mardi 12 juillet 2011

Citoyens du monde

En ce 14 juillet 2011, fête nationale, il nous revient à nous Domiens, de réfléchir à notre place au sein de la République française.

A la télévision publique de Guadeloupe, de Guyane ou de Martinique,  on peut régulièrement voir des reportages sur de jeunes guadeloupéens, Guyanais ou Martiniquais,  expatriés aux Etats-Unis, en Europe, ou en Asie. Ils sont cadres supérieurs, chefs d’entreprises ou professions libérales. Certains ont saisis des opportunités qui leur étaient offertes par des grandes entreprises françaises ou étrangères, d’autres sont partis en solitaire voir ailleurs ce qui s’y passe.

Ils ont compris qu’aujourd’hui, les hommes et les femmes, de quelques nationalités qu’ils fussent, étaient en réalité des « citoyens du monde ». Ils ont intégrés définitivement que la Guadeloupe devait son avenir, non à un renferment sur elle-même, mais à une ouverture sur le monde.

Il est plus que probable que, fort de cette expérience internationale, certains d’entre eux soient amenés à revenir au pays, pour prendre un jour les rênes du pouvoir local.

A l’inverse, une très petite minorité de Guadeloupéens, Martiniquais et Guyanais, ont fait le choix du renfermement sur eux-mêmes. Ils prônent la rupture avec la France et l’Europe et veulent donc que nos  régions deviennent de petits pays indépendants. Mais comme ils n’ont jamais représenté plus de 1% à 2% de la population, ils savent très bien qu’ils n’arriveront jamais à leurs fins par les voies démocratiques.

Ils ont donc entamés une conquête du pouvoir par la rue, en s’appuyant sur les couches les plus malléables de la population, soit en jouant sur les cordes sensibles du racisme ou de la xénophobie, soit en falsifiant sans vergogne l’histoire pour servir leurs objectifs. A les en croire, l’esclavage serait né avec la traite  négrière, et les populations afro-américaines et afro-caribéennes auraient été victimes  de façon spécifique de ce phénomène.

Dans la même logique, ils n’attribuent le mérite historique et moral de l’abolition qu’aux luttes et révoltes des esclaves, incarnées uniquement par des héros de couleur (le nègre marron mythique, la mulâtresse SOLITUDE, le Soldat IGNACE, l’officier DELGRES…)

En bref, tout se résumerait à la lutte des esclaves ‘’noirs’’ contre les esclavagistes ‘’blancs’’, et cette lutte se poursuivrait aujourd’hui  contre une France colonialiste ‘’blanches’’ exploitant et brimant les populations noires, et favorisant les « profitations » des patrons ’’blancs’’ contre les salariés ‘’noirs’’.
Cette vision réductrice et étriquée de l’histoire va être  rabâchée, dans les universités, les écoles, les media, dans l’espoir quelle s’impose progressivement dans l’esprit du public.

Or ce sont surtout les politiques qui se laissent berner par ce lavage de cerveau, au point qu’ils se référent souvent à ces thèses univoques et falsificatrices de l’histoire.

En fait:
1°) On le sait, l’apparition de l’esclavage n’est pas liée à la traite négrière, loin s’en faut, puisque la traite commence au XVème-XVIème siècle, alors que l’esclavage existait déjà à l’époque antique et sans doute bien avant. En tout cas il est présent dans toutes les civilisations, sous une forme ou sous une autre ;  les plus grands monuments d’Europe, d’Asie, de l’Orient ou d’Amérique du Sud qui font l’admiration de tous, et qui constituent aujourd’hui un motif de fierté et une importante source de revenu pour les peuples en question, doivent tous une part notable de leur réalisation aux esclaves de l’époque.
En Afrique, les être humains destinés à l’esclavage ne sont pas raflés dans leurs villages par des troupes européennes, comme on essaie de le faire croire aujourd’hui ; car les navigateurs européens n’avaient ni la connaissance du terrain ni la capacité militaire suffisantes à l’époque : ces hommes et ces femmes sont achetés en bonne et due forme à de puissants états africains pratiquant l’esclavage dans leur société depuis des siècles.

2°) plus de 10 ans avant l’épopée d’IGNACE, SOLITUDE, et DELGRES, d’autres voix s’étaient élevées pour condamner l’esclavage et en obtenir l’abolition, avec quelques succès…
- on ne peut oublier, entre autres, deux aristocrates de l’ancien régime, le baron de MONTESQUIEU, et le marquis de CONDORCET qui on consacré une par importante de leur influence et de leur immense talent à discréditer l’institution de l’esclavage, à une époque ou le sujet n’était pas nécessairement à la mode
- il faut évoquer aussi l’action des habitants de  la petite et modeste commune française de Champagney, qui, le 19 mars 1789,  furent parmi les premiers et les plus incisifs à condamner collectivement l’esclavage. En effet, dans leur Cahier de Doléance, réclamé à chaque commune en vu de la convocation des États Généraux de 1789ils écrivent ceci  à l’article 29 : « Les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les nègres dans les colonies, sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs semblables, unis encore à eux par le double lien de la religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme. Ils ne peuvent se persuader qu'on puisse faire usage des productions des dites colonies si l'on faisait réflexion qu'elles ont été arrosées du sang de leurs semblables : ils craignent avec raison que les générations futures, plus éclairées et plus philosophes, n'accusent les Français de ce siècle d'avoir été anthropophages, ce qui contraste avec le nom de français et encore plus celui de chrétien. C'est pourquoi, leur religion leur dicte de supplier très humblement Sa Majesté de concerter les moyens pour en faire des sujets utiles au royaume et à la patrie. »
-Il ne faut pas oublier l’Abbé Grégoire, parmi d’autres ecclésiastiques, qui, dès le 15 août 1789 demandait à l’assemblée  la plénitude des droits civils pour les Noirs et les Mulâtres affranchis, et obtenait en fin de compte l'entière abolition de l'esclavage le 4 février 1794 : c’est à cette première abolition que les homme de DELGRES devait pour l’essentiel leur liberté, et c’est pour continuer ainsi a  « vivre libre ou mourir » selon ses propres mots, que ce colonel de couleur, fils de la république française dont il se réclame explicitement, se fait sauter à l'explosif, avec 300 de ses camarades de combat, le 28 mai 1802, dans leur refuge de l'Habitation Danglemont à Saint-Claude : ils échappaient ainsi, pour l’éternité, aux troupes bonapartistes chargé par le nouveau régime autoritaire de rétablir l’esclavage aux Antilles.
Que peut-on conclure de tout cela ?
-qu’il y a toujours eu dans le mondes des gens de tous type physiques, qui se sont crus autorisé à imposer leur volontés par la force brutale aux autres hommes, et ceci soit par manque d’humanité, soir par avidité, soit par cruauté, soit par inconscience;
-et qu’il y a toujours eu des hommes et des femmes de tous milieux, de toutes conditions, de toutes couleurs, et de toutes nationalités pour dénoncer inlassablement ces pratiques et se battre pour leur abolition.
On est donc loin du combat ’’blancs’’ contre ‘’noirs’’.

3°) Sous la pression des associations noiristes, le parlement français finira par voter le 21 mai 2001 la loi dite «loi Taubira»[2] sur l'esclavage, qui dispose en son Article 1er :
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir duXVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

Cette loi, est une loi ‘’mémorielle’’ visant fort justement à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crimes contre l'humanité; malheureusement, elle pâtit du vice originel de toutes les lois mémorielles, dès lors qu’elles prétendent établir une vérité officielle : elle ne donne qu’une analyse rigide et partielle d’un phénomène historique, en lieu et place du débat légitime et de l’analyse en contexte : cette ‘’vérité officielle opposable ‘’ nuit en réalité  à la cause morale qu’elle prétend servir.
A titre d’illustration, on doit noter:
a)    Que cette loi ne traite que l’esclavage à partir du XVème siècle, comme s’il n’y avait pas eu d’esclavage avant cette date, ou que l’esclavage avant cette date ne fût pas un crime contre l’humanité.
b)   qu’elle constitue (c’est également le point de vu de nombreux historiens), une relecture partielle et partiale de l’histoire qui ignore d’une part les pratiques esclavagistes immémoriales, et minimise d’autre part les traites arabes et intra-africaine, contemporaines de la traite maritime.
Bref c’est une manipulation de l’histoire.
Or, une société qui  refuse les vérités historiques pour bâtir une ’’histoire’’ trafiquée, au gré des intérêts politiques des uns ou des autres, court à sa perte !

De fait, avec une telle stratégie et de telles méthodes, la Guadeloupe ne peut que continuer à s’enfoncer dans la crise ; les évènements de début 2009 sont une illustration de ce phénomène.

Bien sûr, les responsabilités sont largement partagées dans cette affaire, entre :
-le Gouvernement ’’de droite’’ (secrètement tenté de se débarrasser  d’un Outre-mer qui lui paraît trop coûteux à gérer, à la faveur du mouvement subversif syndicalo-politique),
-nos élus locaux, surtout de ‘’gauche’’ (incapables de prendre clairement position contre un mouvement subversif, pourtant indéfendable)
-et l’UGTG-LKP (mouvement syndicalo-politico-indépendantiste-subversif n’hésitant pas à tuer les entreprises pour arriver à ses fins politiques).

A l’heure où nous parlons, ce mouvement syndicalo-politico-indépendantiste-subversif, après avoir provoqué l’effondrement d’un grand nombre d’entreprises privées, concentre ses efforts sur le secteur public ou parapublic. C’est ainsi que se développe une interminable grève à EDF-Guadeloupe où moins de 8% des employés-grévistes bloquent plus de 92% des salariés qui eux, voudraient bien qu’on les laisse travailler en paix. Le motif, on l’a dit, est que les grévistes  voudraient que la prime de 25% de vie chère qui leur est accordée, soit portée à 40%. Peu importe que la France elle-même soit en grandes difficultés financières et qu’elle soit elle-même à l’avant-veille, si l’on n’y prend garde, d’une situation économique financière ‘’à la grecque’’.

La réalité des choses est, qu’à la tête de ces mouvements (et de l’UGTG-LKP en particulier) et dans les rangs de leurs militants, on trouve des salariés du secteur public ou parapublic (enseignements, hôpitaux publics, collectivités locales, etc..) dont l’emploi et les salaires (confortables) sont garantis ;  pourquoi ces militants extrémistes se priveraient-il de multiplier les grèves dures et illégitimes pour parvenir à leurs fins ?

Leur rengaine est, que comme ils sont noirs, et donc descendants  d’esclaves, la France et les patrons guadeloupéens les exploitent.

Il  leur suffirait pourtant de jeter un coup d’œil, sur nos pays caribéens voisins, - comme Haïti, la Jamaïque, Cuba, pour ne citer que ceux-là – ou encore des pays plus lointains de l’Afrique noire ou du Maghreb, de comparer leur statut politique, leur degré de développement démocratique, ou encore leur niveau de vie, pour comprendre enfin que nous sommes, de fait, les enfants gâtés de la décolonisation.

Amédée ADELAIDE
Président de CSLR
le 10 juillet 2011

Bernard Gousse face a son destin



Ce matin Me Bernard Gousse doit faire face à son destin. Son avenir reste entre les mains du sénat de la république. De l'avis de plus d'un il aura besoin de beaucoup de prière s'il est chrétien à l'instar de Daniel G Rouzier, "l'agneau immolé. Mais si comme le fameux "Gaillot Dorsainvil" il ne jure que par les "Loas de Ginen", une visite chez "Manbo Marie Rose", pourra se révéler très utile.
Espérons qu'il n'ait aucun contentieux avec l'intransigeant "LEGBA" le dieu de la barrière.

lundi 11 juillet 2011

SWEET-MICKY… « DE GUERRE !? »



MICHEL J. MARTELLY NE DÉMISSIONNERA PAS…
BERNARD H. GOUSSE MAINTENU PAR LE PRÉSIDENT…
18 SÉNATEURS PRÊTS À RATIFIER GOUSSE…
PROMESSES D’INVESTISSEMENTS ESPAGNOLS… TOUS AZIMUTS !

CONFÉRENCE DE PRESSE…REPORTAGE…

Le président de la république, Michel Martelly, a indiqué samedi lors de son retour d'Espagne qu’en dépit de la crise politique actuelle il ne démissionnera pas.
Des rumeurs de démission avaient circulé a Port-au-Prince ces derniers jours sur une possible démisison du président qui n'arrive pas à imposer un Premier ministre.
"Ce serait plus facile pour moi de démissionner que de faiblir mais je ne vais pas démissionner, je suis là pour 5 ans", a déclaré M. Martelly à la presse.

Depuis l’aéroport international Toussaint Louverture, le chef de l’Etat est intervenu sur la position de certains sénateurs qui ont annoncé leur intention de ne pas ratifier le Premier ministre Bernard Gousse qu’il a désigné. 

Le président voit dans cette manœuvre une tentative visant à l’affaiblir. Après le rejet de Daniel G. Rouzier, le premier Premier ministre qu’il avait désigné, les parlementaires menacent de rejeter un autre Premier ministre qu'il a choisi.
Il a indiqué qu’il ne comptait pas démissionner et qu’il irait jusqu'au bout de son mandat de 5 ans.

Cependant, près de 18 sénateurs seraient prêts à ratifier Me Bernard Gousse comme Premier ministre à en croire le président Michel Martelly qui a fait cette déclaration à son retour d’Espagne ce samedi 9 juillet à l’aéroport de Port-au-Prince.

Le président Martelly a annoncé qu’il maintient Gousse comme Premier ministre désigné et que ce dernier se présentera mardi au Parlement.

« Je maintiens Gousse comme Premier ministre désigné, il se présentera mardi au Parlement, et je connais 18 sénateurs prêts à la ratifier”, a fait savoir Michel Martelly qui a qualifié "dl’inélégante" une pétition de 16 sénateurs qui lui demandent de désigner un autre Premier ministre à la place de Bernard Gousse.

Il a également estimé que cette démarche avait un "caractère inconstitutionnel".

Le président Martelly a ajouté qu’il est la personne la plus désireuse d'avoir un Premier ministre pour former son gouvernement, et qu'il a laissé les parlementaires choisir démocratiquement dans une liste de dix noms qu'il leur a proposé.
"Ils ont choisi en mon absence trois personnes et parmi ces trois j'ai désigné un Premier ministre", a-t-il indiqué.

Cependant, faisant un rapport de son voyage d’Espagne, Michel Martelly a rapporté qu’il n’a pas parlé des problèmes d’Haïti mais qu’il a converti les problèmes en opportunités.

Par contre, le président haïtien Michel Martelly est retourné samedi à Port-au-Prince avec la satisfaction d'un voyage réussi en Espagne où "Haïti a été bien reçu à travers son président", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à l'aéroport.
"J'ai senti et vu l'affection et la chaleur pour Haïti dans les yeux et dans les engagements du roi d'Espagne pour Haïti", a témoigné M. Martelly.
"Le fait que le Roi d'Espagne ait reçu un président haïtien, une première dans notre Histoire, est le signe que le monde veut marcher avec nous", a ajouté M. Martelly.

Le chef de l'Etat qui a dû écourter sa tournée européenne en raison de la situation politique dans le pays, a dressé un bilan positif de son voyage en Espagne.

Il a notamment annoncé une aide de 50 millions d'euros de l'Espagne via la BID pour accorder des crédits aux petites entreprises et des fonds pour soutenir la formation des professeurs pour la prochaine rentrée scolaire.

Selon le président Martelly qui a rencontré des hommes d'affaires espagnols, "des investisseurs sont intéressés à venir en Haïti".
"Il y a des opportunités en Haïti dans le secteur du tourisme et de l'énergie pour créer des emplois", a rappelé M. Martelly.

Le président a également annoncé la création d'un groupe comprenant l'ancien président américain Bill Clinton, l'ex-Premier ministre de la Jamaïque Percival Patterson, l'ex-premier ministre espagnol, Jose Maria Aznar,et Denis O'brien, PDG de la Digicel, chargé de faire la promotion d'Haïti à l'étranger. 

Sources : HPN/CANAL+HAITI ONLINE NEWS

vendredi 8 juillet 2011

A nous la parole, maintenant !

En cette année de réunions internationales présidées par la France, 
des partenaires du CCFD-Terre Solidaire de huit pays du Sud, se lancent à l'assaut du Mont-Blanc 
pour y tenir un sommet symbolique et lancer un appel à une gouvernance mondiale plus juste.
Samedi 23 juillet, huit responsables d’Ong venus du Liban, d’Haïti, du Cameroun, du Pérou, d’Inde, de Bolivie, du Sénégal et d’Afrique du Sud, partenaires du CCFD-Terre Solidaire, réaliseront l’ascension du Mont-Blanc. Parvenus au point culminant de l’Europe, ils créeront un Conseil de sécurité des pays pauvres, pour dire aux États et aux institutions internationales leur volonté de participer aux décisions du monde et réclamer une réforme de la gouvernance mondiale.
Les membres de cette cordée sont tous engagés au sein d’associations reconnues dans leurs pays. Ces acteurs efficaces de développement, qui luttent contre la pauvreté et contribuent à l’émancipation des populations, n’ont aujourd’hui aucune voix ni place dans l’élaboration des politiques des institutions internationales qui impactent leur vie quotidienne.
A l’heure où de nombreux mouvements démocratiques se manifestent dans le monde, afin de faire entendre la voix des sociétés civiles aux gouvernements en place, le CCFD-Terre Solidaire soutient la démarche de ses partenaires pour promouvoir leur parole auprès des instances internationales et proposer d’autres modes de gouvernance. 
La nouvelle gouvernance qu’ils appellent de leurs vœux doit inclure tous les acteurs de la société, à tous les échelons, local, régional, mondial. A l’occasion de cette ascension, ils formulent un certain nombre de propositions concrètes qui reposent notamment sur une réforme des Nations unie, l’adoption d’une fiscalité internationale, la régulation des multinationales.
Cette cordée internationale et solidaire est soutenue par les bénévoles du CCFD-Terre Solidaire, deux d’entre eux participeront à l’ascension aux côtés des partenaires du Sud. Tous se retrouveront à Saint-Gervais-les-Bains dès le 18 juillet pour une semaine de préparation et de rencontres avec le public.
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Des images de l’ascension et du sommet symboliques tournées en direct seront disponibles. Les deux  réalisateurs qui couvriront l’événement (guides de haute montagne familiarisés aux conditions de tournage extrêmes) délivreront plusieurs fois par jour newscut, interviews et autres photos de ces grimpeurs.
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Les participants à la cordée arrivent en France entre le 12 et le 15 juillet. A cette occasion, des rencontres ciblées peuvent être organisées lors de leur passage à Paris. Nous les accompagnerons à Saint-Gervais afin de faciliter les prises de contact avec eux pendant la semaine du 18 au 24 juillet.
Blog des participants à la cordée: http://www.anouslaparole.org

jeudi 7 juillet 2011

Haiti : un témoignage de la violence du pays



Il y a du travail à faire dans notre pays... Beaucoup de personnes que je connais souhaiteraient venir en Haïti. Mais préfèrent se rendre en République Dominique qui leur garantie une meilleure sécurité. Si on est obligé de s'armer, d'avoir des gardes du corps autour de soi, ce n'est pas une vie. Le témoignage apporté là, n'est pas malheureusement un acte isolé. je connais une personne qui s'est faite dépouiller il y a quelques mois à Port au Prince, il me disait oh combien il a eu la peur de sa vie, quand cet homme lui a braqué un pistolet lui prenant argent ( il sortait de la banque ), portable etc...

Martelly nomme Gousse et s’enfuit en Europe pour un séjour touristique et humoristique


Martelly : Je recule avec Gousse pour mieux sauter avec  Bellerive

Tandis que Rouzier écrit publiquement avoir été abandonné par Martelly  « Seul dans la proverbiale fosse aux lions»,   Bernard Gousse qui  jusqu'à lundi n’avait jamais été contacté par quiconque pour ce poste, s’est finalement prêté à cet exercice macabre qui consiste à préparer le terrain de la nomination de Bellerive. Tout le monde sait que la consultation avec les présidents des deux chambres a révélé que Bernard Gousse n’a aucune chance au parlement à cause de son bilan politique d’ancien ministre de la justice, jugé négatif par une majorité de parlementaires.

Assuré et rassuré  par  l’échec de Gousse,  Martelly le nomme et s’enfuit en Europe pour un séjour touristique et humoristique, question d’amuser certains chefs d’Etat en ces périodes moroses de crise économique. En effet, ce n’est pas tous les jours que le club des chefs d’état  peut compter en son sein sur un clown pour des shows de gouyades gratis sans attendre les entractes culturels.

Probablement, ses alliés américains qui l’ont sélectionné à la tête de l’état lui ont dicté cette politique d’usure du peuple pour que le vrai choix Bellerive s’impose de par lui-même, sans trop de casse politique pour le clown international. Cette pédagogie risquée dans le choix de Gousse  mise aussi sur l’impatience du peuple pour qu’il s’en prenne au Parlement pour avoir rejeté pour une seconde fois le choix d’un premier ministre. Mais des parlementaires dont le sénateur Anacaccis ont  dénoncé la manœuvre bien avant qu’elle n’ait lieu. Plusieurs parlementaires disent qu’ils ne passeront pas cette fois pour les bourreaux tandis que le vrai bourreau est Martelly qui a poussé Gousse « Seul dans la proverbiale fosse aux lions» sans aucune assistance, car il part 5 jours dans une tournée inutile et couteuse.

Tout cela, parce qu’il n’ose pas dévoiler qu’en négociant afin d’être sélectionné par le Blanc, il avait accepté de garder Bellerive et de faire toutes les volontés des Clinton. Aujourd’hui, même si le Parlement venait à changer d’avis sur Gousse, Martelly fera tout pour s’assurer qu’il ne passe pas, en attendant de proposer Bellerive à qui il a déjà demandé de commencer à mettre en œuvre les soi-disant priorités de son programme.

En attendant, le spectacle continue. Kité kompa a maché.


Yvon Surpris

mercredi 6 juillet 2011

L’INSÉCURITÉ BAT SON PLEIN À PORT-AU-PRINCE

Les forces de sécurité haïtiennes et onusiennes achèvent la mise au point d’un plan visant à enrayer l’insécurité dans le centre commercial de la capitale, annonce le patron de la police de l’ouest, Michel-ange Gédéon
Deux personnes ont été tuées par balle lundi lors d’une attaque de bandits contre un établissement commercial situé à l’angle des rues Courbe et des Césars (centre de la capitale).

Izof Lamour, 38 ans, le propriétaire de l’entreprise, est décédé sur-le-champ tout comme une passante dont l’identité n’était pas connue.

Les meurtriers ont eu le temps de prendre la fuite, a indiqué le directeur départemental de l’ouest de la PNH, Michel-Ange Gédéon, qui en a profité pour annoncer la mise en place sous peu par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) d’un plan de sécurité conjoint conçu spécialement pour le centre commercial de Port-au-Prince.

Cette annonce intervient en pleine dégradation du climat sécuritaire à la capitale où, en moins d’un mois, divers cas d’assassinat ont été enregistrés dont ceux du numéro un de la Banque nationale de crédit (BNC), Guiteau Toussaint, et de l’ingénieur Yves Dorvil, professeur à l’université et haut cadre de l’Office national du cadastre (ONACA).

Sources : RK/CANAL+HAITI ONLINE NEWS