Je ne garde de traces indélébiles dans ma mémoire de mes Noëls d’enfance, pas de souvenirs immarcescibles des convivialités noèlesques, ni des grandes tablées familiales, ni des agapes somptueuses séant à cette solennité. Est-ce dû au fait que j’ai dû grandir trop vite ou que le déracinement m’a confronté à une altérité déplaisante, tuant mes rêves d’enfant. Je ne saurai le dire, d’ailleurs je ne m’interroge ni ne cherche de réponses à cette question, toutefois en puisant dans ma conscience, de mes souvenances ce qui afflue, c’est une atmosphère, des odeurs, des humeurs, et des rêves.
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