Mardi 12 avril de 13h30 à 15h30 dans les locaux des éditions l'Harmattan au 21 bis, rue des Ecoles, Paris 5è, métro Maubert Mutualité
La protection des populations civiles en Côte d'Ivoire est-elle une priorité par rapport la lutte militaro-politique que se mènent Ouattara et Gbagbo ? Chacun de ces deux personnages revendique la victoire aux élections du 28 novembre 2010. Laurent Gbagbo tient son élection du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara s’appuie sur une élection reconnue par la « Communauté internationale ». Cela justifie t-il les massacres passés et ceux en cours ? Mais surtout ceux qui semblent s'annoncer ?
Sans se positionner pour un camp ou pour un autre, une pétition lancée dans l'urgence par la plateforme panafricaine, des tribunes et des prises de positions de personnalités, mettent en cause l'action de la communauté internationale et en particulier de la France , sur l'aggravation des violences qui résultent de leurs interventions diplomatique, économique ainsi que leur participation directe aux combats.
Ici, à paris, est-il encore temps, pour les ex pays coloniaux, de penser aux victimes civiles et de changer de stratégie en conséquence. A la suite de la pétition (toujours en cours sur http://www.petitions24.net/urgence_cote_divoire), cette conférence de presse de mardi se veut être également une action importante de sensibilisation dans ce sens.
Préalablement aux questions des journalistes, Louis Keumayou, président de l’association de la presse africaine animera une série de courtes présentations de point de vue ;
Mme Martine Kei Vao, originaire du village martyre de Duekoué et présidente d'une association de femme de cette région demande que cela s'arrête (un texte de Jean-Paul Ouraga Karam, président de la coordination des ivoiriens de France sera lu à cette occasion) ;
Des représentants de tendance politiques françaises situées au centre, écologistes et à gauche exprimeront leur point de vue ;
James Ngumbu, Secrétaire général de l’association de la presse africaine évoquera l'environnement politique de cette affaire et reviendra sur les positions de certains responsables politiques africains qui avaient tenté de prévenir l’aggravation actuelle en suggérant à la France d'éviter toute intervention militaire qui ne ferait que mettre de l'huile sur le feu.
L'Amicale Panafricaine et la Plateforme Panafricaine analyseront cette situation dans le cadre de la lutte des pays industriels pour l'appropriation des ressources africaines, accompagnée d’une négation du droit des peuples à s’auto gérer.
Renseignement : 06 21 05 47 37
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