A tous mes juges qui perçoivent leur salaire régulièrement, qui ne connaissent pas les conséquences de 20 ans de harcèlement moral, je dis : Lè bab kanmarad ou ka brulé, rouzé taw !
A tous les juges qui ne savent pas que j'ai été agressée, dans la rédaction, par un ancien rédacteur en chef, Joseph Nodin, sans que la direction de RFO ne porte plainte... J'ai porté plainte et je n'ai eu aucune suite. La Sécurité sociale a ouvert une enquête, un inspecteur de le leur service a interrogé plusieurs témoins de l'agression qui a été classée "Accident du travail".
Le directeur est venu dans la rédaction tenter de me faire passer pour l'agresseur affirmant que j'avais injurié M. Nodin; ce que les collègues présents, unanimes, ont démenti. Pourtant les pressions ont été nombreuses !
A tous ces juges qui ne savent pas qu'en 1998, les békés et leurs larbins ont occupé RFO toute une journée, que des salariés ont été bousculés, (j'en fais partie), sans que RFO ait porté plainte...
A tous ces juges qui ne savent pas que des journalistes ont été agressés dans le cadre de leur travail, sans que RFO ne porte plainte...
Que tous ces juges sachent qu'un collègue a tenté une agression sexuelle sur une stagiaire, sans que RFO ne porte plainte....
Que tous ces juges sachent qu'il a suffit que Jean-Philippe Pascal et la responsable administrative, Madame Mirella Nocandy, qui m'ont traitée avec mépris et désinvolture, (alors que depuis un mois je demande des explications sur le montant de mon salaire d'avril, 190 euros), pour que " trois fonctionnaires de la BAC soient arrivés dans les 10 minutes à RFO.
Alors que je directeur n'avait pas encore porté plainte pour dégradation de biens ( des dossiers balancés par terre, un plateau de verre, une cafetière renversée OUI), qu'il avait juste signalé son intention de le faire, les fonctionnaires de la BAC ont voulu me conduire de force au commissariat, comme une criminelle.
Un policier Noir et deux autres Blancs, alors que j'étais assise à discuter de l'incident avec des collègues, étaient bien décidé à arrêter immédiatement la criminelle. L'un des des deux fonctionnaires Blancs, sous les yeux ravis du Directeur, Jean-Philippe Pascal, m'a tiré violemment le bras et commencé à y mettre des menottes. J'ai encore les traces au poignet. Je l'ai signalé lors de mon audition au commissariat. Ils auraient pu appeler un médecin pour constater les traces, ils ne l'ont pas fait.
Ce sont les collègues présents qui sont intervenus pour dire que c'était vraiment exagéré, que je pouvais me rendre au commissariat, où Michel Gendre m'a conduite.
En 20 ans, une dépression, une tentative de suicide grave, le corps régulièrement rempli de larmes et mes enfants qui ont subi les absences de salaire injustifiées, avant remboursement. L'un d'eux est encore étudiant.
A tous mes juges, je dis que je suis après 20 ans de harcèlement moral, d'humiliations, de mauvais traitements, je suis en état de légitime défense..
Je n'accepterai plus de subir ! Alors préparez vos guillotines, préparez vos bûchers !
Vivre digne, libre, ou mourir !
Lisa David
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Pensez vous qu'il se trouvera un élu au pouvoir qui demandera au Procureur de la République pourquoi dans un pays où les agressions mortelles se multiplient, où la délinquance violente sévit, la BAC (Brigade Anti Criminalité) a eu à se déplacer à Martinique 1ère pour un petit incident entre un directeur irresponsable et une journaliste. Une cafetière renversée, un plateau de verre, quelques dossiers....
Un élu pour demander en quoi la journaliste présentait un danger pour qu'un policier lui tire le bras violemment pour lui passer des menottes ?
La police est-elle en sureffectif ?
Une question d'élus responsables de la sécurité des Martiniquais, victimes d'une délinquance violente en augmentation ?
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