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dimanche 25 septembre 2011

Images exclusives du président Gbagbo et ses avocats à Korhogo





Les avocats Verges,Dumas,Ceccaldi et Bourthoumieux ont rencontré le président Laurent GBAGBO le 16 septembre 2011 à Korhogo.La rencontre qui a duré 4 heures s'est déroulé à la résidence présidentielle de Korhogo.Mais il est important de noter que le président n'est pas détenu en ces lieux contrairement à ce que ouattara et la france veulent faire croire.Le président Gbagbo non plus n'est pas surveillé par les casques bleus mais exclusivement pas les rebelles de ouattara.

dimanche 4 septembre 2011

DES NOUVELLES FRAÎCHES DU PRÉSIDENT GBAGBO : « DITES AUX IVOIRIENS DE GARDER ESPOIR »



Depuis sa résidence surveillée de Korhogo, le président Laurent Gbagbo s’adonne à des intenses activités littéraires. Ses journées et ses nuits sont meublées pour la plupart par la lecture, la méditation et aussi le jeûne. Il s’est ouvert à des hôtes récemment.

Le président Gbagbo se porte bien, si l’on en croit les toutes dernières nouvelles qui nous sont parvenues de Korhogo avant-hier, et qui émanent de personnalités assermentées dignes de foi.

Il s’en est confié, dimanche, lundi, mardi et mercredi derniers à des visiteurs, pendant 5 à 6 heures cumulées d’horloge. Par le truchement de ses hôtes, le président Gbagbo a transmis ce message à ses concitoyens :
« Dites aux ivoiriens de garder espoir ; je me porte bien très bien. Je respire la grande forme physiquement et sur le plan moral et intellectuel, tout est parfait ! », a-t-il lâché entre deux causeries.

Son passe-temps favoris actuellement est la lecture. Il dévore livre après livre. Mais son livre préféré est la Bible. Le président a terminé en début de cette semaine sa deuxième lecture du Nouveau Testament ; et il a entamé depuis mercredi la relecture de l’Ancien Testament.

« J’ai déjà lu la Bible, mais aujourd’hui j’ai plus de temps pour me consacrer entièrement et méthodiquement à la revisiter. J’ai donc redécouvert avec beaucoup d’émotions, les chapitres consacrés aux histoires de Daniel, Shadrak, Meschak et Abed Négo ainsi que le noble combat mené par la Reine Esther ; tous voués à une fin effroyable mais qui, au finish, ont bénéficié d’une délivrance spectaculaire de la part de Yahvé, l’Eternel Dieu. Je suis encore abasourdi par ces prodiges que Dieu a accomplis au temps jadis pour ses enfants », a commenté le Président Gbagbo.

Le président Gbagbo s’octroie également quelques temps de jeûne. « C’est surtout pour garder la ligne », plaisante-t-il avec l’hilarité qu’on lui connaît. Toujours selon ses visiteurs, l’hôte de marque de Korhogo fait du sport, principalement la marche dans la cour et les jardins abondamment feuillus de la résidence présidentielle, construite pour accueillir le président Houphouet Boigny à l’occasion de la célébration tournante des fêtes de l’indépendance, en 1965 à Korhogo.

La prière également fait parti de son quotidien. Il prie beaucoup, nous rapporte-t-on, « pour lui-même, pour sa famille, pour ses proches, pour ses collaborateurs, pour toute la Côte d’ivoire. Et, peut-être que cela va vous étonner, pour les dirigeants actuels du pays », poursuivent nos sources. Les personnalités qui ont rendu visite au Président Gbagbo dans la cité de Poro avaient les bras chargés de livres ; notamment des biographies de grands hommes d’Etat qui ont marqué l’histoire de l’humanité.

Telediaspora
(Source : Aujourd'hui)

jeudi 11 août 2011

Campagne de dénigrement et d’intoxication de “Jeune Afrique”, Même détenu, Gbagbo fait peur



Dans sa récente parution, « Jeune Afrique » a consacré six pages au couple Laurent et Simone Gbagbo détenus dans le nord du pays depuis avril dernier. Tout le récit de « Jeune Afrique » constitue, en réalité, une campagne de dénigrement et d’intoxication dont l’objectif est d’éliminer politiquement le président Gbagbo pour le compte des nouveaux tenants du pouvoir ivoirien. A défaut de l’avoir fait physiquement pendant les bombardements de sa résidence par l’armée française. Cette campagne est la preuve que même en détention, Laurent Gbagbo fait peur à ses adversaires politiques.

Combien a coûté cette campagne de dénigrement et d’intoxication de « Jeune Afrique » à l’endroit du président Laurent Gbagbo, renversé par l’armée française le 11 avril 2011, et détenu dans le nord du pays ? En tout cas, l’affaire a dû rapporter gros à l’hebdomadaire. Car ses envoyés spéciaux n’y sont pas allés de mains mortes dans leur mission de salir l’image du président Gbagbo. Ils ont d’abord noirci l’image du président Gbagbo avant d’intimer pratiquement l’ordre au procureur Luis Moreno-Ocampo de le traduire devant la cour pénale internationale (CPI). Ils ont ensuite tenté de discréditer le célèbre homme politique et avocat togolais Joseph Koffigoh qui s’est constitué pour la défense du président Gbagbo. 

Même en détention Gbagbo fait peur

L’objectif visé par les commanditaires de cette campagne de dénigrement et d’intoxication est d’éliminer politiquement le président Gbagbo, à défaut de l’avoir fait physiquement en avril dernier. Car même en détention, Laurent Gbagbo fait peur à ses adversaires politiques. Ceux-ci pensent à tort que c’est l’élimination du président Gbagbo de l’échiquier politique national qui leur assurera la pérennité au pouvoir. Mais hélas, cette campagne est vaine. Une fois de plus. Dans sa mission de salir l’image de Gbagbo, « Jeune Afrique » sert à ses lecteurs du déjà entendu. Et qui avait en son temps produit l’effet contraire escompté par les auteurs de ces inepties. Voilà ce qu’écrit « Jeune Afrique » au sujet de la santé de Gbagbo : « En bonne forme physique, mais sujet depuis longtemps à des crises d’épilepsie, il est suivi par le docteur Christophe Blé, son médecin personnel, chaque jour à ses côtés ».

Cette histoire imaginaire d’épilepsie avait été utilisée, sans succès, en 1992 alors qu’Alassane Dramane Ouattara était Premier ministre sous Houphouët, par les mêmes qui sont aujourd’hui assis au palais présidentiel. En effet, « Le Patriote », quotidien pro-Ouattara, avait écrit, dans les années 90, la même chose. Le directeur de publication de ce journal s’appelait Hamed Bakayoko, actuel ministre d’Etat, ministre de l’intérieur du régime Ouattara. Mais cette campagne d’intoxication s’était évanouie parce que les Ivoiriens savaient que c’était de l’affabulation. Alors, que « Jeune Afrique » fasse sien ce même dénigrement gratuit ne peut émouvoir personne. En tout état de cause, les ivoiriens ont vu, pendant la campagne électorale, le président Gbagbo tenir de grands meetings dans tout le pays sans éprouver le moindre malaise, là où des épileptiques auraient piqué plusieurs fois leur crise. 

Le cynisme d’un confrère

Mais « Jeune Afrique » pousse son cynisme jusqu’à écrire : « Au début de sa captivité, Gbagbo se considérant toujours comme le chef de l’Etat, demandait à ses geôliers le programme de ses audiences quotidiennes… ». Histoire de faire croire que le président Laurent Gbagbo n’est plus en possession de toutes ses facultés. Plus loin, l’hebdomadaire écrit à propos de la rencontre du président ivoirien déchu avec ceux les Elders (les anciens), qu’il aurait dit à Koffi Annan ceci : « C’est toi qui nous a mis dans cette situation ». Lui reprochant d’avoir privilégié la tenue des élections sans désarmement. Comment quelqu’un qui n’est pas en possession de ses facultés mentales peut-il avoir un raisonnement aussi lucide ? Mieux comment un homme qui aurait perdu ses facultés mentales peut-il dire au procureur de la République qu’il ne relève pas d’une juridiction ordinaire et lui oppose son statut d’exception, en sa qualité d’ancien chef d’Etat, membre du Conseil Constitutionnel ? Visiblement, on se rend compte que « Jeune Afrique » se mélange les pédales. 

Toujours dans sa volonté de dénigrer Laurent Gbagbo, Jeune Afrique écrit : « les membres du camp Ouattara ont pioché dans leur garde-robe pour lui fournir des vêtements ». Il ajoute même que « pour accueillir ses premiers visiteurs, Gbagbo revêtait d’une chemise en jean appartenant au commandant Issiaka Ouattara dit Watao ». On ne peut quand même pas dire que quelqu’un qui a été Président de la République serait sans vêtements. Et si tel était le cas parce que tout aurait été détruit par les bombardements de l’armée française sur la résidence officielle du chef de l’Etat, on ne peut pas non plus soutenir que les membres de sa famille tant biologique que politique n’ont pas les moyens de lui fournir des vêtements. En fait, le seul mérite de cette révélation, vraie ou fausse de « Jeune Afrique », c’est qu’elle montre à l’évidence que la Côte d’Ivoire vit, depuis le 11 avril dernier, sous une dictature. Sinon, comment comprendre qu’un homme qui n’est qu’en résidence surveillée, et qui n’est même pas inculpé, soit privé de visite au point que ses parents ne puissent pas lui fournir des vêtements. C’est seulement sous les régimes dictatoriaux qu’une chose pareille est possible. 

Opération discrédit de Koffigoh

En outre « Jeune Afrique » tente de discréditer l’avocat togolais Joseph Kokou Koffigoh qui s’est constitué pour la défense du président Gbagbo. La publication le présente comme l’ami de longue date de Gbagbo. En insinuant qu’il se serait réinscrit au barreau de son pays uniquement pour défendre son ami. Cela voudrait dire, selon « Jeune Afrique », que si le dossier Gbagbo est évacué, Joseph Koffigoh devrait déposer, à nouveau, la toge. C’est vraiment malheureux de vouloir lier la vie professionnelle d’un homme comme Koffigoh à l’affaire Gbagbo parce qu’on n’éprouve de la haine pour ce dernier. Enfin, « Jeune Afrique » intime pratiquement l’ordre au procureur argentin Luis Moreno-Ocampo à traduire le président Laurent Gbagbo devant la cour pénale internationale (CPI). « Le procureur Luis Moreno-Ocampo fera tout pour envoyer Gbagbo devant la cour pénale internationale », écrit l’hebdomadaire. Dans la pensée de « Jeune Afrique » et de ses commanditaires, il faut anéantir politiquement Laurent Gbagbo de la scène ivoirienne à défaut de l’avoir éliminé physiquement en avril dernier. Et pour eux, cela passe par sa condamnation et son emprisonnement hors des frontières de la Côte d’Ivoire. Notamment dans les geôles de la cour pénale internationale (Cpi). Mais malheureusement pour eux, les choses ne passeront pas aussi facilement comme ils le veulent.

Boga Sivori

lundi 20 juin 2011

Mamadou Nkrumah: “Laurent GBAGBO a été combattu pour avoir voulu préserver les intérêts du peuple ivoirien” 2/2

Mamadou Nkrumah Abou SANE est le Secrétaire Général et représentant à l’extérieur du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance.
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Mamadou Sané
Depuis la France où il vit en résidence surveillée depuis plus de 10 ans, il continue le combat pour l’indépendance de la Casamance.
Mamadou Nkrumah Abou SANE aborde dans cette interview qu’il a bien voulu nous accorder la question ivoirienne, non sans exhorter les peuples africains à lutter pour sortir du supplice du Tantale de la mafia françafricaine.

Interview – Suite

Pensez-vous qu’un pays peut se développer pendant que sa structure économique et politique reste asservie à un système dont lui-même ne contrôle pas les données ?
Un pays ne peut se développer sans être libre, car se développer signifie que vous pensez par vous-mêmes la société dans laquelle vous vivez et que les hommes et les femmes qui la composent peuvent décider librement de la façon dont leur société peut se bâtir et se moderniser à partir de leur propre valeur et de leur génie créateur.
Le franc CFA et ses mécanismes ne sont-ils pas les leviers du pillage des économies africaines ?
Il se pose toujours la question de l’indépendance et de tous liens avec l’ancienne puissance coloniale. Parce que les bases militaires étrangères ne doivent pas exister sur le territoire d’un pays dit indépendant. Et la monnaie est assurément la clé de voute et le fondement de l’indépendance d’un pays. Tant que les Etats Africains seront pieds et mains liés dans la zone CFA, leurs économies feront toujours l’objet de pillage systématique de part de la France. La conquête de nos indépendances politiques passe nécessairement par celle de notre souveraineté monétaire. A mon avis, les pays africains doivent s’affranchir de la tutelle française en sortant du CFA pour penser réellement leur développement et son avenir.
Il se produit actuellement dans le monde, des mouvements dits « printemps arabe ». Quelle signification donnez-vous à ces révoltes? Visent-elles à effectivement combler le vide de démocratie?
Ces révolutions ont pour moi une signification majeure et importante. Car aucun peuple ne doit accepter de vivre dans une société moderne régie par des mécanismes moyenâgeux. Mais, comme l’histoire l’a toujours démontré, à un moment donné, le vase déborde. Elles montrent à suffisance la profondeur de l’indignation suscitée par l’injustice sociale. Il faut donc donner une chance à ces révolutions en soutenant la démocratisation de façon réelle et efficace. Les Africains doivent en tirer des enseignements et comprendre que la liberté ne s’octroie jamais, il faut l’arracher.
Le président Wade a été le premier chef d’Etat à effectuer une visite à Benghazi, auprès des rebelles Libyens. Quelle en est votre appréciation ?
C’est une énorme bévue. Et il fallut, bien sûr, que ce soit un africain comme d’habitude. Mais il faut souligner que Wade est valet de la françafrique qui n’est qu’obnubilé par son intérêt personnel et non par celui de son peuple et, encore moins, celui de l’Union Africaine auquel son pays appartient. Abdoulaye Wade montre par-là à quel point il a toujours travaillé contre les peuples africains. Sinon comment un homme qui tient à peine débout et qui veut briguer un autre mandat, peut-il dire ce qu’il a dit à propos de Kadhafi. Et pourtant, on se souvient qu’en décembre dernier, lors d’une visite du « Guide » à Dakar, il qualifiait encore Kadhafi de « compagnon de lutte pour l’édification des États-Unis d’Afrique ». En tout cas, cette visite de Wade n’est ni plus ni moins qu’une honte pour le monde noir. C’est une insulte à la raison. Une insulte à l’intelligence. Une insulte à l’Afrique. Une insulte à l’Union africaine.
La prochaine élection présidentielle au Sénégal aura lieu en 2012. Quelles sont les chances de l’opposition sénégalaise face à Abdoulaye Wade ?
Les chances de l’opposition sénégalaises aux élections de février 2012 réside dans la coalition que cette même opposition pourrait mettre sur pied pour affronter leur unique adversaire qu’est Abdoulaye Wade.
Wade affirme pourtant qu’il n’a pas d’adversaires dans l’opposition sénégalaise. Qu’en dites-vous ?
Abdoulaye Wade est trop égocentrique pour affronter la réalité de son pays. C’est pourquoi, il continu à se saouler de la certitude d’une victoire au premier tour lui est possible. Les temps ont changé, les sénégalais aussi même si Wade ne l’a pas encore compris….
Où en est le MFDC dans sa lutte pour l’indépendance de la Casamance ?
Le MFDC se porte très bien dans sa lutte pour l’indépendance de la Casamance. Et cela se fera, puisque c’est la volonté du peuple Casamançais qui s’exprime à travers cette lutte. Après la disparition de l’abbé Diamacoune Senghor, le leader charismatique du Mfdc, le gouvernement sénégalais a pensé que notre lutte resterait au stade de l’idéal. Au contraire, la disparition ne notre leader n’a en rien altéré la lutte du Mfdc pour la libération de tous nos combattants injustement emprisonnés par le pouvoir de Dakar. Mieux, elle a dopé la détermination à libérer la Casamance par tous les moyens. C’est cela notre seule et unique objectif. Et nous l’atteindrons, car la lutte continue.

Source: Réaliséevia le net parNikitta Kadjoume – Infodabidjan.net