lundi 19 décembre 2016

RÉPONSE DE GARCIN MALSA au communiqué de Monsieur Daniel MARIE-SAINTE,


Descendre jusqu’où vous vous êtes enlisé politiquement et idéologiquement était loin de mes préoccupations, si ce n’était mon nom évoqué dans votre communiqué en date du 17 décembre 2016 et relatif à une affaire qui ne concerne que les membres de votre organisation, le MIM et certains de ses dirigeants.

Voilà exactement 35 ans, (13 mai 1981), que j’ai démissionné du MIM avec des camarades qui sont encore tous vivants. Cela s’est fait pour des raisons de clarification idéologiques.

Pour plus amples informations, je vous invite ainsi que tous les martiniquais qui le souhaitent à vous documenter à travers les pages 71 à 74 de mon livre « L’Ecologie ou la passion du vivant" paru en 2008 aux éditions l’Harmattan.
Vous mentez donc quand dans votre communiqué vous précisez que mon départ du MIM remonte à quarante ans.. Il y a quarante ans vous n’étiez pas au MIM, La parole au peuple. J’en parle en connaissance de cause, puisque je vous ai à l’époque en quelque sorte parrainé. Cela n’est que banalisation puisque vous mentez habituellement avec une telle aisance que vos interlocuteurs n’y voient que du feu.

Vos propos sur l’ affaire ALBIOMA peuvent en témoigner.
Pour qui veut interpréter votre communiqué, on retiendra qu’il est établi une sorte de parenté idéologique entre Marianne MALSA et Garcin MALSA qui les prédispose naturellement à comploter contre Alfred MARIE-JEANNE qui à ce moment devient, et c’est là votre but, une victime des MALSA.

Le premier, (Marianne), aurait fomenté un complot contre Alfred MARIE-JEANNE que le deuxième, (Garcin), aurait commis selon vous, avec un intervalle de 40 ans.

Pire encore, c’est Garcin MALSA, qui du haut de je ne sais quel trône dicte ses ordres à l’ « autre » MALSA qui aurait contaminé BOLINOIS, BRELEUR, VERMIGNON, ...

Vous êtes, Monsieur MARIE-SAINTE, rompu à l’exercice de ces énormes et grotesques manipulations des esprits aux fins de victimiser quelqu’un qui, lui même use de manipulations n’hésitant pas à rejeter sur autrui toutes sortes de culpabilités inventées avec un grand art de la tragédie. Quelle perversité !
Vous savez que Marianne MALSA épouse totalement la ligne opportuniste et électoralo-carriériste du MIM démontrée encore lors des élections de décembre 2015 à travers l’alliance Grand Sanblé Pou Ba Péyi a An Chans. Le MODEMAS dont je suis le Président incarne la source identitaire, le drapeau, l’inspiration écologique, l’écologie politique, la trajectoire panafricaniste, le respect de la dignité humaine, le cap souverainiste, l’exigence des réparations consubstantielles de la décolonisation.

Le MIM, et par restriction, Marianne MALSA ne sont nullement sur ces fondamentaux encore moins sur la démarche des réparations relatives aux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la déportation d’africains dite «traite négrière»…

Monsieur MARIE-SAINTE, d’où vient donc le complot ?

De vos militants qui dénoncent le comportement autocratique d’un chef tout puissant, ou/et de votre Président du MIM qui se parachute dans des élections municipales de 2014 à Sainte-Anne ; créant ainsi la confusion des électeurs allant jusqu’à contribuer à installer à la direction de la commune un inconnu manipulé par le Front National qui est associé à toute la gestion de la ville. 

Jusqu’à aujourd’hui des militants du KP de SAINTE -ANNE poursuivent une campagne de dénigrement et de calomnies à mon égard comme vous le savez.
Ni les signataires du communiqué que vous dénoncez, ni les dignitaires du parti comme vous DMS n’ont rien dit de la conspiration dirigée contre Garcin MALSA, lors des élections municipales, par le Président du MIM. Vous même avez tout simplement déclaré que c’était «une affaire personnelle». Vous avez tous participé à cette basse et lâche manœuvre que je décris dans mon livre « Kaskod pour l’écologie », paru en 2015.

Daniel MARIE-SAINTE, il vous appartient de régler la contestation qui gronde au sein de votre parti. Au lieu de vous ridiculiser à chercher des responsables bouc émissaires, vous feriez mieux de vous repentir de vos zanzolages idéologiques et de l’alchimie politico-électoraliste qui ont caractérisé votre gouvernance depuis la mise à l’écart de Marc PULVAR.

Votre manie de fomenter la thèse du complot partout où vous rencontrez une opposition qui pourrait même vous éclairer vous rend paranoïaque.
Ce n’est pas de cette façon que vous rendrez opérationnel votre programme à la CTM si vous en avez un ?

Je vous renvoie à ce vieil adage : « qui sème le vent récolte la tempête.»
A vrai dire, ne seriez vous pas en panne d’impulsions idéologiques et d’actions innovantes depuis que Marc PULVAR vous avait quitté dans des conditions que je n’évoquerais pas ici et qui ont conduit aussi à sa désespérance ?

Sachez, monsieur Daniel MARIE-SAINTE que je combattrai toujours les méthodes des géreurs et commandeurs d’habitation car je suis un rebelle. Je ne serais pas non plus le flatteur.
Garcin Malsa

dimanche 18 décembre 2016

Rififi au MIM


Le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) dans une phase débutante de déliquescence inéluctable, souhaiterait imputer à d'aucuns qui furent il y'a une quarantaine d'années de ses pères fondateurs, les déboires internes auxquels il est confronté. En réalité, il n'en est rien ! Ce parti titré "Mouvement" a perdu par "saccades" en deux décennies entre les années 1979 et 1999, toute la substance de sa vocation originelle : "l'internationalisation des revendications indépendantistes".


L'écologue africain-caribéen de Martinique Garcin Malsa (l'un des pères fondateurs de cette mouvance) a été pitoyablement mis en cause dans un pathétique communiqué, lui reprochant une "scission" d'une quarantaine d'années qui aurait selon l'auteur du "papier" en question, affaibli le dit "Mouvement". Ce n'est pas Garcin Malsa, qui le 12 octobre 1999 parapha la "déclaration de Basse-Terre", transformant le MIM en parti réformiste dans le cadre des institutions de la république française, se substituant ipso et de facto à la "mouvance" indépendantiste internationaliste souhaitée par les "pères fondateurs".

Si "scission", il y eu une quarantaine d'années, elle fût non pas due à quelques divergences, mais à des différences fondamentales sur la "vocation" politique du dit "Mouvement". La mise en cause de Garcin Malsa dans ce "communiqué" suite à quelque dissensions inhérentes à des choix -politiques- internes et actuels au sein de ce parti politique participe donc d'une lamentable escroquerie intellectuelle. De tels procédés visant à porter atteinte à la probité d'autrui, eu égard à son patronyme sont tout à fait minables et inadmissibles.

Que le dit MIM règle ses problèmes en interne et cesse ses proses victimaires. Les différences fondamentales entre "parti réformiste" et "Mouvement internationaliste" constatées par d'aucuns qui refusèrent les déviations dans la "trajectoire originelle" il y'a quarante ans, ne sauraient être évoquées aujourd'hui dans les déboires pitoyables du MIM.

Gilbert Célestin



samedi 17 décembre 2016

TENTATIVE DE « FRACTIONNISME » AU SEIN DU MIM

Deux anciens membres du comité National du MIM (Marianne MALSA et Sylvain BOLINOIS) ont pris la lourde responsabilité de tenter de créer une « fraction » à l’intérieur de notre organisation pour tenter de renverser le Président du MIM, Alfred MARIE-JEANNE !

Mandatés par personne, ils ont pris l’initiative d’étaler dans les médias les débats internes du Conseil National de notre mouvement dans le seul but de chercher à le liquider ! (Voir article dans le journal « France-Antilles du samedi 17 décembre 2016)*

L’initiative, de ces deux ex-dirigeants de notre parti, qui s’apparente à un complot contre le Président Alfred MARIE-JEANNE, rappelle , curieusement, celui mené, il y a quarantaine d’années, par un autre MALSA (Garcin) et qui a abouti à une scission au sein de notre organisation !

Le Conseil National est une structure interne au MIM, lieu d’échanges entre les dirigeants du Comité National et les délégués des « Komité Patwiot » (KP)
Diffuser le contenu de nos débats dans les média ou sur le réseaux sociaux, relève d’une volonté de nuire à notre organisation !

Déjà nos adversaires politiques néo-ppm se réjouissent !

Ils ont trouvé des alliés inattendus et inespérés pour leurs velléités chimériques de tenter de détruire le MIM !

Nous ne devons pas les laisser faire !

J’appelle, l’ensemble des militants du MIM, à la mobilisation pour la défense de l’unité de notre organisation et de sa cohésion autour de notre Président Alfred MARIE-JEANNE !

Je félicite, les nombreux « K P » qui nous ont déjà fait parvenir des motions de soutien à notre Président Alfred MARIE- JEANNE !

Le 17 Décembre 2016
Daniel MARIE-SAINTE
Secrétaire National à l’organisation du MIM
* Article dans le journal « France-Antilles du samedi 17 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

Lurel répond à Nilor : Réponse à la polémique infondée


Depuis plusieurs jours, une campagne de manipulation est lancée sur les réseaux sociaux au sujet du rejet d’un amendement de mon collègue Jean-Philippe Nilor lors de la discussion de la loi Egalité réelle. Par amendement, mon collègue souhaitait que soit intégré dans les programmes scolaires « un temps consacré à l’enseignement de l’histoire » de nos territoires.

Bien sûr, la démarche est louable. Bien sûr, j’ai toujours défendu la valorisation de notre riche histoire, avec ses tourments, ses blessures et ses lumières. Bien sûr, une plus grande place de nos histoires dans les programmes est légitime. C’est par la connaissance de notre histoire que nous faisons vivre nos mémoires et fondons notre identité.

C’est la raison pour laquelle je suis fier de m’être dressé contre la volonté de la droite en 2005 d’intégrer les « aspects positifs de la colonisation ». C’est la raison pour laquelle je suis fier qu’en cette rentrée, la maison d’édition Nathan ait choisi de consacrer plusieurs pages au MACTe, à l'esclavage, à la colonisation et à notre histoire dans ses manuels. C’est la raison pour laquelle je considère les attaques, les caricatures et les raccourcis répandus avec démagogie et populisme sur les réseaux sociaux comme offensants et calomnieux.

Toute ma carrière politique prouve, s'il en était besoin, mon ardeur et ma ténacité à défendre et valoriser nos histoires, nos cultures et nos identités.

Si j’ai émis un avis défavorable à l’amendement Nilor c’est pour la simple et bonne raison qu’un tel dispositif est de nature réglementaire et non législative, fondé sur les articles 34 et 37 de la Constitution. En d’autres termes : la Constitution de notre République affirme que ce n’est pas à la loi de déterminer les programmes scolaires !

Tout bon parlementaire, a fortiori un ancien assistant parlementaire, devrait connaître cette distinction élémentaire ! 
En proposant cet amendement, je ne doute pas que son auteur n’ignorait pas que c’est au seul Conseil supérieur des programmes (CSP), constitué de parlementaires et d’experts qualifiés, de déterminer le contenu des programmes scolaires.

Ce n’est donc pas l’incompétence que je dénonce ici mais la recherche incessante de la malveillance et du buzz médiatique par exploitation de l'ignorance.

En démocrate, je respecte la vision de certains indépendantistes ou nationalistes mais je ne peux tolérer qu’ils mettent leur idéologie au service du mensonge ; je les incite plutôt à aider les parlementaires qui incarnent cette idéologie à proposer des amendements sérieux, moins légers et aériens, faisant réellement avancer nos pays.