Tout moun-an an bel bonjou !
Pa ni lésans
mé ni konsyans !
Chers
camarades et amis,
Mesdames et Messieurs,
Martiniquaises,
Martiniquais,
Je veux
d’abord vous remercier tous d’être ici, à Moutte, aujourd’hui, avec nous.
Merci du
fond du cœur.
Merci pour
la force que vous nous transmettez.
Merci d’être
venus de tous les quartiers de Fort-de-France. Je vois des amis de
Dillon, Sainte-Thérèse, Canal Alaric, Volga-plage,
Calvaire, Trénelle, Châteauboeuf, Balata, Redoute, Moutte, Godissard,
Texaco , Pointe de la Vierge , Renéville, Clairière, Cluny, Tivoli,
Citron, Bois Boyer, La Ferme, De Briand, Coridon, Didier, Bas-Maternité,
Fonds D’Or, Ravine Vilaine, Post-Colon, La Médaille...Bref ! Des quatre
coins de notre circonscription.
Merci aussi
aux amis venus de toute la Martinique, en témoignage de solidarité et en signe
de partage d’une même espérance. Ils ont bien compris que le combat que nous
engageons est un combat pour toute la Martinique et pour tous les Martiniquais.
C’est un combat national pour notre avenir commun.
La
remarquable équipe qui anime la campagne à Fort-de-France a tout mis en œuvre
pour vous recevoir dans les meilleures conditions. Elle a tenu le pari de ce
rassemblement. Je veux la remercier et la féliciter.
Permettez-moi
aussi de saluer chaleureusement celles et ceux qui m’ont précédé à cette
tribune :
-
Ma suppléante, Maryline LESDEMA dont chacun connaît l’engagement pour la
jeunesse et pour la Martinique,
-
Alexandre POTIRON et le docteur Félix DUTON, symbole que
notre cause a non seulement des racines profondes mais aussi de jeunes branches
qui, déjà, scrutent l’avenir et se préparent aux luttes que notre peuple devra
mener.
-
Georges ERICHOT, du Parti Communiste Martiniquais, ce parti qui,
dans les années balbutiantes de la conscience martiniquaise, a su donner une
direction aux espérances de notre peuple et de la classe ouvrière.
-
Marie-Hélène LEOTIN, du CNCP. Le CNCP qui, comme chacun le sait,
est une partie de mon parcours et de mon héritage à laquelle je reste très
attaché.
- Claude CAYOL
qui a rappelé qu’au-delà de nos différences, nous devons toujours privilégier
les intérêts de notre pays.
-
Marcellin NADEAU, du MODEMAS, lui-même engagé dans la
circonscription
du Nord et qui a notre soutien fraternel. Nous serons avec lui le 15 avril au Prêcheur.
du Nord et qui a notre soutien fraternel. Nous serons avec lui le 15 avril au Prêcheur.
-
Au même titre que Marcellin, dans le même élan de fraternité, d’affection et de
respect mutuel, Jean-Philippe NILOR, du MIM, qui portera nos
couleurs dans la circonscription du Sud.
- Clément
CHARPENTIER-TITY, du PALIMA. Je ne sais plus comment le présenter,
tellement il est complice des ces longues années de lutte.
A Alfred
MARIE-JEANNE et à Claude LISE, je veux dire ceci : Si vous
n’aviez pas été là, si vous n’aviez pas fait cause commune pour la Martinique,
si vous n’aviez pas sacrifié le confort des postes pour permettre à notre pays
de faire un pas, où serions-nous aujourd’hui ?
Certains,
ceux-là mêmes qui ont tout mis en œuvre –même l’inavouable- pour tenter de
freiner la marche de notre histoire, sont déjà –misère de l’indécence
politique !-assis à la table des convives, la fourchette haute et
l’appétit féroce, prêts à en expulser tous ceux qui ne leur signeraient pas un
acte de soumission.
Le peuple
martiniquais, le moment venu, saura les sommer de bien vouloir quitter la
table…qu’ils n’ont pas aidé à dresser
Vous avez
donc écrit une page de notre histoire. Une page noble. Mais qui vous a dit que
vous n’aviez plus rien à faire ? Qui vous a dit que la tâche était
achevée ? La vérité est que la Martinique a besoin de vous et que votre
responsabilité est d’écrire encore bien des pages du combat martiniquais. Car
notre histoire continue. Elle se poursuit avec vous, avec nous tous, jusqu’à la
pleine émancipation de notre peuple. Et le temps n’a pas le pouvoir de rider
la jeunesse de la conscience et de l’espérance.
la jeunesse de la conscience et de l’espérance.
Vendredi 30
mars, ce vendredi, au Robert, nous serons tous à tes côtés, Chaben…
Je remercie
enfin les organes de presse et les journalistes qui ont répondu à notre invitation ;
je vous demande de faire de votre mieux pour leur faciliter la tâche.
Mesdames et
Messieurs,
Chers amis,
La campagne
des législatives que nous entamons, en ce mois de mars, se veut une étape sur
la longue route des batailles qui nous attendent. Je pense singulièrement à la
mise en place de la Collectivité unique en 2014.
Je me dois
de vous dire que les résultats de ces législatives des 9 et 16 juin prochains
détermineront de manière substantielle, l’issue du choc de 2014. C’est la raison
pour laquelle nous devons, partout, dans le Nord avec Marcellin NADEAU, dans le
Sud avec Jean-Philippe NILOR, dans le Centre-Atlantique avec Alfred
MARIE-JEANNE et à Fort-de-France avec Francis CAROLE, y jeter toutes nos
forces, toute notre énergie, toute notre passion pour gagner.
Nous devons
être mobilisés et au combat comme jamais nous ne l’avons été, car, jamais sans
doute, les enjeux n’ont été aussi importants pour notre futur commun.
A ce
propos, force est de constater que les français ont inventé une bien curieuse
conception de la démocratie : La démocratie de la prime de 20% .
Aussi, une
liste qui sortirait en tête du scrutin, avec moins de 50% des suffrages
exprimés et une seule voix d’avance sur la liste suivante, obtiendrait,
d’emblée 20% des sièges, soit 11 sièges. Et, obscure miracle de la démocratie
de la prime, une équipe minoritaire dans le pays serait, du seul fait de la
prime de 20%, majoritaire en sièges et mettrait
la main sur tout le pays !
Et c’est
d’ailleurs le cas aujourd’hui où une coalition qui n’a pas le soutien
majoritaire du pays maîtrise tous les rouages de la Région et s’autorise
toutes les arrogances et toutes les extravagances. Qu’il y ait une prime de 5%,
soit ! Mais une prime de 20%, ce n’est plus de la démocratie mais de la primocratie.
Si vous nous
accordez votre confiance les 9 et 16 juin, nous nous battrons pour que cette
disposition de la loi de juillet 2011 soit revue au profit d’un dispositif plus
conforme au respect du suffrage populaire.
Chers amis,
Plus tard,
au cours de la campagne, nous aurons l’occasion de présenter notre programme.
Mais nous voulons, dans ce rassemblement où vous êtes venus si nombreux, vous
exposer nos grandes orientations, le sens de notre candidature, la vision qui
nous porte.
Notre
démarche consistera en effet, à accompagner les foyalais et les Martiniquais et
à les aider à mieux résister dans un contexte que nous savons difficile. Elle
consistera aussi à anticiper et à mieux préparer l’avenir.
Dans notre
conception, le rôle du député ne se réduit pas à aller, de loin en loin, à
l’Assemblée Nationale pour voter les lois et le « budget de la
nation » ou encore contrôler l’action du gouvernement. Le député
doit aussi assumer une fonction d’interface entre les citoyens qu’il représente
et le gouvernement français en place, quel qu’il soit. Dans la configuration
institutionnelle actuelle, il est le porte-parole et le défenseur de la
Martinique.
Or,
qui ne mesure pas, aujourd’hui, la gravité de la situation sociale dans notre pays ?
Qui n’a pas conscience de la dégradation accélérée des conditions et du niveau de vie de la population ?
Jugeons-en :
Ø
Le nombre de
ménages surendettés a fait un bond d’environ 8% entre 2010 et 2011.
Ø
Dans une
communication datant d’octobre 2011, le Pôle Emploi reconnaissait que, fin
2011, le nombre de demandeurs d’emplois avait atteint son plus haut niveau depuis
10 ans (autour de 25%) !
Ce sont les
jeunes de moins de 25 ans (plus de 60%), les femmes et les séniors qui sont les
plus touchés. Quant au chômage de longue durée, il ne cesse d’augmenter.
Le chaudron
boue. Il en est des éruptions sociales comme il en est des éruptions
volcaniques. On sent que ça gronde. On sait que ça finira par exploser, mais on
ne sait ni le jour ni l’heure de l’explosion.
Au-delà de
cette situation dégradée pour les personnes, c’est tout le service public qui se
trouve en difficulté du fait, principalement, du désengagement de l’Etat :
Ø
L’école
publique est une des victimes de cette politique, avec de nombreuses
suppressions de postes et des fermetures d’établissements.
Ø
La situation
au CHU Pierre Zobda Quitman, et d’une manière générale dans les hôpitaux, ne
permet plus de garantir la sécurité des usagers.
Et l’on aura bien compris que ce n’est pas un ravalement
de façade qui répondra aux urgences de l’heure. L’hôpital a surtout besoin
d’une opération à cœur ouvert, pas d’un lifting. Quand le malade ira mieux,
quand il aura retrouvé force et vigueur, et si nous en avons les moyens, nous
verrons bien pour la coquetterie du lifting. Mais nous ne devons pas nous
tromper de priorité !
Je ne veux affoler personne, mais je veux que nous
soyons conscients que le climat général risque encore de se dégrader. Tout au
long de mon action politique, j’ai toujours considéré comme un devoir de vous
dire la vérité, même quand celle-ci pouvait soulever une inquiétude légitime.
Mais un peuple averti en vaut deux.
En effet, la crise de la zone euro a entraîné, en
France, le vote par le gouvernement Fillon, de deux plans d’austérité
successifs, en août et en septembre 2011. Ces plans d’austérité ont eu des
incidences directes sur la Martinique.
Pire ! Nul ne doute plus d’un troisième plan
d’austérité après les élections présidentielles…Cela quelque soit le
vainqueur ! Ma réflexion vise, bien entendu, ceux qui sont présentés comme
les deux « principaux » candidats.
Nous assistons, au prétexte d’une lutte contre le
déficit budgétaire, au triomphe du modèle néolibéral, dans l’Union Européenne
et dans les économies capitalistes à l’échelle mondiale. Ce modèle donne la
primauté à la dictature des marchés qui génère, d’un côté, « les revenus
indécents », de l’autre, l’augmentation du chômage de masse,
l’accroissement des inégalités et de la misère.
Ce sont donc les plus pauvres et les classes moyennes
qui paient les dérives de l’oligarchie financière, hors tout contrôle. Les
« réformes structurelles sur le marché du travail » que les
oligarques ont commencé à instaurer conduisent en réalité à la politique des
bas salaires et de l’exclusion.
Au total, la conjonction de l’agonie du modèle
économique en place, du désengagement de l’Etat et des politiques d’austérité
accentuera la dégradation des services publics et du tissu social.
Il se trouve pourtant, dans ce contexte de récession
qui frappe les jeunes, les femmes, les travailleurs, les retraités, les
classes moyennes, il se trouve des responsables politiques pour vouloir louer
deux étages d’une tour à raison de 828 000 euros par an.
Il se trouve pourtant, dans ce contexte de désastre,
des responsables politiques de la Région pour déclarer : « Nous
sommes dans la bonne direction ». Il faut vraiment oser !
Chers amis,
Il y a donc bien une urgence sociale qui ne saurait
s’accommoder de l’inconscience que certains nous donnent en spectacle.
C’est pourquoi nous considérons comme des
priorités :
Ø
La défense
de la qualité des services publics (écoles, santé…),
Ø
Le contrôle
des prix des produits de premières nécessités,
Ø
L’amélioration
du pouvoir d’achat des plus mal rémunérés,
Ø
Le
traitement du chômage massif des jeunes.
A l’urgence
sociale s’ajoute une urgence sanitaire qui porte sur l’emploi des
pesticides dans l’agriculture. Nous voulons parler précisément des conséquences
de l’utilisation
du chloredécone sur la santé des Martiniquais et de l’utilisation du Banole, un produit cancérigène, dans l’épandage aérien.
du chloredécone sur la santé des Martiniquais et de l’utilisation du Banole, un produit cancérigène, dans l’épandage aérien.
Bien
entendu, dans le même ordre d’idées, mais dans un autre domaine, il conviendra
d’accélérer les mesures visant à consolider les écoles et autres bâtiments publics
contre les risques sismiques.
Camarades et
amis,
Il
faut résister, certes…. Mais il faut aussi, et surtout, anticiper et préparer
l’avenir.
Nous vivons
dans un monde en plein bouleversement. Les rapports de forces politiques et
économiques ont profondément changé durant les dernières décennies, et la
mutation se poursuit. Contrairement à ce que pourraient être tenté de croire
certains de nos compatriotes, nous ne vivons pas dans un coin du cosmos
épargné par les soubresauts du monde.
Nous sommes
dans les soubresauts du monde et notre vision du futur doit se nourrir autant
de ce que nous sommes, par notre histoire et notre géographie, que de ce qu’est
notre planète et de ce qu’elle deviendra demain.
De ce point
de vue, et comme mesure des changements en cours, il n’est pas sans intérêt de
noter que ce sont les nations, naguère qualifiées avec mépris de « pays
sous-développés », puis, avec paternalisme, de « pays en voie de
développement » (comme la Chine, l’Inde ou encore le Brésil) qui sont aujourd’hui
sollicitées pour sauver l’Europe de la déroute financière.
Ainsi,
l’importance de l’Europe devient relative dans cette émergence de nouveaux
centres d’impulsion de notre planète. La France, même si elle peut encore se
gargariser de petits « exploits » guerriers douteux, par exemple en
Lybie, a bien du mal à tenir son « rang ».
Le
désengagement de l’Etat français par rapport à ses collectivités ne constitue
qu’un des symptômes du phénomène plus profond de la récession et de la
diminution de son poids économique dans le monde.
D’autre
part, nous sommes entrés dans une phase de décomposition du système
départemental colonial.
Ce phénomène n’est pas propre à la Martinique. Il caractérise aussi la situation
en Guadeloupe, en Guyane… et à la Réunion que nos adversaires politiques présentaient comme l’Eldorado d’un développement réussi … Jusqu’au jour où le Chaudron a rappelé l’angoissante situation coloniale là-bas aussi.
Nous avons
connu en Martinique, pendant quelques décennies, une « croissance »
sans développement, une « croissance » pauvre fondée sur l’import –
export, les transferts publics et les spéculations, la dernière en date étant
la spéculation immobilière.
L’une des
caractéristiques fondamentales de ce mode de développement, c’est l’exclusion
de la jeunesse martiniquaise. Mais ce sont aussi, et on l’oublie trop souvent,
les inégalités.
Dans une
récente contribution, notre ami Michel BRANCHI, économiste et membre du Parti
Communiste Martiniquais, nous rappelait qu’en Martinique, « les pauvres
auraient un revenu annuel de 3 058, 00 euros » et « les
riches un revenu annuel de 61 169 euros », soit un rapport de 1 à
20.
Les
politiques économiques développées durant ces trois dernières décennies (zones
franches, défiscalisation et autres) n’ont fait qu’accentuer ces inégalités.
Par
ailleurs, si le pouvoir d’achat des plus pauvres et des classes moyennes n’a
cessé de fondre, les profits des banques dans notre pays n’ont cessé
d’augmenter. Ainsi, le chiffre d’affaire des banques a progressé de 6,6 % en
2010 et « le taux de marge nette qui mesure la rentabilité », je
cite encore Michel BRANCHI, « est passé de 14,3 % en 2009 à 21,3
% en 2010 ».
C’est cela
la prédation économique.
Nous
devons changer ce modèle et initier la mutation économique et
sociétale qui s’impose. Cela nous devons le faire nous-mêmes, pour nous-mêmes.
sociétale qui s’impose. Cela nous devons le faire nous-mêmes, pour nous-mêmes.
Notre
sécurité est dans notre développement.
Nous n’y
arriverons pas par des mesures technocratiques ou des plans de relance qui
n’ont pour simple fonction que de relancer leurs auteurs. Et encore !
Nous ne
relèverons pas plus ce défi en nous répandant en promesses fallacieuses et
indécentes de création de « 5 000 emplois en deux ans ».
C’est un
déshonneur de gagner une élection en trompant le peuple !
Notre
mission est claire :
ü
Réduire la
dépendance économique,
ü
Progresser
vers la souveraineté alimentaire,
ü
Réduire les
inégalités,
ü
Préserver
notre foncier,
ü
Mieux
protéger et valoriser notre biodiversité,
ü
Faire de
notre langue et de notre culture les instruments de notre développement,
ü
Développer
la recherche comme clé de la mutation économique,
ü
Mieux nous
intégrer aux pôles de développement de notre région.
Notre
mission est de contribuer à construire une société créatrice de richesses, plus
juste et donnant toute leur place aux jeunes, aux femmes, aux plus anciens, à
tous ceux qui font que nous sommes un peuple. Ce sont ces orientations globales
que nous devrons défendre à l’Assemblée Nationale, car, je le répète, il n’y a
aucune sécurité dans l’immobilisme.
Chers
Camarades et amis,
Mesdames et
Messieurs,
Martiniquaises,
Martiniquais,
C’est
à une véritable insurrection des consciences que nous appelons pour réussir
cette mutation dont dépend notre futur.
Nous avons
appelé à une insurrection des consciences car nous savons que si quatre députés
patriotes constituent un atout essentiel pour défendre notre peuple et préparer
l’avenir, nous avons aussi besoin des mains magiciennes de notre peuple, nous
avons besoin de son souffle, nous avons besoin de sa force, car seules ces
mains-là, ce souffle-là, cette force-là portent notre avenir.
C’est
pourquoi nous devons redonner sens à l’action politique pour redonner
confiance et espérance à ces jeunes, à ces femmes, à ces milliers de Martiniquais
qui ont perdu toute confiance en l’avenir, qui ont cessé de croire en leur
pays…. Et parfois en eux-mêmes…
Et puis…. Et
puis comment le leur reprocher, finalement ?
Comment
est-il encore possible de croire en quelque chose quand semblent triompher
l’idéologie du yich méchan, les bras d’honneur à l’adversaire, les mensonges,
le zannzolaj institué en prouesse éthique ?
Que doivent
bien penser nos compatriotes quand ils entendent une responsable politique
déclarer un jour « je voterai SARKOZY » et le jour suivant
« Me voici convertie en Hollandiste ! » ?
Je pense à
ces martiniquais- là. Je partage leur dégoût d’une certaine classe politique.
Mais je leur dis : « Laissons les zannzoleurs zannzoler ;
pensons à bâtir notre futur ». Et je leur dis : « Nous
avons besoin d’être ensemble, dans la confiance retrouvée, dans le respect de
la parole donnée, pour réussir notre Martinique ».
La bataille
est donc lancée.
C’est une
bataille nationale.
C’est une
bataille pour aujourd’hui et pour demain.
C’est une
bataille pour la Martinique
Linité sé
fos-nous !
Etes-vous
prêts ?
Etes-vous
prêts à aller dans chaque quartier, dans chaque rue, dans chaque immeuble, dans
chaque foyer pour convaincre et rassembler les Martiniquais ?
Etes-vous
prêts, partout, avec Marcellin NADEAU dans le Nord, avec Jean-Phlippe NILOR
dans le Sud, avec Alfred MARIE-JEANNE dans le Centre-Atlantique, avec Francis
CAROLE à Fort-de-France, êtes-vous prêts à engager toutes vos forces pour
gagner cette bataille ?
Alors, nous
aurons la victoire !
Car c’est au
prix de l’engagement, de la conviction et de l’unité que se construisent
les grandes victoires.
les grandes victoires.
La
bataille à Fort-de-France sera rude.
Mais nous
sommes prêts et, au final, nous l’emporterons.
Nous n’avons
aucune haine, aucun mépris de l’adversaire, mais nous serons sans faiblesse et
notre détermination est sans faille.
Certes, nous
faisons la différence entre les différents types d’élections mais nous ne
saurions passer sous silence la permanence des errements de gestion de
l’adversaire, car la politique pour nous n’est pas du juridisme étroit et taire
des vérités qui concernent la vie du peuple c’est lui mentir.
Je voudrais
à cet effet souligner deux informations contenues dans le rapport de la Chambre
Régionale des Comptes à propos de la gestion de la ville de Fort-de-France,
rapport datant seulement de décembre 2011 et analysant les comptes de la
capitale entre 2004 et 20010. Nous le faisons d’autant plus sereinement que
l’adversaire ne se gêne nullement pour distiller des contre-vérités.
Sur
l’endettement de la ville, la Chambre Régionale des Comptes mentionne :
« Sur
la période allant de l’exercice 2004 à l’année 2010, la dette de la ville
enregistre une très forte augmentation ».
Les
successeurs de Césaire ont toujours prétendu qu’ils n’avaient fait qu’hériter
de cette situation. La Chambre Régionale des Comptes rétablit la vérité en
montrant que s’il y avait un trou, ils en ont fait un gouffre.
Sur la
situation des employés de la ville, la Chambre Régionale des Comptes révèle :
« La
tendance des absences pour maladie et accidents du travail apparaît
préoccupante .Les seules journées d’absences pour accident du travail passent
de 8789 jours en 2003 à 12460 en 2009, soit une augmentation de 42%, alors que,
d’une manière générale, ce type de risques connaît plutôt une diminution.
La pression,
les intimidations, les manipulations de l’adversaire ne manqueront pas.
Mais nous
sommes plus forts que les pressions, plus forts que les intimidations, plus forts
que les manipulations.
Une
espérance nouvelle est en train de naître, une force immense s’est levée. Elle
ne s’arrêtera pas au soir du 16 juin, elle ne s’arrêtera pas en 2014. Elle
poursuivra sa route au-delà de ces échéances, car cette force nous conduit au
rendez-vous avec nous-mêmes. C’est la force pour le redressement de notre
peuple et de notre nation.
Merci à
Tous.
Mèsi an chay
LINITE
SE FOS NOU !
Francis CAROLE
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