Alors qu’en France, le nombre de suppression d’emplois a atteint en 2009 un total sans précédent, la situation est deux fois pire à La Réunion. 5.700 postes de travail ont été supprimés, dont 4.260 dans le BTP. Pôle Emploi explique cette aggravation par « l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets (…) tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM ».
« Après 2008, l’année 2009 confirme la rupture de la croissance de l’emploi salarié à La Réunion avec une perte de 5.700 salariés sur un an », soit -4,2%, indique Pôle emploi. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive après 15 années ininterrompues de hausse de l’emploi salarié. Principal secteur touché, le BTP avec une baisse de 21,6% en 2009, soit 4.260 emplois en moins (contre -2,4% en 2008 et une croissance de 75,4% entre 2002 et 2007). “L’achèvement de grands chantiers (route des tamarins), l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets ont engendré une forte baisse d’activité, tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM et au resserrement de l’accès au crédit”, peut-on lire dans le document fourni par Pôle emploi. Le secteur tertiaire est quant à lui relativement épargné puisqu’il connaît une baisse de 0,5% soit 520 salariés en moins. « Le recours aux entreprises de travail temporaire diminuant, les activités de services administratifs et de soutien enregistrent une baisse de 880 postes (–6,6%). Les autres activités de services perdent 7,3% de leurs effectifs, soit –580 postes. De même, le commerce-réparation d’automobiles et de motocycles diminue de 1,9%, soit une perte de 560 postes », ajoute l’organisme. Ce sont principalement le commerce automobile (due en partie à des restructurations et à la baisse des ventes de voiture) et les magasins de bricolage qui sont touchés par cette baisse. L’industrie présente une diminution de 5,5% du nombre de ses salariés (–900 postes) notamment dans les activités rattachées au BTP. Enfin, le secteur primaire perd également 1,1% en 2009, soit un peu moins de 30 postes.
Dans les Départements d’Outre-mer, l’emploi a progressé en Guyane (+ 1,2%) et en Guadeloupe (+0,3%). Il a diminué en Martinique (-4,8%) et à La Réunion (-4,2%).
Une catastrophe sans précédent depuis 65 ans en France
250.100 emplois détruits en 2009, c’est un record jamais observé depuis 1945 en France, indique un communiqué de Pôle emploi que nous reproduisons ci-après.
Après une année 2008 en léger recul (–0,5%), 2009 se caractérise par des pertes d’emploi en très forte accélération : les effectifs salariés chutent de 256.100 personnes entre fin décembre 2008 et fin décembre 2009, soit -1,5%. Ce résultat avoisine celui de l’année 1992 (–1,6%, soit –214.100 postes), année correspondant à la précédente récession enregistrée par l’économie française. Cette baisse de l’emploi ramène à 16.287.700 le nombre de salariés des secteurs concurrentiels au 31 décembre 2009.
Baisse du nombre d’établissements
Le nombre d’établissements ayant au moins un salarié cotisant au 31 décembre 2009 est en diminution de 0,5%, soit 7.620 unités en moins. À cette date, il s’établit à 1.603.000. Contrairement à l’an passé, la baisse concerne l’ensemble des tailles d’établissement. L’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus, qui représente 75,2% des salariés, connaît en 2009 une très forte diminution (–2,0%), concentrant ainsi 98,5% des pertes nettes d’emploi.
L’emploi salarié baisse dans les trois grands secteurs
En recul depuis 2001, l’emploi du secteur industriel perd 168.200 postes en 2009 (–5,2% en un an). Après onze années de hausse ininterrompue, le secteur de la construction enregistre en 2009 des pertes d’effectifs (–2,9%, soit –43.800 emplois). Le tertiaire affiche une diminution d’emploi de 0,4%, détruisant ainsi 44.200 postes en 2009, essentiellement dans le “ commerce, réparation d’automobiles et de motocycles” (–1,8%, soit –55.500 salariés). Quant au secteur de l’intérim, son emploi s’inscrit en très légère hausse (+1,5% en un an).
Moindre recul de l’emploi féminin
Pour la première fois depuis 1993, l’emploi féminin chute en 2009 (–0,7%, soit –51.400 postes), mais résiste mieux que l’emploi masculin (–2,2%, soit -204.700 postes). La part des femmes dans l’emploi salarié continue ainsi de progresser (+0,4 point), atteignant 44,5% fin décembre 2009. Depuis 1981, cette proportion a gagné 7,6 points.
L’arc méditerranée-atlantique au-dessus de la moyenne nationale
En 2009, hormis la Corse (+1,7%), seule région à enregistrer une hausse de ses effectifs, toutes les autres régions perdent des emplois salariés. Huit régions enregistrent des pertes limitées par rapport à la moyenne nationale (– 1,5%) : Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées (– 0,4% chacune), Aquitaine (–0,7%), Basse-Normandie (–1,1%), Limousin (– 1,2%), Bretagne et Île-de-France (–1,4% chacune). À l’opposé, les huit régions les plus touchées sont la Picardie (–3,8%), la Haute-Normandie (–3,0%), la Lorraine (–2,6%), le Centre (–2,3%), l’Alsace (–2,2%), Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne et la Bourgogne (–2,1% chacune).
« Après 2008, l’année 2009 confirme la rupture de la croissance de l’emploi salarié à La Réunion avec une perte de 5.700 salariés sur un an », soit -4,2%, indique Pôle emploi. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive après 15 années ininterrompues de hausse de l’emploi salarié. Principal secteur touché, le BTP avec une baisse de 21,6% en 2009, soit 4.260 emplois en moins (contre -2,4% en 2008 et une croissance de 75,4% entre 2002 et 2007). “L’achèvement de grands chantiers (route des tamarins), l’abandon du projet Tram-train et le report de nombreux projets ont engendré une forte baisse d’activité, tout comme le ralentissement des constructions de logements à la suite des incertitudes autour de la LODEOM et au resserrement de l’accès au crédit”, peut-on lire dans le document fourni par Pôle emploi. Le secteur tertiaire est quant à lui relativement épargné puisqu’il connaît une baisse de 0,5% soit 520 salariés en moins. « Le recours aux entreprises de travail temporaire diminuant, les activités de services administratifs et de soutien enregistrent une baisse de 880 postes (–6,6%). Les autres activités de services perdent 7,3% de leurs effectifs, soit –580 postes. De même, le commerce-réparation d’automobiles et de motocycles diminue de 1,9%, soit une perte de 560 postes », ajoute l’organisme. Ce sont principalement le commerce automobile (due en partie à des restructurations et à la baisse des ventes de voiture) et les magasins de bricolage qui sont touchés par cette baisse. L’industrie présente une diminution de 5,5% du nombre de ses salariés (–900 postes) notamment dans les activités rattachées au BTP. Enfin, le secteur primaire perd également 1,1% en 2009, soit un peu moins de 30 postes.
Dans les Départements d’Outre-mer, l’emploi a progressé en Guyane (+ 1,2%) et en Guadeloupe (+0,3%). Il a diminué en Martinique (-4,8%) et à La Réunion (-4,2%).
Une catastrophe sans précédent depuis 65 ans en France
250.100 emplois détruits en 2009, c’est un record jamais observé depuis 1945 en France, indique un communiqué de Pôle emploi que nous reproduisons ci-après.
Après une année 2008 en léger recul (–0,5%), 2009 se caractérise par des pertes d’emploi en très forte accélération : les effectifs salariés chutent de 256.100 personnes entre fin décembre 2008 et fin décembre 2009, soit -1,5%. Ce résultat avoisine celui de l’année 1992 (–1,6%, soit –214.100 postes), année correspondant à la précédente récession enregistrée par l’économie française. Cette baisse de l’emploi ramène à 16.287.700 le nombre de salariés des secteurs concurrentiels au 31 décembre 2009.
Baisse du nombre d’établissements
Le nombre d’établissements ayant au moins un salarié cotisant au 31 décembre 2009 est en diminution de 0,5%, soit 7.620 unités en moins. À cette date, il s’établit à 1.603.000. Contrairement à l’an passé, la baisse concerne l’ensemble des tailles d’établissement. L’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus, qui représente 75,2% des salariés, connaît en 2009 une très forte diminution (–2,0%), concentrant ainsi 98,5% des pertes nettes d’emploi.
L’emploi salarié baisse dans les trois grands secteurs
En recul depuis 2001, l’emploi du secteur industriel perd 168.200 postes en 2009 (–5,2% en un an). Après onze années de hausse ininterrompue, le secteur de la construction enregistre en 2009 des pertes d’effectifs (–2,9%, soit –43.800 emplois). Le tertiaire affiche une diminution d’emploi de 0,4%, détruisant ainsi 44.200 postes en 2009, essentiellement dans le “ commerce, réparation d’automobiles et de motocycles” (–1,8%, soit –55.500 salariés). Quant au secteur de l’intérim, son emploi s’inscrit en très légère hausse (+1,5% en un an).
Moindre recul de l’emploi féminin
Pour la première fois depuis 1993, l’emploi féminin chute en 2009 (–0,7%, soit –51.400 postes), mais résiste mieux que l’emploi masculin (–2,2%, soit -204.700 postes). La part des femmes dans l’emploi salarié continue ainsi de progresser (+0,4 point), atteignant 44,5% fin décembre 2009. Depuis 1981, cette proportion a gagné 7,6 points.
L’arc méditerranée-atlantique au-dessus de la moyenne nationale
En 2009, hormis la Corse (+1,7%), seule région à enregistrer une hausse de ses effectifs, toutes les autres régions perdent des emplois salariés. Huit régions enregistrent des pertes limitées par rapport à la moyenne nationale (– 1,5%) : Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées (– 0,4% chacune), Aquitaine (–0,7%), Basse-Normandie (–1,1%), Limousin (– 1,2%), Bretagne et Île-de-France (–1,4% chacune). À l’opposé, les huit régions les plus touchées sont la Picardie (–3,8%), la Haute-Normandie (–3,0%), la Lorraine (–2,6%), le Centre (–2,3%), l’Alsace (–2,2%), Poitou-Charentes, Champagne-Ardenne et la Bourgogne (–2,1% chacune).
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