Devant la justice, le CCFD-Terre révisera à la hausse l'estimation du patrimoine détourné de la famille Obiang*
Dans le cadre de l'enquête sur les Biens Mal Acquis des familles
Obiang Nguema, Sassou Nguesso et Bongo, le parquet de Paris vient de refuser d'étendre les investigations sur les conditions d'acquisition de l'ensemble des patrimoines détenus en France par ces dirigeants.
Le CCFD-Terre Solidaire dont un premier rapport sur les Biens Mal Acquis en 2007, est à l'origine des plaintes en cours d'instruction pour blanchiment et recel de détournement de fonds publics et d'abus de biens sociaux à l'encontre des chefs d'États de la Guinée Équatoriale, du Congo Brazzaville et du Gabon, exprime sa vive inquiétude sur ce refus.
Cette décision qui limite considérablement la portée de l'enquête en cours, renvoie l'image d'une France plus soucieuse de protéger des dictateurs que d'améliorer le sort des populations africaines.
Attaqués en diffamation par le Président Obiang pour son rapport « Biens mal acquis. A qui profite le crime ? », publié en juin 2009, le CCFD-Terre Solidaire et les co-auteurs du rapport Antoine Dulin et Jean Merckaert comptent bien démontrer le bienfondé de ses accusations.
Lors de l'audience programmée le 24 juin 2011 à 13h30, à la 17 ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, le CCFD-Terre Solidaire aura l'occasion d'expliquer devant la justice les mécanismes du pillage des ressources équato-guinéennes et de réviser à la hausse l'estimation du patrimoine détourné par la famille Obiang.
Note à l'attention des rédactions sur les 7 passages incriminés dans le
rapport (pp 90-93) :
Dans le cadre de l'enquête sur les Biens Mal Acquis des familles
Obiang Nguema, Sassou Nguesso et Bongo, le parquet de Paris vient de refuser d'étendre les investigations sur les conditions d'acquisition de l'ensemble des patrimoines détenus en France par ces dirigeants.
Le CCFD-Terre Solidaire dont un premier rapport sur les Biens Mal Acquis en 2007, est à l'origine des plaintes en cours d'instruction pour blanchiment et recel de détournement de fonds publics et d'abus de biens sociaux à l'encontre des chefs d'États de la Guinée Équatoriale, du Congo Brazzaville et du Gabon, exprime sa vive inquiétude sur ce refus.
Cette décision qui limite considérablement la portée de l'enquête en cours, renvoie l'image d'une France plus soucieuse de protéger des dictateurs que d'améliorer le sort des populations africaines.
Attaqués en diffamation par le Président Obiang pour son rapport « Biens mal acquis. A qui profite le crime ? », publié en juin 2009, le CCFD-Terre Solidaire et les co-auteurs du rapport Antoine Dulin et Jean Merckaert comptent bien démontrer le bienfondé de ses accusations.
Lors de l'audience programmée le 24 juin 2011 à 13h30, à la 17 ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, le CCFD-Terre Solidaire aura l'occasion d'expliquer devant la justice les mécanismes du pillage des ressources équato-guinéennes et de réviser à la hausse l'estimation du patrimoine détourné par la famille Obiang.
Note à l'attention des rédactions sur les 7 passages incriminés dans le
rapport (pp 90-93) :
- « Teodoro Obiang Nguema est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 1979, où il a instauré un véritable régime autoritaire.»
- « (...) la fortune amassée par le clan Obiang en Guinée équatoriale est estimée entre 500 et 700 millions $, alors même qu'il [le président] est toujours au pouvoir. »
- « Cet enrichissement proviendrait du détournement de la rente pétrolière »
- « 80% du revenu national serait monopolisé pas l'oligarchie »
- - « (...) T. Obiang bénéficiait au premier chef de la rente pétrolière.»
- - « Le dictateur guinéen et dix membres de sa famille sont accusés d'avoir blanchi, entre 2000 et 2003, environ 26,5 millions de dollars en achat immobiliers, via un compte au Banco Santander de Madrid. »
- - « (...) le dictateur équato-guinéen aurait aussi acquis un hôtel particulier avenue Foch ».
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