Christiane TAUBIRA Députée de Guyane
Commission des Affaires Étrangères
Vingt mille personnes se sont mobilisées ce mardi 14 décembre à l’appel du LKP (Lyannaj kont pwofitasyon), regroupement de près d’une cinquantaine de structures syndicales, associatives et culturelles. Et ce, malgré la crise, les difficultés quotidiennes, le désespoir qu’entretiennent les fausses réponses et les vraies esquives.
Ni les Etats généraux ni le CIOM (Comité Interministériel de l’Outre-mer) n’ont remis en question les causes profondes du Mouvement social de 2009 : une économie structurellement dépendante de l’importation ; des rentes d’importation scandaleuses sur les produits de première nécessité ; un chômage durable et des pratiques de recrutement par réseaux excluant de nombreux Guadeloupéens, très qualifiés ou peu qualifiés ; une stratification sociale rigide ; l’absence de perspectives et une gestion à la bonne franquette loin des nécessités de Formation, d’emploi, d’accès aux richesses du territoire.
Ces vingt mille personnes ont voté ce 14 décembre avec leurs pieds pour dire au gouvernement qu’elles veulent des solutions durables et équitables aux problèmes qui ont inspiré leur mobilisation de 2009 et dont l’énoncé est inscrit dans l’Accord Bino et dans le Protocole d’Accord signé par l’Etat, le LKP et les deux Collectivités territoriales.
Il serait dommage qu’ils ne soient pas entendus et finissent par être convaincus que la mobilisation sociale classique n’est pas efficace.
Ce 14 décembre 2010
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