mercredi 7 mars de 18 à 22h - Conférence débat "Peut-on parler des crimes de masse et des génocides pendant la colonisation Française? Pourquoi se poser une telle question?" Pour sortir, du déni des crimes coloniaux qui a mené à la loi de 2005, nous pensons qu'il est temps, de revenir sur ce passé douloureux. D'autant plus qu'un pan entier de ces violences coloniales est ignoré de beaucoup, surtout de la jeunesse. Cette ignorance a pu conforter certains dans l'idée " d'une expansion coloniale civilisatrice", donc forcement positive. Il n'est pas question ici de repentance, mais de lever les tabous. -- Table ronde n°1. Peut-on parler des crimes de masse et des génocides pendant la colonisation française ? Intervenante : Augusta Epanya de l'UPC (Union des Populations du Cameron) -- Table ronde n°2 « Féminicide » en Côte d’Ivoire. Intervenante : Lucie Bourtheumieux (Avocate) - A la veille, de la journée internationale de la femme, il nous a semblé pertinent, d'engager une réflexion sur les violences subies par les femmes ( celles qui leurs sont spécifiquement réservées) ivoiriennes depuis le coup d'Etat manqué de 2002 jusqu'aux 'interventions militaires de l'ONUCI et de l'armée française de 2011. -- Pose musicale avec KOMMANDANT SIMI OL. et Pot de l'amitié -- Organisatrices : Fatou Mahine et Mathilde Thepault (07 78 87 23 88) de l'association "Halte aux Génocides-mémoire et justice" et membre de La Plateforme Panafricaine -- Lieu : Fondation Gabriel Péri, 11 rue Etienne Marcel à
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jeudi 8 mars à partir de 18h : Soiré débats "Les Femmes des la mouvements d'émancipation des peuples, et après? Animée par Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité.
L’émancipation des peuples du joug colonial et des régimes de dictature est un combat où les femmes prennent toute leur place, étant particulièrement concernées par les injustices, les inégalités et les humiliations, inhérentes à l’oppression exercée par ces régimes. Les risques pris dans ces luttes, le tribut qu’elles y paient ne les font pas renoncer à ce qu’elles estiment juste et essentiel à défendre. Si leur part n’est pas déniée au cœur de l’action, elles n’acquièrent pas toujours un rôle dans la construction des transformations sociales attendues. C’est un nouveau combat qu’elles mènent alors pour que les aspirations populaires, qui ont soulevé les peuples, soient pleinement mises en œuvre, et que les droits de toutes les composantes de la société soient respectés. Les 16 témoignages que nous entendrons illustreront la dimension universelle des luttes que recouvre cette Journée Internationale des Femmes (trop souvent réduite par les idéologies dominantes à une « journée de la femme ») et la nécessité des liens à créer pour un monde de Paix, d’amitié et de respect mutuel entre les peuples, quelles que soient les cultures et les croyances. Cette soirée est dédiée à la découverte de lutte de peuples dont on ne parle pas avec : Christa Alexander : Les femmes dans la lutte pour les droits du peuple tamoul accompagné de danses tamoules - Kherfi de l’USTKE : Les femmes kanakes dans la lutte pour l’autodétermination du peuple de Nouvelle Calédonie - Carlos Semedo, militant anticolonialiste : Les femmes du Timor oriental dans la lutte d’indépendance et dans la construction du nouvel État (danses - Rojbin : Les femmes dans la lutte pour les droits des Kurdes - Lana Sadeq du Forum Palestine Citoyenneté : Les Palestiniennes pour la reconnaissance de l’Etat palestinien - Aïcha Daballé : Les femmes Afar contre les discriminations et pour l’avènement de la démocratie à Djibouti - Mathilde Thépault : Le lourd tribu payé par les Africaines et tout récemment les Ivoiriennes dans ces luttes (participation musicle de Mahéli Bah Chanteuse ivoirienne) - Dafroza Gauthier : Les Rwandaises dans la reconstruction de leur pays - Saafa Fathy réalisatrice
: Les Egyptiennes dans le processus révolutionnaire - Rania Majdoub de Unies vers elles : Les Tunisiennes dans le processus révolutionnaire - Mériem Derkaoui : Les Algériennes dans la lutte d’indépendance et la préservation de leurs droits - Sofya Lahrach de l’AMDH : Les Marocaines dans le Mouvement du 20 février et le respect des droits de l’homme - Izaana Laroussi, Journaliste : Les Sahraouies dans la lutte d’indépendance - Sonia Lopez : Les Chiliennes dans le gouvernement populaire - Aïda Koyllur Sedano anthropologue : Les femmes indigènes des Andes - Roxana de El Otro Correo : Les grandes figures féminines des mouvements populaires et révolutionnaires des Amériques - Bato Loko chanteur : Chante sur les Zapatistes du Chiapas - Organisé par l'AFASPA - Lieu Salle Jean Dame, 17 rue Léopold bellan,
Paris 2è
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