jeudi 9 août 2012

L’information est devenue un produit de consommation de plus en plus banalisée.



L’arrivée du media numérique (internet, blog, site, réseaux sociaux), tout en ouvrant de nouvelles perspectives de démocratisation de la communication, donne à certains de propager une information aux allures délétères, où le tri, entre le faux et le vrai, entre le mensonge et la vérité, entre l’accusation gratuite et l’analyse, est toujours complexe à faire pour le citoyen.

Concernant la date de la mise en place de la collectivité unique, il est utile que le peuple martiniquais bénéficie d’une information propre.

La collectivité unique, Quand ? D’abord prévue en 2012 par Nicolas Sarkozy, ensuite prévue en 2014 par la loi de juillet 2011, enfin probablement reporté en 2015.

Que s’est il réellement passé ? Apres la consultation de janvier 2010, le peuple martiniquais a fait le choix de la collectivité unique avec une majorité écrasante. La date d’installation de cette collectivité a fait l’objet d’un débat intense en Martinique.

Dans un premier temps le Président de la République, Nicolas Sarkozy, donne satisfaction à l’alliance de conjoncture MIM, RDM, Droite, en fixant la mise en place de la collectivité unique en 2012, pour des raisons purement d’affichage politique d’un côté, et électoraliste de l’autre.

Serge Letchimy s’est opposé à 2012 pour deux raisons, d’une part une collectivité est élue pour 6 ans, d’autre part préparer la collectivité unique en deux ans c’était faire preuve d’une irresponsabilité suicidaire pour la bonne mise en œuvre de cette institution.

A la suite d’une mobilisation du Président de la région Guyane, proche de Monsieur Sarkozy (qui trouvait aussi ce délai trop court), la loi a été votée en fixant la date en 2010.

Il n’y a jamais eu donc de transaction entre le PPM et la Droite UMP, à ce sujet, et encore moins entre le Président de la République de l’époque et Serge Letchimy.

Depuis, la remise en cause du conseiller territorial et sa suppression prévue par la nouvelle majorité socialiste, remet en cause de facto l’agenda des élections locales et européennes. La raison évoquée par la Gauche en France, c’est le nombre d’élections en 2015 : régionale, cantonale, maire, député européen. C’est au cours du débat sur la réorganisation territoriale et la décentralisation que la question sera tranchée par le sénat et l’assemblée nationale.

A cette occasion chacun pourra s’exprimer librement, avec la docilité habituelle dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, attitude qui contraste de manière surprenante avec la virulence, voire la violence du verbe localement prodiguée.

Serge Letchimy au Peuple Martiniquais.

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