samedi 29 septembre 2012

URGENT : COUP D’ÉTAT EN GAMBIE (Le président Jammeh n'est pas dans une position confortable à 12h 15 min GMT) !




La Gambie est en train de vivre une instabilité politique si on en croit les informations qui nous viennent de Banjul. Hier, des tirs de Kalachnikov ont été entendus aux alentours de l’aéroport de Yundum. Des militaires opposés au régime du dictateur Yahya Jammeh se seraient affrontés contre des loyalistes. Informé de ces mouvements et pris de peur, le président Jammeh aurait quitté le palais présidentiel pour se réfugier dans sa résidence de Kanilaï.

Il tente ainsi de gérer la situation depuis son village. Le climat est tendu dans la capitale gambienne. Même si un calme relatif règne à Banjul. Rappelons que le Président Yahya est au pouvoir depuis 1994 à la suite d’un coup d’Etat contre l’ancien président Daouda Diawara.

Récemment, il a exécuté des prisonniers soulevant ainsi le mécontentement de ses compatriotes et de la Communauté internationale. Des gambiens de la diaspora notamment son ancien ambassadeur son Excellence Essa Bokar Sy, Ebu Jallow et d’autres fils de la Gambie ont engagé la bataille pour le départ de ce dictateur qui a exécuté plus de 300 personnes depuis son accession au pouvoir.

C’est ainsi que le Mouvement « Jammeh must go » a été lancé dans toutes les grandes capitales du monde. Aux Usa, des gambiens ont organisé avant-hier une manifestation devant le siège des Nations Unies pour sensibiliser la Communauté internationale. Pour vous, nous continuons de suivre ces événements à Banjul.

AFFAIRE JUSTIN KONE KATINAN : QUEL HARCELEMENT !!!


Les services ghanéens de l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC ou Interpol en anglais) auraient interpellé à Accra, Justin Koné Katinan, ce vendredi 28 septembre 2012, à sa sortie d’un rendez-vous avec le Bureau National d’investigation (BNI).

Interpol apprend-t-on arguerait avoir été saisi d’une seconde demande d’arrestation provisoire de l’infortuné porte-parole de Laurent GBAGBO, en vue de son extradition selon une procédure simplifiée entre police, vers la Côte d’Ivoire, où il serait, en plus des infractions à caractère économiques qui lui sont déjà imputées, aussi recherché, pour des crimes de sang, commis au cour de la crise post-électorale, qui a éclaté dans ce pays le 3 décembre 2010 et qui se poursuit à ce jour.

Il convient ici pour montrer le caractère extravagant de cette procédure, qui est en définitive un harcèlement policier, de préciser ce qu’est l’organisation internationale de police criminelle (OIPC ou Interpol en anglais) et les limites de son action.

Interpol est une organisation internationale créée en 1923, ayant son siège à Lyon, en France et dont le but principal est, aux termes de l’article 2 alinéa premier de son statut « d’assurer et de développer l’assistance réciproque la plus large de toutes les autorités de police criminelle, dans le cadre des lois existant dans les différents pays et de la déclaration universelle des droits de l’Homme »

L’article 3 du même statut précise le rôle politiquement neutre de l’organisation, qui, par conséquent ne doit en aucun cas intervenir dans les affaires à caractères politiques.

Cette disposition se lit comme suit : « Toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l’Organisation. »

Les crimes les autorités judiciaires ivoiriennes imputent à Justin Koné Katinan, à supposer qu’il en porte à quelque titre que ce soit, qui mériterait d’être précisé, la responsabilité pénale, ont été commis dans des circonstances d’un contentieux électoral, dont la nature politique est indéniable. Il s’ensuit bien évidemment le caractère politique des infractions imputées à Justin Koné Katinan, lesquelles, au demeurant, ne concernent qu’un seul pays membre de l’organisation.

En application donc de ses propres textes fondateurs, Interpol devrait, et doit s’abstenir de toute intervention dans de telles infractions à caractère hautement politique.

Il faut aussi souligner qu’Interpol n’est pas au-dessus des lois ghanéennes. Son propre statut le contraint au respect de celles-ci. A ce sujet, il inscrit dans l’article 2 ci-dessus visé, l’activité de l’organisation dans le cadre des lois existant dans les différents pays membres. D’où il suit qu’au Ghana, l’action d’Interpol doit en tout cas, s’inscrire dans les limites fixées par lois en vigueur.

Celles-ci n’ont jamais défini une procédure spéciale, fût-elle qualifiée de« procédure simplifiée de remise de personnes de police à police », qui autoriserait le Bureau National Central (BNC) d’Interpol à remettre aux autorités judiciaires d’un pays étranger.

En effet, la remise d’un individu qui se trouverait au Ghana à la Côte d’Ivoire qui rechercherait cet individu afin de le poursuivre ne se fait pas autrement que par la (elle est unique) procédure d’extradition définie par la loi ghanéenne d’extradition et la Convention d’extradition de 1994 de la Communauté des Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le tout, dans le respect des traités internationaux sur les droits de l’Homme auxquels le Ghana est partie.

En fin, il faut noter que les activités d’Interpol se concentrent autour du trafic de drogues, du terrorisme, du blanchiment d’argent, de la criminalité transnationale. Ce dont nous sommes très loin dans ce qu’il conviendrait d’appeler l’affaire Koné Katinan.

Les autorités ghanéennes devraient mettre le holà pour de bon à cet harcèlement dégoutant.

James Cénach
Journaliste



jeudi 27 septembre 2012

Tunisie : Accusée d'avoir été violée !


Le site d’information Businessnews rapporte: «la jeune femme victime de viol par 2 agents des forces de l’ordre, le 3 septembre dernier, aurait été convoquée pour comparaître devant le juge d’instruction mercredi 26 septembre, en tant qu'accusée pour «outrage public à la pudeur» et afin d’être, également, confrontée à ses deux agresseurs».

Les faits, dénoncés par plusieurs associations et suscitant l’émotion et l’écœurement de la société civile, sont HAUTEMENT INADMISSIBLES.

Cette jeune femme a subi le pire scénario que l’on puisse imaginer: être agressée dans sa chair et sa pudeur par ces mêmes forces de l’ordre censées justement la défendre contre ce type de brutalité.

QUAND LE «PROTECTEUR» DEVIENT UN BOURREAU LÉGITIME!

Car cela va sans dire que, forts de leur légitimité et de leurs prérogatives, les agents de police ont commis leur forfait.

Que cela se soit produit, c’est déjà inadmissible, que la jeune fille en soit l’accusée et non la victime, c’est de l’ordre de l’inconcevable.

La suite logique et attendue de la mésaventure de cette jeune fille aurait été qu’elle soit totalement prise en charge, qu’elle bénéficie d’un encadrement psychologique et thérapeutique, qu’elle soit réhabilitée pour un mal que rien, ni personne ne pourra lui faire dépasser.

Quels qu’aient pu être son comportement et sa tenue lors des faits, cela est totalement dérisoire face a ce qu’elle a enduré.

Mon adhésion et ma solidarité sont entières avec les associations qui dénoncent à raison «de tels comportements qui transforment une victime en accusée afin de la tenir responsable d’un crime qui a été commis contre elle et afin de la terroriser pour la dissuader de porter plainte et décourager ainsi les autres victimes de telles pratiques».

Dressons nous tous contre cette injustice intolérable qui rend légitimes les abus, la maltraitance et le viol et qui n’a d’autre objectif que L’INTIMIDATION à travers des procédés odieux, où l’être humain, et plus particulièrement la femme, est relégué au stade de VULGAIRE OBJET.

«Mademoiselle, en guise d’excuses, vous êtes priée de répondre du crime d’avoir été l’objet d’un viol collectif par la police»: Voilà la morale de l’histoire!

Meddeb Radhi (page officielle )

lundi 24 septembre 2012

Messe anniversaire des 10 ans du naufrage du bateau le JOOLA


La Communauté Sénégalaise en collaboration avec les chorales St Pierre et Paul de Pantin et Chœur de Joie de Puteaux vous invitent à venir nombreux assister à la Messe anniversaire des 10 ans du naufrage du bateau le JOOLA qui aura lieu le Samedi 29 Septembre à 18h30 à l'Eglise Ste Marthe à Pantin. Ligne 7 direction La Courneuve arrêt: Aubervilliers Pantin 4 chemins ..En Union de Prières avec tous les Naufragés, venez nombreux. Nous ne les oublions jamais.

samedi 22 septembre 2012

Lettre ouverte de Jean François LAGIN, lauréat 2012 au CAPES de mathématiques après 9 ans d’exercice comme contractuel à l’Education Nationale




A Monsieur Vincent PEILLON
Ministre de l’Education Nationale
Copie
Au ministre des Outre Mers
A la ministre chargée de la réussite éducative
Au Recteur de l’Académie Martinique
Aux  parlementaires de Martinique
Aux organisations du Front Commun de l’Education. 
A mes collègues, notamment de mathématiques, de lycées et collèges

Monsieur le Ministre,
           
            Le  mardi 17 juillet 2012, le député Alfred MARIE-JEANNE  vous posait la question orale suivante : « Des enseignants diplômés de l’Université ayant exercé leur fonction pendant des années, lauréats des concours qui viennent de se dérouler, sont nommés contre leur gré, dans des académies de Créteil, de Versailles et autres, alors même que les postes existent sur place et sont occupés par eux.  Ces nominations ne sont pas une récompense, et encore moins une promotion. Elles sont vécues comme une véritable punition.  Monsieur le Ministre,  Vous pouvez régler ce problème  C’est une question de bon sens.  C’est une exigence de justice. »
            Vous lui avez répondu : « Afin de remédier aux difficultés créées par la majorité précédente, qui blessent les territoires ultramarins, j’ai pris la décision, pour la rentrée 2012, de permettre que tous les contractuels ayant réussi le concours et ayant exercé en Martinique, soient affectés enMartinique.»

            Monsieur le Ministre, contractuel de l’Education Nationale depuis 9 ans, après plusieurs tentatives, j’ai réussi au concours du CAPES de mathématiques et ai été affecté sur l’académie de Versailles.
            Désireux comme tant d’autres de vivre et travailler en Martinique, à laquelle m’attachent mille liens, je me suis rapproché du Front commun de l’éducation et du Collectif des néo-titulaires et stagiaires engagés pour la jeunesse martiniquaise.
            Comme tous les martiniquais qui vous ont vu et entendu sur leur petit écran, c’est avec un immense bonheur que j’ai accueilli votre réponse du 17 juillet, d’autant plus qu’il existait de nombreux supports dans ma discipline, les mathématiques, permettant mon maintien sur l’académie. 
           
            Mon non maintien en Martinique a été considéré comme une telle anomalie que, lors de l’entrevue du 7 septembre entre le Ministre Victorin LUREL et le Front commun de l’éducation,  mon cas a figuré parmi les trois transmis  au Ministre des Outremers  pour qu’il fasse, avec  vous, l’objet d’un réexamen.
            C’est avec confiance que j’ai attendu l’issue de ce réexamen qui selon moi ne pouvait être que favorable. J’ai appris hier qu’il n’en a rien été.

            Monsieur le Ministre, je vous fais part de mon incompréhension, d’autant plus que plusieurs stagiaires ont été maintenus sur l’académie sans aucune ancienneté, ce dont je me réjouis pour eux, mais ce qui rend mon cas d’autant plus anormal.
           
            J’ai donc pris la décision de ne pas bouger de  Martinique et de m’adresser personnellement à vous afin que vous remédiiez à cette injustice flagrante.
           
            Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de mon entière confiance en votre sens de la justice et de la parole donnée.  

François ce 20 septembre 2012

jeudi 20 septembre 2012

Félix Desplan lettre ouverte à François Hollande



Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, l’instauration de la contribution exceptionnelle acquittée par le secteur pétrolier sera limitée à l’Hexagone, en raison des contraintes fortes qui pèsent sur le marché des carburants dans les départements d’outre-mer : étroitesse du marché, éloignement des grandes routes maritimes, insularité, exigence de sécurité des approvisionnements.

Aux Antilles, l’achat, le fret, le stockage, le raffinage et une partie de la distribution sont assurés par une seule société, la SARA, la Société anonyme de la raffinerie des Antilles, détenue par Total – à 50 % –, Rubis, ExxonMobil et Chevron-Texaco. La fixation du prix des carburants relève d’un régime spécifique, elle est administrée par l’État et évolue chaque mois, compte tenu d’un certain nombre d’éléments.

Il s’agit d’une question particulièrement sensible sur nos territoires, et je souhaite le souligner ici.

Le poids des dépenses afférentes à l’automobile dans le budget des familles est plus élevé qu’en métropole : 19 % en Guadeloupe, pour 13, 3 % dans l’Hexagone. Il est dû à la fois à un retard d’équipement des ménages les plus modestes et au manque de desserte des transports collectifs.

Les dépenses de carburants sont, de fait, peu élastiques et toute hausse se fait au détriment de la consommation d’autres biens.

Par ailleurs, contrairement à ce qui prévaut dans l’Hexagone, le personnel sur les pistes est nombreux, participant à un équilibre social dans un contexte de chômage très élevé.

Les graves troubles sociaux de février 2009 contre la vie chère ont eu pour origine une forte incompréhension face à des prix de carburants trop élevés par rapport à ceux de la France hexagonale, face également à des méthodes de calcul incompréhensibles. Car l’énergie est la principale composante de l’inflation sur nos territoires : sa contribution en Guadeloupe représentait, en 2011, 70 % de la hausse des prix !

L’Autorité de la concurrence, saisie à la suite de ces troubles, a constaté que la réglementation des prix ne garantissait plus l’absence de rente et que le dispositif d’encadrement des marges de distribution et des prix de détail avait été transformé en un système de prix unique aisément manipulable.

M. le ministre délégué chargé du budget a été sensibilisé à cette question, car il est l’auteur d’un excellent rapport sur le prix des carburants dans les DOM, déposé à l’Assemblée nationale quelques mois après les émeutes. Ce rapport a été à l’origine de quelques ajustements bienvenus, comme la suppression, dans la formule des prix, de composants contestables ou la suppression de clause de préférence lors de la revente de stations-service.

Mais beaucoup reste encore à faire, et l’organisation d’ensemble de la filière suscite toujours de très nombreuses interrogations.

Je salue ici le combat de notre nouveau ministre des outre-mer, Victorin Lurel, qui n’a eu de cesse, en tant que député, de déplorer le manque de transparence du mode actuel de fixation des prix des carburants en Guadeloupe et de dénoncer un système opaque et injuste, comme en témoignent les évolutions distinctes des prix du « sans plomb », du gazole et de la bouteille de gaz, que les communiqués de la préfecture peinent à expliquer de façon crédible.

Je salue son engagement à s’attaquer, en tant que ministre, aux causes structurelles de la vie chère dans les territoires ultramarins, dont, en priorité, celles qui sont relatives aux carburants. Il a ainsi annoncé hier, en conseil des ministres, qu’un projet de loi en ce sens serait présenté devant le Parlement à l’automne.

Il s’agit là d’un chantier effectivement urgent : se pencher sur la discrétion qui entoure les négociations des marges, les modalités d’accès des distributeurs de détail aux capacités de stockage ; rendre compréhensibles aux citoyens les méthodes de calcul ; mettre en place, comme l’a suggéré dans son rapport M. le ministre délégué chargé du budget, une structure qui réunirait toutes les parties prenantes ; donner aux observatoires des prix, mis en place dans les DOM et consacrés par la loi grâce à notre Haute Assemblée en février dernier, de réels moyens d’agir, et – pourquoi pas ? – leur permettre d’utiliser les outils dont dispose déjà l’Autorité de la concurrence, par exemple celui d’investiguer.

Telles peuvent être les pistes à suivre pour une meilleure transparence sur la formation des prix des carburants et remédier aux dysfonctionnements de la filière pétrolière dans les DOM, source toujours actuelle d’incompréhension et de mécontentement de la population.


Félix Desplan

lundi 17 septembre 2012

L'effet négatif d'un pesticide sur les nourrissons antillais


L'exposition prénatale au chlordécone, un pesticide utilisé pendant plus de 20 ans aux Antilles françaises, semble avoir un impact négatif sur le développement des nourrissons, selon une étude de l'Inserm.

L'étude, publiée dans la revue spécialisée Environnemental Research, montre que l'exposition au chlordécone prénatale et --de façon moins significative, post-natale par le biais de l'alimentation--, est associée à des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons. Toutefois ces effets ne sont pas confirmés pour les enfants plus âgés pour lesquels l'étude se poursuit, selon l'Inserm. L'étude concerne un groupe de 1.042 femmes suivies avec leurs enfants depuis leur grossesse qui a eu lieu au cours de la période 2005-2007. Les enfants (153) ont été suivis jusqu'à l'âge de 7 mois.

Le chlordécone a été largement utilisé de 1972 à 1993 (date de son interdiction) aux Antilles françaises dans les plantations de bananes aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier. Cette utilisation massive, et son caractère persistant dans l'environnement, ont entraîné une pollution permanente des sols et une contamination de la population.

Le chlordécone, aujourd'hui considéré comme perturbateur endocrinien, neurotoxique, est classé cancérogène possible pour l'homme par l'OMS. Un perturbateur endocrinien classé cancérogène possible pour l'homme L'équipe dirigée par Sylvaine Cordier (Rennes) et Luc Multigner (Pointe-à-Pitre) a collaboré avec des chercheurs québécois, belges et américains pour cette étude d'impact de l'exposition au chlordécone sur le développement cognitif, visuel et moteur de très jeunes enfants de femmes et d'enfants en Guadeloupe.

L'exposition prénatale au chlordécone a été estimée par son dosage sanguin dans le sang du cordon. L'exposition post-natale a été estimée par dosage dans le lait maternel ainsi que par la fréquence de consommation de denrées alimentaires susceptibles d'être contaminées par le chlordécone. "L'exposition prénatale au chlordécone a été retrouvée associée de manière significative avec une réduction du score de préférence visuelle pour la nouveauté ainsi qu'à un faible score" à un test de "motricité fine" (pour saisir des objets). L'exposition postnatale, estimée par la consommation de denrées alimentaires contaminées, est "associée", mais "à la limite de la signification statistique", à un réduction des scores à des tests visuels (de mémoire et de préférence pour la nouveauté).

Par contre, l'exposition postnatale par l'allaitement "n'apparaît associée à aucune modification du développement psychomoteur", constatent les chercheurs. Basés sur un petit nombre d'enfants, ces observations "ne traduisent pas de troubles graves". Elles sont néanmoins à rapprocher de particularités décrites chez des adultes exposés professionnellement au pesticide "et caractérisées par un appauvrissement de la mémoire à court terme et par la présence de tremblements", selon les chercheurs.

Reste à savoir si les anomalies relevées sont annonciatrices de troubles permanents à un âge plus avancé. Pour les auteurs, "seul le suivi des enfants au cours des années à venir permettra de répondre à ces interrogations". Les enfants seront à cet effet suivis jusqu'à l'âge de 7 ans.

samedi 15 septembre 2012

L'homme de l'hémisphère nord



De la différence essentielle entre les hommes de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère sud.


Depuis des lustres, les Africains se posent mille questions sur le comportement de leurs frères Occidentaux. Ils disent qu'ils sont des prédateurs ! Ils disent qu'ils sont méchants, qu'ils font beaucoup de mal au monde ! Ils disent qu'ils esclavagisent, colonisent, néocolonisent ! Certains poussent la rancoeur et le désarroi jusqu'à dire qu'ils naissent avec cet instinct de domination dans le sang... ETC. Et ils disent, philosophent sur la question ; et ils rhétorisent ; et ils dissèquent tournent le sujet en ronds et en boucles, sans jamais comprendre l'essence des choses, mais peut-être que la vision réelle des choses leurs font ils peur ? Oui, souvent on complexifie des sujets simples parce que ça nous arrange, moi la première, mea culpa !

En effet, depuis la nuit des temps, l'homme est là pour protéger sa famille, pourvoir à ses besoins, s'assurer que sa descendance a de quoi survivre, s'épanouir, grandir et faire des belles choses. Face à cette problématique, la morale, l'éthique, les préceptes de Dieu et tout le tatouin n'ont pas leur place, car il s'agit de la survie d'une espèce.

Nos frères de l'hémisphère Nord, n'ont pas hérité du destin des conditions climatiques favorables à l'épanouissement des leurs. Il est tout à fait normal que dès qu'ils en ont eu les moyens, qu'ils aient traversé océans et mers, fusil à l'épaule, cherchant des moyens de survie pour sa famille. Et il l'a fait avec brio, en Amérique du Nord ou du Sud, en Afrique Noire ou en Asie, prenant tous les risques, celui de se faire tuer par les autochtones ou par les maladies, sans peur, il l'a fait !

Il appartient aux autres peuples et aux Africains de défendre leur famille, leur maison, leur terre? LEURS BIENS. De prendre leur courage à deux mains, d'arrêter de philosopher et d'ergoter sur l'humanisme, la morale, ce qui est bien ou ce qui est mal.... Car il est des questions de survie de l'espèce où ces questions n'ont pas cours, des questions certes intéressantes dans des salons de thé ou entre amis autour d'un poulet aux arachides. OU ALORS QU'ils se taisent, car nos frères de l'hémisphère Nord ne changeront pas leur manière d'agir, sous peine de mourir. Comment le leurs reprocher ?

Calixthe Beyala

vendredi 14 septembre 2012

FÊTE DE L’HUMANITE 2012 - ESPACE PANAFRICAIN avenue Hô CHI MINH au Village du Monde Programme de La Plateforme Panafricaine



 
Vendredi 14 septembre

- de 17h à 19h : « la monnaie, outil de souveraineté ? Le cas du CFA ». Intervenant : Nicolas AGBOHOU, Professeur spécialiste en Economie monétaire
 
Samedi 15 septembre - La balkanisation de l’Afrique :

- de 10h à 11h45: la politique de rupture dans les relations France-Afrique maintenant ! Intervenants: *Guy LABERTIT, ancien Responsable Afrique du PS *Albert BOURGI , Universitaire et politologue *Hadissa ALIRA, Représentante du Comité international Joseph Ki-Zerbo *Mariam SAO, Présidente de CASA AFRICA Nantes
 
- de 12h à 14h : la situation de la Côte d’Ivoire : les guerres nomades – le traitement médiatique national et international - la question foncière.  Intervenants : *Michel GALY, chercheur et politologue *Grégory PROTCHE, Journaliste *Théophile KOUAMOUO, Journaliste * Vanessa BAH, Juriste
 
- de 14h30 à 16h30 : la situation au Sahel/la crise Malienne - Intervenants : *Abdoul Dragoss OUEDRAOGO, Visitor Professor du Carleton College Northfield (Minnesota, USA). A co-encadré depuis 1999 plusieurs séjours d'études d'étudiants américains au Mali sur les cultures et l'histoire du Mali *Didier OUEDRAOGO, Président de la Section Française du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) *Abdoulaye BAH, Président de l’Alliance Patriotique pour la Souveraineté du Mali (APSM) *Charly SANGARE, Secrétaire de l’APSM chargé des Relations avec la Diaspora Africaine * Mohamed MACALOU, Secrétaire Général de l’APSM 
 
- de 17h30 à 19h30 : Togo : regards croisés sur la dictature d’un régime cinquantenaire - enfin des perspectives d’alternance ? Intervenants : * Kofi ALOUDA, Président du Mouvement du 04 mars pour la Libération du Togo (MoLiTo) * Jean-Charles Coovi GOMEZ, Professeur Egyptologue et Panafricaniste *Antoine BAWA, Président de la Fédération internationale de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC-Togo) * Martin AMOUZOU, Coordinateur Général du Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise (CMDT)
 
- 19h45 SHOW : l’artiste Muriella Martheli chante l'amour et la Paix – l’artiste Wanks nous propose son dernier tube « le nouvel an africain » pour le prochain millénaire – l’artiste Clarisse Dadier chante pour tous les orphelins du monde - Récital Komandant Simi Ol. 
 
Dimanche 16 septembre - La balkanisation de l’Afrique :

- de 10h à 11h45 : Balkanisation - un outil au service du pillage de l'Afrique Intervenants : *Guy LABERTIT, ancien Responsable Afrique du PS *Philibert Kamenda MULAMBA, Responsable du PALU (RDC), France *Tony BUSSELEN, Analyste politique belge *Hadissa ALIRA, Représentante du Comité international Joseph Ki-Zerbo *Mariam SAO, Présidente de CASA AFRICA Nantes
 
- de 12h à 13h30 : le cas du Tchad par l’organisation « Notre Case Commune » Intervenants : *Darnace BESSANE, Madi DJALDI et Souleymane ABDALLAH personnalités de la
Diaspora Tchadienne
 
- de 13h45 à 14h15 : Dédicace du livre « l’importance de la parole chez les Manding de Guinée » Ed. Harmattan par Dr Cherif ALHASSANE, psychologue, clinicien et ethno-psychanalyste
 
- de 14h20 à 15h50 : le cas du Cameroun par « le Conseil Camerounais de la Diaspora CCD » Intervenants *Paul HEUTCHING, Analyste politique * Junior ZOGO, Commissaire de Police *Robert WANTO, Président du CCD dit « Général »
 
- de 16h00 à 17h30 : le Gabon – Démocratie et génocide économique. Quelles perspectives ? par « le Mouvement ça suffit comme ça » Intervenants : *Marc ONA, Coordinateur du Mouvement ça suffit comme ça *Georges Mpaga, Porte-parole du Mouvement ça suffit comme ça * Bruno ONDO, Porte-parole à l’international du Mouvement ça suffit comme ça
 
- de 17h35 à 19h00 : conclusion avec toutes les organisations – quel apport des diasporas africaines avec un nouvel exécutif à la tête de l’Unité Africaine ? Avec la participation d’éminentes personnalités, entre autres Albert KISONGA, ancien Ambassadeur du Congo Kinshasa en Belgique, chef de Cabinet du Gouvernement de Lumumba.
 
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Les organisateurs :
L’Alliance Patriotique pour la Souveraineté du Mali (APSM), Les Ateliers du Vau Angers, CASA AFRICA Nantes, Notre Case Commune (Tchad), le Conseil Camerounais de la Diaspora (CCD), la Coordination de la Diaspora Africaine de Bretagne (CDAB), le Comité international Joseph Ki-Zerbo, le Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise (CMDT), Halte aux Génocides - Mémoire et Justice, la Section Française du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP-SF), le Mouvement du 04 mars pour la Libération du Togo (MoLiTo), l’Africa United, l'Association Internationale Culture Sans Frontière (AICSF), Mouvement ça Suffit comme ça. 
Modalités pratiques : Le site qui abrite la Fête de l’Humanité, c’est le Parc de la Courneuve au nord de Paris. Pour s’y rendre par les transports en commun, prendre le RER B, direction Aéroport de Roissy Charles de Gaulle, descendre à la station LE BOURGET, des navettes estampillées « Fête de l’Humanité » sont mises à disposition.
Attention ! Se procurer avant le billet d’entrée à 20 € auprès des fédérations PCF afin d’éviter l’attente aux guichets de la fête. A très bientôt à l’Espace Panafricain situé, avenue Hô CHI MINH entre l’avenue Che GUEVARA et l’avenue Yasser ARAFAT.

mardi 11 septembre 2012

Le communiqué de l'Union Calédonienne suite au décès de son Président Charles Pidjot Mardi 11 Septembre 2012


Le Mouvement d’Union Calédonienne a l’immense douleur de faire part du décès brutal de son Président Charles PIDJOT, survenu ce matin au Vanuatu. 



Baigné, dès son enfance, dans la politique prônée par l’Union Calédonienne, Charly a grandi dans l’ombre des plus grands leaders de notre Mouvement, Roch PIDJOT, son oncle, Maurice Lenormand, Pierre Declerc, Jean-Marie TJIBAOU, François BURCK, Eloi MACHORO, Yeiwene YEIWENE, de son père Philémon et de son frère Raphaël. 

Il a favorisé bien des contacts avec tous ces vieux qui ont fait l’Union Calédonienne auprès de qui il tirait les enseignements le préparant à ces propres responsabilités. Son engagement politique l’a conduit à occuper, dès l’âge de vingt ans, la présidence du Comité Local UC du Mont dore. 

Cet engagement l’a également amené à se mettre au service des travailleurs au sein de l’USOENC à la SLN. 

Toute sa vie, il n’aura eu de cesse d’assumer les charges de son engagement pour l’accession à la pleine Souveraineté de notre Pays. 

Signataire des Accords de Matignon-Oudinot. 

Signataire de l’Accord de Nouméa, il n’a eu de cesse, de le soutenir et de veiller à sa mise en œuvre pleine et entière. 

Charly était doté d’une vision claire du Devenir de notre Pays et il ne craignait pas de transgresser les tabous pour atteindre les objectifs politiques de l’Union Calédonienne. 

Sa détermination comme son franc-parler, s’ils ont pu déranger certains, étaient, pour le mouvement indépendantiste une force qui nous poussait à aller de l’avant. 

« La lutte ne doit pas cesser, faute de combattant », par ces mots d’Eloi, Charly nous exhortait et nous encourageait, à ne plus déléguer nos propres responsabilités. 

Pour tous, Kanak et Calédoniens de toutes origines, Charly reste cet Homme sensible, humble, accessible, toujours prêt à trouver des solutions aux problèmes de chacun, Petits et Grands, soucieux qu’il était d’améliorer leurs quotidiens autant que de leur permettre l’accès à un avenir meilleur. 

A son épouse Yvonne, à ses enfants Ismaël et Raphaël, à Grand-mère, à toute sa famille et son clan, le Mouvement d’Union Calédonienne exprime sa profonde tristesse, son soutien et ses remerciements pour la fierté qu’ont eu tous les militants de l’Union Calédonienne d’avoir eu comme président un homme de caractère et de convictions.

Grand-Rivière est-ce la commune du n'importe quoi ?



Le 04/09/2012, les membres de l’ASSAUPAMAR sont intervenus sur des travaux qui se déroulent dans le lit mineur de la Grande Rivière sur la commune de Grand ‘Rivière.

Un engin chenillé de plus de 40 tonnes opère dans le lit mineur la rivière en toute illégalité, aucun panneau de chantier n’est présent sur le site indiquant les travaux effectués.

Le maire de la commune, présent sur le site, a refusé de communiquer le dossier aux membres de l’association.


Le secrétaire général adjoint de l’ASSAUPAMAR s’est fait insulter publiquement par le Maire de la commune Monsieur BOUQUETY Joachim suppléant du Député zone Nord...

Ceux censé protéger la Martinique la détruise... Partagez cette image pour préserver notre Martinique

Arthur TREBEAU

samedi 8 septembre 2012

Front commun de l’Education Collectif des néo-titulaires engagés pour la jeunesse martiniquaise



  CSTM – FSU- SMPE CGTM -SNETAA FO - UGTM - UNSA éducation – UPEM – FCPE
  
 Notre position après l’ultimatum du Recteur paru dans France Antilles du 06/09/12
   
  Copie
  au Recteur de l’académie Martinique
  au Ministre de l’Education Nationale,
 au Ministre des Outre Mers,
 à la Ministre chargée de la réussite éducative.
                
                 Suite à la mobilisation d’hier (mercredi 5 septembre) au Rectorat, appuyée par la CSTM et l’UGTM,  une rencontre a été obtenue pour vendredi 7 septembre, 16h15, avec le ministre LUREL.
                                 C’est le moment qu’a choisi le  Recteur  pour lancer, par France Antilles interposé, ce que nous tenons pour un ultimatum menaçant contre les stagiaires et néo titulaires qui attendent le résultat de cette rencontre : «S’ils ne rejoignent pas leur poste dans les 48h, ils vont être attaqués pour abandon de poste, et leur carrière de fonctionnaire risque d’être mise en péril. »
                
 Le Front commun de l’éducation informe personnels de l’éducation, parents d’élèves, élus, travailleurs
 et population martiniquaise des faits suivants.
                 Une prime substantielle, proportionnelle au nombre de postes, voire d’établissements supprimés a été attribuée aux Recteurs par le gouvernement précédent.  Le Recteur SIGANOS a fait de la Martinique la championne académique des suppressions de postes : près de 800 en 5 ans. 
                 Cette année encore, de nombreux enseignants venus de l’hexagone  ont été affectés alors même que l’on envoie hors de Martinique nos jeunes enseignants. Exemple : au lycée Joseph GAILLARD, sur 10 nouveaux arrivants, 6  originaires de l’hexagone.
                 Le Rectorat a multiplié les manœuvres  pour priver les néo titulaires et stagiaires de supports permettant leur maintien sur place : ainsi, il a prétendu qu’un stagiaire en espagnol d’accord pour effectuer son stage hors de Martinique était revenu au pays. Or, nous venons  d’avoir confirmation que ce stagiaire n’était jamais revenu et  qu’il a déjà signé son procès verbal d’installation dans sa nouvelle académie!
                 Le Front commun ayant signalé dès le 24 août le décès d’un collègue, cette triste circonstance libérant un poste, le rectorat a prétendu lors de notre mobilisation d’hier qu’il n’avait toujours aucune information à ce sujet.
  
 Le Rectorat fait tout pour faire apparaître la demande de maintien sur place des néo titulaires et stagiaires
 comme responsable de la mise au chômage éventuelle des contractuels.
                 C’est compter sans les suppressions massives de postes depuis 5 ans.
                 C’est compter sans l’interruption des contrats de nombreux contractuels avant les  6 années au bout desquelles ils doivent avoir à un contrat à durée indéterminée (CDI).
                 C’est le même traitement qui a été infligé aux personnels administratifs contractuels, tous transformés en vacataires à 25h par semaine pour les empêcher d’obtenir ce CDI.
                 Le Rectorat a recruté des contractuels totalement nouveaux, recrutements effectués au détriment tant des contractuels déjà pourvus d’ancienneté, que des néo titulaires et stagiaires désireux de rester, pour la plupart anciens contractuels.
  

                 Le Front commun de l’éducation s’adresse aux personnels de l’éducation, aux parents d’élèves, aux syndicats de travailleurs, aux élus , aux plus de 2000 signataires de sa pétition, pour soutenir sa demande de réouverture de négociations avec le ministère pour la satisfaction de tous les besoins recensés sur l’académie , le maintien sur place des néo titulaires encore désireux de rester, le refus de toute sanction à leur égard, et la mise en place d’un dispositif permettant le retour au plus tôt de tous les originaires qui , cette année et les années précédentes, ont été contraints de partir.
             Car, comme l’a déclaré le ministre PEILLON le 17 juillet dans sa réponse à la question du député MARIE JEANNE, « il faut remédier aux difficultés créées par la majorité précédente, qui blessent les territoires ultra marins… »
  
 Pour le Front commun de l’éducation, Jacqueline PETITOT, CSTM, 0696 86 61 93.                         Ce 06/09/12
  

MATINIK bon tou ba jenn Matinitjé Par CSTM Education



Auxiliaires ou contractuels les enseignants martiniquais doivent céder la place dans leur pays aux ''titulaires'' français qui débarquent : prioritaires parce que titulaires. Titulaires ou stagiaires (en voie de titularisation) ils sont nommés en France : exilés parce que titulaires.

Dans tous les cas, il s'agit d'une application de la directive Messmer, visant à faire perdurer la domination coloniale française : substituer à la jeunesse martiniquaise chaque fois que cela est possible des jeunes français, en vue de fortifier numériquement le groupe des français de Martinique.

Monsieur André Siganos, dont on connait les opinions sur les Martiniquais (déclaration à Saint-Domingue), a osé demander aux jeunes enseignants martiniquais de rendre aux français ce qu'ils leur donnent en venant enseigner en Martinique. Cette remarque fait ressurgir toute l’idéologie colonialiste qui a servi de règle à l’administration française pendant de nombreuses années pour la gestion des affectations.

Qu'il nous cite le nom d'un seul français nommé en Martinique contre son gré. Depuis des années il manque des profs de philo en Martinique, aucune nomination autoritaire n'est venue pallier ce manque au nom d'une soit disant ''solidarité nationale''.

Ce même recteur évoque la bonification de barème pour les ''originaires'' (remplacée pour la vider de son contenu par le « Centre d’Intérêts Matériels et Moraux ( CIMM) »), bonification tellement piétinée par l'administration qu'à la rentrée 2010 un certifié français d'une spécialité industrielle ayant 141 points de barème supplante un agrégé martiniquais du même secteur qui lui a plus de 1000 points. Et ce malgré des courriers du président du jury de l'agrégation et d'inspecteur de la discipline. Le martiniquais sera finalement muté en Martinique 2 mois après la rentrée, en surnombre, une fois l'enseignant français installé sur le seul poste existant.

Tous les moyens sont bons pour poursuivre la substitution génocidaire. Nous ne devons pas baisser la garde. La jeunesse Martiniquaise est la clef du devenir de la Martinique. Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les martiniquais Pierre Aliker juin 2008. Les meilleurs formateurs des élèves martiniquais sont les enseignants martiniquais.

Nous ne pouvons abandonner le secteur de l'éducation aux chasseurs de primes que certains veulent travestir en nouveaux ''Frères de Ploërmel'' (religieux venus après l'abolition instruire leurs frères des colonies).Nous devons exiger que le remplacement de génération soit assuré par l'insertion dans l'activité de la jeunesse martiniquaise.

Les forces vives de Martinique sont essentielles à la survie du peuple Martini quais.

Non à l’objectif visé par la doctrine Messmer. Battons- nous que nos jeunes enseignants puissent ''vivre et travailler au pays.

CSTM Éducation - CSTM/LEDUC/

mardi 4 septembre 2012

YAMOUSSOUKRO: DES BOUVIERS FRCI DU PRÉFET OUATTARA OBLIGENT UN COUPLE À FAIRE L'AMOUR EN PLEIN AIR ET LES FILMENT AVEC LEUR TÉLÉPHONE



Assurés de ne jamais être inquiétés, les Frci poursuivent les violations des droits humains et les exactions sur les populations. Le samedi 1er septembre dernier, trois éléments des Frci en poste au palais présidentiel de Yamoussoukro ont obligé le jeune K.A. et sa copine à faire l’amour sous leurs yeux. Cette abomination s’est déroulée aux environs de 18h. Précisément sur la rive du lac aux caïmans n°3 baptisée « Au caillou ». Un lieu qui très fréquenté par les férus de l’exotisme. Selon les témoins, K.A et sa compagne étaient assis à même le sol. Observant les mouvements de l’eau et des poissons. Avec un tel cadre, ils ne pouvaient s’empêcher de se faire des baisers tendres et langoureux. Malheureusement, la partie devient amère lorsqu’apparaissent brusquement 3 éléments des FRCI. Qui leur font passer un sale temps. A l’aide de leurs armes, suivi de coups de ceinturons et de rangers, ils les contraignent à faire l’amour. Pendant que les éléments des Frci filment leurs ébats avec leurs téléphones portables. Une libido qui doit se poursuivre, sans arrêt et dans la durée. Car chaque fois que les deux amoureux marquent une pause liée à la fatigue, ils reçoivent des coups de pieds et ceinturons. C’est aux environs de 20 h que des visiteurs passant par là ont volé au secours des infortunés. Qui ont eu leurs vêtements transformés en guenilles. Des âmes sensibles, résidant non loin de là, leur ont prêté des habits de rechange. 

 Ouattara Abdul-Mohamed

LA PROSTITUTION A BAMAKO :



LES FILLES MALIENNES ONT PRIS LE MARCHE AUX ÉTRANGÈRES...

L’un d’un plus vieux métier du monde, la prostitution, longtemps pratiquée au Mali par les jeunes filles ghanéennes, nigérianes, togolaises, béninoises, guinéennes, ivoiriennes, bref étrangères, ne cesse de prendre de l’ampleur. Les prostituées se frottent les mains grâce aux avantages que procure ce métier, surtout les jeunes filles étrangères qui le pratiquent dans notre pays, précisément dans la capitale, à Bamako.

Aujourd’hui, les jeunes filles maliennes ont facilement renversé la tendance. Désormais elles sont plus engagées à exercer cette pratique que leurs rivales africaines venues d’ailleurs.

Une petite promenade nocturne dans la ville des Trois caïmans permettra sans nul doute de rencontrer ces amazones maliennes prêtes à tout même avec le diable. Considéré comme un sale métier dans notre pays, elle est contraire à nos coutumes et mœurs.

A Bamako, la prostitution est loin d’être l’affaire des seules filles étrangères, elles sont nombreuses, les maliennes à pratiquer ce métier avec de plus en plus de professionnalisme avéré.

C’est pourquoi, on rencontre souvent dans les quartiers de la capitale des groupes de jeunes filles maliennes qui, hors de leurs familles respectives, louent un ou des appartements qui leur sert de lieu de travail et généralement de quartier général .

A cause de la fatigue de la nuit, elles passent généralement toute la journée à dormir tranquillement dans leur QG. Elles sont comme des poissons dans l’eau.

Des les premières heures de la nuit, lorsque les unes et les autres cherche a rentrer à la maison à après une longue journée de travail, à l’état-major de ces jeunes filles maliennes, l’heure est aux derniers réglages pour être les premières sur le terrain.

Connaissant parfaitement la géographie de la capitale, les ronds-points et les endroits chic, et le plus sollicitées la nuit par les hommes branchés de Bamako, ces jeunes filles maliennes rivalisent avec leurs sœurs étrangères. Tant et si bien que la tendance est renversée. Le métier est loin d’être l’unique affaire des autres femmes de la sous-région. De manière étonnante les filles d’ici ont pris le marché

En voulant s’avoir les raisons qui poussent ces jeunes filles maliennes à cette pratique, nous avons rencontré du haut de la fraîcheur juvénile de ses 20 ans, la ravissante demoiselle Maiga, très belle avec sa forme Coca Cola. Elle n’y est pas allée par le dos de la cuillère : » ce métier est longtemps exercé par les filles étrangères et elles ont tout gagné dans au Mali et nous voudrions renverser désormais la tendance ok? » a dit Mademoiselle Maiga.

Et, une autre d’expliquer : « Moi, je m’appelle Fanta Diarra, j’ai quitté le Nord du Mali et là-bas, les occupants actuels ne nous nous ont pas fait pas de cadeau, donc en attendant la récupération de ces villes par notre armée, je commence à gagner ma vie. Même pendant le Ramadan beaucoup demandaient mon service « .

Comme pour dire, l’affaire de la prostitution est devenue un quotidien d’une banalité désespérante à Bamako. Le mal risque de faire tâche d’huile, si l’on n’y prend garde. C’est loin d’être l’unique affaire des autorités du pays, car chacun est interpellé.

A.T

Source: Aurore du 04/09/2012

samedi 1 septembre 2012

Directeur de KMT : journaliste « embedded » ou journaliste « mercenaire » ?



Depuis quelques temps, nos amis et nos sympathisants nous interpellent sur le fait qu’à l’occasion de chaque journal d’information de KMT, le directeur de cette station décoche des flèches critiques à l’encontre des élus patriotes (les Députés Alfred MARIE-JEANNE et Jean-Philippe NILOR ou le Conseiller régional Daniel MARIE-SAINTE) ! Dans le même temps, il couvre toute l’actualité du nouveau président de Région, il le suit dans tous ces déplacements et lui consacre plusieurs articles laudateurs dans chacun des journaux télévisés de sa chaine de TV.

L’explication est simple et claire : Ce « journaliste » a une tendance à se mettre au service de celui qui le paie. Lorsque Alfred MARIE-JEANNE était aux responsabilités à la Région d’aucuns pensaient même qu’il était « marie-jeanniste », tellement il encensait ce qui était réalisé par le Conseil Régional.

Son objectif était d’obtenir des subventions publiques ou des avances « remboursables » au bénéfice des diverses entreprises dont il assure la direction : KMT, ADTMC, ITC, LCL, etc.

D’ailleurs, il avait obtenu une avance remboursable pour soit disant réaliser des feuilletons télévisés qu’il devait commercialiser pour rembourser le prêt. A la fin de la mandature de Alfred MARIE-JEANNE, c’est plus de 40.000 € d’avances « remboursables » qu’il devait à la Région et dont il n’avait pas honoré les échéances !

A l’arrivée du nouveau président de Région il a procédé à un virage à 180 ° dans la ligne éditoriale de sa télé. Ses cibles sont devenus les élus Patriotes Martiniquais qu’il nomme ironiquement le « GPS » . Celui qu’il encense désormais c’est le nouveau président de Région !

Peut-être espère-t-il que le nouveau président de Région transformera l’avance « remboursable » en subvention « cadeau » et ainsi il sera dispensé d’avoir à rembourser l’argent des contribuables !

Un indice supplémentaire vient corroborer notre analyse : Le 31 mai dernier, lors d’une séance plénière du Conseil Régional, le nouveau président de Région a fait voter une somme de 55.000 € destinés à financer la couverture médiatique du Tour des Yoles Rondes 2012. Tout le monde était persuadé que cette subvention était destinée à Martinique 1ère qui avait déposé, bien avant la séance plénière, une demande de subvention à hauteur de 60.000 € pour une retransmission en direct à la télévision et sur internet.

Or nous découvrons à l’ordre du jour de la Commission Permanente du mardi 4 septembre prochain que 10.000 € seront prélevés sur la subvention votée afin d’être versée à KMT !

Tout devient désormais très clair : « Critiquer Alfred MARIE-JEANNE et les Patriotes, encenser le nouveau président de région et ses alliés et la Région vous donnera de l’argent »

Daniel Marie-Sainte