LES FILLES MALIENNES ONT PRIS LE MARCHE AUX ÉTRANGÈRES...
L’un d’un plus vieux métier du monde, la prostitution, longtemps pratiquée au Mali par les jeunes filles ghanéennes, nigérianes, togolaises, béninoises, guinéennes, ivoiriennes, bref étrangères, ne cesse de prendre de l’ampleur. Les prostituées se frottent les mains grâce aux avantages que procure ce métier, surtout les jeunes filles étrangères qui le pratiquent dans notre pays, précisément dans la capitale, à Bamako.
Aujourd’hui, les jeunes filles maliennes ont facilement renversé la tendance. Désormais elles sont plus engagées à exercer cette pratique que leurs rivales africaines venues d’ailleurs.
Une petite promenade nocturne dans la ville des Trois caïmans permettra sans nul doute de rencontrer ces amazones maliennes prêtes à tout même avec le diable. Considéré comme un sale métier dans notre pays, elle est contraire à nos coutumes et mœurs.
A Bamako, la prostitution est loin d’être l’affaire des seules filles étrangères, elles sont nombreuses, les maliennes à pratiquer ce métier avec de plus en plus de professionnalisme avéré.
C’est pourquoi, on rencontre souvent dans les quartiers de la capitale des groupes de jeunes filles maliennes qui, hors de leurs familles respectives, louent un ou des appartements qui leur sert de lieu de travail et généralement de quartier général .
A cause de la fatigue de la nuit, elles passent généralement toute la journée à dormir tranquillement dans leur QG. Elles sont comme des poissons dans l’eau.
Des les premières heures de la nuit, lorsque les unes et les autres cherche a rentrer à la maison à après une longue journée de travail, à l’état-major de ces jeunes filles maliennes, l’heure est aux derniers réglages pour être les premières sur le terrain.
Connaissant parfaitement la géographie de la capitale, les ronds-points et les endroits chic, et le plus sollicitées la nuit par les hommes branchés de Bamako, ces jeunes filles maliennes rivalisent avec leurs sœurs étrangères. Tant et si bien que la tendance est renversée. Le métier est loin d’être l’unique affaire des autres femmes de la sous-région. De manière étonnante les filles d’ici ont pris le marché
En voulant s’avoir les raisons qui poussent ces jeunes filles maliennes à cette pratique, nous avons rencontré du haut de la fraîcheur juvénile de ses 20 ans, la ravissante demoiselle Maiga, très belle avec sa forme Coca Cola. Elle n’y est pas allée par le dos de la cuillère : » ce métier est longtemps exercé par les filles étrangères et elles ont tout gagné dans au Mali et nous voudrions renverser désormais la tendance ok? » a dit Mademoiselle Maiga.
Et, une autre d’expliquer : « Moi, je m’appelle Fanta Diarra, j’ai quitté le Nord du Mali et là-bas, les occupants actuels ne nous nous ont pas fait pas de cadeau, donc en attendant la récupération de ces villes par notre armée, je commence à gagner ma vie. Même pendant le Ramadan beaucoup demandaient mon service « .
Comme pour dire, l’affaire de la prostitution est devenue un quotidien d’une banalité désespérante à Bamako. Le mal risque de faire tâche d’huile, si l’on n’y prend garde. C’est loin d’être l’unique affaire des autorités du pays, car chacun est interpellé.
A.T
Source: Aurore du 04/09/2012
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