En mars 2011, quand, à la suite de l’imposture électorale par laquelle les comploteurs ont volé la victoire du candidat de La majorité présidentielle au scrutin du 28 octobre 2010, la France et ses alliés, refusant le recomptage de voix, décident de mettre en Mieux, les juges de la Haye ont estimé, à la suite de ces tristes évènements, qu’il y a “une base raisonnable de croire que les forces pro-Ouattara ont mené des attaques contre la population civile, notamment dans l’ouest du pays en mars 2011″.
Hélas, les ex-rebelles qui ont «pris les armes pour Ouattara» sous la conduite de Guillaume Soro ne s’arrêtent pas là. Les mêmes Frci se manifestent, quelques mois après, dans le département de Taï à 650 Km d’Abidjan, à l’extrême Ouest du pays. Le village de Ziriglo, situé à 40 km de Taï, sur la route menant à Tabou (sud-ouest), est victime d’une attaque meurtrière le vendredi 16 septembre 2011, à 1h du matin. Des hommes armés y font irruption. Le lourd bilan se chiffre à 15 morts. Des agriculteurs de la filière café cacao sont surpris dans leur sommeil et trucidés par des ex-rebelles à la recherche de «mercenaires et miliciens pro Gbagbo».
Un mois avant, à Ponan, village situé dans la commune de Taï, une attaque similaire des ex-rebelles faisait une dizaine de morts. récemment, c’est la ville de Vavoua qui a été le théâtre d’atrocités commis par les ex-rebelles. 6 personnes y ont été sommairement exécutées, de façon gratuite, par les Frci qui n’hésitent pas à ouvrir le feu sur quiconque ose les contrarier. La preuve les Dozos ont froidement tué une fille de 9 ans, Mlle Tahé Todanh, à Béhoué-Zagna, dans le département de Bangolo. Cette violence a été commise dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 février 2012, depuis les plantations occupées par les Dozos à Tiémesson (Diourouzon), dans le département de Duékoué.
Autant d’horreurs, entre autres crimes isolés ou passés inaperçus, qui portent la signature par laquelle les ex-rebelles ont défiguré l’Ouest montagneux et l’ont transformé en un gigantesque bourbier où la tension est toujours palpable. notamment à Bangolo. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que Ouattara a décidé d’annuler, l’on s’en souvient, le voyage qu’il avait projeté dans le Moyen Cavally, en septembre 2010.
Les experts de la Cpi qui sont actuellement à pied d’oeuvre dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, auraient, selon nos sources, découverts il y a quelques jours, d’autres fosses communes qui témoigneraient de l’atrocité des actes des forces ex-rebelles à Duékoué en mars 2012. Et ces experts se préparent probablement à se pencher sur la totalité des charniers et des crimes des ex-rebelles dans tout l’Ouest montagneux, avant de ce rendre au Centre (Bouaké) et au nord (Korhogo) pour enquêter sur les massacres collectifs de femmes, de gendarmes et de civils depuis 2002. Dans le but de présenter des «conclusion solides», comme les juges le demandent. La vérité, cachée pendant 10 ans par les comploteurs, est aujourd’hui sous les yeux des enquêteurs de la Cpi.
Source : Le Temps
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