêts divergent ; organisées en fonction de liens de parenté solides, elles sont elles-mêmes segmentées en plusieurs clans, plus ou moins rivaux, dont les alliances se recomposent en permanence, en fonction des circonstances et d’intérêts sur le très court terme. 

Ainsi, s’il est vrai que, au début des événements, le 17 février 2011 et durant les jours qui ont suivi, on a pu voir l’émergence d’une société civile s’exprimant lors de manifestations hostiles au colonel Kadhafi, ces mouvements sont néanmoins restés très limités et ont rapidement servi de prétexte aux soulèvements de chefs de clans, auxquels ils ont cédé la place, et lesquels ont plongé la Libye dans le chaos. De même, croyant leur heure arrivée, plusieurs mastodontes du régime se sont dressés contre leur ancien maître et ont pris le contrôle d’une partie de la rébellion. 

Qui sont ces rebelles que l’Occident, la France en tête, a pris le parti de financer, d’armer, d’appuyer par un soutien logistique et militaire inconditionnel, bien au-delà du mandat onusien qui appelait à la protection des populations civiles, mais en aucun cas au renversement du chef de cet État pétrolier ? 

Qui sont les leaders de cette insurrection qui s’est opposée au gouvernement de Mouammar Kadhafi et l’accuse d’avoir massacré sa propre population ? Quels sont leurs objectifs et quelle en est la légitimité ? 

Comment faut-il qualifier ce conflit qui, prétendu soulèvement de « civils désarmés » à l’origine, s’est rapidement révélé sous les traits d’une guerre franche ? 

Guerre tribale ? Guerre des clans ? Guerre des chefs ? Guerre de succession au trône ? Guerre civile ? Ou bien guerre du gaz et du pétrole ? 

Pour tenter d’appréhender les réalités du désastre qui ravage la Libye aujourd’hui, nous nous sommes rendus au cœur de la rébellion, dans son fief de Benghazi. Nous avons suivi les rebelles dans leurs déplacements ; nous avons interrogé leurs chefs ; nous avons accompagné leurs milices dans les combats qui les opposaient aux troupes restées loyales au gouvernement. 

Éléments de réponse… 

Loin de constituer une force politiquement organisée avec l’objectif d’instaurer une démocratie laïque en Libye et plus loin encore de former un ensemble uni sous la conduite du Conseil national de Transition (CNT), qui se présente comme le nouveau gouvernement légitime, la rébellion a été menée par une tripotée de chefs de guerre, qui se disputent régulièrement le contrôle de telle ou telle parcelle de territoire. 

En toile de fond, on trouve la répartition des champs pétrolifères, mais aussi de l’eau. Et les clans rebelles n’obéissent que ponctuellement aux injonctions du CNT, qui, en définitive, autoproclamé, ne représente que lui-même. 

Plus justement, il ne faudrait donc pas parler de « la » rébellion, mais « des » rébellions. Et cette configuration de la scène libyenne, à laquelle Européens et États-uniens ne s’attendaient pas, a provoqué l’embarras de l’OTAN : si, par le déploiement de moyens considérables, l’alliance atlantique a réussi, péniblement, à faire progresser les rebelles vers la capitale, dans l’objectif avoué de destituer Mouammar Kadhafi, c’est le contrôle du pays qui pose désormais problème… 

Ces chefs de guerre, désorganisés, indisciplinés, ont ainsi profité du désordre ambiant pour accroître leur influence, sans toujours beaucoup se soucier du front que le CNT a tenté de maintenir face à l’armée fidèle à Tripoli, la capitale, siège du gouvernement du colonel Kadhafi : sans aucune vision nationale, leur but n’est pas de conquérir des régions traditionnellement sous le contrôle d’autres tribus et, dès lors, ils se sont montrés peu enclins à aller se battre contre les troupes gouvernementales. Ces bandes armées opèrent donc quelques sorties, qui se négocient entre eux et le CNT au coup par coup, au gré de l’humeur de leurs chefs. Les gars, souvent ivres, d’alcool ou de hachich, vident quelques caisses de cartouches et rentrent ensuite à leur bivouac pour y faire la fête. Tout le monde danse, tire en l’air des rafales entières ; la moitié des munitions se perd ainsi… Les projectiles retombent… et font des victimes. 

Parfois, à la surprise générale, certains clans ont changé de camp, généralement au détriment de Tripoli : imitant leurs voisins, s’ils y trouvaient intérêt, ils se sont libérés de la tutelle du gouvernement pour « rejoindre l’opposition ». Et c’est en grande partie de cette manière que « la rébellion a progressé ». 

Autrement dit, sans l’interventionnisme armé de l’OTAN, l’armée régulière, en grande partie loyale au gouvernement libyen, aurait remis de l’ordre dans le pays, rétablissant l’autorité de Mouammar Kadhafi qui avait réussi, durant plus de quarante ans, à gérer les rivalités tribales et à forger un semblant de cohésion dans cette région instable, mais riche en pétrole et en gaz. 

L’OTAN a non seulement empêché le gouvernement libyen d’utiliser son aviation, mais, après avoir anéanti la couverture aérienne de l’armée gouvernementale, il a fourni la sienne aux rebelles : les frappes des avions de l’OTAN n’ont pas seulement détruit les chars du gouvernement libyen, mais ont aussi attaqué les véhicules qui transportaient les soldats, y compris ceux qui se repliaient, comme ici, sur la route qui mène de Benghazi à Brega, laquelle est jonchée sur toute sa longueur de carcasses de camions et d’automobiles. 

Mais qui, à présent, parviendra à remettre au pas tous ces chefs de guerre, qui se sont surarmés à l’occasion du pillage des casernes, s’organisent déjà pour garder le contrôle de leur territoire et renforcent leurs milices ? Qui saura restaurer l’unité de l’État libyen ? Qui pourra représenter la Libye et en maîtriser les ressources ? 

Il faut bien comprendre aussi et insister sur le fait que la partie n’est pas finie : seuls les clans du nord-est se sont soulevés contre Mouammar Kadhafi, c’est-à-dire dans la région de Cyrénaïque, dont les principaux fiefs sont Benghazi et Tobrouk. Les tribus du Fezzan (tout le grand sud), de Tripolitaine (région de la capitale, au nord-ouest) et de Syrte (au centre de la façade maritime libyenne) ont en revanche soutenu le chef de l’État libyen et combattu pour lui, mobilisant à cet effet leurs réseaux tribaux extrêmement ramifiés, et qui couvrent la plus grande partie du pays. Ce sont aujourd’hui les grands perdants de la « révolution ». À l’ouest, uniquement les clans de Misrata et Zlitan et, juste au sud de la capitale, les Berbères du Djebel Nefoussa ont rejoint la rébellion. 

Le soulèvement des Berbères et les rébellions de Misrata et Zlitan ont permis l’encerclement de la capitale. Mais la prise de Tripoli ne signifie pas nécessairement la fin de la guerre civile : la capitale, dans cette antithèse de l’État-nation qu’est la Libye, ne constitue pas un enjeu déterminant. Et la guerre, la guérilla, pourrait perdurer des années durant et ruiner le pays : l’armée se confond avec la population ; les civils s’arment ; chaque homme, chaque adolescent membre du clan, de la tribu, est un guerrier potentiel ; une fois encore, la structure de la société libyenne invalide les prévisions atlantistes. 

Concernant le CNT, ensuite, autre acteur de la pièce, on ne peut que souligner sa faiblesse et ses divisions. En outre, il serait difficile de qualifier ses leaders autoproclamés de démocrates représentatifs des aspirations du « peuple libyen » : composé d’une poignée d’anciens ministres du régime qui sont à peu près parvenus à s’entendre sur ce que pourrait être le partage du pouvoir dans un hypothétique après-Kadhafi, le CNT ressemble davantage à un repère de brigands, le couteau entre les dents, et de mafieux, s’adonnant à tous les trafics, qu’au rassemblement d’une opposition démocratique comme on a pu en rencontrer, par exemple, en Égypte ou en Tunisie. Et les quelques militants des droits de l’homme qui y siègent, mis en minorité, lui servent difficilement de caution… 

Le président du CNT, ainsi, Mustapha Mohammed Abud al-Jalil, était jusqu’il y a peu ministre de la justice de Kadhafi, dénoncé en décembre 2010 par Amnesty International comme l’un « des plus effroyables responsables de violations des droits humains en Afrique du nord » ; c’est lui qui avait condamné à mort les cinq infirmières bulgares, dans l’affaire que l’on sait. Aux affaires étrangères, on trouve l’ancien ministre de l’économie, Ali Abdel-Aziz al-Essaoui. Quant au commandant des opérations militaires, également ministre de l’intérieur, il s’agit d’Omar al-Hariri, de retour d’exil, que lui avait valu sa tentative de coup d’État en 1975. Il partageait le commandement avec le général Abdul Fatah Younis, ancien chef de la police politique de Kadhafi, chargé de la répression de l’opposition au régime.

Ce dernier a cependant été assassiné en juillet pour des raisons encore inconnues, mais qui semblent tenir, notamment, aux rivalités internes au CNT : trop influent sur les quelques troupes régulières qui ont fait défection à Tripoli et constituent la seule force disciplinée à disposition du CNT, il menaçait le pouvoir de ses partenaires. 

Bref, ce sera à qui mangera l’autre, s’ils parviennent à s’imposer par-delà les rivalités tribales et claniques. 

Troisième composante qui apparaît de plus en plus au grand jour, le mouvement islamiste : on connaissait quelques chefs de bande salafistes et islamistes de la tendance dure (Groupe islamique de combat libyen et filières d’al-Qaïda), qui s’étaient mêlés aux rebelles. Par contre, aucun observateur n’avait vu venir les mercenaires qui se réveillent à présent, apparemment financés par le Qatar (étrangement très impliqué en Libye) et dont le nombre impressionne, au point d’inquiéter le CNT qui n’a aucun contrôle sur ces groupes armés, lesquels poursuivent leurs propres objectifs ; c’est toute une structure parallèle et autonome inconnue qui se révèle. 

Au sein du CNT, certains, même, montrent du doigt le président al-Jalil, l’accusant d’avoir partie liée avec le Qatar et les islamistes et d’avoir donné son accord à l’assassinat du général Younis, qui s’était déclaré catégoriquement opposé à l’idée d’un État islamique en Libye (c’est lui qui, en 1996, aurait supervisé l’exécution de plus de mille deux-cents prisonniers, parmi lesquels de nombreux islamistes, enfermés dans la prison d’Abou Salim à Tripoli). L’assassinat de Younis s’apparenterait à « un véritable coup d’État », comme nous l’a confié un haut responsable du comité politique du CNT… 

De plus, depuis l’annonce de l’assaut sur Tripoli, l’imam Ali Sallabi, leader islamiste libyen en exil à Doha, propulsé sur le devant de la scène par la chaîne de télévision satellitaire qatari al-Jazeera, exhorte les Libyens à renvoyer chez eux les Occidentaux et les forces de l’OTAN et à se lever tous au nom d’Allah. 

Enfin, comment réagiront les dix à vingt mille mercenaires de Kadhafi, pour la plupart des Tchadiens dont leur pays ne veut plus et qui n’ont d’autre choix que de se battre jusqu’à la mort, dont beaucoup ont déjà rejoint la région du Fezzan ? 

La question n’est donc plus de savoir ce qu’il adviendra du régime de Mouammar Kadhafi, mais de savoir quel sera l’avenir d’un pays tiraillé de toutes parts : c’est maintenant que la guerre civile pourrait vraiment commencer. 

Soutenu par les amis britanniques et états-uniens, le coup de poker mal inspiré (par le philosophe Bernard-Henri Lévy, s’il faut en croire certaines sources…) et joué trop rapidement par Nicolas Sarkozy se solde par un fiasco. 

L’actuelle équipe gouvernementale française avait reconnu sans attendre le CNT comme nouveau partenaire, espérant ainsi retirer de succulents profits de cette alliance. Sa politique a plongé la Libye dans la guerre civile, sur la voie de l’État failli, de la « somalisation »… 

D’autres États sont aussi intervenus, en fonction d’intérêts divers, et ont rendu la situation plus complexe encore : tandis que le Tchad et le Nigéria ont soutenu Tripoli en lui envoyant mercenaires et armement, de même que l’Algérie, qui a ravitaillé le Fezzan voisin en carburant et en eau, le Qatar expédiait des chars d’assaut aux rebelles... 

Le complexe pétrolier de Brega, incendié par l'armée régulière, qui s'est retirée de la ville le 23 août et s'est repliée en direction de la province de Syrte, loyale au gouvernement, et de la ville de Ras-Lanuf, détuisant derrière elle toutes les infrastructures, stations services et châteaux d'eau, pour entraver la progression des rebelles. 

Certains gouvernements, qui s’étaient gaillardement engagés aux côtés des franco-britannico-états-uniens dans cette opération, baptisée « Unified Protector » par les propagandistes atlantistes, sans trop savoir dans quoi ils mettaient les pieds (en réalité, seulement six des vingt-huit États membres de l’OTAN participent effectivement aux opérations), pourraient bien commencer à regretter la main de fer de Kadhafi, qui assurait l’ordre en Libye et l’approvisionnement régulier des centres pétroliers et gaziers. 

Les compagnies pétrolières elles-mêmes semblent désormais s’alarmer également, elles qui avaient espéré augmenter leurs parts de bénéfice en diminuant celle de l’État libyen, que Kadhafi avait accrue pour financer le développement du pays (on oublie trop vite que l’analphabétisme, à titre d’exemple, est passé, sous son gouvernement, de 72% de la population en 1969 à moins de 5% aujourd’hui). 

Une solution acceptable serait une « période de transition » vers un État fédéral où toutes les régions prendraient plus ou moins leur sort en main. Une autre option serait d’admettre la partition du pays en deux États. Mais ces hypothèse ne plaisent ni à l’OTAN, ni aux pétroliers, car elles multiplieraient le nombre des intermédiaires politiques, ni non plus à ceux des Libyens qui, situés dans la « mauvaise partie », se verraient priver de la manne pétrolière et des réserves en eaux… 

Quoi qu’il en soit, l’intervention, empêtrée dans ce chaos imprévu, risque de tourner au conflit de guérilla sur le très long terme. À moins que l’OTAN, comme en ex-Yougoslavie ou en Afghanistan, ne s’érige en gendarme de la région. 

Mais quelles seraient alors les réactions du reste du monde ? Rappelons en effet que les États engagés en Libye sont tous occidentaux : ni la Chine, ni la Russie, ni le Brésil, ni l’Inde, autant de géants qui siégeaient au Conseil de sécurité lors du vote de la résolution 1973, n’a donné son aval en faveur de l’ingérence. 

Car c’est peut-être là le plus important : le conflit Libyen, la reconnaissance du CNT par certains États et l’implication militaire de l’OTAN constituent un pas supplémentaire, après la guerre d’Irak de 2003 ou l’affaire du Kosovo, vers l’abandon des principes westphaliens du droit international, vers l’imposition par l’Occident au reste du monde des nouveaux concepts « d’ingérence humanitaire » et de « gouvernance ». Un nouveau coup de boutoir, significatif, à l’encontre du droit international tel qu’il s’était progressivement construit de puis le XVIIème siècle. 

L’Union africaine avait déjà sévèrement dénoncé la tournure prise par les événements, condamnant le glissement des objectifs : au départ, il s’agissait d’empêcher l’utilisation de l’aviation et de protéger les civils en bombardant les troupes en mouvement vers les zones menacées ; ensuite, il s’est agi du renversement du chef de l’État, en ciblant ses résidences et celles de sa famille. 

Début juillet, L’Union africaine avait en outre appelé ses États membres à refuser de collaborer avec la Cours pénale internationale, qui avait lancé un mandat d’arrêt contre Mouammar Kadhafi pour crime de guerre. L’Union africaine s’est expliquée en accusant la CPI de discrimination, lorsqu’elle entend poursuivre les responsables de crimes commis en Afrique, mais se tait en ce qui concerne les criminels occidentaux qui massacrent des civils en Irak et en Afghanistan, notamment. 

De même, la Ligue arabe a renoncé à cautionner les bombardements, par l’intermédiaire de son président, l’Égyptien Amr Moussa, qui a publiquement regretté d’avoir, à l’origine, soutenu le projet d’une intervention occidentale. 

Reste aussi l’épineuse question du rôle singulier joué par la France dans cette affaire. Mais peut-être en apprendra-t-on davantage à ce sujet, si Mouammar Kadhafi est pris vivant et bénéficie d’un vrai procès public, devant la Cour pénale internationale, au lieu de finir pendu après un jugement expéditif comme Saddam Hussein ou de trépasser dans sa cellule, comme Slobodan Milosevic… 

Libye - Les démons et les ombres du «Printemps arabe» (Le Soir.be, 22 août 2011; L'Orient-Le Jour, 25 août 2011; L'Humanité, 25 août 2011) 

Pierre PICCININ 
Professeur d'histoire et de sciences politiques 

Arrêt sur l'image de la vidéo diffusée par la chaine qatarienne Aljazeera, lors de la "prise de Tripoli" :



Abdelhakim Belhadj est le chef militaire des rebelles à Tripoli, membre d'Al Qaida et frère du l'ex-deuxième homme d'Al Qaida après Ben Laden "Abou Yahia Al Libi".

Pour plus d'info sur Abou Yahia Al Libi : http://en.wikipedia.org/wiki/Abu_Yahya_al-Libi

Les forces françaises, britanniques, américaines, qataris, émiratis et autres combattent auprès d'Al Qaida en Libye.

Au Pakistan et en Afghanistan, la France, l'Angleterre, les Etats-Unis combattent contre les bandés armées d'Al Qaida.

Comment les occidents font confiance à Al Qaida? La question qui se pose aujourd'hui pourquoi ce déchainement des guerres contre le terrorisme et le leur soutien en Libye?

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Libye : Les djihadistes Islamistes prennent les commandes de l’armée

En tenue militaire et à travers une conférence de presse organisée à Tripoli, le chef islamiste Abdelhakim Belhadj a déclaré officiellement la libération de la capitale libyenne par les «révolutionnaires».

Abdelhakim Belhadj, alias Abou Abdellah Assadak, est né en 1966 en Libye. Ingénieur de formation, il a rejoint les groupes armés en Afghanistan, Tchétchénie et en Irak. Il a été actif au sein du groupe islamique des combattants en Libye. En 1980, il a combattu les Soviétiques lors de la guerre d’Afghanistan. Il a par la suite vécu successivement au Pakistan, en Turquie et au Soudan. Arrêté en 2004, il est interrogé par la CIA en Thaïlande puis remis aux autorités libyennes. Il a fait partie d'un groupe de 170 islamistes libérés à l'instigation de Sif Al Islam Kadhafi dans le cadre d'un accord avec le groupe islamique combattant en Libye. Lors de l’insurrection en Libye, il a réussi rapidement à s’imposer comme chef militaire pour diriger des combattants insurgés. Abdelhakim Belhadj a mené les combats à Djebel Nefoussa avant de rentrer avec les combattants à Tripoli. L’émir du Groupe islamique des combattants libyens (GICL) est le premier à être entré à Bab-Razzia. Les islamistes de Libye sont accusés d’avoir assassiné le général Abdelfattah Younes, fin juillet 2011. La prise en main de l’armée libyenne par les islamistes a été attendue et n’était pas une surprise. Le président du Conseil national n’a pas pu se rendre pour l’instant dans la capitale libyenne, craignant l’insécurité. Mustapha Abdeljalil n’est pas seulement menacé par les partisans de Kadhafi mais également par ceux qui ont assassiné le général Abdelfattah, selon des sources proches du CNT.

vendredi 12 août 2011

L'OTAN tue en Libye

Les nations occidentales à travers de l'OTAN  tente de recoloniser l'Afrique pour les banquiers de la City et de Wall-Street, ces gens se camouflent derrière les nations mais nous savons que ce sont les mêmes, ceux qui étaient à la tête du trafic d'êtres humains et ce depuis l'époque de la Barbarie qui sont à tirer les ficelles de presque toutes les saloperies qui se passent dans ce monde, du moins leurs descendants.

mardi 9 août 2011

Nouveau massacre de l'OTAN - Zliten

Un vrai carnage lors d'un bombardement de l'OTAN sur la ville de Zliten (Ouest de la Libye), sur un quartier résidentiel, le 08/08/2011. Dans ces bombardement, 88 personnes ont perdus la vie. La protection des civils de la part de l'OTAN devient des crimes contre l'humanité!!!

dimanche 3 juillet 2011

Libye, tuée pour avoir dit non

Femme kidnappée, torturée et violée pendant 20 jours par les insurgés rebelles à Misrata. Elle a eu la chance d'être sauvée par l'armée libyenne lorsqu'elle s'est déployé et à libérer Misrata.

L’horrible vérite : Libye


L’horrible vérité : Vidéo de décapitations de soldats libyens fidèles a Kadhafi par les rebelles et autres crimes de guerre de l’Otan

23 juin 2011, par Susan Lindauer, « ancien actif de la CIA » couvrant la Libye

L’OTAN a créée une propagande concernant la Libye pour justifier sa «guerre humanitaire» contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi. Jusqu’à présent, l’OTAN a réussi en grande partie parce que les citoyens ordinaires à travers le monde n’ont pas accès aux informations directes sur lesquelles fonder leurs propres opinions.

En tant qu’ancien actif de la CIA qui a couvert la Libye auprès des Nations Unies de 1995 à 2003 durant les négociations pour le procès de Lockerbie, je suis obligée de briser la propagande afin d’examiner les preuves actuelles.
Répondant à de nombreuses demandes, je partage des preuves primaires que je reçois tous les jours de sources à l’intérieur de Tripoli. La vidéo vient de réfugiés libyens, recueillie par une commission d’enquête appelée «Les civils mondial pour la paix en Libye. »

L’équipe d’enquête comprend des Européens, Africains, Américains et des avocats pour les droits de l homme internationaux , qui préparent les allégations de crimes de guerre contre l’OTAN. À en juger par ces vidéos, les dommages financiers que l’OTAN sera tenu de payer a la Libye devrait être prodigieux, en effet.

Surtout, il est clair que l’OTAN a grossièrement déformé ses arguments aux Nations Unies, afin de justifier une action militaire. La Grande Bretagne et la France se sont basées sur de mauvais renseignements provenant de sources peut fiables, en essayant d’accéder au pouvoir par le conflit.

Une enquête plus attentive montre que ce sont les rebelles soutenus par OTAN qui sont coupables d’atrocités et absolument pas des soldats de Kadhafi. Les sanctions devraient être rejetées, et l’OTAN devraient placer ses forces militaires au cote de Kadhafi dans la défense du peuple libyen.

« Never play truth, or dare with a spy ».

Les vidéos dépeignent des atrocités épouvantables. Il y a deux raisons importantes pour lesquelles les rebelles de l’OTAN ont pu commettre ces actes. Premièrement, en commettant des crimes de guerre, les rebelles de l’OTAN ont déployé une stratégie de panique et provoquent la confusion dans de la rue, où ils doivent contrôler les gens.

Ils ont terrifier les opposants pour mieux les soumettre. Les Libyens ordinaires peuvent voir de leurs propres yeux que les rebelles libyens sont tout puissants, et ayant le soutien de l’OTAN et il valaient mieux que les pro-Kadhafi loyalistes se taisent ou ils devraient faire face a de terribles conséquences.

En même temps, les rebelles libyens ont découvert un moyen de « punch l’OTAN’s buttons », et démarrer la « guerre humanitaire ». Apparemment, le monde est censé croire que le gouvernement de Kadhafi, qui n’a pas d’antécédents d’avoir attaquer son propre peuple en 41 ans de règne-est soudainement coupable des infractions les plus hideuses.

Ceux d’entre nous qui ont étudié de près la Libye ont des attentes opposées. Historiquement, Kadhafi a été si tenace et protecteur envers son peuple qu’il a refusé de remettre deux hommes libyens pour le procès de Lockerbie, malgré des années de sanctions de l’ONU.

Kadhafi savait que les hommes étaient innocents, et qu’ils n auraient pas obtenu un traitement équitable devant la Cour. Bref, Lockerbie a été une opération false flag pour couvrir un voyou de la CIA impliqué dans un trafic d’héroïne de la vallée de la Bekaa au Liban, lors de la crise des otages de Terry Anderson.

Une équipe conjointe de la CIA, du FBI et des enquêteurs Defense Intelligence volaient sur le vol Pan Am 103 ce jour-là, en direction de Washington pour dénoncer la corruption, lorsque l’avion a explosé au dessus de Lockerbie, en Ecosse. La Libye a été étiquetée comme le bouc émissaire, mais comme 9 / 11, la vérité a refusé de mourir. Et Kadhafi a refusé de faire marche arrière. Il se tenait au cote de son peuple, malgré les pressions internationales pour le punir.
Au fait, les doutes de Kadhafi se révélèrent exacte. Dans un des épisodes les plus honteux de corruption jamais connus dans les tribunaux internationaux, les États-Unis ont soudoyé deux témoins au procès de Lockerbie avec 4 millions de dollars qui leur ont été verses.

Après que les deux témoins se soient rétractés et aient avoué les paiements, le seul libyien reconnu coupable de l ‘attentat contre le vol de la Pan Am 103 Abdelbasset Megrahi, a remporté une « libération compassionnelle » de la prison écossaise en août 2009, ostensiblement pour qu’il puisse rentrer à la maison et y mourir du cancer.

Les actions de Kadhafi révèlent beaucoup de choses sur son caractère. En tant que leader, a-t-il jeter son peuple à des loups ? Ou les a t il abandonne pour des raisons pratiques ? Notoirement pas. Il revendique le peuple libyen comme le sien. Il les protège, peu importe ce que ça lui coute.

Ces vidéos sont la vérité vérifiée. Ironiquement, en affirmant que se sont les forces de Kadhafi qui sont responsables des crimes de viols spécifiquement, l’OTAN a fait une admission flagrante que les crimes de guerre existent en fait à l’intérieur de la Libye.

Les nouvelles qui disent que Kadhafi aurait donne du Viagra a ses soldats pour les aider a violer les femmes ont très bien joué sur CNN. Cependant l’ancien congressiste Cynthia McKinney a déterminé que le seul acheteur majeur de Viagra à destination de la Libye était le gouvernement américain lui-même, qui a remis les petites pilules bleues à des soldats rebelles âgées pour les stimuler pour la bataille.

À en juger par les témoignages de viol qui sortent de la Libye, la stratégie américaine a réussi de la façon la plus tragique.

Les mauvais garçons

Ces vidéos sont horrible comme Al-Qaïda l’est pour moi. Mais ne me prenez pas au mot. Regardez la preuve et décider par vous-même.

*Avertissement: ces vidéos sont crues et horribles. Elles sont visibles sur : obamaslibya.com et FederalJack.com, parce qu’il y a une lourde sécurité autour de son site et cela demande beaucoup de courage pour dire la vérité au pouvoir.

FederalJack ne reculera pas, et mettra à jour les vidéos sur le obamalibya.com des qu il recevra d autres vidéos.
La première vidéo montre un rebelle libyen décapitant un soldat libyen. Si elle ressemble à l’Irak, « well golly », le plus grand taux de combattants étrangers en Irak (et en Tchétchénie et en Afghanistan) venaient de l’Est de la Libye. Malheureusement pour l’OTAN, il n’y a pas moyen de nier que ces vidéos aient été tournées en Libye : Les hommes parlent un dialecte arabe libyen avec son accent particulier.

La deuxième vidéo montre des images horribles d’un rebelle libyen dépecer la chair pourrie d’un soldat mort et la mettre de force dans les mains des prisonniers de guerre libyens, qui sont alignés et qui sont obliges de la manger.
Une autre vidéo montre un groupe de rebelles sodomiser un civil avec un pistolet.

Une autre montre une foule de rebelles pendant (pendaison) et décapitant un soldat libyen.

Une autre vidéo montre des agents de la CIA travaillant a côte des forces rebelles, circuler dans les camions-preuve que les forces américaines sont déjà sur le terrain et participent activement aux atrocités.

Une autre vidéo montre plusieurs soldats libyens morts avec la gorge tranchée, couchés à l’arrière d’un camion. Les meurtres violent la Convention de guerre de Genève, qui protègent les soldats ennemis après leur capture. Dans l’excitation, les rebelles de l’OTAN encouragent un témoin terrifier a filmer la boucherie et de proclamer que les forces de Kadhafi sont responsables. Par la suite, l’homme avec la vidéo a fuit avec sa famille le bastion rebelle. Voilà comment la vidéo a atteint le groupe d’établissement des faits à Tripoli.

C'est tellement barbare que cela défie tout entendement. Comment l’OTAN pourrait avoir envisagé que ces rebelles puissent avoir un potentiel leadership?

Le viol comme arme de guerre

Pire que vous n’aviez pensé, n’est ce pas ? Plus notoirement jusqu’à ce point, il est devenu évident que les rebelles utilisent le viol comme une punition en temps de guerre aux familles pro-Kadhafi ou «neutre» qui n’embrassent pas automatiquement la cause rebelle.

Dans la culture islamique, toute la famille souffre de stigmates après un viol, une sorte de punition collective.

Actuellement une équipe de femmes avocates des droits humains rencontrent les femmes qui ont été violées. Deux témoignages de viols et autres rapports de témoins oculaires sont fournis ici.

Cependant ce ne sont pas les histoires les plus crues. Le problème parcoure des centaines de miles à travers les checkpoints et les bombes. Pour vous expliquer, a partir du 22 Juin, des chercheurs non gouvernementaux ont parcouru 200 miles pour réaliser une vidéo d’un garçon qui a été castré et les deux yeux arrachés par les rebelles de l’OTAN comme une punition pour avoir refusé de rejoindre leur unité paramilitaire.

Une autre vidéo recueillie provient d’un père, qui décrit l’enlèvement de sa fille vierge issue d’une famille pro-Kadhafi. Après l’avoir traînée hors de la maison à la menace des armes et emmène à une fête de viol pour un viol collectif nocturne brutal, les rebelles de l’OTAN ont coupé ses seins avec un couteau, et elle a saigné à mort.

Les enquêteurs des droits de l’homme sont en attente d’interviewer une femme libyenne de Zawia qui a survécu à un viol collectif brutal et qui lui ont coupe ses seins. Horrifiés les badauds l’ont sauvée l’empêchant ainsi de saigner à mort, après que les rebelles excités s’enfuirent en tirant des coups de feu en l’air.
Elle a été hospitalisée, mais elle est encore en trop mauvais état physique et moral pour gérer l’entretien. L’avocat international des droits de l homme l’attend.

Nous cherchons d’urgence de l’aide américaine pour que cette femme libyenne puisse subir une chirurgie reconstructive aux Etats-Unis ou en Europe.

Le 19 Juin, les soldats de Kadhafi se battent pour sauver une autre survivante d'un viol a Misurata.

La jeune femme avait été enlevée et retenue en otage pendant 20 jours. Les Rebelles l’ont viole chaque jour, a tour de rôle sans arrêt jusqu’au jour ou les forces de Kadhafi sont passées à travers leurs lignes et lui sauve la vie.
Voilà pour la mission humanitaire de l’OTAN. Il est clair que l’OTAN a été grossièrement trompé, et devrait cesser immédiatement de protéger ces rebelles. Les impôts des États-Unis servent a la formation de nouveaux talibans afin d’intimider le peuple libyen et le soumettre, pendant que l’Ouest pille la richesse de la Libye.

Mais l’OTAN a omis de prendre en compte l’esprit du peuple libyen. La Libye a une histoire puissante et les traditions de la résilience dans la défense de sa souveraineté contre les envahisseurs étrangers. Les familles libyennes et les chefs tribaux sont déterminés à obtenir des dommages financiers de tous les pays de l’OTAN et arabes qui soutiennent les rebelles.

Tant que l’OTAN assure la formation, les uniformes, fusils d’assaut militaires, des jeeps et des transports, des conseillers au sol et de la puissance aérienne – l’OTAN sera forcée de prendre la responsabilité pour ces crimes. Les dommages financiers iront aux citoyens a l’éducation, aux soins de santé, aux pensions publiques, aux universités, aux routes, aux ponts, « you name it ».
Patrick Haseldine, un expert britannique en matière de conflit de la Libye avec l’OTAN, a estime les dommages britanniques financiers actuels a 2,8 milliards de dollars.

Tout cela soulève la question de savoir pourquoi les gouvernements de l’OTAN voudraient soutenir ces rebelles, en premier lieu ? En effet, nous devrions tous poser quelques questions importantes.

Est-ce que le président Obama devrait dépenser l’argent fiscal américain durement gagné par la classe moyenne pour financer cette guerre ? Est-ce que l’Amérique doit entrainer les forces d’Al Qaïda ? Pendant que notre grande nation saigne ? Alors que les Américains peinent à trouver des emplois et luttent contre les saisies immobilières ? Sachant que nos soldats sont épuisés par deux autres guerres et luttent contre d autres forces rebelles d’Al-Qaïda en Irak et en Afghanistan?

Et pourquoi exactement l’Amérique devrait soutenir l’OTAN, pour que les Britanniques et les Français puissent revivre leurs jours de gloire de l’Empire ? Est-ce que cela vaut la peine de risquer notre Empire et notre prospérité ? Vraiment ?

Ces vidéos montrent une vérité différente. La CIA ne va certainement pas apprécier que je les divulgue. Mais les bons services de renseignement sont censés délivrer une honnêteté brutale. Nous ne sommes pas supposés cacher de laides vérités. Nous sommes censés obtenir de l’information que les dirigeants -et les communauté ont de toute urgence besoin pour faire des choix plus informés dans la fabrication des règlements. Il se trouve que ce sont de très tes horribles informations Mais je serais dans le faux si je vous les épargnais.

À mon avis en tant qu’ancien actif Américain, les États-Unis doivent rompre les liens avec les rebelles libyens et stopper leur financement immédiatement.

Vous pouvez décider par vous-même.
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Susan Lindauer a travaillé dans la lutte contre le terrorisme en Libye couvrant, l’Irak, l’Égypte, le Yémen, la Syrie et la Malaisie à l’ONU. Son équipe a donné un avertissement au sujet de l’attaque 9 / 11. Elle est l’auteur d’Extrême Préjudice: L’histoire terrifiante du Patriot Act et le Cover Ups de 9 / 11 et en Irak.

Lien de l'article : http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=24595

dimanche 19 juin 2011

Raid de l'OTAN sur un quartier résidentiel en Libye


Le Gouvernement Libyen a annoncé qu'au moins sept civils ont été tués lors d’un raid de l'OTAN, qui a visé un quartier résidentiel de Souk Al-Joma, à l'est de la capitale de Tripoli, dans l’aube du dimanche 19 / 06 / 2011.

Par ailleurs, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaim s’est exprimé lors d’une conférence de presse: "L OTAN ont bombardé un quartier résidentiel avec intention et non par erreur. Autour de ce quartier résidentiel il n’y avait ni base militaire ni de bâtiments gouvernementaux." 

Les autorités libyennes ont aussitôt invité les journalistes étrangers à visiter les lieux de ce bombardement et à observer les opérations de secours en cours et les corps des victimes parmi eux un enfant transféré dans un des hôpitaux de Tripoli.

Un correspondant de la BBC était sur les lieux du bombardement et il a expliqué que l’attaque s’est passé sur le quartier résidentiel du Souk Al jouma dans l’est de Tripoli.
Le journaliste a aussi mentionné que les résidents du quartier lui ont dit que "toute une famille est décédé lors de cette attaque".

La télévision libyenne a annoncé que des avions de l'OTAN ont également lancé des raids sur le quartier résidentiel Al-Gowarish dans la ville de Gheryan, et le siège de la Criminal Investigation et des sites militaires et civils dans la région Al-Ferjane dans la capitale libyenne. 

samedi 18 juin 2011

Bombardement de l’OTAN

Le 15/06/11 les forces impérialistes de l’OTAN bombardaient la ville de Firnaj, près de Tripoli.



Sur la vidéo on voit des flamme violette, quels types de bombes utilisent-ils ?

jeudi 16 juin 2011

Comité populaire générale en Libye



Le Comité populaire général en Libye a décidé d'allouer une somme de 37,65 milliards de dinars libyens (= 21.93 milliards d'euros) afin de couvrir les dépenses de l'État pour le reste de cette année et de distribuer à tous les secteurs touchés par les bombardements de l'OTAN.