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jeudi 1 septembre 2011

SOS CASAMANCE


Depuis quelques semaines nous assistons à une recrudescence de la violence en Casamance. Devant cette situation inadmissible, préoccupante et inquiétante, il n’y a essentiellement que les populations civiles, exaspérées, qui paient le prix fort de cette insécurité grandissante.
L'association SOS CASAMANCE condamne l'usage de la violence comme moyen d'expression d'une opinion quel qu’elle soit.
Nous demandons à l'Etat du Sénégal de prendre immédiatement toutes les mesures idoines pour relancer le processus de négociation avec le MFDC en y associant toutes les organisations de la société civile œuvrant pour la Paix en Casamance.  Nous sommes convaincus que cette situation de violence constatée depuis quelques jours n'est rien d'autre qu’une conséquence directe de l'absence de dialogue et de perspective en direction de la paix.
C'est pourquoi nous invitons l'Etat du Sénégal à prendre langue le plus rapidement Possible avec ceux qui incarnent la Casamance en guerre. La Paix en Casamance doit être une préoccupation constante pour l’Etat Sénégalais.
Cette guerre en Casamance n’a que trop duré et la nation sénégalaise a consenti beaucoup de sacrifice humain, matériel et financier. Il est temps que nous arrivions enfin à la solution définitive de ce conflit, dans l'intérêt supérieur de la nation toute entière.
L'association SOS CASAMANCE, invite ainsi toutes les Sénégalaises et Sénégalais  à œuvrer sans cesse pour une paix sociale juste et rapide en Casamance seule garant du développement et de l’avenir de notre cher pays.

Fait à paris le 28 Aout 2011

                                                                                                     Le  Bureau



M. SYLLA Amadou
Président SOS CASAMANCE
Tél. 0671857423

www.soscasamance.org

lundi 20 juin 2011

Mamadou Nkrumah: “Laurent GBAGBO a été combattu pour avoir voulu préserver les intérêts du peuple ivoirien” 2/2

Mamadou Nkrumah Abou SANE est le Secrétaire Général et représentant à l’extérieur du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance.
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Mamadou Sané
Depuis la France où il vit en résidence surveillée depuis plus de 10 ans, il continue le combat pour l’indépendance de la Casamance.
Mamadou Nkrumah Abou SANE aborde dans cette interview qu’il a bien voulu nous accorder la question ivoirienne, non sans exhorter les peuples africains à lutter pour sortir du supplice du Tantale de la mafia françafricaine.

Interview – Suite

Pensez-vous qu’un pays peut se développer pendant que sa structure économique et politique reste asservie à un système dont lui-même ne contrôle pas les données ?
Un pays ne peut se développer sans être libre, car se développer signifie que vous pensez par vous-mêmes la société dans laquelle vous vivez et que les hommes et les femmes qui la composent peuvent décider librement de la façon dont leur société peut se bâtir et se moderniser à partir de leur propre valeur et de leur génie créateur.
Le franc CFA et ses mécanismes ne sont-ils pas les leviers du pillage des économies africaines ?
Il se pose toujours la question de l’indépendance et de tous liens avec l’ancienne puissance coloniale. Parce que les bases militaires étrangères ne doivent pas exister sur le territoire d’un pays dit indépendant. Et la monnaie est assurément la clé de voute et le fondement de l’indépendance d’un pays. Tant que les Etats Africains seront pieds et mains liés dans la zone CFA, leurs économies feront toujours l’objet de pillage systématique de part de la France. La conquête de nos indépendances politiques passe nécessairement par celle de notre souveraineté monétaire. A mon avis, les pays africains doivent s’affranchir de la tutelle française en sortant du CFA pour penser réellement leur développement et son avenir.
Il se produit actuellement dans le monde, des mouvements dits « printemps arabe ». Quelle signification donnez-vous à ces révoltes? Visent-elles à effectivement combler le vide de démocratie?
Ces révolutions ont pour moi une signification majeure et importante. Car aucun peuple ne doit accepter de vivre dans une société moderne régie par des mécanismes moyenâgeux. Mais, comme l’histoire l’a toujours démontré, à un moment donné, le vase déborde. Elles montrent à suffisance la profondeur de l’indignation suscitée par l’injustice sociale. Il faut donc donner une chance à ces révolutions en soutenant la démocratisation de façon réelle et efficace. Les Africains doivent en tirer des enseignements et comprendre que la liberté ne s’octroie jamais, il faut l’arracher.
Le président Wade a été le premier chef d’Etat à effectuer une visite à Benghazi, auprès des rebelles Libyens. Quelle en est votre appréciation ?
C’est une énorme bévue. Et il fallut, bien sûr, que ce soit un africain comme d’habitude. Mais il faut souligner que Wade est valet de la françafrique qui n’est qu’obnubilé par son intérêt personnel et non par celui de son peuple et, encore moins, celui de l’Union Africaine auquel son pays appartient. Abdoulaye Wade montre par-là à quel point il a toujours travaillé contre les peuples africains. Sinon comment un homme qui tient à peine débout et qui veut briguer un autre mandat, peut-il dire ce qu’il a dit à propos de Kadhafi. Et pourtant, on se souvient qu’en décembre dernier, lors d’une visite du « Guide » à Dakar, il qualifiait encore Kadhafi de « compagnon de lutte pour l’édification des États-Unis d’Afrique ». En tout cas, cette visite de Wade n’est ni plus ni moins qu’une honte pour le monde noir. C’est une insulte à la raison. Une insulte à l’intelligence. Une insulte à l’Afrique. Une insulte à l’Union africaine.
La prochaine élection présidentielle au Sénégal aura lieu en 2012. Quelles sont les chances de l’opposition sénégalaise face à Abdoulaye Wade ?
Les chances de l’opposition sénégalaises aux élections de février 2012 réside dans la coalition que cette même opposition pourrait mettre sur pied pour affronter leur unique adversaire qu’est Abdoulaye Wade.
Wade affirme pourtant qu’il n’a pas d’adversaires dans l’opposition sénégalaise. Qu’en dites-vous ?
Abdoulaye Wade est trop égocentrique pour affronter la réalité de son pays. C’est pourquoi, il continu à se saouler de la certitude d’une victoire au premier tour lui est possible. Les temps ont changé, les sénégalais aussi même si Wade ne l’a pas encore compris….
Où en est le MFDC dans sa lutte pour l’indépendance de la Casamance ?
Le MFDC se porte très bien dans sa lutte pour l’indépendance de la Casamance. Et cela se fera, puisque c’est la volonté du peuple Casamançais qui s’exprime à travers cette lutte. Après la disparition de l’abbé Diamacoune Senghor, le leader charismatique du Mfdc, le gouvernement sénégalais a pensé que notre lutte resterait au stade de l’idéal. Au contraire, la disparition ne notre leader n’a en rien altéré la lutte du Mfdc pour la libération de tous nos combattants injustement emprisonnés par le pouvoir de Dakar. Mieux, elle a dopé la détermination à libérer la Casamance par tous les moyens. C’est cela notre seule et unique objectif. Et nous l’atteindrons, car la lutte continue.

Source: Réaliséevia le net parNikitta Kadjoume – Infodabidjan.net