Nous refusons d'être ministre, mais nous allons à la députation.
On ne veut pas un poste à responsabilité qui pourrait donner de belles orientations en faveur de la Martinique, pour accepter de juste proposer des lois ou des amendements qui n'apportent pas toujours grand chose à la Martinique.
Mener une politique globale dans un ministère des Outre-mer avec l'aval certes du 1er ministre est quand même mieux qu'aller siéger (quand on peut) pour voter un ensemble de lois qui ne concernent pas toujours spécifiquement la Martinique.
Entre Teddy Rinner, Lilian Thuram, Laura Flessel et tous les ministres Guadeloupéens potentiels ou passés nous sommes dans une suffisance caractérisée en Martinique.
Dans une posture de rébellion face à un État que l'on rejette mais dont on accepte son école, ses lois, son mode de vie, sa nationalité.....etc
Soit on prend une indépendance, soit on décide alors d'accepter notre histoire et notre citoyenneté française et de lutter pour une meilleure émancipation de la Martinique.
Ici on dit souvent:
Nèg jalou
Nèg méchan
Nèg kont nèg
Mais en même temps nou pa lé bétché, blanc, miniss etc etc etc
Donc on aime gueuler mais en même temps on ne veut rien !!
Du coup on stagne et la Martinique n'avance pas !!!
Regardons les problématiques d'un simple transport en site propre (TCSP).
Le seul gros chantier majeur des 5 dernières années est au point mort !!!
Alors bon.....si on veut rester dans une posture de défiance vis à vis d'un État qui organise finalement notre quotidien ...nous sommes ridicules.
Il est temps d'enlever ces foutus "chaines mentales" ...
Décidons notre avenir :
1-Indépendance
Ou
2-Acceptons notre statut actuel
On ne peut pas vouloir les deux, nou pa ka vansé !!!
Mick Let
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