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jeudi 14 juillet 2011

Obama incapable d’enrayer le chômage épidémique des noirs


Jeudi dernier, les membres du Congressional Black Caucus ont publiquement accusé l'administration Obama de ne pas avoir réussi à s’attaquer de manière adéquate à la véritable épidémie du chômage qui touche les Africains Américains.
                   
"Pouvez-vous imaginer une situation où n'importe quel autre groupe de travailleurs, si 34% des femmes blanches étaient à la recherche d’un emploi et ne pouvaient pas en trouver?", a demandé le Représentant Emanuel Cleaver, un démocrate du Missouri qui préside le caucus. "Vous verriez des audiences au Congrès et des réunions communautaires. Il y aurait des rassemblements et des marches de protestation. D’aucune manière on ne laisserait cela inchangé."

Au mois de mai, le taux de chômage des Noirs était de 16,2% comparativement à 9,1% pour l’ensemble des chômeurs et 8% pour les travailleurs blancs. Selon CBS News, à Milwaukee, au Wisconsin, les hommes noirs sans emploi atteignent un taux ahurissant de 34%.

L'administration Obama a mis l'accent sur les initiatives globales visant à réduire le chômage général, tout en refusant de s’occuper des taux élevés chez les groupes minoritaires. L'administration a déclenché un ensemble de mesures de dépenses d’un montant de 800 milliards de $ visant à stimuler la croissance économique, tout en étendant les prestations de chômage et en augmentant le financement des centres de santé communautaires. Obama déclarait que ces programmes vont également surement aider les Américains noirs et latinos durement touchés par la récession lors d'une conférence de presse de la Maison Blanche en avril dernier.

Le débat sur la capacité d'une stratégie universelle de création d'emplois pour répondre au chômage persistant et disproportionné des Africains-Américains a occupé une partie importante du rassemblement de jeudi. Ce fut également le cas des préoccupations relatives à la faisabilité politique de toute sorte d'effort visant à cibler le chômage noir, l'appétit du public pour les programmes proches des actions affirmatives ou les suppositions fréquentes expliquant les raisons pour lesquelles tant de noirs sont sans emploi. Les Noirs américains représentent environ 12% de la population du pays, mais environ 20% des chômeurs.

"C'est une crise américaine qui exige une réponse américaine aux plus hauts échelons de notre gouvernement", a indiqué Michael Eric Dyson, un écrivain et professeur à l'Université de Georgetown, un habituel commentateur social et politique sur les programmes de radio et de télévision s’adressant au public noir. "Et cela inclut la Maison Blanche."

En Mars, le conseiller économique en chef de la Maison Blanche, Austan Goolsbee a déclaré à The Huffington Post qu'il semblait presque impossible que la Maison Blanche soit en mesure de se battre pour faire approuver quelque dépense supplémentaire que ce soit- y compris les dépenses pour créer des emplois – par le Congrès.

Goolsbee a annoncé en Juin qu'il quittera la Maison Blanche et retournera à un poste d'enseignant à l'Université de Chicago. Certains économistes ont spéculé que Goolsbee a été frustré par le fait que toutes les dépenses - même les dépenses qui pourraient créer des emplois – ont été mis en suspens.

Au rassemblement de jeudi, Dyson et le révérend Jessee Jackson ont indiqué qu'il était temps pour les membres du Congrès et pour les électeurs Africains Américains de lancer des appels à l'action politique plus spécifiques au Congrès et à la Maison Blanche. Se préoccuper d’offenser ou de mettre Obama en péril politiquement parlant ne constituent pas une raison suffisante pour rester publiquement silencieux au sujet de la crise de l'emploi que vivent les noirs, a indiqué Dyson.

"Comme les homosexuels, les latinos et les autres américains l’ont fait, nous devons tirer profit de notre pouvoir politique et nos voix pour que cela se fasse," a déclaré Dyson.
Le Congressional Black Caucus a également annoncé jeudi dernier qu’il envisage de lancer une tournée dans plusieurs États pour l’emploi. Elle débutera le 8 août à Cleveland, où le caucus sera l'hôte d'une série de salons de l'emploi et d’assemblées publiques pour les chômeurs.

Traduit de l'Anglais par Guy Everard Mbarga 


samedi 18 juin 2011

Guerre impérialiste de Libye: vers une invasion américaine et une destitution d'Obama ??


Washington DC – Des unités des forces spéciales états-uniennes basées à Fort Hood au Texas ont été averties de se préparer à être déployées en Libye pas plus tard qu'en Juillet, d'après des sources militaires états-uniennes. Ces forces spéciales seraient ensuite suivies en Septembre et en Octobre par des unités blindées lourdes de la 1ère division de cavalerie, en ce moment basées en Irak et en Afghanistan, ainsi que d'autres éléments du 3ème corps d'armée seraient déployés. Ce rapport a été divulgué aujourd'hui sur le programme radio d'Alex Jones et vient en toile de fond de l'escalade dans la manœuvre de déstabilisation contre la Syrie et des condamnations acerbes de Damas et de son allié Téhéran.

Des observateurs font remarquer que des troupe américaines des unités spéciales sont en Libye depuis Février. Ils notent également que, bien que la destination libyenne soit probable, certaines de ces unités pourraient aussi bien se retrouver déployer au Yémen, en Syrie ou plus loin. 


Une autre source militaire anonyme s'exprimant dans l'émission d'Alex Jones a rapporté que le stock américain actuel de munitions à l'uranium appauvri est au plus bas. Ceci pourrait bien être la réalité derrière la plainte renouvelée de Robert Gates, le secrétaire sortant à la défense (NdT: ministre de la défense américain) qui la semaine dernière se plaignait que l'OTAN est "à court de bombes" en Libye; ainsi que des remarques similaires par le général français Stéphane Abrial depuis Belgrade.

Une source au commandement central américain (US CENTCOM) a confirmé que des forces militaires américaines étaient préparées pour de nouvelles missions à l'étranger, et a ajouté que son unité a récemment dû déplorer deux soldats américains tués en Libye et trois civils américains, probablement des mercenaires et ce malgré que les opérations américaines en Libye soient supposées être sous contrôle du nouveau commandement états-unien en Afrique (AFRICOM).


Ces rapports doivent être pris de concert avec les protestations énergiques du ministre des affaires étrangères russe quant à la présence du croiseur Aegis USS Monterrey (un vaisseau aux capacités anti-missiles ballistiques) dans la Mer Noire, accompagné par l'arrivée du vaisseau d'assaut amphibie USS Bataan au large de la côte syrienne. 


D'après le site internet israélien DebkaFile, qui reflète souvent les positions du Mossad, “des sources occidentales rapportent le renforcement de leur flotte anti-missile ballistique dans le bassin méditerranéen. Cette concentration importante de vaisseaux intercepteurs de missiles semble être une préparation de Washington à la possibilité que l'Iran, la Syrie et le Hezbollah lancent des missiles de surface contre des cibles américaines et israéliennes dans l'éventualité d'une intervention militaire états-unienne en Syrie pour stopper le massacre de l'opposition syrienne. Moscou, Damas et Téhéran prennent ombrage des mouvements militaires américains dans et autour de la Méditerranée et pensent que cela pourrait signifier une intervention militaire en Syrie.” Debka a aussi déclaré que “le Hezbollah est en train de déplacer quelques éléments de sa capacité extraordinaire de missiles du nord du Liban vers les régions centrales de ce pays, plus proche d'Israël.”

L'administration Obama est de ce fait dans une trajectoire de collision avec le congrès au sujet de la loi des pouvoirs de guerre, qui donne obligation à un accord législatif pour la guerre en Libye à la date du 20 Juin. Si Obama continue de bombarder la Libye aprés la date de Lundi prochain, ou combine ses assauts aériens avec une invasion au sol, il deviendra candidat à la destitution de ses fonctions par le congrès.


Par Webster G. Tarpley, Ph.D.
TARPLEY.net