Le sommet de la Ceiba aura permis d'analyser les conditions de vie de 150 millions d’habitants d’origine africaine qui vivent en Amérique latine et dans les Caraïbes. L'ONU, à l’origine de cette conférence, souhaitait établir une stratégie avec les gouvernements, les organisations de coopération internationale et la société civile, pour renforcer la capacité institutionnelle de ces communautés afro-descendantes.
«Nous luttons pour avoir une voix et être écoutés dans les forum internationaux», a déclaré Céleo Alvarez, de l’ONG Développement ethique, soulignant que les communautés noires doivent trouver des solutions sans intermédiaires, aux problèmes politiques, sociaux, culturels et environnementaux. Pour cela, les Afro-descendants veulent être représenté à l’ONU, à l’Organisation des Etats américains, à l’Union des pays du Sud et dans le système d’intégration centre-américain.
Le représentant du Sénégal, Mamadou Diouf, au nom des Africains et des descendants d’origine africaine, a demandé reconnaissance et réparations pour les dommages ancestraux engendrés par l’esclavage.
Patrice Gouy
RFI
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