Actualités politiques, économiques, sociologiques et touristiques des Antilles, des Antillais, des Ultramarins, et de l'Afrique
mercredi 31 mars 2010
Nous dirigeons-nous vers une nouvelle crise alimentaire globale?
JOHANNESBOURG, 3 mars 2010 (IRIN) - De longues périodes de sécheresse dans certaines régions d’Afrique et des pluies imprévisibles en Asie ont semé l’incertitude concernant le rendement des cultures de 2010 dans les pays les plus pauvres du monde. Les prix des aliments dans la plupart des pays en développement ont baissé depuis la crise de 2008, mais sont quand même plus élevés qu’en 2007.
Dans le premier volet d’une série de quatre articles sur la sécurité alimentaire dans certains des pays les plus vulnérables au monde, IRIN s’interroge : « nous dirigeons-nous vers une nouvelle crise » ?
Il faudrait « deux mauvaises années consécutives » pour que la crise alimentaire et énergétique de 2008 se reproduise, a dit Abdolreza Abbassian, économiste et secrétaire du Groupe intergouvernemental sur les céréales du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Contrairement à la situation de 2008, les réserves mondiales de céréales sont actuellement suffisantes.
Mais « de nombreux facteurs [entrent] en jeu » concernant les prix des aliments. « En fait, nous prévoyons que les prix restent fermes, même à moyen terme (pendant les 10 prochaines années), même s’ils ne dépasseront peut-être pas les niveaux dont nous avons été témoins en 2008 », a commenté M. Abbassian.
Il s’agit toujours de ce que l’offre adéquate réponde à une demande grandissante, et l’offre de céréales pour l’alimentation est en déclin. La réduction progressive des subventions et du soutien aux plus grands producteurs mondiaux, dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – notamment les États-Unis et l’Union européenne – a eu pour conséquence une diminution des excédents.
« D’un autre côté, la croissance de la population et la prospérité économique accentuent la demande – comme en Asie, et plus particulièrement en Chine et en Inde. Nous nous dirigeons donc vers une situation où l’augmentation de l’offre pourrait ralentir, tandis que la demande continuera à croître – parfois même plus vite que par le passé », a dit M. Abbassian.
Selon un article de l’OCDE, les prix des aliments vont recommencer à augmenter, « (quoique pas aussi haut qu’en 2008) une fois que les pays sortiront de la récession, car les facteurs structurels de l’offre et de la demande sont toujours très présents... la demande augmentant plus vite que l’offre. Les prix des aliments ne devraient donc plus être perçus comme un “choc” ou une “crise” à court terme, mais plutôt comme un problème structurel à plus long terme ».
Les biocarburants restent une menace
Certains des changements structurels à l’origine de la crise des prix alimentaires de 2008, tels que la réaffectation des terres agricoles qui servaient à produire des céréales alimentaires pour produire des biocarburants, doivent encore être étudiés, a dit M. Abbassian.
ActionAid, une organisation non gouvernementale (ONG) internationale, a calculé dans son nouveau rapport, Meals per gallon: the impact of industrial biofuels on people and global hunger (Repas par gallon : l’impact des biocarburants industriels sur la population et la faim dans le monde), que d’ici à 2020, la consommation de biocarburants dans l’Union européenne (UE) allait être multipliée presque par quatre et que les deux tiers seraient importés, principalement de pays en développement.
« On estime que les biocarburants sont responsables d’au moins 30 pour cent de la flambée mondiale des prix alimentaires en 2008 », a dit ActionAid, qui a averti que la crise pourrait se reproduire de façon imminente, l’offre de céréales destinées à l’alimentation risquant d’être compromise par une demande en biocarburants dans l’UE.
« Jusqu’à 100 millions de personnes supplémentaires pourraient être victimes de la faim si l’Europe s’engage à augmenter fortement sa consommation de biocarburants afin de répondre à la nouvelle législation de l’Union européenne », est-il écrit dans le rapport.
La législation en question date d’un accord passé en 2008 entre les États de l’UE et dont l’objectif est de combler 10 pour cent de leurs besoins en carburants pour les transports en ayant recours à des sources renouvelables, dont les biocarburants, l’hydrogène et l’électricité verte, d’ici à 2020.
Selon un scénario prenant en compte un développement planifié et prévisible des biocarburants dans certains pays, l’International Food Policy Research Institute (IFPRI), dont le siège se trouve aux États-Unis, a prévu que les prix du maïs augmentent de plus de 20 pour cent d’ici à 2020 et de plus de 71 pour cent dans une hypothèse de développement draconien.
C. Ford Runge et Benjamin Senauer, professeurs à l’université du Minnesota, ont écrit dans un article publié en 2007 dans Foreign Affairs, un magazine américain, que si le prix des produits alimentaires de base continuait à augmenter, conformément aux prévisions de l’IFPRI, le nombre de victimes de l’insécurité alimentaire dans le monde augmenterait de plus de 16 millions par point de pourcentage supplémentaire des prix réels des produits alimentaires de base.
ActionAid a remarqué que « si tout les objectifs en matière de biocarburants sont atteints, il est estimé que les prix des aliments pourraient augmenter de jusqu’à 76 pour cent d’ici à 2020 ». L’ONG a dit qu’elle avait découvert que les entreprises de l’UE avaient déjà acheté, ou étaient en négociations pour acheter au moins cinq millions d’hectares dans des pays en développement, ce qui pourrait menacer l’approvisionnement en nourriture de populations parmi les plus vulnérables.
Selon la FAO, une personne sur six dans le monde a faim, la crise de 2008 ayant fait glisser 100 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
Il pourrait exister une solution. Les réserves mondiales de céréales, qui dépendaient des pays occidentaux, ont commencé à être approvisionnées par la Communauté des États indépendants (CEI), une organisation régionale qui comprend la Fédération russe, la Biélorussie, l’Ukraine, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Moldavie, le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et la Géorgie.
M. Abbassian a fait remarquer que la Russie était devenue le deuxième plus grand exportateur mondial de blé après les États-Unis. « Malheureusement, ils [la CEI] sont situés dans une région du monde qui est très vulnérable aux chocs environnementaux ».
Les prix internationaux plus faibles du sucre, des produits laitiers et des céréales ont conduit l’indice des prix alimentaires de la FAO, rendu public le 2 mars, à enregistrer une baisse : « l’indice a diminué de 21 pour cent par rapport à son maximum, en juin 2008, mais a augmenté de 22 pour cent par rapport à la même période il y a un an », a dit M. Abbassian.
Il y a toujours eu une chance que les prix flambent « en conséquence du déséquilibre du marché mais, dans l’ensemble, les prix élevés vont inciter l’investissement dans l’agriculture, ce qui, à son tour, va aider à combler le fossé entre l’offre et la demande », a-t-il remarqué.
Les prix ne baissent pas vite
Liliana Balbi, économiste chevronnée pour le Système mondial d’information et d’alerte rapide de la FAO, a dit qu’elle pensait que la spéculation contribuait à la volatilité des prix. « Le fait est que les prix montent rapidement mais ne baissent pas vite ».
Néanmoins, M. Abbassian était optimiste. « Les progrès technologiques et le changement des habitudes alimentaires vont aider à maintenir une situation alimentaire mondiale stable, même si les développements à l’échelle nationale et locale peuvent ne pas toujours être aussi prometteurs » !
L’augmentation du pourcentage des prix des aliments varie d’un pays à l’autre, et ses causes également. Dans son rapport sur les perspectives de récoltes et la situation alimentaire pour février – le premier en 2010 – l’équipe de Mme Balbi a identifié 33 pays où l’insécurité alimentaire y est la plus forte. Beaucoup de leurs habitants avaient faim, car ils n’avaient pas les moyens de s’acheter de la nourriture.
La plupart des pays de la liste de février y ont figuré avant. Les nouveaux sont le Niger, atteint par la sécheresse, le Yémen, déchiré par les conflits, et Haïti, victime d’un séisme.
Le rapport d’ActionAid a découvert que « chaque augmentation de 10 pour cent des prix des céréales (y compris le riz) ajoute près de 4,5 milliards de dollars au coût total des importations de céréales des pays en développement qui sont des importateurs nets ».
Dans les trois prochains articles de la série, IRIN donnera un aperçu de la vulnérabilité alimentaire de ces 33 pays d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes.
source
jeudi 25 mars 2010
Lancent la campagne « RD Congo : 15 ans de guerre – Tout un avenir à reconstruire»
Oxfam France – Le Secours catholique-Caritas France - Le CCFD-Terre Solidaire - Le Cosi / Promouvoir et défendre les droits
Mercredi 31 mars 2010 – 9h30
petit-déjeuner presse
au CCFD-Terre Solidaire,
4, rue Jean Lantier 75001 Paris
(Métro : Châtelet)
Une campagne pour mobiliser l’opinion et interpeler les autorités françaises
sur l’implication indispensable de la France dans les prochaines échéances pour la résolution du conflit en RDC
Les représentants des associations partenaires présenteront les principales demandes de la campagne avant de laisser la parole à deux responsables d’organisations congolaises :
- Malembe SIMPLEX KAMBALE du Forum des Amis de la Terre
- Alain-Joseph LOMANDJA de la Commission épiscopale Justice et Paix
Seront notamment abordés lors de la conférence de presse :
- La protection des populations civiles
- La garantie de l’accès aux services de base
- Le renforcement des processus démocratiques et citoyens
- La fin de la militarisation de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles
L’année 2010 est une année charnière pour la République démocratique du Congo. Non seulement le pays célèbrera en juin le cinquantième anniversaire de son indépendance, mais le rôle de la MONUC et les conditions de son départ devront être définis avant le 31 mai et de nouvelles élections doivent être organisées. En outre, la France doit mener une mission du Conseil de Sécurité en avril et a prévu d’organiser un Forum régional pour la coopération dans les Grands Lacs cette année.
Campagne à l’initiative d’organisations françaises, congolaises et d’un réseau européen : Oxfam France, CCFD-Terre Solidaire, Secours catholique-Caritas France, Cosi Promouvoir et défendre les droits - ainsi que les organisations congolaises CNONGD, RODHECIC, la Commission épiscopale Justice et Paix, le réseau d’ONG européennes Eurac et le RéFAC (Réseau France-Afrique Centrale).
Merci de confirmer votre présence à :
- CCFD–Terre Solidaire : Véronique de La Martinière : 01 44 82 80 64 - v.delamartiniere@ ccfd.asso. fr
- Oxfam France : Magali Rubino 01 56 98 24 45 / 06 30 46 66 04 mrubino@oxfamfrance .org
- Secours Catholique / Caritas France : Anne Bonnefont - 01 45 49 74 93 / 06 07 12 46 36 anne-bonnefont@ secours-catholiq ue.org -
--
Véronique de La Martinière
chargée des relations médias
Tél : 01 44 82 80 64
site : www.ccfd-terresolid aire.org
Mercredi 31 mars 2010 – 9h30
petit-déjeuner presse
au CCFD-Terre Solidaire,
4, rue Jean Lantier 75001 Paris
(Métro : Châtelet)
Une campagne pour mobiliser l’opinion et interpeler les autorités françaises
sur l’implication indispensable de la France dans les prochaines échéances pour la résolution du conflit en RDC
Les représentants des associations partenaires présenteront les principales demandes de la campagne avant de laisser la parole à deux responsables d’organisations congolaises :
- Malembe SIMPLEX KAMBALE du Forum des Amis de la Terre
- Alain-Joseph LOMANDJA de la Commission épiscopale Justice et Paix
Seront notamment abordés lors de la conférence de presse :
- La protection des populations civiles
- La garantie de l’accès aux services de base
- Le renforcement des processus démocratiques et citoyens
- La fin de la militarisation de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles
L’année 2010 est une année charnière pour la République démocratique du Congo. Non seulement le pays célèbrera en juin le cinquantième anniversaire de son indépendance, mais le rôle de la MONUC et les conditions de son départ devront être définis avant le 31 mai et de nouvelles élections doivent être organisées. En outre, la France doit mener une mission du Conseil de Sécurité en avril et a prévu d’organiser un Forum régional pour la coopération dans les Grands Lacs cette année.
Campagne à l’initiative d’organisations françaises, congolaises et d’un réseau européen : Oxfam France, CCFD-Terre Solidaire, Secours catholique-Caritas France, Cosi Promouvoir et défendre les droits - ainsi que les organisations congolaises CNONGD, RODHECIC, la Commission épiscopale Justice et Paix, le réseau d’ONG européennes Eurac et le RéFAC (Réseau France-Afrique Centrale).
Merci de confirmer votre présence à :
- CCFD–Terre Solidaire : Véronique de La Martinière : 01 44 82 80 64 - v.delamartiniere@ ccfd.asso. fr
- Oxfam France : Magali Rubino 01 56 98 24 45 / 06 30 46 66 04 mrubino@oxfamfrance .org
- Secours Catholique / Caritas France : Anne Bonnefont - 01 45 49 74 93 / 06 07 12 46 36 anne-bonnefont@ secours-catholiq ue.org -
--
Véronique de La Martinière
chargée des relations médias
Tél : 01 44 82 80 64
site : www.ccfd-terresolid aire.org
mercredi 24 mars 2010
En Martinique nous avons le fer-de-lance ou bête longue, dit le trigonocéphale ou le bothrops lanceolatus, il s'agit d'un crotale dont la morsure est venimeuse voire mortelle.
L'animal était redouté notamment des coupeurs de canne, lorsque l'on lit les mémoires du père Labat on le mesure.
Au 19 e siècle, on voit des portraits où des homme posent avec un serpent au bout d'une perche, il s'agissaient des chasseurs de serpents. Aujourd'hui, ils sont devenus rares, évitant autant qu'il peut se faire l'homme.
En 2006 une expédition avait été menée par des scientifiques d'un laboratoire pharmaceutique en vue de renouveler leurs spécimens, dont le venin sert à la fabrication de l'antidote, ils avaient capturé 17 serpents au Morne des Esses (Martinique), un chiffre loin de leur attente, qui traduit du recul de cette espèce en Martinique.
Outre le trigonocéphale, la Martinique abrite ou abritait la couresse, une couleuvre inoffensive, qui semblerait avoir disparu de la Martinique. Il est dit qu'il en resterait quelques-uns sur le Rocher du Diamant, mais depuis les années soixante il semblerait que personne n'en ait vu.
Toutefois, l'espèce se maintiendrait à la Dominique, donc nous avons encore la possibilité de la réintroduire ou de la préserver dans des vivariums.
Par ailleurs, il existe en Martinique le " sténostome à deux raies (Leptotyphlops bilineatus, famille des Leptotyphlopidae) est un minuscule serpent de 10 cm environ et d'à peine 5 mm de large, aveugle et endémique des Petites Antilles (Martinique, Sainte-Lucie, Barbade)."
La Guadeloupe a aussi sa couleuvre dite grande couresse ( koulèv Gwdloup!) espèce endémique en voie de disparition.
Evariste Zephyrin
L'animal était redouté notamment des coupeurs de canne, lorsque l'on lit les mémoires du père Labat on le mesure.
Au 19 e siècle, on voit des portraits où des homme posent avec un serpent au bout d'une perche, il s'agissaient des chasseurs de serpents. Aujourd'hui, ils sont devenus rares, évitant autant qu'il peut se faire l'homme.
En 2006 une expédition avait été menée par des scientifiques d'un laboratoire pharmaceutique en vue de renouveler leurs spécimens, dont le venin sert à la fabrication de l'antidote, ils avaient capturé 17 serpents au Morne des Esses (Martinique), un chiffre loin de leur attente, qui traduit du recul de cette espèce en Martinique.
Outre le trigonocéphale, la Martinique abrite ou abritait la couresse, une couleuvre inoffensive, qui semblerait avoir disparu de la Martinique. Il est dit qu'il en resterait quelques-uns sur le Rocher du Diamant, mais depuis les années soixante il semblerait que personne n'en ait vu.
Toutefois, l'espèce se maintiendrait à la Dominique, donc nous avons encore la possibilité de la réintroduire ou de la préserver dans des vivariums.
Par ailleurs, il existe en Martinique le " sténostome à deux raies (Leptotyphlops bilineatus, famille des Leptotyphlopidae) est un minuscule serpent de 10 cm environ et d'à peine 5 mm de large, aveugle et endémique des Petites Antilles (Martinique, Sainte-Lucie, Barbade)."
La Guadeloupe a aussi sa couleuvre dite grande couresse ( koulèv Gwdloup!) espèce endémique en voie de disparition.
Evariste Zephyrin
Le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA se réunit à Casablanca le 27 mars 2010
Le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie tiendra sa huitième rencontre annuelle à Casablanca, le samedi 27 mars 2010, en marge de la 5e Conférence francophone sur le VIH/SIDA qui se déroule dans cette même ville du 28 au 31 mars 2010.
Au cours de cette journée, le Réseau abordera les questions liées aux droits de l’Homme en matière d’accès aux soins, le financement de la lutte contre le VIH/SIDA, le droit au travail des personnes atteintes du VIH et les obstacles à la libre circulation des personnes. Pour ce faire, le Réseau auditionnera des représentants de l’Association de lutte contre le VIH/SIDA du Maroc, des représentants d’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte conte le SIDA, la tuberculose et le paludisme et de l’Organisation internationale du travail.
La réunion sera inaugurée officiellement par le Professeur Hakima Himmich, Présidente de la 5e Conférence francophone sur le VIH/SIDA et chef du service des maladies infectieuses au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd.
Bien que la réunion se déroulera à huis clos, la presse est invitée à prendre de images au moment de l’inauguration officielle de la réunion, le samedi, 27 mars 2010 à de 8 h 15 à 8 h 45, à l’Hôtel Royal Mansour, 27 rue de l’Armée royale, à Casablanca. Des entrevues pourront être réalisées avec les personnes responsables du Réseau et ses invités, sur demande.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie regroupe des parlementaires de 77 parlements ou organisations interparlementaires répartis sur les cinq continents. Son action vise principalement à promouvoir et défendre la démocratie, l’État de droit, le respect des droits de l’Homme, le rayonnement international de la langue française et la diversité culturelle. Pour sa part, le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA, composé de représentants des sections de l'APF, est un instrument d'information et de pression au service des parlements dans l'objectif de limiter et de faire reculer la pandémie.
Contact : Marjorie Houle
Chargée des communications
Tél. : 33 (0) 1 40 63 91 60
Tél. : 33 (0) 6 88 87 90 16
Fax : 33 (0) 1 40 63 91 78
Au cours de cette journée, le Réseau abordera les questions liées aux droits de l’Homme en matière d’accès aux soins, le financement de la lutte contre le VIH/SIDA, le droit au travail des personnes atteintes du VIH et les obstacles à la libre circulation des personnes. Pour ce faire, le Réseau auditionnera des représentants de l’Association de lutte contre le VIH/SIDA du Maroc, des représentants d’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte conte le SIDA, la tuberculose et le paludisme et de l’Organisation internationale du travail.
La réunion sera inaugurée officiellement par le Professeur Hakima Himmich, Présidente de la 5e Conférence francophone sur le VIH/SIDA et chef du service des maladies infectieuses au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd.
Bien que la réunion se déroulera à huis clos, la presse est invitée à prendre de images au moment de l’inauguration officielle de la réunion, le samedi, 27 mars 2010 à de 8 h 15 à 8 h 45, à l’Hôtel Royal Mansour, 27 rue de l’Armée royale, à Casablanca. Des entrevues pourront être réalisées avec les personnes responsables du Réseau et ses invités, sur demande.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie regroupe des parlementaires de 77 parlements ou organisations interparlementaires répartis sur les cinq continents. Son action vise principalement à promouvoir et défendre la démocratie, l’État de droit, le respect des droits de l’Homme, le rayonnement international de la langue française et la diversité culturelle. Pour sa part, le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA, composé de représentants des sections de l'APF, est un instrument d'information et de pression au service des parlements dans l'objectif de limiter et de faire reculer la pandémie.
Contact : Marjorie Houle
Chargée des communications
Tél. : 33 (0) 1 40 63 91 60
Tél. : 33 (0) 6 88 87 90 16
Fax : 33 (0) 1 40 63 91 78
Transparence fiscale : le Forum mondial lance des examens par pays
OCDE – Paris, le 18 mars 2010
La lutte internationale contre la fraude fiscale transnationale est entrée dans une nouvelle phase avec le lancement, à l’initiative des pays participant au Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales, d’un processus d’examens par les pairs, couvrant un premier groupe de 15 juridictions : Allemagne, Australie, Barbade, Bermudes, Botswana, Canada, Danemark, Îles Caïmans, Inde, Irlande, Jamaïque, Jersey, Maurice, Monaco, Norvège, Panama, Qatar, Trinidad & Tobago.
Ces examens marquent une première étape d’un processus qui doit durer trois ans et qui a été approuvé en février par le Forum mondial en réponse à l’appel lancé par les dirigeants des pays du G-20 réunis lors de leur sommet de Pittsburgh en septembre 2009 en vue d’une amélioration de la transparence fiscale et de l’échange de renseignements. En plus d’un calendrier complet des prochains examens, le Forum mondial a aussi publié d’autres documents essentiels :
- le Mandat expliquant la norme d’échange de renseignements que les pays doivent respecter ;
- la Méthodologie de conduite des examens ;
- les Critères d’évaluation expliquant le mode de notation des pays.
Se félicitant de cette nouvelle avancée du programme de discipline fiscale internationale, le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría, a déclaré : « Le Forum mondial a su répondre sans délai à l’appel du G-20 en faveur d’un mécanisme solide d’examen par les pairs en vue de faire appliquer rapidement la norme de l’OCDE sur l’échange de renseignements. Il s’agit du processus d’examens par les pairs le plus complet du monde et il est fondé sur plusieurs décennies d’expérience de l’OCDE dans la conduite d’examens de ce type dans de nombreux autres domaines de prise de décision. J’espère en voir les premiers résultats plus tard cette année ».
Le Forum mondial réunit 91 pays et territoires, parmi lesquels des pays appartenant ou non à l’OCDE. Lors d’une réunion au Mexique en septembre 2009, les participants sont convenus de soumettre tous les membres ainsi que certains non-membres identifiés à des examens de la façon dont ils appliquent la norme. Ces examens se dérouleront en deux phases : une évaluation du dispositif législatif et réglementaire (phase 1) et une évaluation de l’application concrète de la norme (phase 2).
Les rapports d’examen seront publiés après leur adoption par le Forum mondial dont la prochaine réunion aura lieu à Singapour à la fin septembre 2010.
Mike Rawstron, président du Forum mondial a pour sa part déclaré : « Il s’agit là de l’examen approfondi le plus complet que l’on ait jamais mis sur pied en matière de coopération fiscale internationale. De nombreux progrès ont été accomplis au cours de ces dix-huit derniers mois, mais avec ces examens, nous plaçons la coopération fiscale internationale sur le devant de la scène. Le processus d’examen par les pairs va identifier les juridictions qui ne mettent pas en place les normes. Ces juridictions se verront guider quant aux changements qui s’imposent et fixer un délai pour rendre compte des améliorations qu’ils auront apportées à leur dispositif ».
Pour plus de précisions, veuillez contacter M. Jeffrey Owens, Directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, (courriel : jeffrey.owens@ oecd.org ou tél. : +33 1 45 24 91 08) ou Pascal Saint‑Amans, Chef du Secrétariat du Forum mondial (courriel : pascal.saint- amans@oecd. org ou tél. : +33 1 45 24 97 46) ou veuillez consulter la page www.oecd.org/ tax/transparency et www.oecd.org/ fiscalite/ fraude.
* Louise Fietz
Public Affairs & Communications Directorate
OECD
2, rue André Pascal / 75775 Paris Cedex 16 / France
La lutte internationale contre la fraude fiscale transnationale est entrée dans une nouvelle phase avec le lancement, à l’initiative des pays participant au Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales, d’un processus d’examens par les pairs, couvrant un premier groupe de 15 juridictions : Allemagne, Australie, Barbade, Bermudes, Botswana, Canada, Danemark, Îles Caïmans, Inde, Irlande, Jamaïque, Jersey, Maurice, Monaco, Norvège, Panama, Qatar, Trinidad & Tobago.
Ces examens marquent une première étape d’un processus qui doit durer trois ans et qui a été approuvé en février par le Forum mondial en réponse à l’appel lancé par les dirigeants des pays du G-20 réunis lors de leur sommet de Pittsburgh en septembre 2009 en vue d’une amélioration de la transparence fiscale et de l’échange de renseignements. En plus d’un calendrier complet des prochains examens, le Forum mondial a aussi publié d’autres documents essentiels :
- le Mandat expliquant la norme d’échange de renseignements que les pays doivent respecter ;
- la Méthodologie de conduite des examens ;
- les Critères d’évaluation expliquant le mode de notation des pays.
Se félicitant de cette nouvelle avancée du programme de discipline fiscale internationale, le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría, a déclaré : « Le Forum mondial a su répondre sans délai à l’appel du G-20 en faveur d’un mécanisme solide d’examen par les pairs en vue de faire appliquer rapidement la norme de l’OCDE sur l’échange de renseignements. Il s’agit du processus d’examens par les pairs le plus complet du monde et il est fondé sur plusieurs décennies d’expérience de l’OCDE dans la conduite d’examens de ce type dans de nombreux autres domaines de prise de décision. J’espère en voir les premiers résultats plus tard cette année ».
Le Forum mondial réunit 91 pays et territoires, parmi lesquels des pays appartenant ou non à l’OCDE. Lors d’une réunion au Mexique en septembre 2009, les participants sont convenus de soumettre tous les membres ainsi que certains non-membres identifiés à des examens de la façon dont ils appliquent la norme. Ces examens se dérouleront en deux phases : une évaluation du dispositif législatif et réglementaire (phase 1) et une évaluation de l’application concrète de la norme (phase 2).
Les rapports d’examen seront publiés après leur adoption par le Forum mondial dont la prochaine réunion aura lieu à Singapour à la fin septembre 2010.
Mike Rawstron, président du Forum mondial a pour sa part déclaré : « Il s’agit là de l’examen approfondi le plus complet que l’on ait jamais mis sur pied en matière de coopération fiscale internationale. De nombreux progrès ont été accomplis au cours de ces dix-huit derniers mois, mais avec ces examens, nous plaçons la coopération fiscale internationale sur le devant de la scène. Le processus d’examen par les pairs va identifier les juridictions qui ne mettent pas en place les normes. Ces juridictions se verront guider quant aux changements qui s’imposent et fixer un délai pour rendre compte des améliorations qu’ils auront apportées à leur dispositif ».
Pour plus de précisions, veuillez contacter M. Jeffrey Owens, Directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, (courriel : jeffrey.owens@ oecd.org ou tél. : +33 1 45 24 91 08) ou Pascal Saint‑Amans, Chef du Secrétariat du Forum mondial (courriel : pascal.saint- amans@oecd. org ou tél. : +33 1 45 24 97 46) ou veuillez consulter la page www.oecd.org/ tax/transparency et www.oecd.org/ fiscalite/ fraude.
* Louise Fietz
Public Affairs & Communications Directorate
OECD
2, rue André Pascal / 75775 Paris Cedex 16 / France
vendredi 19 mars 2010
La Chine publie un rapport sur les droits de l’Homme aux Etats-Unis
La Chine a riposté aux critiques américaines contenues dans un rapport sur les droits de l’Homme, en publiant son propre document sur les droits de l’Homme aux Etats-Unis.
« Comme les années précédentes, le rapport américain est plein d’accusations contre la situation des droits de l’Homme dans plus de 190 pays et régions, dont la Chine, mais ferme les yeux sur, ou évite et même dissimule les abus massifs des droits de l’Homme sur son propre territoire », a déclaré le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat (gouvernement chinois) dans son rapport sur les droits de l’Homme aux Etats-Unis.
Le Rapport sur les droits de l’Homme aux Etats-Unis en 2009 a été publié en réponse au rapport 2009 sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, publié le 11 mars 2009 par le Département d’Etat américain.
Le rapport est « préparé pour aider les gens à travers le monde à comprendre la situation réelle des droits de l’Homme aux Etats-Unis », indique le rapport.
Le rapport a passé en revue la situation des droits de l’Homme aux Etats-Unis en 2009 à travers six thèmes : vie, propriété et sécurité personnelle ; droits civils et politiques ; droits culturels, sociaux et économiques ; discrimination raciale ; droits des femmes et des enfants ; violations des droits de l’Homme par les Etats-Unis contre d’autres pays.
Il critique les Etats-Unis pour avoir utilisé les droits de l’Homme comme « outil politique pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays et diffamer l’image d’autres pays au profit de ses propres intérêts stratégiques ».
La Chine conseille au gouvernement américain de tirer des leçons de l’histoire, avoir lui-même une attitude correcte, d’oeuvrer pour améliorer sa propre situation des droits de l’Homme, et de rectifier ses actions dans le domaine des droits de l’Homme.
Il s’agit de la 11e année consécutive que le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’Etat publie un article sur les droits de l’Homme aux Etats-Unis, en réponse au rapport annuel du Département d’Etat américain.
« A un moment où le monde souffre d’un grave désastre sur le plan des droits de l’Homme, causé par la crise financière mondiale provoquée par la crise des subprimes américaine, le gouvernement américain ignore toujours ses propres problèmes graves en matière de droits de l’Homme et se réjouit d’accuser d’autres pays. C’est vraiment dommage », indique le rapport.
ESPIONNER LES CITOYENS
Bien qu’il prône la « liberté d’expression », la « liberté de la presse » et la « liberté sur Internet », le gouvernement américain surveille et limite sans aucun scrupule la liberté des citoyens quand il s’agit de ses propres intérêts et besoins, indique le rapport.
Les droits des citoyens sur l’accès aux informations et de leur distribution sont sous stricte supervision, ajoute le rapport.
Selon les médias, l’Agence de sécurité nationale des Etats-Unis a commencé en 2001 à installer des appareils d’écoute spécialisés dans tout le pays pour surveiller les appels, les fax, les emails et recueillir les communications intérieures.
Les programmes d’écoute visaient tout au début les Américains d’origine arabe, mais se sont élargis ensuite à tous les Américains.
Après les attaques du 11 septembre, le gouvernement américain, sous prétexte d’anti-terrorisme, a autorisé ses départements d’intelligence à pirater les communications par email de ses citoyens et à surveiller et supprimer, à travers des moyens techniques, toute information sur Internet qui pourrait menacer les intérêts nationaux des Etats-Unis.
Les statistiques montrent qu’entre 2002 et 2006, le FBI a recueilli des milliers d’informations sur les appels téléphoniques de citoyens américains.
En septembre 2009, le pays a établi un organe de supervision de sécurité sur Internet, renforçant les inquiétudes des citoyens américains sur une utilisation éventuelle du gouvernement américain de la sécurité d’Internet comme prétexte pour surveiller et s’ingérer dans les systèmes personnels.
La soi-disant « liberté de la presse » aux Etats-Unis est en fait complètement subordonnée aux intérêts nationaux et manipulée par le gouvernement américain, souligne le rapport.
Fin 2009, le Congrès américain a passé un projet de loi pour imposer des sanctions contre plusieurs chaînes satellite arabes pour la diffusion de contenus hostiles aux Etats-Unis et incitant à la violence.
HEGEMONIE SOUS PRETEXTE DE « LIBERTE SUR INTERNET »
Les Etats-Unis renforcent leur hégémonie sous prétexte de « liberté sur Internet », souligne le rapport.
Actuellement, on compte 13 serveurs racines dans le monde d’Internet. Aux Etats-Unis se trouvent le seul principal serveur racine et neuf des douze autres serveurs racines, explique le rapport.
Les Etats-Unis profitent de leur contrôle sur les ressources d’Internet pour s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays sous divers moyens.
Les Etats-Unis possèdent une troupe spéciale de pirates informatiques, des pirates d’élite qu’ils ont recrutés dans le monde entier, ajoute le rapport.
Lors des troubles qui ont suivi les élections en Iran en été dernier, le camp de réformistes battu et ses partisans ont utilisé des moyens d’Internet comme Twitter pour diffuser leurs messages, rappelle le rapport.
Le département d’Etat américain a demandé aux opérateurs de Twitter de reporter sa maintenance prévue afin d’aider l’opposition à créer un élan favorable dans l’opinion public, poursuit le rapport.
En mai 2009, une société d’Internet, encouragée par le gouvernement américain, a bloqué ses services de messagerie instantanée dans cinq pays, dont Cuba, fait remarquer le rapport.
LA DISCRIMINATION RACIALE EST UN PROBLEME CHRONIQUE
La discrimination raciale reste un problème chronique aux Etats-Unis, affirme le rapport.
La population noire et les autres minorités sont les groupes les plus pauvres des Etats-Unis.
Selon un rapport publié par le Bureau américain du recensement, le revenu médian réel des ménages américains, en 2008, ont été de 50 303 dollars américains, mais les revenus moyens des ménages hispaniques et noirs étaient d’à peu près 68% et 61,6% de ceux des ménages blancs non hispaniques.
Le revenu moyen des groupes minoritaires était d’environ 60% à 80% de celui des groupes majoritaires sous les mêmes conditions d’éducation et de compétence, ajoute le document.
Les minorités ethniques font l’objet d’une grave discrimination raciale sur les plans de l’emploi et du lieu de travail, inique ce rapport.
Les groupes minoritaires sont les plus touchés par le chômage. D’après le quotidien USA Today, le taux de chômage aux Etats-Unis en octobre 2009 était de 10,2%. Le taux des sans-emploi parmi les Américains d’origine africaine a atteint 15,7%, celui des Hispaniques, 13,1% et celui des Blancs, 9,5%.
Les groupes minoritaires sont victimes de discrimination dans l’éducation. Selon un rapport publié par le Bureau américain du recensement, 33% des Blancs non-hispaniques sont diplômés de l’université. La proportion des Noirs n’est que de 20% et de 13% chez les Hispaniques.
La discrimination raciale dans l’application de la loi et le système judiciaire est très marquée. Selon le Département américain à la Justice, fin 2008, dans la population noire, 3 161 hommes et 149 femmes sur 100 000 ont été condamnés à de la prison.
Un rapport publié par la police de New York, parmi les personnes impliquées dans les fusillades avec la police en 2008, 75% étaient Noirs, 22% Hispaniques et 3% Blancs.
Les crimes de haine ethnique sont fréquents. Selon des statistiques publiées par le Bureau fédéral américain des enquêtes, un total de 7 783 crimes relatifs à la haine ethnique ont été commis en 2008 aux Etats-Unis, dont 51,3% pour discrimination raciale, 19,5% pour raison religieuse et 11,5% en raison de conflits entre personnes de nationalités différentes.
LA VIOLENCE REPANDUE AUX ETATS-UNIS
La violence répandue aux Etats-Unis menace la vie, la propriété et la sécurité personnelle des Américains, indique le rapport.
En 2008, les Américains ont éprouvé 4,9 millions de crimes violents, 16,3 millions de crimes contre la propriété et 137 000 vols personnels, et le taux de crimes violents est de 19,3 victimes pour 1 000 personnes âgées de 12 ans et plus.
Chaque année, environ 30 000 personnes succombent à des accidents impliquant des armes à feu. Selon un rapport du FBI, il y a eu 14 180 victimes de meurtre en 2008, affirme le rapport.
Les campus sont des zones de plus en plus touchés par les crimes violents et les fusillades. La fondation américaine U.S. Heritage Foundation a rapporté que 11,3% des lycéens à Washington D.C. avaient reconnu avoir été « menacés ou blessés » par une arme durant l’année scolaire 2007-2008.
ABUS DE POUVOIR
La police américaine fait souvent preuve de violence sur la population et les abus de pouvoir sont communs chez les exécuteurs de la loi, indique le rapport.
Les deux dernières années, le nombre de policiers new-yorkais placés sous révision pour avoir engrangé trop de plaintes a augmenté de 50%.
Dans les grandes villes américaines, la police arrête, interpelle et fouille plus d’un million de personnes chaque année, le nombre augmentant brusquement par rapport à il y a quelques années.
Les prisons aux Etats-Unis sont encombrées de détenus. Environ 2,3 millions de personnes ont été placées en garde à vue, soit un habitant sur 198, selon ce rapport.
De 2000 à 2008, la population carcérale américaine s’est accrue en moyenne annuelle de 1,8%.
Les droits fondamentaux des prisonniers aux Etats-Unis ne sont pas bien protégés. Les cas de viol de détenus commis par les employés de prison ont été largement rapportés, ajoute le document.
Selon le département américain de la justice, les rapports sur les délits sexuels à l’égard des détenus commis par les travailleurs de prison dans les 93 prisons fédérales du pays ont doublé au cours des huit années passées.
D’après une enquête fédérale sur plus de 63 000 prisonniers fédéraux ou de l’Etat, 4,5% ont avoué avoir été abusés sexuellement au moins une fois durant les 12 mois précédents.
NOMBRE CROISSANT DE SUICIDES EN RAISON DE LA PAUVRETE
Selon le rapport, la population pauvre est la plus importante depuis onze ans.
Le journal Washington Post a rapporté que 39,8 millions d’Américains vivaient dans la pauvreté fin 2008, en hausse de 2,6 millions par rapport à 2007. Le taux de pauvreté en 2008 était de 13,2%, le plus haut niveau depuis 1998.
La pauvreté a entraîné une forte croissance du nombre de cas de suicides aux Etats-Unis. Selon les informations, on enregistre chaque année 32 000 cas de suicides aux Etats-Unis, presque le double des cas de meurtre, dont le nombre est de 18 000, fait savoir le rapport.
VIOLATION DES DROITS DES TRAVAILLEURS
La violation des droits des travailleurs est très grave aux Etats-Unis, indique le rapport.
Selon le journal New York Times, environ 68% des 4 387 travailleurs à bas revenus interrogés lors d’une enquête disent avoir connu une réduction de salaires et 76% d’entre eux ont fait des heures supplémentaires sans être payés correctement.
Le nombre de personnes sans assurance santé n’a cessé d’augmenter pendant huit ans consécutifs, poursuit le rapport.
Les chiffres publiées par le Bureau de recensement des Etats-Unis montrent que 46,3 millions de personnes n’avaient pas d’assurance santé en 2008, représentant 15,4 % de la population totale, en comparaison avec les 45,7 millions en 2007, représentant une hausse consécutive pendant huit ans.
FEMMES ET ENFANTS, SOUVENT VICTIMES DE VIOLENCE
Les femmes sont souvent victimes de violence et d’agression sexuelles aux Etats-Unis et les enfants sont exposés à la violence et vivent dans la crainte, indique le rapport.
Selon les informations, les Etats-Unis enregistrent le plus fort taux de viols parmi les pays qui fournissent ce genre de statistiques, soit 13 fois de plus que l’Angleterre et 20 fois plus que le Japon.
Reuters a rapporté que selon des interviews de 40 femmes militaires, 10 disent avoir été violées, cinq ont été attaquées sexuellement, y compris une tentative de viol, et 13 ont été victimes de harcèlement sexuel.
Selon USA Today, 1 494 jeunes de moins de 18 ans ont été assassinés en 2008 aux Etats-Unis.
Une enquête, menée entre janvier et mai 2008 par le Département américain à la Justice auprès de 4 549 enfants et adolescents âgés de 17 ans ou moins, a montré que, l’année précédente, 60% des enfants interrogés avaient été exposés de façon directe ou indirecte à la violence.
PIETINER LA SOUVERAINTE ET LES DROITS DE L’HOMME D’AUTRES PAYS
Les Etats-Unis, avec leur forte puissance militaire, ont poursuit leur hégémonie dans le monde en piétinant la souveraineté d’autres pays et violé leurs droits de l’Homme.
En tant que plus important vendeur d’armes du monde, ses contrats ont aggravé énormément l’instabilité du monde. Les Etats-Unis ont augmenté leurs dépenses militaires qui étaient déjà les plus importantes du monde, de 10% en 2008 à 607 milliards de dollars, soit 42% du total mondial, a indiqué l’agence de presse américaine Associated Press (AP).
Au début de 2010, le gouvernement américain a annoncé un contrat de ventes de 6,4 milliards de dollars à Taiwan, malgré les fortes protestations du gouvernement et du peuple chinois, ce qui a sérieusement porté atteinte aux intérêts de la sécurité nationale de la Chine et excité une forte indignation parmi le peuple chinois.
Les guerres en Irak et en Afghanistan ont imposé un lourd fardeau sur le peuple américain et causé d’énormes pertes humaines et économiques aux peuples d’Irak et d’Afghanistan, indique le rapport.
L’abus sur les prisonniers est l’un des plus grands scandales concernant les droits de l’Homme aux Etats-Unis.
Selon une enquête menée par le Département de la Justice des Etats-unis, 2 000 soldats Talibans qui s’étaient rendus sont morts étouffés par les forces armées afghanes contrôlées par l’armée américaine, indique le rapport.
Les Etats-Unis construisent des bases militaires dans le monde entier et des violations des droits de l’Homme des habitants de ces endroits sont souvent observés.
Les Etats-Unis possèdent actuellement 900 bases militaires dans le monde. Plus de 190 000 militaires et 115 000 autres personnes y sont stationnés.
Ces bases causent de graves dégâts et pollutions à leur environnement. Des substances toxiques causées par des explosions de bombes coûtent la vie à des enfants du voisinage.
Selon certaines informations, vers la fin de la présence des bases militaires américaines de Subic et de Clark, jusqu’à 3 000 plaintes sur le viol de femmes philippines ont été déposées contre des militaires américains, mais elles ont été toutes rejetées, ajoute le rapport.
source
mardi 16 mars 2010
Indépendance : 50 ans et après ?
L’an 2010 correspond au cinquantenaire de la plupart des pays d’Afrique noire décolonisés en 1960. Les dirigeants de ces pays ont pratiquement tous décidé de célébrer cet évènement avec beaucoup de faste, ce qui génère des dépenses énormes. Ne devrait-on pas plutôt procéder à une introspection et nous poser la question qui mérite d’être posée : «50 ans et après ?»
Des analyses de la situation n’autorisent pas un bilan positif. Des acquis sont à noter : la démocratisation – certes imparfaite – qui nous a fait sortir du régime des Partis-Etats, le pluralisme médiatique qui a permis une information plurielle, les intégrations sous-régionales permettant la libre circulation, les alternances démocratiques (assez limitées) notées çà et là etc…
Force est cependant de noter une stagnation, voire un recul dans plusieurs domaines :
l’Indépendance dont on célèbre aujourd’hui le 50e anniversaire est de pure forme si l’on constate à quel point la plupart de nos dirigeants sont collés aux basques des puissances coloniales qui les traitent avec condescendance;
- la corruption incrustée à plusieurs niveaux de la pyramide sociétale et administrative;
- l’exception Mandela peine à se multiplier : en dehors des cas Rawlings puis Kouffor au Ghana, Konaré au mali, qui ont su partir à la fin de leurs mandats, la mode actuelle est de vouloir s’éterniser au pouvoir, personnellement ou par fils interposés. Cela explique que les coups d’Etat deviennent pour certains peuples une délivrance, malgré les condamnations d’institutions et de gouvernants, souvent teintées d’hypocrisie.
Voilà un aperçu de la situation de l’Afrique qui fête, au moment où ses fils demandent à manger, à se soigner, à travailler…, en vain.
Venons-en maintenant au Sénégal : de 1960 à nos jours, certes le pays a traversé des périodes mémorables de difficulté mais actuellement, ces difficultés ont été démultipliées, avec des relents de crise multiforme.
Au plan social :
- la demande sociale théorisée avant l’Alternance s’est accrue de manière notable, poussant les jeunes à affronter la mer et la mort : «Barça ou Barzaq» clamaient-ils;
- les grèves des travailleurs ne se sont pas estompées, les décideurs ne respectant pas les engagements pris, souvent le couteau à la gorge ; laisser pourrir la situation est une vieille recette des gouvernants qui ne réagissent que sous la menace;
- le chômage grandissant, la paupérisation des populations, le faible niveau de vie, la difficulté d’accès aux soins de qualité sont une constante dans la vie cinquantenaire du Sénégal ;
- une particularité du régime de Wade : la dislocation de nos bonnes mœurs qui consacre une crise des valeurs sans précédent au Sénégal.
Les promesses de l’ancien candidat Wade, jusqu’ici non tenues, ont fini de plonger les Sénégalais dans un désespoir profond. Que sont devenus le prix du riz à 60 francs le kilogramme, la solution définitive de la crise de Casamance en 100 jours, le tramway et les trains à grand écartement, les ambulances et le téléphone dans chaque communauté rurale, l’usine à faire des repas etc…?
Au plan institutionnel :
- la mise au pas du Législatif et du Judiciaire par le Pouvoir exécutif, déjà connue sous les régimes précédents, s’est illustrée de manière caricaturale après l’Alternance de 2000 ;
- le présidentialisme exagéré a traversé la vie institutionnelle de notre pays, à l’exception notable des premières années de l’Indépendance. La nouvelle Constitution de Wade lui a donné une allure de monarchie institutionnelle ;
- la manipulation des textes réglementaires est devenue le sport favori des dirigeants, avec comme seul souci de «s’éterniser au pouvoir», oubliant que ce pouvoir leur a été simplement confié par le peuple, qui attendait du nouveau régime de l’an 2000 un véritable changement de cap. Or, le constat est là, toutes les tares reprochées à l’ancien régime sont bien là et parfois même amplifiées.
Au plan politique :
- Le «modèle démocratique» dont le Sénégal se targuait n’a pas fait long feu ; l’ouverture démocratique des années 80 a été saluée comme il se doit, mais rapidement on a eu droit à des dérives: fraudes à grande échelle, manipulations de lois électorales, usage excessif et irresponsable de la majorité mécanique au Parlement, arrogance et mépris des tenants du pouvoir.
- Aujourd’hui, la confiance a disparu entre les acteurs politiques et l’organisateur des élections, le ministre de l’Intérieur, responsable politique donc partisan et toujours enclin à faire gagner son camp.
Au plan économique :
- Le sabotage organisé du chemin de fer, commencé avant l’Alternance, se poursuit au grand dam des voyageurs, des sédentaires qui avaient fait du train un lieu quotidien de commerce fructueux dans les gares, et des cheminots qui ne savent plus où donner de la tête.
- Le monde rural a connu le même sort ; le paysan, l’éleveur et le pêcheur ont longtemps été traités en parents pauvres, alors que bien des pays émergents se sont appuyés justement sur ces secteurs pour amorcer leur développement. Le Sénégal, sous le régime Wade, a connu sa première marche de paysans.
- La flambée des prix des denrées de première nécessité, du carburant, de l’eau, de l’électricité, du gaz, du loyer etc… n’a pas été atténuée par les augmentations de salaires consentis par l’actuel régime, qui ne concernent pas la majorité des Sénégalais, non salariés ou en chômage.
- L’asphyxie organisée d’entreprises du secteur privé sénégalais en rajoute à la morosité économique et ferme la porte à nombre d’emplois.
- Le régime actuel a certes investi dans la construction de routes, de ponts, d’échangeurs, mais le choix des investissements pose un réel problème ; à titre indicatif deux exemples :
- Les travaux de l’Anoci, qui ont drainé des milliards de francs dans une grosse controverse, sont limités à une partie de la région de Dakar, alors que des besoins criards s’expriment quotidiennement dans des zones où l’inaccessibilité est le plus gros problème qui freine le développement des régions enclavées de Tambacounda, de la Casamance, du Djoloff, de Matam etc...
.La mise en place de statues qui agressent à la fois la culture, la foi et le bon sens est le second exemple, avec son cortège de malheureux accidents mortels, qui a englouti des dizaines de milliards, acte qui dépasse le raisonnable.
- Ces comportements, largement dénoncés par les Sénégalais, sont une habitude du pouvoir : gaspillage, «générosité» déplacée pour distribuer l’argent publique à nombre de visiteurs du Palais présidentiel, même aux fonctionnaires internationaux qui ne sont pas des nécessiteux.
Au plan culturel : la revalorisation des langues nationales a certes été abordée, mais il reste encore des pas à faire, pour en arriver, par exemple, à un enseignement des matières scientifiques dans ces langues.
L’introduction de l’éducation religieuse dans les écoles publiques peut être considérée comme un acquis positif, mais il faut déplorer le sort réservé aux diplômés en langue arabe, le plus souvent confinés à enseigner la langue, quelle que soit leur spécialité, s’ils ne sont pas laissés au chômage.
Consciente de la gravité et de la profondeur de cette crise qui touche un fondement du socle sociétal que sont les valeurs morales, une grande partie des Sénégalais a répondu à l’appel des Assises nationales. L’exercice consistait à faire le diagnostic de la crise multiforme et à proposer un traitement adapté, sensé remettre le pays à l’endroit; les partis politiques, syndicats, organisations de la société civile, associations, Ong, personnalités et les populations qui y ont cru l’ont réussi. En cause, la mal gestion de la République et de la chose publique. Les tentatives de réponse jusqu’ici amorcées ont été vaines, car on a procédé à de simples changements de personnels dirigeants à la tête de l’Etat, sans fondamentalement changer de cap.
C’est pourquoi le Mrds s’est fortement engagé dans la gestion de l’après Assises nationales et œuvre sans relâche pour la mise en place d’une transition politique, limitée dans le temps, qui doit être menée par une équipe et non par une personne providentielle. Elle ne devrait avoir comme seule finalité que d’appliquer les réformes institutionnelles préconisées par les Assises nationales et d’amorcer les mesures économico-sociales de redressement. Cela n’est pas seulement l’affaire des politiques car le Sénégal regorge de compétences, de patriotes dignes de confiance parmi les politiques comme parmi les non-politiques. C’est peut-être là notre chance, si nous savons la tenir !
C’est à cela que le Mrds appelle les Sénégalais.
Professeur Iyane SOW - Secrétaire Général Pour le Bureau exécutif national du Mrds
source
lundi 8 mars 2010
A Total Dunkerque et ailleurs : contre la régression sans limite et la casse du pays, combattre le système et le pouvoir qui en sont la cause
Depuis plus de 25 ans, le peuple subit la politique unique du grand capital qui, au nom du profit maximal, entraîne une régression sociale sans limite : casse de l'industrie et de l'emploi, des salaires, de la protection sociale, des services publics, des libertés syndicales et démocratiques... Aujourd'hui, les grands groupes capitalistes, leurs gouvernements et leur UE, entendent profiter de leur crise pour accélérer encore leur offensive.
Face à cette « guerre de classe » et à la résistance populaire qui s'y oppose, le mouvement social est miné par un certain nombre de forces qui considèrent le capitalisme comme indépassable et qui travaillent, au nom d'un capitalisme « raisonné » ou « moral », à faire accepter par le peuple le renforcement de son exploitation. C'est en particulier le cas de la Confédération Européenne des Syndicats qui, orientant l'activité des confédérations nationales, porte désormais le mot d'ordre « sauver le capitalisme de lui-même », au point que Sarkozy n'arrête plus de s'épancher pour féliciter les directions syndicales françaises et leur « esprit de responsabilité ».
L'association Front Syndical de Classe, regroupant à l'initiative de militants CGT et FSU des syndicalistes décidés à combattre les empiètements quotidiens du capital en même temps que le capital lui-même, travaille à faire reculer l'influence des courants réformistes qui affaiblissent tant le mouvement populaire.
Il apporte son soutien sans faille à tous les combats qui résistent aux tendances conciliatrices visant à faire accepter les sacrifices imposé par le capital, au nom du « réalisme » ou du moindre mal. Le réalisme, c'est de reconnaître que le capitalisme est synonyme de régression sans fin et qu'il ne peut y avoir de solution durable en son sein pour les travailleurs ; c'est de reconnaître que la négociation des régressions au nom du moindre mal débouche sur le pire.
C'est pourquoi la lutte magnifique des travailleurs de la raffinerie de Dunkerque mérite un soutien national. Les Total de Dunkerque (ou les Philips de Dreux) ont le grand mérite de porter le fer dans la logique capitaliste et de ne pas rentrer dans le jeu « de la prime à la casse ». Leur volonté de sauver l'outil de travail et leur emploi place le combat sur un enjeu de classe fondamental : la sauvegarde du produire en France donc l'avenir même du pays alors que les grands groupes capitalistes sont en train de le désosser.
Les aider à gagner ce combat, c'est contribuer à inverser enfin inverser la logique capitaliste qui a entamé depuis trop longtemps la ruine pour la France et son peuple.
Le 8 mars, rassemblement en soutien aux travailleurs de la raffinerie des Flandres et de Total. RDV à 12 heures devant l'ancien siège de Total : 24 cours Michelet, Puteaux (92), Métro Esplanade de la Défense (ligne 1).
Participons à toutes les initiatives, popularisons leur lutte, soutenons les financièrement ! Chèques à l’ordre de : Intersyndicale RF TOTAL Adressé à : Intersyndicale TOTAL SUD – CGT – FO Raffinerie des Flandres. Route du Fortelet Mardyck 59279 BP 26.
Solidarité avec le peuple Grec et ses organisations de classe
Le peuple grec est confronté à la volonté des classes dominantes et de la ploutocratie de lui faire payer LEUR crise : réduction de 30% et 60% du montant des treizième et quatorzième mois des salariés du public, gel des pensions de retraites des fonctionnaires et des salariés du secteur privé, augmentation des taux de TVA , augmentation des taxes sur l'alcool, les cigarettes et les carburants et hausse "importante" de l'imposition sur l'immobilier, volonté d'abolir le salaire minimum et les conventions collectives...
L'offensive subie par le peuple grec aggrave, au nom de la crise et des milliards donnés aux banques et aux industriels, les politiques du profit maximal imposées depuis de longues années par le pouvoir des grands groupes capitalistes, les gouvernements et l'UE. Elle préfigure ce qui va se passer dans toute l'UE dans les mois à venir si les peuples ne parviennent à résister.
Le Front Syndical de Classe tient à manifester sa totale solidarité avec la résistance qui se développe en Grèce et qui constitue un exemple pour tous les peuples européens. Il salue en particulier le rôle décisif joué par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) qui, en tant qu'organisation de classe, cible la responsabilité du grand capital et des institutions à sa solde.
A la politique de régression généralisée impulsée dans et par l'UE doit répondre l'union de combat des peuples en vue de la faire échouer.
Le Front syndical de classe,
Paris le 7 mars
Face à cette « guerre de classe » et à la résistance populaire qui s'y oppose, le mouvement social est miné par un certain nombre de forces qui considèrent le capitalisme comme indépassable et qui travaillent, au nom d'un capitalisme « raisonné » ou « moral », à faire accepter par le peuple le renforcement de son exploitation. C'est en particulier le cas de la Confédération Européenne des Syndicats qui, orientant l'activité des confédérations nationales, porte désormais le mot d'ordre « sauver le capitalisme de lui-même », au point que Sarkozy n'arrête plus de s'épancher pour féliciter les directions syndicales françaises et leur « esprit de responsabilité ».
L'association Front Syndical de Classe, regroupant à l'initiative de militants CGT et FSU des syndicalistes décidés à combattre les empiètements quotidiens du capital en même temps que le capital lui-même, travaille à faire reculer l'influence des courants réformistes qui affaiblissent tant le mouvement populaire.
Il apporte son soutien sans faille à tous les combats qui résistent aux tendances conciliatrices visant à faire accepter les sacrifices imposé par le capital, au nom du « réalisme » ou du moindre mal. Le réalisme, c'est de reconnaître que le capitalisme est synonyme de régression sans fin et qu'il ne peut y avoir de solution durable en son sein pour les travailleurs ; c'est de reconnaître que la négociation des régressions au nom du moindre mal débouche sur le pire.
C'est pourquoi la lutte magnifique des travailleurs de la raffinerie de Dunkerque mérite un soutien national. Les Total de Dunkerque (ou les Philips de Dreux) ont le grand mérite de porter le fer dans la logique capitaliste et de ne pas rentrer dans le jeu « de la prime à la casse ». Leur volonté de sauver l'outil de travail et leur emploi place le combat sur un enjeu de classe fondamental : la sauvegarde du produire en France donc l'avenir même du pays alors que les grands groupes capitalistes sont en train de le désosser.
Les aider à gagner ce combat, c'est contribuer à inverser enfin inverser la logique capitaliste qui a entamé depuis trop longtemps la ruine pour la France et son peuple.
Le 8 mars, rassemblement en soutien aux travailleurs de la raffinerie des Flandres et de Total. RDV à 12 heures devant l'ancien siège de Total : 24 cours Michelet, Puteaux (92), Métro Esplanade de la Défense (ligne 1).
Participons à toutes les initiatives, popularisons leur lutte, soutenons les financièrement ! Chèques à l’ordre de : Intersyndicale RF TOTAL Adressé à : Intersyndicale TOTAL SUD – CGT – FO Raffinerie des Flandres. Route du Fortelet Mardyck 59279 BP 26.
Solidarité avec le peuple Grec et ses organisations de classe
Le peuple grec est confronté à la volonté des classes dominantes et de la ploutocratie de lui faire payer LEUR crise : réduction de 30% et 60% du montant des treizième et quatorzième mois des salariés du public, gel des pensions de retraites des fonctionnaires et des salariés du secteur privé, augmentation des taux de TVA , augmentation des taxes sur l'alcool, les cigarettes et les carburants et hausse "importante" de l'imposition sur l'immobilier, volonté d'abolir le salaire minimum et les conventions collectives...
L'offensive subie par le peuple grec aggrave, au nom de la crise et des milliards donnés aux banques et aux industriels, les politiques du profit maximal imposées depuis de longues années par le pouvoir des grands groupes capitalistes, les gouvernements et l'UE. Elle préfigure ce qui va se passer dans toute l'UE dans les mois à venir si les peuples ne parviennent à résister.
Le Front Syndical de Classe tient à manifester sa totale solidarité avec la résistance qui se développe en Grèce et qui constitue un exemple pour tous les peuples européens. Il salue en particulier le rôle décisif joué par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) qui, en tant qu'organisation de classe, cible la responsabilité du grand capital et des institutions à sa solde.
A la politique de régression généralisée impulsée dans et par l'UE doit répondre l'union de combat des peuples en vue de la faire échouer.
Le Front syndical de classe,
Paris le 7 mars
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